NDC Céphalées et tumeurs cérébrales Flashcards
Décrire : Céphalée de tension (PQRST)
- Provoqué : tension musculaire soutenue (douleur au niveau de la nuque), stress, trauma
- Pallié : massage, relaxation
- Qualité : oppression ou serrement
- Quantité : intensité légère - modérée
- Symptômes associés :
- Peut y avoir occasionnellement photo/phonophobie
- Absence de nausées
- Région : bilatérale (en bandeau)
- Temps :
- Début graduel
- Durée : 30 minutes à 7 jours
- Constant (contrairement aux migraines qui viennent par épisodes)
Les migraines sont plus fréquents chez les hommes ou les femmes?
Femmes
3F : 1H
Est-ce que les ATCD familiaux sont importants pour l’évoluation des migraines?
Oui, 75% ont une histoire familiale positive
Décrire : Migraine selon PQRST
- Provoqué : changements hormonaux (cycle menstruel), stress, effort des yeux, lumière clignotante, changement de température, certains aliments, alcool, changements dans les habitudes de sommeil
- Aggravée : par l’activité normale (la marche, monter des escaliers, activité physique routinière)
- Pallié : pièce noire silencieuse, sommeil
- Qualité : pulsatile
- Quantité : intensité modéré-sévère (souvent 8/10)
- Région : unilatérale
- Symptômes associés : nausées/vomissements, photo/phono/osmophobie, aura (20% des cas ; visuelle, sensitive ou dysphasique)
- Temps :
- Début : atteint son apogée en 1-2 h
- Durée : 4-72 h
- Récurrence très variable : 1-2 aux quelques années à plusieurs fois par semaines
Truc mnémotechnique des facteurs déclencheurs de la migraine : CASSE-TÊTE
- Climat
- Alimentation : chocolat
- Stress
- Sommeil
- Effort violent
- Traumatisme crânien
- Estrogène : syndrome menstruel,
- contraceptifs oraux
- Tabac
- Excitation sensorielle
Les céphalées de Horton sont plus prévalents chez les hommes ou les femmes?
Plus fréquent chez les hommes (5H : 1F)
Nommez les caractéristiques (PQRST) de la céphalée de Horton
- Provoqué : alcool
- Qualité : douleur profonde, continue
- Quantité : intensité sévère - très sévère
- Région :
- Unilatérale
- Orbitale, supraorbitale et/ou temporale
- Symptômes associés :
- Symptômes autonomiques du côté ipsilatéral à la douleur : injection conjonctivale, lacrimation, oedème paupière, congestion nasale, rhinorrhée, sudation du front et du visage, myosis, ptose palpébrale
- Sentiment d’agitation (contrairement à la migraine)
- Temps :
- Début : atteint son apogée en quelques minutes
- Durée : 15 à 180 minutes
- Fréquence : 1 aux 2 jours jusqu’à 8/jour
- Évolution «clusters» :
- Multiples attaques par jour pour 4-8 semaines
- Suivi d’une période de rémission de 6-12 mois
- Toutefois, 5 à 10% des patients ont des symptômes chroniques sans période de rémission
NEU-402 Différentier une céphalée primaire d’une céphalée secondaire
- Céphalées primaires : la céphalée est le désordre primaire
- Céphalées secondaires : la céphalée est causée par un autre désordre exogène
- ATTENTION : Toutes les céphalées secondaires doivent être investiguées
Nommez des céphalée primaire (4)
- Migraine
- Céphalée de tension
- Trigeminal Autonomic Cephalalgia (TAC) : Horton, hémicrânie paroxystique, hémicrânie continue, SUNCT (Short-lasting Unilateral Nevralgiform Conjonctival injection and Tearing)
- Les formes chroniques de ces 3 conditions plus haut (ex : migraine chronique)
Nommez des céphalées secondaires (4)
- TCC et/ou trauma colonne cervicale
- Lésion neurologique (tumeur, HSA, thrombose veineuse, dissection carotide, HSD, etc.)
