NDC Infections du SNC Flashcards

1
Q

Décrire : Les méninges (2)

A
  • Les méninges sont des membranes qui enveloppent le système nerveux central (encéphale et moelle épinière).
  • Il existe 3 couches de méninges (de l’intérieur vers l’extérieur)
    • Pie-mère
    • Arachnoïde
    • Dure-mère
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2
Q

Décrire : Pie-mère (2)

A
  • Fine lame de tissu conjonctif qui adhère étroitement à la surface du cerveau au travers de tous les gyrus et sulcus.
  • Entoure la portion initiale de chaque vaisseau sanguin alors qu’il pénètre la surface du cerveau.
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3
Q

Décrire : Arachnoïde

A
  • Membrane fine, clairsemée et avasculaire. On dit qu’elle ressemble à une toile d’araignée.
  • Comprise entre la pie-mère et la dure-mère.
    • Adhère directement à la surface interne de la dure-mère.
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4
Q

Décrire : Dure-mère (3)

A
  • Membrane fibreuse, dure et rigide.
  • Constituée de 2 couches fibreuses
    • Couche périostée
    • Couche méningée
  • Contient les sinus veineux duraux entre ses deux couches.
    • Ceux-ci drainent le sang principalement via les sinus sigmoïdes et la veine jugulaire interne.
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5
Q

Décrire : Couche périostée de la dure-mère (2)

A
  • Adhère à la surface interne du crâne.
  • À noter : il existe une couche de gras entre le périoste et la dure-mère au niveau de la moelle, mais non au niveau de l’encéphale.
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6
Q

Décrire : Couche méningée de la dure-mère (2)

A
  • Fusionne généralement avec la couche périostée, sauf à certains endroits où elle fait des replis dans la cavité crânienne, formant ainsi la faux du cerveau et la tente du cervelet.
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7
Q

Décrire : Faux du cerveau

A

Membrane verticale située dans la fissure inter-hémisphérique, séparant par le fait même les hémisphères cérébraux gauche et droit.

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8
Q

Décrire : Tente du cervelet (2)

A
  • Membrane horizontale qui sépare l’encéphale du cervelet, divisant ainsi la cavité intra-crânienne en zones supra-tentorielle et infra- tentorielle.
    • Versant supérieur : les lobes occipitaux et une partie des lobes temporaux repose sur la tente.
    • Versant inférieur : le cervelet est situé directement en-dessous de la tente.
  • À noter : Il existe une petite ouverture étroite qu’on appelle l’incisure tentorielle par laquelle passe le mésencéphale. Cette incisure est particulièrement importante dans la physiopathologie de l’engagement de l’uncus.
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9
Q

Les méninges forment 3 espaces

Nommez les.

A
  • Espace sous-arachnoïdien
  • Espace sous-dural
  • Espace épidural

*Chacun de ces 3 espaces contient des vaisseaux sanguins qui peuvent donner naissance à des hémorragies.

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10
Q

Décrire : Espace sous-arachnoïdien (3)

A
  • Situé entre la pie-mère et l’arachnoïde.
  • S’élargit à quelques endroits, créant ainsi des citernes.
    • Citerne lombaire :
      • Contient la queue de cheval.
      • Lieu où la ponction lombaire est effectuée.
  • Les artères cérébrales majeures et le liquide céphalo-rachidien (LCR) y circulent.
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11
Q

Décrire : Espace sous-dural (2)

A
  • Situé entre l’arachnoïde et la couche méningée de la dure-mère.
  • Les veines perforantes circulent dans cet espace.
    • Elles drainent le sang des hémisphères cérébraux dans les sinus veineux duraux.
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12
Q
A
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13
Q

Décrire : Espace épidural (2)

A
  • Situé entre la surface interne du crâne et la couche périostée de la dure-mère (qui est habituellement adhérente au crâne).
  • On y retrouve quelques artères, dont l’artère méningée moyenne.
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14
Q

Nommez les étapes de la physiologie du liquide céphalo-rachidien (3)

A
  • Formation du liquide céphalorachidien
  • Circulation du liquide céphalorachidien
  • Espace sous-arachnoïdien
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15
Q

Décrire : Formation du liquide céphalorachidien (2)

