La socialisation et l'isolement sociale Flashcards
G. Delelis
Maisonneuve, 1969
Postulat de base : “Le propre de l’homme est d’être à la fois un être sociale et un être socialisée”
Zingg, 1940
A répertorié les cas d’enfants élevés par une espèce animal
Enfants appelé “enfants sauvage”
4 constantes apparaissent dans les observations de Zingg
- Une socialisation animal s’est substituée à la socialisation humaine
- Ces enfants ne montrent plus de comportements typiquement humains
- Le développement physique de ces enfants montre une adaptation étonnante
- La récupération fut pratiquement impossible
Conclusion de Zingg
Zingg en conclut qu’un développement autre, animal, a donc remplacé le développement normal, humain
Spitz, 1945
Entreprend une observation direct longitudinale des conduites socio-économiques des enfants
Il constate une mortalité infantile plus grande ainsi que des troubles moteurs, intellectuels et émotionnels
Deux explications possible du syndrome d’hospitalisme
- Un manque de stimulations perceptives de la part de l’environnement
- Un manque de stimulations sociales, en qualité
Bwolby, 1969
Distingue 3 stades au syndrome d’hospitalisme :
- Le désespoir
- L’irritation
- L’indifférence
Harlow et al., 1959
Travail sur les effets de l’isolement chez le macaque (voir fiche cahier)
Altman, Taylor et Wheeler en 1971
Militaires volontaires pour une étude sur l’isolement
- Mission de 4 jours et mission de 20 jours
- Répartition par deux dans une ou deux chambre(s) communiquant entre elles
- Aucune stimulation versus stimulations auditives de l’extérieur par radio
- Dans les faits : L’isolement dure 8 jours
Résultats d’Altman, Taylor et Wheeler en 1971
Les “déserteurs” : Présenté un manque d’activité sociale, ils n’avaient pas de volonté de former un groupe
- Pour le groupe de 4 jours : ils sont très individualistes et “maniaques”
- Pour le groupe de 20 jours : ils sont indifférents et passifs et ce surtout si les deux chambres été séparées
- Au niveau de la territorialité : S’il y a une appropriation des lieux, c’est un bon prédicteur de succès et ce s’il y a en plus une appropriation spécifique
Ceci montre la nécessité de former un groupe fonctionnel et cohésif, de s’affilier pour survivre dans des conditions d’isolement
Holt-Lundstad et al., 2015
Travaillent sur les risques de décès pour les personnes en particulier âgées
Shankar et al., 2011
Travaillent sur l’isolement social chez les adultes
Ils remarquent que ces personnes présentent plus de consommations de tabac et d’alcool, plus de stress, moins de sport ou d’activités physiques et plus de maladies cardio-vasculaires
Hall-Lande et al., 2007
Travaillent sur les adolescents se sentant isolés
Il remarque des corrélations avec le nombre de tentatives de suicide, des symptômes dépressifs et anxieux ainsi qu’une faible estime de soi
Schachter : les fondements de la grégarité
Il tente de montrer que les individus recherchent la présence d’autrui pour réduire leur anxiété et pour expliciter leur état d’activation émotionnelle
Schachter, 1959
Travaille sur le processus d’affiliation en situations émotionnelles
Il travaille en particulier sur l’anxiété et l’affiliation sociale
Il recrute des étudiantes sur les effets de la réaction suite à des chocs électriques
Il expose l’étude et génère ou pas une anxiété chez l’étudiante puis lui demande de patienter
Le résultat est vrai seulement si la personne avec laquelle on peut attendre est confrontée à la même situation que soi
Festinger, 1954
La théorie de la comparaison sociale
Festinger, 1950
Travaille sur la théorie de la communication sociale informelle
Selon lui, nous passons beaucoup de temps à parler avec d’autres personnes, y compris de manière informelle
Il dit que “l’absence de certitudes quant à nos opinions et aptitudes nous amène à nous comparer à autrui
Il élabore trois premières hypothèses majeures
- Nous avons tendance à évaluer nos opinions et aptitudes
- En l’absence de moyens objectifs non sociaux, nous évaluons celles-ci en les comparant à celles d’autrui
- Cette tendance diminue au fur et à mesure que les différences entre nous et autrui augmentent
Il remarque aussi que dans tout groupe s’exercent des pressions à l’uniformité, pour accord, normalisation, …
S’il existe des écarts dans les opinions, croyances et autres parmi les membres d’un groupe, des pressions à communiquer s’exerceront.
L’une des voies vers l’uniformité dans un groupe est le renforcement de ceux dont les opinions concordent et le rejet de ceux dont les opinions divergent et, par ce moyen, la redéfinition de qui est et qui n’est pas dans le groupe
La comparaison sociale nous mène à nous sentir proches de certains (rapprochements, formation de groupes sociaux) et à nous éloigner d’autres (distanciation, relations entre groupes, hostilité)
La comparaison sociale nous sert donc à nous évaluer/évaluations de soi et à nous positionner par rapport aux autres/évaluations sociale (positionnement social)
Comparaisons sociales latérales (à des personnes similaires)
Mais la comparaison sociale nous sert aussi à rehausser notre image (estime de soi) et à améliorer nos comportements (amélioration de soi)
Comparaisons sociales autres (à des personnes dissimilaires, différentes)
Il existe deux types de comparaison
- Comparaison sociale vers le bas (comparaison sociale descendante) : la cible de comparaison est un individu moins “fortuné” que soi
- Comparaison sociale vers le haut (comparaison sociale ascendante) : la cible de comparaison est un individu plus “fortuné” que soi
Schachter et Singer, 1962
Théorie attributive des émotions
Théorie attributive des émotions
Séquence émotionnelle : une émotion est toute une séquence
- Stimulus : Perception de changements périphériques
- Associés : Interprétation cognitive des changements
> S’il y a une explication en termes émotionnels
⇒ émotion
> S’il y a une explication en termes non émotionnels
⇒ pas d’émotion
> S’il n’y a pas d’explication
⇒ comparaison sociale ?
Théorie de Schachter et Singer, 1962
Dans une situation ambiguë, les individus vont chercher à s’affilier afin de se comparer à autrui et de déterminer leur état interne
Beauvois, 1999 / Socialisation au sens large
Socialisation au sens large, il parle de l’ensemble des processus d’acquisition et d’adaptation qui permettent à la personne de satisfaire aux exigences minimales de la vie sociale dans laquelle elle est insérée ou sera amenée à s’insérer
- Acquisition des modèles comportementaux et expressifs, de registres de buts, de croyances, de valeurs, d’attitudes, …
- Adaptation dans les relations interpersonnelles et sociales, intra et inter groupes, dans les statuts qui sont ou deviendront les siens, …