- Intoxication ou sevrage
- Infections du SNC
Énumérer les drapeaux rouges qui suggèrent une céphalée secondaire plutôt que primaire (11)
- Thunderclap headaches (céphalées en coup de tonnerre) : pire mal de tête de sa vie d’apparition soudaine en 1⁄2 seconde
- Subaigu avec :
- Augmentation de la fréquence et de l’intensité
de la douleur
* Changement dans le caractère des céphalées * Céphalée, fièvre, raideur méningée, nausées/vomissements * Début de novo chez \> 50 ans * 1ère céphalée chez porteur de néoplasie ou VIH * Céphalée non-migraineuse avec aura + signes et symptômes focaux * Oedème de la papille ou altérations cognitives * Céphalée chronique d'apparition récente avec symptômes systémiques (fièvre, myalgie, perte de poids, etc.) * Composante posturale (céphalée lorsque le patient passe de la position couchée à debout) * Facteurs déclenchant particuliers (toux, effort, activité sexuelle, Valsalva) * SNOOPP = investiguer ... * Systemic sx * Neurologic sx * Onset * Older * Previous headache * Postural
Énumérer les critères diagnostiques de l’IHS (International Headache Society) pour la migraine (5)
- A. Au moins 5 attaques remplissant les critères B - C- D
- B. Attaques de céphalées durant 4-72 h (non traité ou traité sans succès)
- C. Céphalée a au moins 2 des 4 caractéristiques suivantes
- Unilatéral
- Pulsatile (palpitant ou variant avec le battement cardiaque)
- Douleur d’intensité modérée-sévère
- Douleur aggravée par l’activité physique de routine OU douleur cause le patient à éviter ses activités physiques de routine (ex. marcher, monter les escaliers)
- D. Pendant la céphalée, au moins 1 caractéristique suivante
- Nausée et/ou vomissements
- Photophobie et phonophobie
- E. Pas attribuable à une autre maladie
- Note :
- Chez les enfants et adolescents, les attaques peuvent durer 2 à 72 h
Énumérer les critères diagnostiques de l’IHS (International Headache Society) pour la migraine avec aura (6)
- A. Au moins 2 attaques remplissant les critères B - C - D
- B. Aura consistant d’au moins 1 des symptômes suivants, mais sans faiblesse motrice
- Symptômes visuels complètement réversibles incluant des phénomènes positifs (lumières clignotantes, lignes, points) et/ou des phénomènes négatifs (perte de vision)
- Symptômes sensitifs complètement réversibles incluant des phénomènes positifs (aiguilles) et/ou des phénomènes négatifs (perte de sensation, engourdissement)
- Dysphasie complètement réversible
- C. Au moins 2 des faits suivants
- Déficits visuels homonymes et/ou symptômes sensitifs unilatéraux
- Au moins 1 symptôme d’aura se développe graduellement sur ≥ 5 minutes et/ou des symptômes d’aura différents se développant en succession sur ≥ 5 minutes
- Chaque symptôme d’aura dure entre 5 et 60 minutes
- D. Céphalée qui remplit les critères B-C-D pour la migraine sans aura et qui commence pendant l’aura ou suit l’aura dans les 60 minutes suivantes
- E. Pas attribué à une autre maladie
- Note : Symptômes se suivent habituellement : visuel -> sensitif -> dysphasie
Définir : Migraine chronique
attaque ≥ 15 jours/mois pour ≥ 3 mois
Définir : Status migraineux
attaque > 72 h
Énumérer les critères diagnostiques de l’IHS (International Headache Society) pour la céphalée de tension (5)
- A) Au moins 10 épisodes se produisant pour ≥1 mais <15 jours par mois pour au moins 3 mois (≥12 et <180 jours par année) et remplissant critères B-D
- B) Céphalée durant de 30 minutes à 7 jours
- C) Céphalée avec au moins 2 des caractéristiques suivantes :
- Localisation bilatérale (bandeau)
- Qualité serrative/compressive (non-pulsatile) (douleur constante, sourde)
- Intensité légère ou modérée
- Pas accentuée par activité physique de la vie quotidienne (comme marcher ou monter des marches)
- D) Ces deux caractéristiques :
- Pas de nausées ou de vomissements (anorexie possible)
- Photophobie et phonophobie : maximum un des deux symptômes
- E) Pas attribué à une autre étiologie (autres diagnostics moins probables)
Énumérer les critères diagnostiques de l’IHS (International Headache Society) pour la céphalée de Horton (cluster headache). (5)