A
  • Les plexus choroïde produisent le LCR à un rythme de 20cc/h, soit 500 cc/jour.
    • Plexus choroïde : structure vasculaire tapissant l’intérieur des ventricules.
  • Volume total de LCR circulant dans un adulte : 150 cc
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16
Q

Décrire : Circulation du liquide céphalorachidien (3)

A
  • Une fois sécrété par les plexus choroïde, le LCR circule à travers les ventricules, pour finalement rejoindre l’espace sous-arachnoïdien.
  • Ventricules
    • 2 ventricules latéraux (un dans chaque hémisphère)
    • 3ème ventricule
    • 4ème ventricule
  • Espace sous-arachnoïdien :
    • Le LCR circule ensuite autour du cerveau et de la moelle épinière dans cet espace.
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17
Q

(Circulation du liquide céphalorachidien)

Les 2 ventricules latéraux communiquent comment avec le 3e ventricule?

A

via le foramen de Monroe.

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18
Q

Par rapport à la circulation du LCR, décrire le 3e ventricule (3)

A
  • Localisé dans le diencéphale.
  • Murs du ventricule -> formés par le thalamus et l’hypothalamus
  • Communique avec le 4e ventricule via l’aqueduc de Sylvius.
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19
Q

Par rapport à la circulation du LCR, décrire le 3e ventricule (2)

A
  • Entouré par la protubérance, le bulbe rachidien et le cervelet
    • Toit du ventricule -> formé par le cervelet
    • Plancher du ventricule -> formé par la protubérance et le bulbe rachidien
  • Le LCR quitte ensuite le système ventriculaire pour se rendre à l’espace sous- arachnoïdien via des foramens.
    • Foramen de Magendie -> médial
    • Foramens de Luschka -> latéral
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20
Q

Décrire : Réabsorption du LCR (3)

A
  • Le LCR est ultimement réabsorbé par les granulations arachnoïdiennes
  • qui le conduiront vers les sinus veineux duraux
  • et finalement vers la circulation sanguine.
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21
Q

Résumé de la circulation du liquide céphalorachidien (11)

A
  • LCR produit par les plexus choroïdes (qui tapissent la paroi des ventricules)
  • ventricules latéraux
  • foramen de Monro
  • 3e ventricule
  • aqueduc de sylvius
  • 4e ventricule
  • foramen de luschka + foramen de magendie
  • espace sous- arachnoïdien
  • granulations arachnoïdiennes
  • sinus veineux duraux
  • circulation sanguine
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22
Q

Énumérer les indications de la ponction lombaire (5)

A
  • Analyse du LCR :
    • Méningite
    • Sclérose en plaques
    • Carcinomatose méningée (métastases dans le LCR)
    • Hémorragie sous-arachnoïdienne
    • Guillain-Barré (dissociation albumino-cytologique)
  • Mesure de la pression du LCR
  • Enlever du LCR lorsqu’il y en a trop (ex : peut améliorer les symptômes dans l’hydrocéphalie)
  • Introduire des médicaments (antibiotiques, chimiothérapie)
  • Introduire des produits de contraste (myélographie)
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23
Q

Énumérer les contre-indications de la ponction lombaire (3)

A
  • Hypertension intracrânienne (HTIC)
    • Il y un risque d’engagement.
  • Troubles de la coagulation
    • Risque d’hématome épidural qui pourrait comprimer la queue de cheval
    • Thrombopénie < 40 000 ou prise de médicament anticoagulant.
  • Infection au site de ponction
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24
Q

Décrire : Hypertension intracrânienne (HTIC) (2)

A
  • Définition : syndrome clinique qui consiste en l’augmentation de volume d’au moins un des 3 compartiments physiologiques suivants :
    • Parenchyme cérébral (ex : tumeur)
    • Volume sanguin (ex : hématome)
    • Liquide céphalorachidien (ex : hydrocéphalie)
  • Contre-indication presque ABSOLUE à la ponction lombaire.
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25
Q

Nommez les symptômes de la HTIC (3)

A
  • Pupilles inégales
  • Papilloedème
  • Signe de latéralisation
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26
Q

Afin d’éviter un engagement, il faut faire un ___ avant le ponction lombaire pour évaluer les évidences d’HTIC chez notre patient.

