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Évaluation audiologique 5 > Orthophonie semaine 1 > Flashcards

Orthophonie semaine 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la communication ?

A

La communication est un processus dynamique consistant à transmettre et recevoir des informations, idées, besoins et sentiments entre individus, avec pour objectif d’atteindre une compréhension mutuelle.

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2
Q

Quelles sont les trois étapes clés du processus de communication ?

A
  • Encodage : Transformation des idées en message (mots, gestes, images).
  • Transmission : Partage du message via un canal choisi (parole, écriture, geste).
  • Décodage : Interprétation du message par le récepteur en fonction de son contexte et de ses connaissances.
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3
Q

Quels sont les trois modes principaux de communication ?

A
  • Communication verbale : Parole et écriture.
  • Communication non verbale : Gestes, regards, expressions faciales, posture, mouvements corporels.
  • Communication para-verbale : Intonation, intensité vocale, débit de parole.
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4
Q

Donnez un exemple d’encodage, de transmission et de décodage d’un message.

A
  • Encodage : Une personne pense à un panda et formule “C’est un panda”.
  • Transmission : Elle le dit à voix haute ou l’écrit.
  • Décodage : L’interlocuteur entend ou lit “panda” et associe l’information à son propre concept du panda.
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5
Q

Quels sont les moyens de communication traditionnels et modernes ?

A
  • Traditionnels : Parole, écriture manuscrite, gestes.
  • Modernes : Téléphone, courriels, SMS, visioconférences (Zoom, Teams).
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6
Q

Quels éléments sont impliqués dans la communication non verbale ?

A
  • Gestes et mouvements des mains.
  • Contact visuel et intensité du regard.
  • Expressions faciales (sourires, froncement des sourcils).
  • Posture et gestion de l’espace interpersonnel (proxémique).
  • Mouvements corporels.
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7
Q

Pourquoi la communication para-verbale est-elle importante ?

A

Parce qu’elle influence la manière dont le message est perçu à travers :
* L’intonation (exprimant des émotions).
* L’intensité vocale (volume de la voix).
* Le débit de parole (vitesse d’élocution).

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8
Q

Quels sont les éléments du modèle de communication selon Justice (2006) ?

A
  • Locuteur : L’émetteur qui formule et transmet le message.
  • Interlocuteur : Le récepteur qui reçoit et interprète le message.
  • Feedback : Retour fourni par le récepteur pour assurer la compréhension.
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9
Q

Pourquoi est-il important d’adapter le moyen de communication à son interlocuteur ?

A

Pour respecter ses préférences et s’assurer que le message est bien reçu et compris (ex. : certaines personnes préfèrent les appels, d’autres les emails).

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10
Q

Qu’est-ce que la proxémique et pourquoi est-elle importante dans la communication ?

A

La proxémique désigne la gestion de l’espace physique entre les individus, influençant la relation et le confort de la communication (distance intime, personnelle, sociale et publique).

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11
Q

Quels sont les principaux problèmes liés aux visioconférences (« Zoom Fatigue ») ?

A
  • Moins de signaux non verbaux, rendant la communication plus difficile.
  • Exposition prolongée à l’écran, augmentant la fatigue visuelle et la posture statique.
  • Effort cognitif accru, car il faut compenser le manque d’indices para-verbaux.
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12
Q

Pourquoi la visioconférence est-elle plus fatigante que la communication en personne ?

A

Parce que notre cerveau doit compenser l’absence de signaux corporels et de proxémique, ce qui demande un effort cognitif supplémentaire.

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13
Q

Citez une phrase illustrant l’effet des visioconférences sur la communication.

A

“Nos esprits sont ensemble, mais nos corps sentent que nous ne le sommes pas.”

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14
Q

Quelle est la différence entre la communication verbale et non verbale ?

A
  • Verbale : Basée sur le langage (parole et écriture).
  • Non verbale : Inclut les gestes, expressions faciales, contact visuel et posture.
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15
Q

Pourquoi le feedback est-il crucial dans la communication ?