- A) Au moins 5 attaques remplissant les critères B - C - D
- B) Douleur unilatérale orbitale, supraorbitale et/ou temporale
sévère ou très sévère qui dure 15 à 180 minutes si non traitée
- C) Céphalée est accompagnée d’au moins 1 des symptômes suivants (Symptômes du système nerveux autonome):
- Injection conjonctivale ou larmoiement ipsilatéral
- Congestion nasale ou rhinorrhée ipsilatérale
- Œdème de la paupière ipsilatérale
- Sudation du front et du visage ipsilatéral
- Myosis et/ou ptose ipsilatérale
- Sentiment d’agitation (Ex : patients incapables de s’allonger, marchent sans arrêt)
- D) Fréquence : d’une attaque aux 2 jours, à 8 par jour
- E) Non attribuable à une autre maladie
L’artérite temporale (artérite à cellules géantes) est une…
A) Urgence ophtalmologique
B) Urgence neurologique
A et B
C’est quoi l’épidémiologie de l’artérite temporale? (2)
- Plus fréquent chez les personnes âgées (> 60 ans)
- Prédominance chez les femmes
C’est quoi la physiopathologie de l’artérite temporale? (2)
- Maladie auto-immune
- Vasculite ischémique : maladie inflammatoire généralisée des artères de moyen et de gros calibre
Nommez les symptômes de l’artérite temporale (artérite à cellules géantes) (10)
- Il est possible de n’avoir aucun symptôme
- Neuropathie optique ischémique (infarctus de la tête du nerf optique)
- Présentation oculaire la plus fréquente de l’artérite temporale
- Baisse de vision subite, non douloureuse, totale et permanente d’un oeil avec déficit pupillaire afférent
- 20% des cas de cécité unilatérale peuvent devenir bilatéraux
- Céphalées :
- Présentes depuis quelques semaines/mois
- Chez 60% des patients souffrant d’artérite temporale
- Douleur sourde au niveau de la tempe
- Symptômes généraux :
- Fatigue, malaise général, perte de poids, anorexie, fièvre
- Cervicalgie
- Myalgies
- Claudication de la mâchoire
- Paralysie oculomotrice :
- Atteinte de la vascularisation du nerf oculomoteur (NC III) = ptose, exotropie, épargne pupillaire
- Personne âgée : garder l’artérite temporale dans le diagnostic différentiel devant une paralysie d’un nerf crânien, surtout si elle s’accompagne de céphalées et de douleur
- Polymyalgia rheumatica
- Lien étroit entre l’artérite temporale et la polymyalgie rheumatica
- Fatigue
- Douleur aux ceintures scapulaires et pelviennes (épaules et aux hanches)
Nommez les signes à l’E/P de l’artérite temporale (3)
- Artère temporale : élargie, ferme, non pulsatile, augmentée de volume et sensible à la palpation
- Fièvre inexpliquée
- Fond d’oeil :
- Papille pâle et oedématiée + hémorragies en flammèche
- Papille atrophique et blanche une fois l’oedème résorbé
Nommez les investigations de l’artérite temporale (4)
- Recherche d’une anémie inflammatoire (faire une FSC)
- Vitesse de sédimentation (VS) doit être demandée en urgence
- Habituellement très élevée
- Toutefois, si la vitesse de sédimentation est basse, on ne peut pas exclure d’emblée une artérite temporale (surtout si le patient prend des AINS)
- Protéine C réactive élevée (toujours demander la Prot C car il y a des artérites à VS normales)
- Biopsie de l’artère temporale :
- Essentielle lorsque l’artérite temporale est suspectée
- Cellules géantes
Nommez les tx de l’artérite temporale (2)
- Urgence médicale -> début du traitement (corticothérapie) dès que le diagnostic est suspecté (ne pas attendre les résultats de la biopsie)
- Le traitement rapide permet d’éviter une cécité bilatérale -
- Prévention d’un AVC potentiel
Identifier et énumérer les manifestations cliniques de la névralgie du trijumeau
- Principale manifestation clinique : douleur paroxystique et fulgurante
- Attaques commencent surtout après 35 ans.
- Provoqué : Parole, mastication, toucher léger à certains endroits du visage (lèvres, gencives) -> zone «gachette»
- Qualité : choc électrique (coup de poignard dans la joue)
- Région : unilatérale dans une des divisons du nerf trijumeau (souvent V2 ou V3)
- Symptômes associés : pas de signes neurologiques (incluant l’examen sensitif du visage).