A

TDM

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27
Q

Nommez : Indications du TDM cérébral avant la PL

A
  • Immunosupprimés
  • ATCD de maladies du SNC
  • Convulsions récentes < 1 semaine ou prolongée
  • Papilloedème
  • Niveau de consicence anormal
  • Déficit neurologique localisé :
    • Pupilles, regard, mouvements oculaires, champs visuels, latéralisation
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28
Q

Les globules rouges sont normalement __ à la ponction lombaire.

  • a) présents
  • b) absents
A

b) absents

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29
Q

S’il y a présence de globules rouges à la ponction lombaire, il faut penser à quoi? (3)

A
  • Hémorragie sous-arachnoïdienne
    • Centrifugation : surnageant xantochromique
  • Encéphalite herpétique hémorragique
  • Ponction lombaire traumatique (vaisseaux endommagés par le passage de l’aiguille)
    • Le nombre de globules rouges diminuera entre le 1er et le dernier tube prélevé.
    • Augmentation du taux de GB dans le LCR (libérés par le vaisseau lésé) :
      • Décompte de GB du LCR = Décompte GB du sérum
      • 1 GB pour 700 GR dans une PL traumatique
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30
Q

À noter que de grandes quantités de sang dans le LCR peuvent causer un taux de glucose __ et un taux de protéines ___.

A

À noter que de grandes quantités de sang dans le LCR peuvent causer un taux de glucose réduit et un taux de protéines augmenté.

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31
Q

Décrire : Méningite (4)

A
  • Infection/inflammation de l’espace-sous arachnoïdien.
  • Étiologie généralement infectieuse (bactéries, virus, champignons ou parasites).
  • Associée à une réaction inflammatoire importante, pouvant résulter en une altération de l’état de conscience, des convulsions, une hypertension intracrânienne ou un AVC.
  • Non traitée, cette infection évolue inexorablement vers le décès du patient.
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32
Q

Comment classifier les méningites? (2)

A
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33
Q

Expliquez la pathogenèse de la Méningite bactérienne (4)

A
  • Microorganismes pénètrent le SNC par différentes voies :
    • Hématogène > contigu > inoculation directe
  • Dissémination hématogène:
    • Infection à distance -> bactériémie -> pénétration de la barrière hémato- encéphalique -> ensemencement du LCR (zone d’immunodéficience relative)
  • Foyer contigu
    • Essentiellement ORL : Sinus, mastoïdes
    • Crâne (très rare)
  • Inoculation directe :
    • Post-op
    • Post-traumatique
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34
Q

Nommez : Facteurs favorisants la bactériémie (2)

A
  • Virulence du germe
  • Immunité de l’hôte
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35
Q

Le choix du traitement pour les méningites bactériennes sont en fonction de quoi? (2)

A
  • Le choix du traitement vise les germes les plus fréquemment rencontrés -> Toujours commencer l’antibiothérapie empirique à large spectre
  • Le choix est déterminé en fonction de :
    • Âge
    • Présence ou non de facteurs cliniques prédisposants (souvent absents)
    • Trauma crânio-facial avec fistule du LCR
      • Pneumocoque
      • Récidives
    • Post-op de neurochirurgie
      • Bâtonnets Gram –
      • Staphylococcus aureus
    • Dérivation ventriculo-péritonéale/cardiaque
      • Staphylococcus sp
      • Immunosupprimés
    • Listeria monocytogenes
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36
Q

Décrire : Méningite aseptique (2)

A
  • Culture bactérienne négative
  • Examen direct (GRAM) : Aucune évidence de bactéries
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37
Q

Nommez les étiologies des méningites aseptiques (2)

A
  • Infectieuses
    • Avec thérapie spécifique
    • Sans thérapie spécifique
  • Non Infectieuses (rare)
    • Néoplasique
    • Collagénose
    • Chimique
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38
Q

Décrire : Étiologie infectieuse de la méningite aseptique = Avec thérapie spécifique (2)