A

Il permet à l’émetteur de savoir si son message a été compris et de le clarifier si nécessaire.

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16
Q

Qu’est-ce que le langage selon l’Encyclopedia Britannica ?

A

“Language is a system of conventional spoken or written symbols used by people in a shared culture to communicate with one another.”

Pence Turnbull & Justice, 2012

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17
Q

Quelle est la définition du langage selon N.W. Nelson (1998) ?

A

“Language is a socially shared code that uses a conventional system of arbitrary symbols to represent ideas about the world that are meaningful to others who know the same code.”

Pence & Justice, 2008

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18
Q

Quels sont les quatre traits fondamentaux du langage ?

A
  • Un système de symboles (ex. : morphèmes, mots, phrases) * Socialement partagé (utilisé par une communauté linguistique) * Un code conventionnel (structuré par des règles spécifiques) * Un outil de communication humaine (permet de partager idées, émotions, pensées)
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19
Q

Pourquoi le langage est-il considéré comme un système de symboles ?

A

Parce qu’il repose sur des morphèmes, qui sont les plus petites unités de sens et permettent de créer des mots et des phrases représentant des idées.

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20
Q

Qu’est-ce que la relation arbitraire dans le langage ?

A

Il n’existe pas de lien direct entre un mot et son référent. Par exemple, le mot ‘arbre’ n’a aucun lien visuel avec un véritable arbre.

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21
Q

Pourquoi dit-on que le langage est socialement partagé ?

A

Parce que les membres d’une même communauté linguistique utilisent un même code pour échanger des informations.

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22
Q

Quelles sont les propriétés du langage ?

A
  • Vitesse d’acquisition * Universalité * Spécificité humaine * Sémanticité * Système génératif
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23
Q

Quelle est la vitesse d’acquisition du langage chez l’enfant ?

A
  • À 2 ans, un enfant connaît déjà 200 mots ou plus * Période critique : Les 5-7 premières années sont essentielles pour un développement optimal
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24
Q

Pourquoi le langage est-il universel ?

A

Parce qu’il est présent dans toutes les cultures humaines et que chaque société possède un système linguistique.

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25
Q

Quelle est l’hypothèse de Steven Pinker (1994) sur le langage ?

A

Les humains possèdent une capacité innée à apprendre un langage.

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26
Q

En quoi le langage est-il spécifique aux humains ?

A

Seuls les humains possèdent une capacité symbolique et générative leur permettant de créer des phrases infiniment variées.

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27
Q

Quelle est la différence entre communication animale et langage humain ?

A
  • Communication animale est limitée et iconique (liée à un référent) * Langage humain est symbolique et illimité
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28
Q

Qu’est-ce que la sémanticité dans le langage ?

A

La capacité du langage à représenter des concepts, objets et idées par des symboles (ex. : le mot ‘arbre’ évoque un arbre même en son absence).

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29
Q

Qu’est-ce que le système génératif du langage ?

A

Avec un nombre limité de règles et de phonèmes, il est possible de produire une infinité de combinaisons de mots et de phrases.

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30
Q

Quels sont les trois principaux types de langage ?

A
  • Langage verbal (parole) * Langage non verbal (gestes, expressions faciales) * Langage écrit (textes, symboles écrits)
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31
Q

Donnez un exemple de langage non verbal.

A
  • La Langue des Signes Québécoise (LSQ) * American Sign Language (ASL) * Les signes pour bébés (ex. : ‘manger’, ‘fini’, ‘dodo’ entre 6 et 24 mois)
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32
Q

Quelles sont les autres formes de langage ?

A
  • Langage musical (partition, notes) * Langage mathématique (symboles, équations) * Langage informatique (codes et algorithmes)
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33
Q

Pourquoi dit-on que le langage est un outil de communication humaine ?

