Cours 8 Flashcards
Émergence de la génétique mendélienne (1900-1910)
Theorie
THÉORIE
• une théorie unifiée de l’hérédité l’emporte sur toutes les autres, avec son vocabulaire ( gènes, génotype, phénotype)
• c’est une science extrêmement jeune
• théorie de l’hérédité comme transmission des particules
discrètes : (seule théorie qui reste après 10 ans et l’émergence de tout plein de théorie) = théorie mendelienne
Émergence de la génétique mendélienne (1900-1910)
UNE MÉTHODE EXPÉRIMENTALE TIRÉE DE L’AGRICULTURE
• Expériences d’hybridation entre lignées pures de plantes
• Donnent des proportions constantes entre caractères (couleur des
pétales, forme etc.)
Émergence de la génétique mendélienne (1900-1910)
APPUYER LEUR THÉORIE
-> afin d’appuyer leur théorie : les généticiens vont exprimés le fait que l’hérédité n’est plus une question d’observation mais une question de lois. Les conclusions de Mendel deviennent des lois
Les lois de la génétique
1902 : redécouverte des « lois » de Mendel
APRÈS 1905 : RÉEVALUATION DES « LOIS » DE MENDEL
LE GROUPE DE MORGAN DE L’UNIVERSITÉ DE COLUMBIA : JONCTION AVEC LA THÉORIE CHROMOSOMIQUE DE L’HÉRÉDITÉ
1927-1928
(H. Müller) PRODUIRE ARTIFICIELLEMENT DES MUTATIONS PAR RAYONS X
1902 : redécouverte des « lois » de Mendel
1/ loi de pureté des caractères (les caractères ne se mélangent pas)
2/ loi de dominance/récéssivité
3/ ségrégation indépendante des caractères
APRÈS 1905 : RÉEVALUATION DES « LOIS » DE MENDEL
1/ loi de pureté des caractères ( les caractères ne se mélangent pas)
2/ loi de dominance/ récessivité à tous les caractères ne sont pas simplement dominants ou récessifs
3/ ségrégation indépendante des caractères à certains caractères apparaissent souvent ensemble ils semblent « liés » et forment des « groupes des liaisons »
LE GROUPE DE MORGAN DE L’UNIVERSITÉ DE COLUMBIA : JONCTION AVEC LA THÉORIE CHROMOSOMIQUE DE L’HÉRÉDITÉ
part 1
Le groupe de Morgan montre que ces groupes de liaisons entre les caractères reflètent le facteur héréditaire, ils se situent sur le même chromosome.
Le groupe de Morgan nous montre alors 2 choses :
• Chromosome = support physique de l’hérédité
• Méthode de recherche = en croisant des lignées
mutantes, on peut déterminer comment les gènes sont localisés sur les chromosomes.
LE GROUPE DE MORGAN DE L’UNIVERSITÉ DE COLUMBIA : JONCTION AVEC LA THÉORIE CHROMOSOMIQUE DE L’HÉRÉDITÉ
part 2
La fréquence des associations entre caractères reflète leur proximité sur le chromosome : principe simple qui permet la 1ere carte des gènes.
Ces découvertes reposent sur un nouvel organisme vivant : la drosophile. Avec son temps de génération très court et sa taille de portée abondante : cela permet d’observer rapidement de nombreuses mutations. A partir de ces mutations que l’on met à l’écart afin de faire des lignées consanguines : on obtient de nouvelles cartes de gènes
1927-1928
(H. Müller) PRODUIRE ARTIFICIELLEMENT DES MUTATIONS PAR RAYONS X
• En l’espace de quelques mois, Muller obtient plus de mutants que l’ensemble des laboratoires de mouches drosophiles depuis 1910
-> Cela permet alors de faire des cartes de mutations des gènes de plus en plus fine
Cette technique marque le pinacle (le sommet) de cette génétique classique.
A partir des années 1950, nouvelle approche : L’APPROCHE MOLÉCULAIRE
MOLÉCULARISATION DE L’HÉRÉDITÉ (1950- 1965)
- Certain nombre de chercheurs (biochimistes, biologistes,…) pensent qu’il faut aller au-delà de l’étude de la transmission de variant morphologiques dans les cultures à faut comprendre les mécanismes même de l’hérédité au niveau moléculaire : se tourne alors vers les méthode biochimiques
- Changement donc d’organisme modèles : plus la drosophile ou le maïs mais des organismes de petite taille tel que des bactéries ou des virus.
- Puise donc dans un arsenal très diversifié de technique emprunté à la biochimie et à la biophysique (isotope, cristallographie, électrophorèse, modélisation, …)
- La modélisation du modèle de la double hélice a permis l’enchainement de pleins de résultats
A partir des années 1950, nouvelle approche : L’APPROCHE MOLÉCULAIRE
UNE 10ZAINE D’ANNÉE OU L’EXPLOSION DES BASES DE LA BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
- Le processus de réplication de l’information génétique est clarifié
- Le mécanisme de l’expression génétique est expliqué
- Le code génétique est détaillé
Et la génétique humaine ?
Génétique humaine dans
la 1ere moitié du XXe siècle
- Efforts infructueux des Mendéliens pour donner une base génétique à « l’arriération mentale »
- Première association entre deux gènes sur le chromosome X dans les années 1930
- Pas de « groupe de liaison » entre deux caractères (groupes sanguin) avant 1951
- Entre 1924 et 1956, le nombre admis de chromosomes pour l’espèce humaine est de 48 (= on ne sait pas distinguer les différents chromosomes dans les préparations cytologiques)
PREMIÈRE PARTIE : LA MOLÉCULARISATION DES MALADIES
intro
Linus Pauling grand artisan de cette molécularisation, grand chimiste du XXe siècle, spécialiste de la biochimie des protéines.
Objectif de Pauling est de montré que la science peut aussi avoir un impact massif sur les sociétés en temps de paix et notamment dans le domaine de la médecine.
Dans ce contexte que Pauling applique ses talents à l’anémie falciforme (la drépanocytose)
la drépanocytose
AVANT LES ANNÉES 50
• Maladie décrite au US et en Amérique du sud dans les années 1910/20
• Touche surtout les populations d’Afrique
• Caractérisé par une anémie, des ulcères, des douleurs intense aux articulations, des anomalies cardiaques.
-> intrigue car des porteurs sains sembles posséder la même anomalies des hématies en faucille mais sans présenter les autres symptômes : la forme ne semble pas être une condition suffisante pour la maladie.
la drépanocytose
PAULING
• Fait alors des recherches sur cette maladie avec ses outils : • Électrophorèse : caractérisation des variants par électrophorèse sur papier
-> 1ere caractérisation entièrement moléculaire des maladies
• D’autre part : résout aussi la question des porteurs d’hématie en faucille mais « sains » : Pauling conjecture que ce sont des hétérozygotes qui portent de copies du même gène
àla génétique moléculaire permet de résoudre des anomalies cliniques