A
  • Note : Leur pronostic est lié à la rapidité de début d’une antibiothérapie efficace.
    • Méningite bactérienne décapitée Tableau clinique qui s’apparente à la méningite bactérienne
    • Histoire de prise récente d’antibiotiques
    • Analyse du LCR très suggestive d’une méningite bactérienne
  • Foyer para-méningé
    • Principalement de la sphère ORL
    • Signes et symptômes de l’infection para-méningée
    • Imagerie confirme le diagnostic
    • Analyse du LCR généralement non nécessaire
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39
Q

Décrire : Étiologie infectieuse de la méningite aseptique = Sans thérapie spécifique (5)

A

Virale

  • Caractère saisonnier (entérovirus) : survient surtout l’automne
  • Retrouvée surtout chez les patients jeunes (< 1 an ; < 40 ans) ne présentant aucun facteurs de risque (immunosuppression, trauma crânien, shunt, etc.)
  • Prodrome > 24h
  • Évolution bénigne (sans complications neurologiques)
  • Analyse du LCR très suggestive d’une infection virale
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40
Q

C’est quoi la présentation clinique d’une méningite? (5)

A
  • Triade classique : céphalée + fièvre + signes méningés
  • Fièvre
  • Signes méningés
  • Altération de l’état de conscience
  • Nausée/vomissement
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41
Q

C’est quoi l’investigation d’une méningite? (4)

A
  • Biologie générale
  • Hémocultures
  • Analyse du LCR
  • Imagerie
42
Q

Dans l’investigation de la méningite, qu’est-ce qu’on recherche à : biologie générale (2)

A
  • FSC bactérienne :
    • GB > 15 000/mm3
    • Prédominance de polynucléaires
  • Protéine C réactive
43
Q

Dans l’investigation de la méningite, qu’est-ce qu’on recherche à : Hémoculture (1)

A

Positivité élevée dans la méningite bactérienne (50-70%)

44
Q

Dans l’investigation de la méningite, qu’est-ce qu’on recherche à : Analyse du LCR (5)

A
  • Pression d’ouverture : Généralement élevé
  • Aspect visuel : Souvent d’apparence trouble
  • Examen direct (GRAM) – Décompte cellulaire – Biochimie
  • Culture
  • Tests spéciaux (lactates, bandes oligoclonales etc.)
45
Q

Dans l’investigation de la méningite, qu’est-ce qu’on recherche à : Imagerie (1)

A

Imagerie cérébrale par tomodensitométrie devrait toujours être pratiquée avant d’effectuer une ponction lombaire à la recherche d’indices d’hypertension intracrânienne ou de lésion occupant de l’espace tel un abcès cérébral.

46
Q

Résumé de l’approche clinique de la méningite (5)

A
  • Patient avec fièvre +/- céphalées +/- diminution de la vigilence
  • Questionnaire :
    • ATB récents?
    • Symptômes d’IVRS, otite?
    • ATCD neurochirurgies? Immunosuppression? TCC?
  • Examen physique :
    • Raideur nucale
  • Examens radiologiques complémentaires :
    • RX sinus, TDM cérébral
  • Étude du LCR
47
Q

Décrire : Encéphalite (4)

A
  • Inflammation sans suppuration d’une partie du parenchyme cérébral
  • Peut être associée à une atteinte des méninges (méningo-encéphalite)
  • Origine infectieuse ou «allergique»
  • Foyer primaire ou secondaire à un processus généralisé
48
Q

C’est quoi la présentation clinique de l’encéphalite? (2)

A
  • Signes et symptômes de dysfonction du parenchyme cérébral isolés
  • Patient peut présenter en addition à la fièvre et aux céphalées :
    • Convulsions
    • Altération de l’état de conscience
    • Troubles du comportement/cognitifs
    • Atteintes motrices locales ou généralisées
    • Signes d’irritation méningée (si méningo-encéphalite)
49
Q

C’est quoi l’étiologie de l’encéphalite? (2)

A
  • Virale
    • Invasion directe
      • Herpès simplex 1 ou 2 (HSV)
      • Étiologie plus fréquente : Entérovirus, Oreillons
    • Post-infectieuse
    • Post-vaccinale
  • Non-virale
50
Q

Décrire le lien de l’herpès simplex 1 ou 2 avec l’encéphalite (5)