A

Parce qu’il permet d’échanger des pensées, des émotions et des idées entre plusieurs personnes.

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34
Q

Quelle est la citation de Jean de La Fontaine en lien avec le langage ?

A

“Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.”

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35
Q

Quelles sont les trois grandes catégories des composantes du langage ?

A
  • Forme : Phonologie, Morphologie, Syntaxe
  • Contenu : Sémantique
  • Utilisation : Pragmatique
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36
Q

Qu’est-ce que la phonologie ?

A

L’étude des phonèmes, soit les sons utilisés pour former des syllabes et des mots.

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37
Q

Quels sont les types de sons en phonologie ?

A
  • Voyelles
  • Semi-consonnes
  • Consonnes
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38
Q

Quels sont les lieux d’articulation des sons ?

A
  • Bilabial : /p/, /b/, /m/
  • Labio-dental : /f/, /v/
  • Alvéolaire : /t/, /d/, /n/
  • Palatal : /ʃ/, /ʒ/
  • Vélaire : /k/, /g/, /ŋ/
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39
Q

Quels sont les principaux types de structures syllabiques ?

A
  • V (ex. : “eau”)
  • CV (ex. : “chat”)
  • CVC (ex. : “lac”)
  • CCVC (ex. : “brosse”)
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40
Q

Quels sont les patrons d’erreurs phonologiques ?

A
  • Substitutions (ex. : dire “tat” au lieu de “chat”)
  • Omissions (ex. : dire “ion” au lieu de “camion”)
  • Distorsions (ex. : mauvaise articulation d’un son)
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41
Q

Qu’est-ce que la morphologie ?

A

L’étude de l’organisation interne des mots (morphèmes).

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42
Q

Qu’est-ce qu’un morphème ?

A

La plus petite unité de sens du langage (ex. : “chats” = “chat” + “-s” pour le pluriel).

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43
Q

Quels aspects analyse-t-on en morphologie ?

A
  • Types de mots (noms, verbes, adjectifs, etc.)
  • Accord en genre et en nombre
  • Flexion verbale (conjugaison)
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44
Q

Qu’est-ce que la syntaxe ?

A

L’étude de la structure des phrases et des règles de combinaison des mots.

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45
Q

Quels sont les stades du développement syntaxique ?

A
  • Holophrases : Un seul mot pour exprimer une idée (ex. : “eau” pour dire “je veux de l’eau”)
  • Combinaisons de mots : Phrases simples ou complexes.
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46
Q

Quels types de phrases analyse-t-on en syntaxe ?

A
  • Déclaratif
  • Interrogatif
  • Impératif
  • Exclamatif
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47
Q

Qu’est-ce que la sémantique ?

A

L’étude de la signification des mots et de leurs relations.

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48
Q

Quels aspects sont analysés en sémantique ?

A
  • Richesse du vocabulaire
  • Utilisation des noms, verbes, prépositions, adverbes
  • Difficultés d’accès lexical
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49
Q

Quels sont des exemples d’erreurs sémantiques ?

A
  • Dire “chaise” au lieu de “divan”.
  • Utiliser une circonlocution (ex. : “l’animal qui saute” pour “grenouille”).
  • Avoir des hésitations fréquentes.
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50
Q

Qu’est-ce que la pragmatique ?

A

L’étude de l’utilisation du langage dans un contexte social.

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51
Q

Quels sont les principes de régie de l’échange en pragmatique ?

A
  • Initier, maintenir et clore une conversation.
  • Respecter les tours de parole.
  • Réparer les bris de communication.
52
Q

Quelles sont les fonctions langagières en pragmatique ?

A
  • Simples : nommer, commenter, demander, saluer.
  • Complexes : raconter, expliquer, décrire, élaborer.
53
Q

Quelles sont les trois composantes principales du langage ?

A
  • Forme (Phonologie, Morphologie, Syntaxe)
  • Contenu (Sémantique)
  • Utilisation (Pragmatique)
54
Q

Que comprend l’analyse des rapports orthophoniques ?

