La liberté Flashcards
Définition de la liberté
La liberté peut se définir comme la capacité pour un individu d’agir selon sa propre volonté, sans être entravé par des contraintes externes ou des influences coercitives. La liberté implique également une certaine autonomie, c’est-à-dire la capacité de prendre des décisions en fonction de ses propres valeurs, désirs et intérêts, plutôt que d’être dicté par des influences extérieures. : Être libre implique souvent d’assumer la responsabilité de ses actions.
Se développe une idéologie universaliste avec la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789). La liberté devient alors une valeur fondamentale et un droit inaliénable.
Face à la liberté, s’opposent les idées de :
Face à la liberté s’oppose l’idée de destin, de déterminisme, de fatalité : Œdipe qui n’échappe pas à l’oracle de Delphes: il tua effectivement son père et épousa sa mère. A l’origine, abandonné par ses parents biologiques afin de l’écarter du terrible présage, Œdipe est élevé par des parents adoptifs.Adulte, il part, se querelle avec un homme et le tue (il ignore qu’il vient de tuer son père biologique). Puis Œdipe donnera la bonne réponse au sphinx, sera reçu triomphalement dans la ville qu’il vient de libérer de la domination du sphinx: il devient alors roi en épousant la reine (ignorant que la reine est sa mère biologique): de leur union naitra Antigone… Une fois qu’il apprend la vérité, il se crève les yeux et erre en mendiant.
LA LIBERTÉ GUIDANT LE PEUPLE (28 JUILLET 1830).
Contribution de l’élite culturelle à la création d’une identité nationale. Le tableau est une allégorie de la Liberté sous les traits d’une figure féminine portant un bonnet phrygien, guidant le peuple lors des événements de la révolution du 27 au 29 juillet à Paris, également connus sous le nom des Trois Glorieuses. Ces événements ont abouti à la chute de Charles X, roi de France, et à l’avènement de Louis-Philippe, dit « le Roi des Français », marquant le début de la monarchie de Juillet. La résistance populaire et le soulèvement du peuple sont à la fois des événements historiques et des symboles de l’identité française.
René Descartes, concernant le libre arbitre
Il introduit l’idée de degrés dans la liberté et considère le libre arbitre comme essentiel à la notion de liberté. (= choisir ses actes dans y être contraint par une force extérieure).
Nietzsche (philosophe allemand XIXe siècle) concernant la notion de “puissance” de l’Etat (liberté)
Il soutient que l’État est une manifestation de la « volonté de puissance », c’est-à-dire la tendance de l’être humain à dominer les autres. L’État est une institution oppressive qui limite la liberté et la créativité de l’individu.
Herbet Marcuse : L’homme unidimensionnel (1964)
L’homme moderne est aliéné par la science et la technique, il perd son autonomie, sa créativité, et sa capacité à penser de manière critique, il devient un homme unidimensionnel. L’homme est alors un instrument du progrès, il accepte cette domination pour augmenter son confort et sa sécurité matérielles, au détriment de sa liberté.
Benjamin Constant : De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes (1819)
Dans l’ordre ancien, antique, on n’existe non pas en tant qu’individu mais en tant que membre d’une communauté. Pour exister l’individu doit agir avec ce corps politique en se rendant à l’Agora (liberté politique collective). Les sociétés modernes reconnaissent les revendications individuelles, reconnaissance du droit de vote masculin, de choix de son conjoint et des ambitions personnelles (libertés individuelles). Fragilisation des sociétés et délitement des valeurs communes. L’individu se désengage du politique. Il prône la limite du pouvoir étatique, le libéralisme économique (libre-échange) et la liberté d’expression. L’ère du commerce a remplacé l’ère de la guerre et repose sur le droit à la vie privée (croyance, réunion ou encore expression), la liberté permet à l’individu de résister face à la puissance étatique et à la puissance collective. Il ne peut y avoir de libertés sans limitation des pouvoirs de l’Etat.
Hannah Arendt, Condition de l’Homme moderne, 1958
Elle considère la liberté comme l’une des valeurs fondamentales de la condition humaine. Pour Arendt, la liberté ne consiste pas simplement en l’absence de contrainte extérieure, mais elle réside dans la capacité des individus à agir et à se réaliser pleinement dans le monde commun. Elle distingue la liberté politique, qui émerge de la participation active à la vie publique et à la prise de décision collective, de la liberté sociale, qui concerne la possibilité pour les individus de réaliser leurs aspirations et de poursuivre leur développement personnel.
Arendt met en garde contre les formes de domination et de désensibilisation qui menacent la liberté, telles que la bureaucratie de masse et la banalisation du mal. Elle insiste sur l’importance de la pluralité et de la diversité dans le maintien de la liberté politique, affirmant que c’est dans la rencontre avec les autres que les individus exercent pleinement leur liberté. Pour Arendt, la liberté est donc étroitement liée à la participation politique, à la responsabilité individuelle et à la préservation de l’espace public où la parole et l’action libres peuvent se manifester.
Locke, Traité du gouvernement civil (1690)
Locke défend la propriété privée et le libéralisme (les libertés individuelles), l’Etat de droit, l’individualisme et l’économie de marché. Le contrat social pour préserver la paix, la création de l’Etat est alors nécessaire pour garantir ces libertés. Au XVIIe siècle le libéralisme peine à se détacher la tutelle ecclésiastique.
Friedrich von Hayek, La Constitution de la Liberté (1960)
Une société juste est une société libre, basée sur la liberté individuelle et le libéralisme économique. La justice sociale ne doit pas impliquer de redistribution forcée des richesses mais garantir un cadre institutionnel que consacre la liberté économique, la libre concurrence et le respect des droits de propriété.
Rosanvallon, La société des égaux
Pour lui, la liberté ne se limite pas à l’absence de contraintes, mais implique également la capacité pour chaque individu de participer activement à la vie politique et sociale de manière égale. Rosanvallon met l’accent sur l’importance de la reconnaissance mutuelle des citoyens dans la construction d’une société libre, où les droits et les responsabilités sont partagés de manière équitable. Sa conception de la liberté englobe donc à la fois la liberté individuelle et la liberté collective, dans un contexte de démocratie participative et inclusive. L’individualisme et l’esprit de la concurrence ont rongé, selon l’auteur, la solidarité et la cohésion sociale.
Le génie de la liberté, La colonne de Juillet, Place de la Bastille
La colonne de Juillet, située sur la place de la Bastille à Paris, est un monument commémoratif érigé pour célébrer les événements de la révolution de Juillet 1830, qui ont conduit à la chute du roi Charles X et à l’avènement de la monarchie constitutionnelle en France. Au sommet de cette colonne se trouve une statue connue sous le nom de “Génie de la Liberté », qui est une représentation allégorique de la liberté. Cette figure symbolique incarne les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité qui ont été au cœur de la Révolution française. La statue est usr un seul pied, ce qui montre qu’une liberté n’est jamais acquise.