A
  • Invasion directe
  • Il s’agit de 20% des encéphalites dont l’étiologie est identifiée
  • Aucun caractère saisonnier ni épidémique
  • La présence de feu sauvage n’a aucun lien avec l’étiologie
  • Aucun facteur prédisposant, sauf dans la forme néo-natale où il y a un risque de transmission :
    • Nouvelle infection période péri-natale : 30-50%
    • Réactivation pendant la grossesse : < 1%
    • Prévention : césarienne si lésions cliniques lors de l’accouchement
51
Q

Décrire : Encéphalite herpétique (7)

A
  • Seule étiologie traitable d’encéphalite
  • Début brusque
  • Sévère
  • Il y a souvent présence de signes localisés particulièrement en fronto-temporal d’où l’importance de l’imagerie (Excepté nouveaux-nés)
  • Localisation temporale peut prendre quelques jours à apparaître sur les examens
  • Tableau clinique pas toujours aussi typique et diagnostic différentiel peut demeurer large
  • En PRATIQUE un traitement empirique de l’HSV est recommandé en attendant les résultats de l’investigation d’une encéphalite
52
Q

Nommez les investigations pour l’encéphalite (2)

A
  • Imagerie
    • TDM
    • IRM
  • Laboratoire
    • Bilan de base
    • PL
    • PCR
    • EEG
    • IRM
53
Q

C’est quoi les buts de l’imagerie dans l’investigation de l’encéphalite? (4)

A
  • Rôle essentiel dans l’investigation précoce
  • Éliminer d’autres diagnostics
  • Préciser si :
    • Atteinte diffuse vs localisée
    • Atteinte substance grise/blanche
  • Orienter une approche chirurgicale éventuelle
54
Q

Décrire la pertinence dans l’investigation de l’encéphalite : TDM (2)

A
  • Initialement normal
    • Dans la grande majorité des cas (premier 48-72h)
  • Utile pour détecter les complications des méningites non virales et éliminer d’autres diagnostics
55
Q

Décrire la pertinence dans l’investigation de l’encéphalite : IRM (3)

A
  • Premier choix pour le diagnostic d’encéphalite
  • Apparition plus précoce des lésions que sur le TDM
  • La localisation des lésions est suggestive de l’agent étiologique, mais non-spécifique.
    • HSV non néo-natal : la présence de signes localisés particulièrement fronto- temporaux épargnant les ganglions de la base est caractéristique
56
Q

Décrire la pertinence dans l’investigation de l’encéphalite : Ponction lombaire (3)

A
  • Étude du LCR habituellement anormale
  • Anomalies variable et peu spécifiques
    • Cytologie 0-500 GB (L)
    • Protéines modérément élevés
  • Possibilité de bandes oligoclonales dans l’encéphalomyélite aigue disséminée
57
Q

Décrire la pertinence dans l’investigation de l’encéphalite : PCR (5)

A
  • Nouveau standard
  • Disponible assez rapidement
    • HSV/ autres virus herpes/entérovirus
  • Sensibilité accrue
  • Excellente spécificité dans laboratoire expérimenté
  • Grande utilité clinique pour le diagnostic des infections SNC à herpesvirus et entérovirus
    • Toutefois, en pratique, seul le résultat du PCR HSV aura un impact sur le traitement.
58
Q

Décrire la pertinence dans l’investigation de l’encéphalite : EEG (3)

A
  • Indicateur sensible de dysfonction cérébrale, mais non spécifique.
  • Souvent anormal précocement (> 80% des HSV)
  • Présence de PLEDS (periodic lateralised epileptiform discharges)
    • Localisation temporale suggestive d’HSV mais non diagnostic
    • Intermittent (peut donc être absent lors de l’enregistrement EEG)
    • Surtout présent entre les jours 5 et 10
59
Q
A
60
Q

L’histoire de la méningite ressemble à quoi? (6)

A
  • Infection récente (ex : otite, mastoïdite, sinusite)
  • ATB récents? (peut modifier, voire masquer, certaines anomalies microbiologiques typiquement retrouvées aux analyses de la méningite bactérienne)
  • Traumatisme cranio-cérébral avec fistule de LCR
  • État post-opératoire des suites d’une chirurgie
  • Dérivation ventriculo- péritonéales/cardiaque
  • Immunosuppression
61
Q