A
  • Phonologie : Inventaire des sons et structures syllabiques.
  • Morphologie : Types de mots et flexions grammaticales.
  • Syntaxe : Niveau syntaxique et types d’énoncés.
  • Sémantique : Richesse du vocabulaire et accès lexical.
  • Pragmatique : Gestion des interactions et fonctions langagières.
55
Q

Quelle est la différence entre entendre et comprendre ?

A
  • Entendre : Percevoir un son grâce à l’audition.
  • Comprendre : Donner un sens au message entendu.
56
Q

Quels sont les trois comportements indicateurs d’un bon comportement auditif ?

A
  1. Attention verbale : L’enfant s’intéresse à la personne qui parle.
  2. Réaction à son nom : L’enfant se retourne lorsqu’on l’appelle.
  3. Considération des messages verbaux : L’enfant réagit aux consignes et questions.
57
Q

Quelles stratégies peuvent favoriser l’attention verbale d’un enfant ?

A
  • Répéter le message.
  • Accentuer les mots clés.
  • Interpeller l’enfant avant de parler (contact visuel ou tactile).
58
Q

Quels sont les obstacles pouvant nuire à l’attention verbale ?

A
  • Bruits de fond.
  • Distractions dans l’environnement.
59
Q

Quels sont les premiers mots compris par un enfant ?

A
  • Son prénom.
  • Les noms des personnes significatives.
  • Les objets de l’environnement.
60
Q

Quelles catégories de mots sont progressivement comprises ?

A
  • Animaux
  • Parties du corps
  • Aliments
  • Vêtements
61
Q

Quels types de verbes d’action un enfant apprend-il à comprendre ?

A

Des verbes simples comme manger, courir, sauter, dormir.

62
Q

Quels concepts fondamentaux sont évalués en orthophonie ?

A
  1. Dimensions : Gros/petit.
  2. Notions spatiales : Haut/bas, devant/derrière, à côté.
  3. Dénombrement/quantité : Un, beaucoup, peu.
  4. Couleurs : Reconnaissance et nommage.
  5. Similitude/différence : Pareil/différent.
  6. Notions d’attribution : Mouillé/sec, seul/ensemble.
  7. Temps et séquence : Avant/après, premier/dernier.
63
Q

Quels types de questions évaluent la compréhension d’un enfant ?

A
  1. Questions sociales : « Comment t’appelles-tu ? »
  2. Questions fermées : Oui/non (ex. : « Est-ce que tu veux manger ? »).
  3. Questions simples : Qui, quoi, où.
  4. Questions à prépositions : À qui, avec quoi, avec qui.
  5. Questions complexes : Combien, pourquoi, quand, comment.
64
Q

Quels sont les niveaux de complexité des consignes évaluées ?

A
  1. Consignes routinières : « Viens ici », « Assieds-toi ».
  2. Consignes simples : « Prends la pomme. »
  3. Consignes à deux étapes : « Prends la pomme et la banane. »
  4. Consignes complexes : Impliquent le temps ou des conditions.
    • Ex. : « Avant de me donner la pomme, donne-moi la banane. »
65
Q

Pourquoi est-il important d’évaluer les aspects réceptifs du langage ?

A
  • Pour déterminer les compétences réceptives atteintes ou préservées.
  • Pour analyser les rapports orthophoniques.
  • Pour adapter les évaluations audiologiques aux besoins de l’enfant.
66
Q

Que sont les précurseurs à la communication ?

A

Ce sont les premières habiletés développées par l’enfant qui permettent l’échange avec autrui et servent de base à l’acquisition du langage.

67
Q

Quels sont les principaux précurseurs à l’interaction ?

A
  • Contact visuel
  • Attention conjointe
  • Tours de rôle
  • Fonctions communicatives de base
68
Q

Comment évolue le contact visuel chez l’enfant ?