- Temps :
- Durée : Quelques secondes
- Fréquence : plusieurs fois par jours
- Rémissions fréquentes
- La douleur peut devenir très invalidante pour le patient.
Une céphalée de surconsommation médicamenteuse se développe comment?
Surconsommation médicamenteuse régulière pendant ≥ 3 mois de ≥ 1 médicament pour traitement immédiat ou symptomatique de la migraine
- Triptans, ergotamines, opiacés ou analgésiques en association ≥ 10 jours par mois, de façon régulière et pendant ≥ 3 mois
- Analgésiques simples ou toute association de triptans, d’ergotamines, d’analgésiques opiacés pendant ≥ 15 jours par mois, de façon régulière et pendant ≥ 3 mois
Nommez le lien entre les migraines épisodiques et la céphalée de surconsommation médicamenteuse (2)
- Les migraineux utilisent fréquemment de la médication.
- La migraine est donc un facteur de risque important de développer une céphalée de surconsommation médicamenteuse.
Nommez : Caractéristiques de la céphalée de surconsommation médicamenteuse (3)
- Augmentation insidieuse de la fréquence des céphalées
- Augmentation progressive des doses d’analgésiques
- Apparition prévisible -> céphalée rebond à l’arrêt des analgésiques
Nommez cause : hémorragie sous- arachnoïdienne
Rupture d’un anévrysme artériel dans l’espace sous-arachnoïdien -> grande majorité des cas (75-80%)
Nommez les caractéristiques d’une hémorragie sous-arachnoïdienne (5)
- Céphalée « explosive » (s’installe en 1⁄2 sec et le pire mal de tête de sa vie)
- État éveillé à comateux (selon la sévérité du saignement)
- Convulsions (parfois)
- Peu/pas de signes focaux
- Signes d’irritation méningée
Nommez les infections intracrânienne (3)
- Méningite
- Encéphalite
- Abcès
Nommez les caractéristiques de : Méningite (3)
Triade :
- Céphalée
- Fièvre
- Signes d’irritation méningée
Nommez les caractéristiques de : Encéphalite (5)
- Céphalées
- Convulsions
- Altération de l’état de conscience
- Symptômes neurologiques focaux
- Absence de signes d’irritation méningée (sauf si méningo- encéphalite)
Nommez les caractéristiques de : Abcès intracrânienne (3)
- Tableau clinique peu spécifique
- Triade (< 50% des cas) :
- Céphalées
- Fièvre/frissons
- Déficit neurologique localisé
- Lésion occupant de l’espace sans fièvre ni leucocytose (50% des cas)
Nommez les caractéristiques cliniques suggestive d’une infection extracrânienne ou systémique
Dépend du type d’infection, par exemple s’il s’agit d’une infection d’une valve cardiaque (endocardite) alors celle-ci peut envoyer des embolies au cerveau et causer des AVC
Expliquez la physiopathologie d’une hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (3)
- Peuvent causer des symptômes neurologiques par 3 mécanismes :
- Compression et destruction des régions adjacentes du cerveau
- Augmentation de la pression intracrânienne
- Herniation : lésion occupant de l’espace peut déplacer les structures nerveuses de façon tellement sévère qu’elles se déplacent d’un compartiment à un autre (pour plus d’information = se référer au cas 7)
Énumérer les caractéristiques cliniques suggestives d’une hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (7)
- Céphalée (matinale) :
- Altération de l’état de conscience
- Diminution de l’attention et du niveau de vigilance
- Souvent l’indicateur le plus important d’HTIC
- Nausées et vomissements
- Vomissements en jet (surviennent subitement sans beaucoup de nausées)
- Papilloedème
- Pertes visuelles
- Diplopie binoculaire (unilatérale ou bilatérale)
- Triade de Cushing
Décrire papilloedème dans l’hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (3)
- HTIC transmise à travers l’espace sous-arachnoïdien à la gaine du nerf optique -> obstruction du transport axonal et du retour veineux dans le nerf optique
- Fond d’oeil :
- Papilloedème -> engorgement et élévation du disque optique