L’histoire de l’encéphalite ressemble à quoi? (7)

A
  • Symptômes neurologiques focaux
  • Saison de l’année
  • Exposition moustiques/tiques?
  • Voyage récent
  • Contact avec des animaux (rongeurs, chauves-souris)
  • Relations sexuelles (HSV, VIH, Syphilis)
  • Vaccination ou syndrome infectieux récent (ADEM -> Accute disseminated encephalomyelitis)
62
Q

L’E/P de l’encéphalite ressemble à quoi? (3)

A
  • Convulsions
  • Altération de l’état de conscience
  • Céphalées
63
Q

L’E/P de la méningite ressemble à quoi? (3)

A
  • Signes d’irritation méningée
  • Fièvre
  • Céphalées
64
Q

Vrai ou Faux

Il n’y a jamais de signes d’irritation méningée dans l’encéphalite

A

Faux

* Il n’y a pas de signes d’irritation méningée dans l’encéphalite sauf s’il y a méningo-encéphalite.

65
Q

Décrire : Signes d’irritation méningée (2)

A
  • se caractérisent par des spasmes musculaires douloureux lorsque les structures en état d’inflammation (racines nerveuses et méninges) sont mises sous tension ou sont étirées.
  • Les étiologies courantes sont la méningite infectieuse et l’hémorragie sous-archnoïdienne.
66
Q

Énumérer les signes d’irritation méningée (3)

A
  • Raideur de nuque
  • Signe de Brudzinski
  • Signe de Kernig
67
Q

Décrire : Raideur de nuque (signe d’irritation méningée) (2)

A
  • Contraction involontaire des muscles de la nuque à la mobilisation.
    • En temps normal, le patient devrait être capable d’appuyer son menton sur son thorax.
  • Résistance passive et active à la flexion de la tête (les autres mouvements d’extension et de rotation sont préservés).
68
Q

Décrire : Signe de Brudzinski (2)

A
  • Patient en décubitus dorsal.
  • Effectuer une flexion passive du cou du patient. Observer si cette manœuvre produit une flexion réflexe des hanches et des genoux du patient, en plus d’occasionner de la douleur.
69
Q

Décrire : Signe de Kernig (3)

A
  • Patient en décubitus dorsal.
  • Effectuer une flexion passive de la hanche et du genou, puis extension du genou. Cette manœuvre est positive si le patient a de la douleur et qu’il fléchit la nuque.
  • L’extension du genou doit être > 135 degrés
70
Q

Énumérer les causes de céphalées avec hyperthermie d’origine non-neurologique (5)

A
  • Sinusite
  • Otite
  • Mastoïdite
  • Grippe
  • Infection systémique
71
Q
A
72
Q

Présentation clinique de : Sinusite (9)

A
  • fièvre
  • céphalées
  • douleur faciale
  • douleur à la percussion des sinus,
  • névralgie dentaire
  • rhinite
  • sécrétions nasales épaisses jaunâtres
  • obstruction nasale,
  • anosmie
  • etc.
73
Q

Présentation clinique de : Otite (5)

A
  • fièvre
  • céphalées
  • douleur à l’oreille avec irradiation à la mâchoire
  • otorrhée
  • perte temporaire de l’audition
  • etc.
74
Q

Présentation clinique de : Mastoïdite (2)

A
  • Inflammation de l’apophyse mastoïde, presque toujours suite à une otite moyenne.
  • Présentation clinique :
    • fièvre
    • céphalée
    • otorrhée mucopurulente
    • douleur et sensibilité mastoïdienne
    • voussure de la paroi postéro-supérieure du CAE
    • etc.
75
Q

Présentation clinique de : Grippe (2)

A
  • Présentation clinique: fièvre à 40°C, céphalées, courbatures, congestion broncho- pulmonaire, etc.
  • Évolution : début brusque avec évolution vers la guérison en quelques jours.
76
Q

Nommez Signes et symptômes de la méningite bactérienne aigüe avec leurs fréquences

A
77
Q

Vrai ou Faux

L’absence de signes méningés n’exclue pas le diagnostic de méningite.

A

Vrai

Ces derniers sont souvent absents chez les enfants, les personnes âgées et les immunosupprimés.