A
  • Naissance : Difficile de se concentrer sur un objet
  • Avant 2 mois : Perçoit surtout les contours des objets
  • Dès 2 mois : Se concentre davantage sur les visages
69
Q

Qu’est-ce que l’attention conjointe ?

A

Lorsque l’enfant et un adulte portent leur attention sur le même objet ou événement.

70
Q

À quel âge l’enfant commence-t-il à répondre au geste de pointer d’un adulte ?

A

Entre 6 et 9 mois.

71
Q

À quel âge l’enfant commence-t-il à pointer pour attirer l’attention ?

A

Entre 9 et 12 mois.

72
Q

À partir de quel âge l’enfant commence-t-il à alterner les tours de rôle dans une interaction ?

A

Dès 3 mois, avec des vocalisations et imitations réciproques.

73
Q

Quelle est la différence entre communication pré-intentionnelle et communication intentionnelle ?

A
  • Pré-intentionnelle : L’enfant pleure pour exprimer un besoin
  • Intentionnelle : L’enfant attire l’attention, proteste ou refuse volontairement.
74
Q

À quel âge apparaissent les premières fonctions communicatives intentionnelles ?

A

Vers 9 mois, à l’aide de gestes et de vocalisations.

75
Q

Quelles sont les principales fonctions communicatives de base ?

A
  • Demander
  • Refuser
  • Attirer l’attention
76
Q

Quels sont les deux aspects de la communication non verbale ?

A
  • Compréhension non verbale (indices contextuels, gestes, expressions faciales)
  • Expression non verbale (gestes, regards, expressions faciales)
77
Q

Donne un exemple de compréhension non verbale.

A

Un enfant comprend qu’un adulte tend la main pour lui demander un objet.

78
Q

Pourquoi l’expression non verbale est-elle essentielle au développement du langage ?

A

Elle précède et facilite l’apparition du langage verbal.

79
Q

Qu’est-ce que l’imitation et pourquoi est-elle importante ?

A

C’est un mécanisme d’apprentissage qui permet à l’enfant d’apprendre les gestes, les expressions et les sons du langage.

80
Q

À quel âge l’imitation des productions vocales est-elle bien installée ?

A

Vers 9 mois.

81
Q

Quels sont les principaux précurseurs cognitifs du langage ?

A
  • Causalité
  • Permanence de l’objet
  • Jeu
  • Catégorisation
82
Q

Qu’est-ce que la causalité ?

A

C’est la capacité de comprendre qu’une action entraîne une conséquence (ex. : appuyer sur un bouton fait du bruit).

83
Q

Qu’est-ce que la permanence de l’objet ?

A

L’enfant comprend qu’un objet ou une personne continue d’exister même lorsqu’il ne le voit plus.

84
Q

À quel âge l’enfant commence-t-il à rechercher activement un objet caché ?

A

8-12 mois.

85
Q

Qu’est-ce que le jeu symbolique ?

A

C’est lorsqu’un enfant utilise un objet pour représenter autre chose (ex. : parler au téléphone avec un jouet).

86
Q

À quel âge le jeu symbolique apparaît-il ?

A

Entre 12 et 24 mois.

87
Q

Qu’est-ce que la catégorisation ?

A

La capacité à regrouper des objets en catégories selon leurs caractéristiques communes.

88
Q

Donne un exemple de catégorisation chez un enfant.

A

L’enfant comprend que le mot « chien » désigne tous les chiens et pas seulement son propre chien.

89
Q

Pourquoi est-il important d’observer les précurseurs à la communication ?

A

Pour évaluer le développement communicatif de l’enfant et identifier d’éventuels retards.

90
Q

Quelle est la définition de la parole ?

A

La parole est un comportement neuromusculaire volontaire qui permet d’exprimer le langage à travers la communication verbale.

91
Q

Quels sont les quatre systèmes physiques impliqués dans la parole ?

