Cours 18 Flashcards
La finalité des prélèvements d’organes : la transplantation
Les grands principes de la transplantation :
• Médecine substitutive
• Remplaçant d’un organe vital
• Par un organe vital
• En s’ opposant au système immunitaire physiologique
Quelles sont les sources d’organes ?
→ Personnes vivantes (rein, foie, poumon, peau)
→ Personnes décédées (tous les organes et tissus)
- Pourquoi greffer des organes : l’exemple des organes vitaux solides
contexte historique
XXe
→ Début de la médecine expérimentale efficace
→ Impasse thérapeutique pour les défaillances «isolées » d’organes vitaux
- Pourquoi greffer des organes : l’exemple des organes vitaux solides
contexte historique
année 50
→ Premières expérimentations chez l’Homme
→ Progrès scientifiques : découverte du système HLA (système de reconnaissance soi/non-soi), des immunosuppresseurs, « coma dépassé »
- Pourquoi greffer des organes : l’exemple des organes vitaux solides
contexte historique
année 60
Premiers succès de greffes réalisées à partir d’organes prélevés chez des donneurs décédés
- Pourquoi greffer des organes : l’exemple des organes vitaux solides
contexte historique
année 70
Développement de la technique
= succès prolongés, demande accrue
- Pourquoi greffer des organes : l’exemple des organes vitaux solides
contexte historique
année 90
Démonstration d’une amélioration de la qualité de vie et de sa durée
- Pourquoi greffer des organes : l’exemple des organes vitaux solides
contexte historique
2019 part 1
Transplantation de reins :
42 409 patients avec un greffon rénal fonctionnel Taux de survie à 1 mois = 96% et à 10 ans = 59%
Transplantation de foie :
14 948 patients avec un greffon hépatique fonctionnel Taux de survie à 1 mois = 95 % et à 5 ans = 75 %
- Pourquoi greffer des organes : l’exemple des organes vitaux solides
contexte historique
2019 part 2
Transplantation cardiaque :
5 093 patients avec un greffon fonctionnel
Taux de survie à 1 mois = 86 % et à 10 ans = 57 %
Transplantation pulmonaire :
3 964 patients avec un ou des greffons fonctionnels
Taux de survie à 1mois = 88 à 92% et à 5ans = 48 à 61%
Dans le cas de l’insuffisance rénale chronique (IRC) on a dans le cadre d’une survie à 3 ans, la transplantation rénale augmente le taux de survie de 30 à 50 %.
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LE CAS PARTICULIER DE LA TRANSPLANTATION
MEDECINE SUBSTITUTUVE COMPLEXE
Cela demande :
→ une chirurgie initiale
→ un traitement immunosuppresseur à vie
De plus, cette médecine est conditionnée par la disponibilité d’un organe viable, provenant d’un autre être humain, vivant ou mort
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LE CAS PARTICULIER DE LA TRANSPLANTATION
RAPPORTS ENTRE CORPS ET PERSONNE DIFFERENTS
Dépend du :
→ contexte juridique et culturel
→ statut du corps humain
→ rapport de l’Homme à son corps dépendant de sa culture → question de la limite entre la vie et la mort
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LA LEGISLATION SPECIFIQUE
50-68
= vide juridique
Coups et blessures volontaires, atteinte à l’intégrité corporelle d’une personne sans finalité pour elle (Code pénal)
= Nécessité d’un cadre législatif et réglementaire strict pour protéger les citoyens et les médecins
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LA LEGISLATION SPECIFIQUE
1968
Circulaire Jeanneney + arrêté ministériel
→ Précise les critères de mort par destruction cérébrale (= mort encéphalique)
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LA LEGISLATION SPECIFIQUE
1976
Loi Caillavet
→ Consentement présumé (si la personne décédée n’a pas exprimé de refus net durant sa vie, elle considérée comme donneuse)
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LA LEGISLATION SPECIFIQUE
1994
part 1
Lois de bioéthique :
→ Statut de corps humain
→ Notion de don
→ Un cercle restreint de personnes reconnues légalement comme donneuses
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LA LEGISLATION SPECIFIQUE
1994
part 2
Que signifie la notion de « statut du corps humain » prévu dans cette loi ?
La loi protège les personnes humaines et l’intégrité de leur corps
= Comment permettre l’accès aux organes vitaux du corps humain sans compromettre cette fonction protectrice du droit ?
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LA LEGISLATION SPECIFIQUE
1994
part 3
→ Reconnaître l’existence du corps en tant que tel et affirmer le primat de la protection de son intégrité :
• La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie
• Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable et ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial.
• Le juge peut prescrire mesures pr empêcher ou faire cesser une atteinte illicite au corps humain
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LA LEGISLATION SPECIFIQUE
1994
part 4
Ces lois de bioéthique ont prévues des révisions tous les 5 ans :
2004 =
– Le prélèvement et la greffe, en tant que priorités nationales – Maintien du consentement présumé
– Elargissement du cercle des donneurs vivants
2011 =
– Etats généraux
– Maintien du consentement présumé
– Elargissement du cercle des donneurs vivants et protection sociale des donneurs vivants
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LE CHOIX FRANÇAIS DU PRINCIPE D’EXCEPTION
ARTICLE 16-3 DU CODE CIVIL Il y a donc une DOUBLE TRANSGRESSION de principes CONDITIONNEE PAR LA FINALITE SOUS RESERVE DU RESPECT
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LE CHOIX FRANÇAIS DU PRINCIPE D’EXCEPTION
ARTICLE 16-3 DU CODE CIVIL
Il ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain qu’en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l’intérêt thérapeutique d’autrui.
Le consentement de l’intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n’est pas à même de consentir.
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LE CHOIX FRANÇAIS DU PRINCIPE D’EXCEPTION
Il y a donc une DOUBLE TRANSGRESSION de
principes
→ Principe d’inviolabilité
→ Principe d’indisponibilité
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LE CHOIX FRANÇAIS DU PRINCIPE D’EXCEPTION
conditionnée par la finalité
→ Finalité thérapeutique pour autrui
→ Finalité de Recherche
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
LE CHOIX FRANÇAIS DU PRINCIPE D’EXCEPTION
sous reserve du respect
→ du principe d’extra-patrimonialité = gratuité
→ de la volonté de la personne « source » = principe d’autonomie
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
deuxieme enjeu
la nécessité de prendre en compte les particularités respectives des dons entre vivants et post-mortem
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
deuxieme enjeu
don entre vivant
• Solidarité interhumaine • Respect de la dignité humaine → Respect de l’Autonomie → Choix éclairé Balance bénéfices/Risques? Bienfaisance Non malfaisance
- Complexité des enjeux éthiques, et nécessité de construire un cadre légal et réglementaire spécifique français
deuxieme enjeu
don post mortem
→Solidarité interhumaine
→ Reconnaissance de la mort (règle du donneur décédé)
→Respect de la dignité humaine
→ Respect du corps mort
→ Respect de la volonté du défunt → Respect et accompagnement des proches