- Hémorragies rétiniennes (parfois)
- Prend plusieurs heures/jours à se développer -> donc souvent absent en contexte aigu
Décrire pertes visuelles dans l’hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (2)
- Causes :
- Lésion transitoire ou permanente du nerf optique
- Papilloedème
- Vision brouillée ou perte de vision
Décrire diplopie binoculairedans l’hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (1)
Souvent causée par une atteinte du nerf abducens (traction vers le bas)
Décrire Triade de Cushing dans l’hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (4)
- Hypertension : Mécanisme réflexe pour conserver la pression de perfusion cérébrale
- Bradycardie : Réponse réflexe à l’hypertension
- Respirations irrégulières : Atteinte du tronc cérébral
- En réalité, plusieurs changements des signes vitaux autres que la triade de Cushing peuvent être observés lors d’une dysfonction du tronc cérébral, incluant une hypotension et une tachycardie
Nommez les céphalées d’origine non neurologique (3)
- Otorhinolaryngologique
- Sinusite, allergies, rhume
- Otite externe
- Otite moyenne aigue
- Ophtalmologique
- Glaucome aigu (angle fermé)
- Erreur de réfraction
- Systémique
Nommez les les caractéristiques cliniques de : Sinusite, alelrgies, rhume
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Nommez les les caractéristiques cliniques de : Otite externe (8)
- Douleur
- prurit
- otorrhée
- sensibilité tragus et pavillon
- sensation de plénitude
- surdité
- rougeur
- œdème du conduit auditif externe
Nommez les les caractéristiques cliniques de : Otite moyenne aigu (6)
- Douleur
- sensation de plénitude
- surdité
- acouphène
- tympan hyperhémié
- fièvre
Nommez les les caractéristiques cliniques de : Glaucome aigu (angle fermé) (8)
- céphalées frontales
- pupille en semi-mydriase,
- douleur marquée d’un œil
- œil dur à la palpation
- hyperhémie conjonctivale
- vision embrouillée
- halos autour des lumières
- nausées/vomissements
Nommez les les caractéristiques cliniques de : Erreur de réfraction dans les céphalés ophtalmologique
- Céphalée peut être présente chez un patient hypermétrope ou astigmate (pas chez un patient myope)
- Céphalée est pire après une utilisation prolongée des yeux (particulièrement lorsque la vision de près est nécessitée)
- Autres symptômes :
- fatigue oculaire
- sensation de corps étranger dans l’œil
- hyperémie conjonctivale
Décrire : Céphalée systémique (d’origine non neurologique)
Il s’agit d’une céphalée qui peut avoir les caractéristiques de la céphalée de tension.
Classifier les tumeurs cérébrales (Schémas)
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Nommez les origines possibles de tumeurs cérébrales (2)
- Tumeurs primaires du SNC :
- Prolifération anormale de cellules provenant du SNC (parenchyme cérébral, ventricules, nerfs, vaisseaux ou méninges)
- Tumeurs métastatiques :
- Néoplasie qui prend son origine ailleurs dans le corps et qui s’étend au cerveau
Nommez les localisations possibles de tumeurs cérébrales (2)
- Intra-axial :
- Tumeur est située dans le parenchyme cérébral ou dans le système ventriculaire
- Extra-axial :
- Tumeur est située dans l’espace sous-arachnoïdien ou dans les méninges
- Comprime les structures nerveuses de l’extérieur
Nommez les histologies possibles de tumeurs cérébrales (2)
- Cellule d’origine :
- Tumeur d’origine neuroépithéliale :
- Atrocytaire, oligodendrogliale, épendymaire
- Glioblastome (GBM)
- Tumeur des méninges
- Méningiomes
- Tumeurs des nerfs crâniens et paraspinaux
- Schwannome, neurofibrome
- Lymphomes et néoplasies hématopoïétiques
- Tumeurs des cellules germinales
- Tumeurs de la région sellaire
- Tumeurs métastatiques
- Tumeur d’origine neuroépithéliale :
- Infiltration/malignité :
- Grade 1 à 4
C’est quoi l’origine des gliomes?