A
  • Respiration
  • Phonation
  • Résonance
  • Articulation
92
Q

Quelle est la différence entre la parole et le langage ?

A
  • Parole = Production physique des sons (articulation, voix, fluidité).
  • Langage = Système symbolique permettant de structurer et comprendre les messages.
93
Q

Comment fonctionne la production de la parole ?

A
  • L’air inspiré passe par les poumons.
  • Les plis vocaux vibrent pour produire la phonation.
  • Les cavités buccale et nasale modulent le son (résonance).
  • La langue, les lèvres et autres structures articulent les sons.
94
Q

Quelles sont les quatre composantes principales de la parole ?

A
  • Articulation
  • Résonance
  • Phonation
  • Fluidité
95
Q

Qu’est-ce que l’articulation ?

A

C’est le mouvement des organes articulatoires (langue, lèvres, dents, palais) pour produire les sons de la parole.

96
Q

Quelles sont les conséquences d’un trouble articulatoire ?

A

Distorsions des sons, comme prononcer un /s/ avec la langue entre les dents.

97
Q

Quelles peuvent être les causes des troubles articulatoires ?

A
  • Problèmes neurologiques
  • Malformations anatomiques
  • Déficience auditive
98
Q

Qu’est-ce que la résonance ?

A

C’est la manière dont l’air circule dans les cavités nasale et orale pour moduler la qualité du son.

99
Q

Quelle est la fonction du palais mou dans la résonance ?

A
  • Son oral : Le palais mou s’élève pour bloquer l’air nasal.
  • Son nasal : Le palais mou s’abaisse pour laisser passer l’air par le nez.
100
Q

Quels sont les troubles de la résonance ?

A
  • Hypernasalité : Trop d’air passe par le nez (ex. : fente palatine).
  • Hyponasalité : Pas assez d’air nasal (ex. : rhume).
101
Q

Qu’est-ce que la phonation ?

A

C’est la production de la voix par la vibration des plis vocaux sous l’effet du flux d’air pulmonaire.

102
Q

Quels troubles peuvent affecter la phonation ?

A
  • Troubles organiques : Nodules, polypes vocaux → voix rauque.
  • Mauvais usage vocal : Crier fréquemment → fatigue vocale.
103
Q

Qu’est-ce que la fluidité en parole ?

A

La capacité à parler sans interruptions, sans répétitions excessives ou blocages.

104
Q

Quels sont les signes du bégaiement ?

A
  • Répétitions de sons (« P-p-papa »).
  • Blocages (« ……Bonjour »).
  • Prolongations (« Mmmaman »).
105
Q

Les répétitions de mots sont-elles toujours un signe de bégaiement ?

A

Non, les jeunes enfants ont parfois des répétitions normales (« l’auto, l’auto, l’auto roule vite »).

106
Q

Quels sont les 4 éléments de la communication verbale ?

A
  • Formulation (création du message).
  • Transmission (parole).
  • Réception (écoute).
  • Compréhension (interprétation).
107
Q

Comment la parole, le langage et l’audition interagissent-ils ?

A
  • Langage : Structure les idées et le message.
  • Parole : Permet de transmettre le message verbalement.
  • Audition : Permet de recevoir et comprendre le message.
108
Q

Pourquoi est-il important d’évaluer les composantes de la parole ?

A

Pour identifier les difficultés spécifiques et adapter les interventions orthophoniques.

109
Q

Quels sont les impacts possibles d’un trouble de la parole ?

A
  • Difficulté à se faire comprendre.
  • Frustration et isolement social.
  • Problèmes d’apprentissage scolaire.
110
Q

Qu’est-ce que la communication ?

A

C’est le processus de transmission et de réception d’informations, d’idées, de besoins et de sentiments entre individus.

111
Q

Quelles sont les étapes du processus de communication ?

