Cours 19 Flashcards
QU’EST-CE QUE LA SANTÉ
DÉFINITON NÉGATIVE DE LA SANTÉ
La santé est l’absence de maladie ( Christopher Boorse)
Reste alors à définir la maladie. Proposition de Boorse repose sur une distinction entre maladie (illness) et pathologie (disease) : Une « pathologie est une maladie seulement si elle est suffisamment grave pour être incapacitante »
QU’EST-CE QUE LA SANTÉ
DÉFINITION POSITIVE DE LA SANTÉ
1ere
- Définition de l’OMS ( 1946) : « la santé est un état de bien- être physique, mental et social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »
QU’EST-CE QUE LA SANTÉ
DÉFINITION POSITIVE DE LA SANTÉ
2eme
- Définiton de Canguilhem : LA santé est « un ensemble de sécurités et d’assurance », « être en bonne santé, c’est pouvoir tomber malade et de s’en relever » ( Le Normal et le pathologique)
QU’EST-CE QUE L’ENVIRONNEMENT ?
DÉFINITION DE RÉFÉRENCE
L’environnement est « l’ensemble des agents physiques, chimiques et biologiques et des facteurs sociaux susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme sur les êtres vivants et les activités humaines »
ATTENTION PORTÉE AUX CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES ET LEURS CONSÉQUENCES SUR NOTRE SANTÉ DANS LE CORPUS HIPPOCRATIQUE
IDÉE CENTRALE DU CORPUS HIPPOCRATIQUE
L’état de santé d’une personne « s’explique en grande partie grâce à la connaissance de l’espace dans lequel il vit, de l’air qu’il respire, de l’eau qu’il boit ou dans laquelle il se baigne, des vents, des pluies, de l’ensoleillement et des saisons auxquels il est soumis. »
DIFFÉRENCES PRINCIPALES DE LA MÉDECINE HIPPOCRATIQUE AVEC LA MEDECINE MODERNE
- absence d’un terme unique et englobant pour désigner l’ensemble des éléments extérieurs au corps.
- les modes d’action ne sont pas spécifiés
- il n’y a pas de quantification de l’effet des différents facteurs environnementaux
- il n’y a pas de projet d’agir sur les facteurs environnementaux pour améliorer la santé collective
c. Le mouvement hygiéniste (XIXe siècle)
idée nvl
: il faut agir sur l’environnement pour favoriser la santé et éradiques certaines maladies.
Le mouvement hygiéniste (XIXe siècle)
2 mec
PIERRE JEAN GEORGES CABANIS (médecin, philosophe, et homme politique français) JOHN SNOW (médecin anglais)
PIERRE JEAN GEORGES CABANIS
1802 : Rapports du physique et du moral de l’homme
Projet politique de « réforme générale des circonstances » : en transformant les milieux de vie, l’État peut réduire drastiquement l’incidence des maladies. Projet de réorganisation spatiale des hôpitaux et des asiles pour qu’ils soient moins pathogènes.
JOHN SNOW
1849 : On the mode of communication of cholera
Snow démontre que le choléra se transmet par l’eau (contre l’hypothèse de la transmission aérienne admise à l’époque). Il localise tous les cas de choléra dans les différents quartiers de Londres et établit une corrélation avec les cartes de desserte des compagnes d’eau de la ville. Le démantèlement de la pompe à eau infectée contribue à mettre fin à l’épidémie.
→ quantification
→ cartographie
d. La relation santé/environnement dans la médecine contemporaine
theorie germes infectieux
1877
Découverte par Pasteur du staphylocoque, du streptocoque, et du pneumocoque
d. La relation santé/environnement dans la médecine contemporaine
theorie germes infectieux
1880
Invention par Pasteur du vaccin contre le virus de la rage
d. La relation santé/environnement dans la médecine contemporaine
theorie germes infectieux
1928
Découverte de la péniciline par Alexandre Fleming
d. La relation santé/environnement dans la médecine contemporaine
theorie germes infectieux
A LA FIN DU XIXE S. ET AU DÉBUT DU XXE S. : ÉCLIPSE DE L’ENVIRONNEMENT
L’action sur l’environnement pour améliorer la santé va passer au second plan, la recherche médicale se concentrant alors sur l’étude des germes infectieux et la recherche de traitements contre eux (vaccination d’abord puis antibiotiques).
à Succès : très fort recul des maladies infectieuses dans les pays developpés
d. La relation santé/environnement dans la médecine contemporaine
theorie germes infectieux
TRANSITION EPIDEMIOLOGIQUE
Passage des maladies infectieuses aux maladies chroniques (cancers + maladies cardiovasculaires) comme première cause de mortalité dans les pays développé