Tumeur primaire du SNC
C’est quoi la localisation des gliomes? (3)
- Intra-axial
- Hémisphères cérébraux (90%)
- 40% frontal
- 25% temporal
- 25% pariétal
- Autre localisation (10%)
- Thalamus
- Tronc cérébral
C’est quoi l’histologie des gliomes? (3)
- Cellule d’origine :
- Tumeur prend naissance dans la glie (tissu de soutien) :
- Astrocytome
- Oligodendrogliome
- Oligoastrocytome (mixte)
- Tumeur prend naissance dans la glie (tissu de soutien) :
- Infiltration/malignité :
- Fibrillaires -> diffus, infiltrants
- Nature envahissante
- Résection chirurgicale complète impossible -> résidu (microscopique ou macroscopique) va progresser en étendue et en grade
- OMS grades 2, 3 et 4 (il n’y a pas de grade 1 pour ce type de tumeur)
- Grades
Nommez les marqueurs des gliomes et décrivez les (4)
- IDH 1/2
- Présence de mutation -> meilleur pronostic de survie
- Absence de mutation -> prédit comportement agressif (GBM)
- Co délétion 1p/19q
- Rencontré chez les oligodendrogliomes
- Meilleure réponse à la chimiothérapie
- Meilleur pronostic de survie
- TP53
- Utilisé comme marqueur diagnostique : muté chez les tumeurs astrocytaires (et non chez les oligodendrogliomes)
- Méthylation du promoteur du MGMT
- Meilleure réponse à la chimiothérapie
C’est quoi l’origine de : Glioblastome multiforme (GBM) :
Tumeur primaire du SNC
C’est quoi les localisations de : Glioblastome multiforme (GBM) (2)
- Hémisphères cérébraux (90%)
- 40% frontal
- 25% temporal
- 25% pariétal
- Autres localisations (10%)
- Corps calleux
- Noyaux gris centraux
- Tronc cérébral
- Cervelet
- Moelle épinière
Expliquez l’histologie de : Glioblastome multiforme (GBM) (2)
- Il s’agit d’un gliome grade 4
- Assez fréquent -> 45 à 50% des gliomes
- Tumeur diffuse, extrêmement agressive
- Mauvais pronostic (malgré une résection chirurgicale maximale, de la radiation et de la chimiothérapie)
C’est quoi la classification moliculaire de : Glioblastome multiforme (GBM)
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C’est quoi l’origine de : Méningiomes (1)
Tumeur primaire du SNC
C’est quoi les localisations de : Méningiomes (2)
- Extra-axial
- Sites les plus fréquemment atteints :
- Convexités latérales
- Faux du cerveau
- Base du crâne
C’est quoi l’histologie de : Méningiomes (2)
- Cellule d’origine : méninge
- Infiltration/malignité :
- Évolution lente (considérée bénigne)
- Toutefois, 5 à 10% des méningiomes possèdent un comportement atypique ou malin
Expliquez l’origine des Métastases (tumeurs secondaires du SNC) (3)
- Tumeur secondaire du SNC
- Pathogenèse : surtout dissémination hématogène
- 20 à 30% des patients avec cancer systémique
- > 2/3 ont des lésions multiples à l’IRM
C’est quoi les localisations des métastastes (tumeurs secondaires du SNC) (3)
- Jonction substance blanche et grise -> typique
- 80% supratentorielles
- 20% infratentorielles
La présentation clinique des tumeurs cérébrales dépend de plusieurs facteurs (3)
- Localisation de la tumeur
- Grosseur de la tumeur
- Rythme de croissance de la tumeur
Nommez les présentations cliniques possibles de tumeurs cérébrales (8)
- Déficit neurologique focal
- Œdème vasogénique
- HTIC
- Crise convulsive
- Céphalées
- Troubles cognitifs
- Symptômes généraux
- Perte d’appétit
- Perte de poids
- Hémorragie
Décrire : Déficit neurologique focal causé par tumeurs cérébrales (3)
- Mode de présentation le plus fréquent des tumeurs cérébrales (surtout les tumeurs intra-axiales)
- Causé par la compression/destruction du tissu cérébral
- Symptômes varient selon la localisation de la tumeur = exemples :
- Tumeur au niveau du lobe pariétal gauche : pourra se présenter avec une apraxie
- Tumeur au niveau d’un lobe frontal : pourra se présenter avec une atteinte comportementale
Décrire : Œdème vasogénique causé par tumeurs cérébrales (4)
- Description
- Cause
- Conséquences
- Traitement
- Accumulation de liquide et de protéines dans l’espace extracellulaire
- Cause : bris local de la barrière hémato-encéphalique
- Conséquences : peut augmenter l’effet de masse engendré par la tumeur, causant ainsi une HTIC