A
  • Encodage linguistique
  • Décodage linguistique
  • Concept
  • Encodage
  • Transmission
  • Décodage
  • Concept
112
Q

Quels sont les trois modes de communication ?

A
  • Verbale : à l’aide du langage
  • Non-verbale : gestes, regards, expressions faciales, mouvements du corps, proximité physique
  • Para-verbale : intonation, intensité vocale, débit
113
Q

Quelles sont les composantes du langage ?

A
  • Phonologie
  • Morphologie
  • Syntaxe
  • Sémantique (Vocabulaire, Idées véhiculées)
  • Pragmatique (Régie des échanges, Intentions, Discours)
114
Q

Quels sont les trois éléments clés du discours ?

A
  • Forme : Comment on parle
  • Contenu : De quoi on parle
  • Utilisation : À qui, pourquoi et dans quel contexte on parle
115
Q

Quels sont les précurseurs à la communication présents chez l’enfant ?

A
  • Attention conjointe
  • Contact visuel
  • Permanence de l’objet
  • Tour de rôle
  • Imitation verbale et motrice
116
Q

Enfant : ‘Sien à moi go’ pour ‘Mon chien est gros’. Quelles composantes sont atteintes ?

A
  • Phonologie : ‘chien’ -> ‘sien’
  • Syntaxe : Structure incorrecte
  • Morphologie : Absence de pronoms possessifs
117
Q

Enfant : ‘Moi, j’aime beaucoup les dinosaures’ en réponse à ‘Parle-moi de ton chien’. Quelles composantes sont atteintes ?

A
  • Pragmatique : Réponse hors sujet
  • Sémantique : Mauvaise compréhension des mots
118
Q

Qu’est-ce que la parole ?

A

Comportement neuromusculaire volontaire permettant d’exprimer le langage et impliquant quatre systèmes :
* Respiration
* Phonation
* Résonance
* Articulation

119
Q

Un enfant transforme ‘f’ et ‘v’ en ‘s’ et ‘z’ (ex : ‘sille’ pour ‘fille’). Cela relève-t-il du langage ou de la parole ?

A

Langage (trouble phonologique)

120
Q

Un enfant zozote en produisant ‘s’ et ‘z’ avec la langue entre les dents. Cela relève-t-il du langage ou de la parole ?

A

Parole (trouble d’articulation)

121
Q

Quels sont les cinq troubles couramment rencontrés en orthophonie pédiatrique ?

A
  • TDL (Trouble développemental du langage)
  • TSP (Trouble des sons de la parole)
  • TSA (Trouble du spectre de l’autisme)
  • RGD (Retard global de développement)
  • TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité)
122
Q

Quelles attitudes favorisent la communication chez l’enfant ?

A
  • Reformuler ce que dit l’enfant
  • Utiliser des phrases courtes et simples
  • Encourager l’imitation
  • Favoriser l’alternance des tours de parole
  • Exposer l’enfant à du vocabulaire varié
123
Q

Quel est le rôle principal d’un orthophoniste ?

A

Évaluer, diagnostiquer et traiter les troubles de la communication, du langage et de la parole chez les enfants et les adultes.

124
Q

Quelles composantes du langage et de la parole peuvent être affectées par une perte auditive ?

A
  • Articulation : Difficulté à produire certains sons
  • Résonance : Modification de la qualité vocale
  • Phonologie : Altération de la perception des sons
  • Sémantique : Difficulté avec le vocabulaire
  • Morphologie : Problèmes de grammaire
  • Aspect réceptif : Difficulté à comprendre les phrases complexes
125
Q

Pourquoi l’implication parentale est-elle essentielle dans le développement du langage ?

A

Elle favorise l’interaction conversationnelle et influence le développement de la communication chez l’enfant.

126
Q

Qu’est-ce que le questionnaire SPEAK ?

A

Un outil évaluant les connaissances et attentes des parents sur le développement du langage de leur enfant (Suskind et al., 2018).

Évaluation audiologique 5 (11 decks)

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