78
Q

Le tableau clinique de méningite bactérienne aigüe est comment chez les immunosupprimés et aux extrêmes de vie (vieillard + nouveau-né)?

A

beaucoup moins spécifique

79
Q

Nommez : Signes et symptômes de la méningite aseptique (4)

A
  • moins impressionnante que la méningite bactérienne aigüe.
  • Elle débute avec une phase prodromique de plus de 24 h avec malaises, anorexie, nausées, vomissements, douleur abdominale et parfois diarrhée.
  • La céphalée, la fièvre et la raideur de la nuque sont habituellement présentes.
  • Les atteintes neurologiques franches sont toutefois inhabituelles dans la méningite virale. Ainsi, une altération profonde de l’état de conscience, de la confusion, des convulsions ou des signes neurologiques focaux orientent fortement vers un autre diagnostic.
80
Q

Nommez les pathogènes fréquents selon l’âge pour la méningite bactérienne

A
81
Q

Nommez les particularités du nouveau-né pour la méningite :

  • Forme précoce (2)
  • Forme tardive (2)
  • Agents étiologiques (2)
A
  • Forme précoce < 5 jours:
    • Transmission verticale périnatale
    • Réservoir = voies génitales maternelles
  • Forme tardive (5-30 jours) :
    • Transmission horizontale nosocomiale
    • Réservoir = enfants et personnels de pouponnières colonisés
  • Agents étiologiques différents:
    • E. Coli
    • Streptocoque groupe B
82
Q

C’est quoi la conduite générale face à l’antibiothérapie dans le traitement des méningites :

Si le patient est stable ET :

  • Jeune et sans facteurs prédisposant
  • Sans rash
  • Sans antibiothérapie préalable
  • LCR suggestif d’une méningite virale
A
  • Observation du patient sans antibiotiques
  • Répéter la ponction lombaire dans 12-24h (prédominance en lymphocytes doit apparaitre)
83
Q

C’est quoi la conduite générale face à l’antibiothérapie dans le traitement des méningites :

Si diagnostic incertain (1)

A

Antibiothérapie mandatoire

84
Q

Nommez : Principes généraux d’antibiothérapie pour la méningite bactérienne (confirmée ou présumée) (3)

A
  • Débuter très rapidement
    • Antibiotiques empiriques
      • Bonne pénétration de la barrière hémato-méningée
      • Posologie élevée
      • Voie parentérale (IV)
      • Choix bactéricide
      • Choix basé sur la probabilité clinique :
        • Âge
        • Facteurs de risque prédisposant
    • Corticostéroïdes
  • Dès que la sensibilité est connue, débuter une monothérapie spécifique
  • Une ponction lombaire de contrôle n’est habituellement pas nécessaire
85
Q

C’est quoi le choix d’ATB empirique en fonction de l’âge du patient pour la méningite?

A
86
Q

C’est quoi le traitement de la méningite en présence d’HTIC? (2)

A
  • Des mesures visant à réduire l’HTIC sont parfois nécessaires pour prévenir des séquelles neurologiques et le décès.
  • Stéroïdes :
    • But : réduire la réaction inflammatoire induite par la lyse bactérienne
    • Administrer 15-20 min avant (jusqu’à 1h après) la 1ère dose d’antibiotiques.
87
Q

Résumé de la conduite à tenir si soupçon de méningite bactérienne (schéma)

A
88
Q

Résumé de la conduite à tenir si soupçon de méningite aseptique (schéma)

A
89
Q

Nommez : Prévention de la méningite bactérienne (3)

A
  • Maladie à déclaration obligatoire
  • Risque de transmission accru
    • Méningocoque, haemophilus influenzae groupe B (Transmit par gouttelettes)
    • Contacts étroits > 4h dans les 5-7 jours précédents la maladie
    • Personnel soignant peut l’attraper jusqu’à 24h de traitement efficace
  • Prévention :
    • Primaire : Vaccination
      • Influenzae groupe b
      • Pneumocoque
      • Méningocoque
    • Secondaire :
      • Précautions additionnelles : Contact-Gouttelettes
        • Durée de 24h après le début de l’antibiothérapie
      • Chimio-prophylaxie
        • Contacts étroits
        • Cas index
90
Q