- Traitement : corticostéroïdes
- Le seul oedème qui se traite avec des corticostéroïdes
Décrire : HTIC causé par tumeurs cérébrales (4)
- Peut être d’installation subaiguë ou chronique
- Compensée -> céphalée, papilloedème, peu symptomatique
- Décompensée -> nausées, vomissements, somnolence, coma
- HTIC fréquent chez les patients atteints de GBM, puisque cette tumeur a une croissance rapide
Décrire : Crise convulsive causé par tumeurs cérébrales (3)
- Les tumeurs suivantes sont celles qui sont le plus souvent associées aux convulsions:
- Gliomes de grade peu avancé (2 ou 3)
- Méningiomes
- Métastases : 10-20% des patients présentent des convulsions de novo
- Glioblastome : patients présentent rarement des convulsions
Décrire : Céphalées causé par tumeurs cérébrales (2)
- Patron de céphalée nouveau ou différent, dont la douleur empire progressivement avec le temps
- Céphalée nocturne ou matinale
Décrire : Hémorragie causé par tumeurs cérébrales (2)
- Lors d’un œdème important associé à un hématome récent (< 6h) -> il faut toujours éliminer une tumeur sous-jacente
- Métastases :
- Certaines métastases cérébrales ont plus tendance à causer des hémorragies: mélanome, carcinome des cellules rénales, carcinome thyroïdien, choriocarcinome
- Les métastases pulmonaires sont les tumeurs qui causent le plus souvent des hémorragies -> surtout à cause de leur fréquence épidémiologique élevée
Distinguer les tumeurs cérébrales bénignes et malignes
- Bénignes :
- Tumeurs qui n’infiltrent pas et qui ne se disséminent pas largement dans le SNC
- Peuvent être incurables et ultimement fatales si elles se développent dans des régions vitales du cerveau ou si l’excision chirurgicale n’est pas possible
- Malignes :
- Tumeurs qui ont le potentiel de s’étendre
- Contrairement aux tumeurs malignes systémiques, les tumeurs cérébrales s’étendent rarement à l’extérieur du SNC
- Les métastases systémiques d’une tumeur cérébrale primaire sont rares
Énumérer les néoplasies primaires pouvant donner des métastases cérébrales
3 types les plus fréquents :
- Carcinome pulmonaire
- Carcinome du sein
- Mélanome cutané
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C’est quoi la prévalence des tumeurs cérébrales chez des patients avec cancer systémique?
20-30%
C’est quoi le pronosti des tumeurs cérébrales :
- Sans traitement
- Corticostéroïdes
- Radiothérapie
- Chirurgie/RC + RT
- Survie médiane d’un patient avec métastase cérébrale unique
- Taux de récidive
- Survie :
- Sans traitement = 6 semaines
- Corticostéroïdes = 3 mois
- Radiothérapie = 4-6 mois
- Chirurgie/RC + RT = 9-12 mois
- Survie médiane d’un patient avec métastase cérébrale unique
- 40% à 1 an
- 20% à 2 ans
- Taux de récidive
- Métastases uniques = 10-20%
- Métastases multiples = taux de récidive plus élevé
C’est quoi l’incidence des tumeurs primaires du SNC (4)
- Diagnostiquées chez 14/100 000 personne par année
- 6-8/100 000 -> malignes
- 10 000 cas de GBM/année aux USA
- 1,4% de tous les cancers aux USA
- Responsables de 2,4% des décès reliés au cancer aux USA
C’est quoi la survie moyenne de : gliome de bas grade
6-8 ans
C’est quoi la survie moyenne de : Glioblastome
12-18 mois
Rappeler la fréquence des tumeurs selon leur type histologique
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Énumérer les principales méthodes d’investigation des tumeurs cérébrales
- Imagerie de la tête
- TDM
- IRM
- IRM fonctionnelle (Tractographie)
- Investigation systémique
- Selon le diagnostic différentiel
- Recherche de la tumeur primaire (Peut nous empêcher d’avoir à effectuer une biopsie cérébrale pour trouver le diagnostic) :
- TDM thorax/abdomen/pelvis
- TEP scan
- Mammographie
- Examen dermatologique
- Permet d’établir le staging du cancer et d’évaluer le pronostic du patient
- Autres :
- EEG (si suspicion de crise convulsive)
- Évaluation en endocrinologie (ex : adénome hypophysaire)
- Évaluation de l’axe cranio-spinal au besoin
- Examen ohphtalmique
- IRM spinal
