Cours 4 : Troubles neurocognitifs et neuropathologies Flashcards
Quelle est la question centrale à se poser ?
Qu’est-ce qui a CHANGÉ chez la personne?
Qu’est-ce qu’un trouble neurocognitif majeur (4) ?
- Évidence de déclin cognitif significatif par rapport au niveau de performance antérieur dans au moins DEUX domaines cognitifs (attention, fonctions exécutives, mémoire, habiletés perceptuelles-motrices, cognition sociale):
- Plainte(s) de la part du patient, d’un proche ou quelqu’un qui le connait bien ou inquiétudes d’un professionnel de la santé impliqué auprès du patient qu’il/elle/iel a présente un déclin significatif dans son fonctionnement cognitif;
- Une perturbation marquée du fonctionnement cognitif documentée à l’aide d’épreuves neuropsychologiques standardisées, ou une autre évaluation clinique qui permet de quantifier les pertes cognitives. - Les déficits cognitifs interfèrent avec le fonctionnement au quotidien.
- La personne requière maintenant de l’aide pour accomplir des tâches du quotidien telles que payer des factures, prendre sa médication. - Les déficits cognitifs ne surviennent pas exclusivement dans un contexte de délirium.
- Les déficits cognitifs ne sont pas mieux expliqués par une autre trouble de santé mentale (p.ex., dépression majeure, schizophrénie).
Qu’est-ce qu’il faut spécifier dans un trouble neurocognitif majeur (TNM) ?
- L’étiologie (cause) : Maladie d’Alzheimer, Dégénérescence fronto-temporale, Maladie à corps de Lewy, Maladie vasculaire, Maladie de Parkinson, etc.
- Avec ou sans perturbation comportementale (e.g., symptômes psychotiques, sautes d’humeur, agitation, apathie, etc.)
- Degré de sévérité
Quels sont les différents niveaux de sévérité ?
Léger: Difficultés à effectuer les activités instrumentales de la vie quotidienne (p.ex., tâches ménagères, gestion financière).
Modéré: Difficulté avec les activités de base (p.ex., s’alimenter, s’habiller, etc. ).
Sévère: La personne est totalement dépendante pour tous ses besoins.
Qu’est-ce qu’un trouble neurocognitif léger (TNL) ?
Mêmes critères que pour le trouble neurocognitif majeur mais:
Atteinte(s) cognitive(s) modestes plutôt que significatives ou marquées.
ET
Les difficultés cognitives n’interfèrent pas avec la capacité de la personne à vaquer à ses tâches quotidiennes
- Conserve la capacité à effectuer des tâches plus complexes telles que le paiement de factures et la prise de médication
- Mais un plus grand effort ou des stratégies compensatoires peuvent être requises.
Comment doit-on catégoriser les troubles neurocognitifs ?
- Les troubles neurocognitifs sont catégorisés selon la pathologie sous-jacente, défini principalement par l’accumulation anormale d’agrégats de protéines dans les neurones et les cellules gliales.
Qu’est-ce qu’un trouble neurocognitif ?
Perturbation du fonctionnement cellulaire qui se propage aux réseaux neuronaux fonctionnellement et structurellement reliés
- Dommages irréversibles
Qu’est-il important de faire avant de diagnostiquer un trouble neurocognitif ?
Avant même de penser qu’il s’agit peut-être d’un trouble neurocognitif, il faut préalablement éliminer d’autres conditions qui sont associés à des perturbations cognitives telles que l’hypothyroïdie, une déficience en vitamine B12, une infection, etc.
Qu’est-ce qui est à l’origines de troubles neurocognitifs et de l’intervariabilité ?
- Cascade pathologique débute des années voire des décennies avant l’apparition de symptômes cliniques
- Les facteurs génétiques ‘causales’ favorisent l’apparition de protéinopathies spécifiques et les facteurs génétiques ‘modificateurs’ donne lieu à la variabilité dans la présentation clinique
- Avec la progression de la maladie, les syndromes convergent et les frontières syndromiques s’effacent.
Quel est le but ultime pour catégoriser les troubles neurocognitifs ?
Le but ultime est d’identifier les facteurs qui sont NÉCESSAIRES et SUFFISANTS pour causer une maladie neurodégénérative
Précision du diagnostic clinico-pathologique est amélioré par l’utilisation de neuroimagerie, de marqueurs biologiques et génétiques.
- MAIS il arrive que les résultats des biomarqueurs ne concordent pas avec le portrait clinique