Expliquer le traitement de l’encéphalite herpétique (3)

A
  • Mesures générales :
    • Contrôle de la température
    • Contrôle des convulsions
    • Contrôle de l’œdème cérébral
  • Présumer qu’il s’agit d’une encéphalite herpétique jusqu’à preuve du contraire
    • Traitement : Acyclovir IV pour 14-21 jours selon la réponse clinique
    • Pronostic est d’autant meilleur :
      • Si la thérapie a débuté précocement
        • Diminue les séquelles neurologiques et la mortalité (60-80% -> 20-30%)
        • Selon l’état neurologique au début du traitement
        • Selon l’âge du patient
  • En absence de diagnostic prouvé par PCR, effectuer un suivi étroit pour ne pas manquer un autre diagnostic traitable (ex : cérébrite).
91
Q

Nommez les signes et symptômes des abcès cérébraux

A
92
Q

La présentation clinique des abcès cérébraux varient selon quoi? (3)

A
  • Localisation anatomique
  • Stade abcès
  • Facteurs prédisposant à rechercher (otite chronique, sinusite, abcès gencive)
93
Q

Expliquez : Pathogénèse abcès cérébraux

A
94
Q

Nommez : Sources des abcès cérébraux (5)

A
  • Foyer contigu : (40-50 %)
    • Sinus paranasaux
    • Otite/mastoïdite
    • Odontogénique
    • Méningite
  • Foyer hématogène : (20-30 %)
    • Pulmonaire
    • Cardiop.cong (Shunt D-G)
    • Endocardite
    • Autre infection à distance
  • Post-traumatique
  • Post-opératoire (neuro-chirurgie)
  • Autre : post dilatation oesophagienne, monitoring TIC, ostéite crânienne
95
Q

Nommez : Agents étiologiques des abcès cérébraux (3)

A
  • Bactéries anaérobies isolées très fréquemment
    • Flore polymicrobienne : si secondaire à un foyer contigu
    • Mono-microbien : si secondaire à une bactériémie ou méningite
  • Agents nosocomiaux si post-opératoire :
    • Staph aureus
    • Bâtonnets GRAM –
      • Entérobactéries
      • Pseudomonas aeruginosa
  • Déduction des agents étiologiques selon la localisation anatomique -> Foyer infection primaire
96
Q

Expliquez le traitement des abcès cérébraux (2)

A
  • Antibiothérapie empirique
    • Selon la localisation de l’abcès, foyer d’origine présumée
    • Doit pénétrer la BHE
    • Durée moyenne : 4-6 semaines
    • Ajustée selon les cultures per-opératoires
    • Exceptionnellement, régression abcès avec ATB seule (cérébrite précoce)
  • La chirurgie est nécessaire dans la grande majorité des cas
    • L’abcès doit être mur et bien encapsulé
    • Aspiration par stéréotaxie -> Excision en bloc
97
Q

Nommez les complications des abcès cérébraux (4)

A
  • Engagement du cerveau
  • Atteintes neurologiques focaux
  • Empyème sous-dural
  • Épilepsie
98
Q

Énumérer et identifier les signes cliniques des différentes complications aigues et subaigües des infections du système nerveux (6)

A
  • HTIC
  • Oedème cérébral
  • Atteinte des nerfs crâniens
  • AVC
  • Effusion sous-durale infectieuse
  • Hydrocéphalie
99
Q

Énumérer et identifier les signes cliniques des différentes complications à long terme (séquelles) des infections du système nerveux (2)

A
  • Causées par une compression, une ischémie ou une destruction des aires du cerveau
  • Séquelles motrices, séquelles mentales, séquelles épileptiques, l’hydrocéphalie et mort
100
Q

Énumérer les principales causes des hémorragies sous-arachnoïdiennes traumatiques ou spontanées chez l’enfant (3)

A
  • Traumatisme
  • Rupture de malformation artério-veineuse
  • Dyscrasie sanguine
101
Q

Énumérer les principales causes des hémorragies sous-arachnoïdiennes traumatiques ou spontanées chez l’adulte (3)

A
  • Traumatisme
  • Rupture d’anévrysme
  • Rupture de malformation artérioveineuse