C’est quoi la pertinence d’un TDM (imagerie de la tête) pour l’investigation des tumeurs cérébrales? (2)
- Examen de dépistage (dès la présence d’une suspicion clinique de tumeur cérébrale)
- Modalités d’utilisation :
- Sans contraste : visualisation des structures hétérogènes
- Avec contraste (iode) : visualisation de la néovascularisation de la tumeur
C’est quoi la pertinence d’un IRM (imagerie de la tête) pour l’investigation des tumeurs cérébrales? (4)
- Plus sensible que le TDM
- Évaluation du nombre de lésions (métastases)
- Permet de planifier notre conduite face au traitement
- Modalités d’utilisation :
- Injection de contraste (gadolinium)
C’est quoi la pertinence d’un IRM fonctionnelle (tractographie)(imagerie de la tête) pour l’investigation des tumeurs cérébrales? (3)
- Surtout utilisée pour planifier une approche chirurgicale
- Permet de voir des faisceaux dans le cerveau (ex : faisceaux cortico-spinaux, faisceaux sensitifs, voies optiques, capsule interne)
- Permet de visualiser l’aire de Broca et l’aire de Wernicke
Le traitement des tumeurs cérébrales dépendent de quoi? (3)
Traitements dépendent du type histologique, de la localisation et de la grosseur de la tumeur
C’est quoi les principes habituels de traitement pour les tumeurs cérébrales? (2)
- On souhaite habituellement retirer d’abord chirurgicalement le plus de tumeur possible sans causer de déficits sérieux
- Données récentes suggèrent que l’on devrait retirer plus de 90% de la tumeur pour avoir un effet positif sur le résultat
- Ensuite (selon la lésion) :
- Radiothérapie
- Chimiothérapie
- Radiochirurgie
- Stéroïdes
C’est quoi les principes de tx pour les petites tumeurs cérébrales qui ont une apparence bénigne?
Possible d’être seulement suivies par des IRM en série, tout dépendant de la situation clinique (surtout chez des patients âgés)
Nommez les traitements disponibles pour les tumeurs cérébrales (5)
- Chirurgie
- Radiothérapie fractionnée (RT)
- Conventionnelle (2 rayons passent à travers le crâne)
- Conformationnelle (changer la forme du faisceau)
- Radiochirurgie (RC)
- Chimiothérapie
- Agents alkylants (peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique)
- PO ou IV
- Médical : Corticostéroïdes, Anticonvulsivants
C’est quoi les indications pour la chirurgie pour les tumeurs cérébrales (2)
- Chirurgie ne risque pas de causer des déficits sérieux
- Métastase cérébrale solitaire
Pour la chirurgie des tumeurs cérébrales, qu’est-ce qu’on fait lors que c’est :
- possible
- impossible
- Si possible = résection maximale (totale ou subtotale) par craniotomie
- Si impossible = on peut au moins faire une biopsie stéréotaxique pour avoir un diagnostic histologique (nous permettra d’offrir des stratégies de traitement alternatives)
- Localisation de la lésion dans des coordonnées X, Y, Z
- Grâce à un système de navigation, on peut ensuite aller effectuer une biopsie de la lésion avec une aiguille
Décrire : Radiochirurgie (RC) (2)
- Technique d’irradiation stéréotaxique externe utilisant de multiples faisceaux pour donner une dose élevée de radiothérapie, en une seule fraction, à une petite cible qui est bien délimitée radiologiquement
- Plusieurs systèmes :
- X-Knife®, Gamma-Knife®, Nocalis®, Cyberknife®
Nommez les avantages de la radiochirurgie (4)
- Procédure externe
- Absence d’incision
- Utile pour les lésions inaccessibles chirurgicalement
- Patients très malades avec mauvais état général
Nommez les inconvénients de la radiochirurgie (4)
- Absence de diagnostic étiologique
- Lésion demeure en place
- Oedème persistant ou progressif (corticodépendance)
- Risque de radionécrose
Dans le traitement médical des tumeurs cérébrales, décrire l’utilisation des corticostéroïdes (4)
- Dexaméthasome : le plus fréquemment donné
- Diminue l’œdème vasogénique
- Dose minimale pour contrôler les symptômes
- Associé avec une protection gastrique (pour éviter la formation d’ulcères peptiques)
Dans le traitement médical des tumeurs cérébrales, décrire l’utilisation des Anticonvulsivants (2)
- Au besoin si crises convulsives
- Non-utilisés en prophylaxie