physiologie respiratoire 2 Flashcards
PAROI ALVEOLO-CAPILLAIRE
etapes
1 = etape membranaire 2 = etape capillaire
1 = etape membranaire
L’oxygène doit traverser plusieurs couches :
→ surfactant
→ cellules épithéliales alvéolaires
→ espace interstitiel
→ cellules endothéliales du capillaire → sang
→ membrane de l’hématie
Au cours de son voyage, l’O2 perd en pression partielle petit à petit.
Cette perte est intégrée dans la conductance membranaire DM.
ETAPE 2 ETAPE CAPILLAIRE
La combinaison de l’O2 avec l’hémoglobine est caractérisée par la vitesse de liaison de l’O2 à l’Hb (Θ) multipliée par le volume capillaire pulmonaire (VC).
PAROI ALVEOLO-CAPILLAIRE
conclu
La résistance globale à la diffusion de l’O2 est égale à la somme des 2 résistances montées en série :
→ la résistance membranaire
→ la résistance capillaire
1/DL = 1/DM + 1/ΘVC
COMPLIANCE
DEFINITION
Compliance :
Capacité du poumon à modifier son volume en réponse à une variation de pression
C = delta V / delta P
Elle caractérise la distensibilité du poumon. Son inverse est l’élastance.
RÔLE DES MUSCLES
MUSCLES INSPIRATOIRES : - Diaphragme +++ - Sterno-cléido- mastoïdiens - Intercostaux externes MUSCLES EXPIRATOIRES : - Intercostaux internes - Muscles abdominaux
ZOOM SUR LE DIAPHRAGME
Au repos :
Le diaphragme est relâché
A l’inspiration :
Contraction du diaphragme = Palvéolaire < Patm
= entrée d’air dans les poumons
A l’expiration :
Relaxation du diaphragme = Palvéolaire > Patm
= sortie d’air des poumons
Le diaphragme joue sur le volume alvéolaire et donc sur les pressions alvéolaires
RÔLE DE LA PLEVRE
La plèvre est collée aux côtes qui tendent à augmenter le volume des poumons tandis que l’élasticité naturelle du parenchyme pulmonaire tend à se faire rétracter les poumons sur eux-mêmes. L’existence de ces 2 forces crée une pression négative dans l’espace pleural, ce qui crée un équilibre empêchant les poumons de se collaber.
RÔLE DE LA PLEVRE
situation pathologique
Dans une situation pathologique où cet espace est rompu, la pression intrapleurale se rapproche de la pression atmosphérique laissant ainsi le champ libre aux poumons pour se rétracter sur eux-mêmes, empêchant une respiration correcte. C’est un pneumothorax.
COMPORTEMENT DES POUMONS LORS DE LA RESPIRATION
→ Lors de l’inspiration et de l’expiration, pour une même variation de pression ΔP, on va avoir des volumes inspiré ou expiré différents :
ΔVinspiré < ΔVexpiré
→ La mobilisation d’un même volume inspiratoire et expiratoire va nécessiter une pression plus faible à l’expiration qu’à l’inspiration.
Ainsi : le poumon est donc plus compliant à l’expiration. Donc l’expiration est plus simple que l’inspiration.
COMPORTEMENT DES POUMONS LORS DE LA RESPIRATION
pourquoi expiration + simple
L’expiration se fait d’autant plus facilement et peut même être considérée comme passive du fait de la structure élastique du parenchyme pulmonaire. Cette structure élastique génère une force de rappel limitant l’expansion alvéolaire et facilitant le retour à l’état initial
EXEMPLES PATHOLOGIQUES
EMPHYSEME
Il y a une destruction des parois interalvéolaires et donc une augmentation du volume pulmonaire.
AUGMENTATION DE LA COMPLIANCE
EXEMPLES PATHOLOGIQUES
FIBROSE
Le parenchyme pulmonaire devient moins élastique et plus rigide.
DIMINUTION DE LA COMPLIANCE
LE SURFACTANT
On assimile la surface alvéolaire à une surface liquide.
A l’interface air-alvéole, les molécules d’eau n’ont pas le même comportement que les molécules d’eau dans le liquide. Il y a une force qui s’applique de manière tangentielle sur ces molécules, ce qui pousse les molécules d’eau de surface vers la profondeur du liquide.
C’est le même principe que pour la formation de gouttelettes d’eau sur les feuilles d’une plante.
LE SURFACTANT
formule
Il y a donc la mise en place, au niveau de l’interface alvéole – air d’une pression centripète dirigée vers l’intérieur de l’alvéole selon la loi de Laplace : P=2×T / r Avec : T = la tension superficielle r = rayon de l’alvéole
AU NIVEAU DES ALVEOLES
A l’interface air – alvéole, on trouve le surfactant (liquide lipidique
P doit être constante quelle que soit la taille de l’alvéole, et c’est le surfactant qui permet de la maintenir constante pour tout rayon alvéolaire en jouant sur la tension de surface.
Le surfactant réduit donc la tension de surface d’autant plus que le rayon alvéolaire est réduit.
si le surfactant n’existait pas
Si le surfactant n’existait pas, la pression devant être constante, l’air inspiré n’irait que dans les alvéoles ayant les plus grands diamètres ce qui refermerait les petites alvéoles et collaberait le poumon. Cela serait incompatible avec la vie
SYNTHESE DU SURFACTANT
Il est synthétisé par les pneumocytes alvéolaires de type 2
PROPRIETE DU SURFACTANT
Le surfactant est une molécule lipidique.
Il s’interpose entre les molécules d’eau à l’interface air – alvéole, ce qui diminue la tension de surface générée par ces molécules d’eau.
Sans surfactant, les alvéoles se collabent (phénomène d’atélectasie) ce qui peut provoquer chez les prématurés notamment des syndromes de détresse respiratoire à la naissance.