cour 9.1: mémoire de travail, imagerie visuelle: ❖ Transformations mentales ❖ Balayage mental ❖ Analyse structurelle ❖ Critiques et réfutations ❖ Vision vs. imagerie Flashcards
Qu’est-ce que l’imagerie visuelle?
Habileté à recréer le monde visuel dans notre
esprit, en l’absence d’un stimulus physique
Dans le passé, explique la contribution de Wundt à l’imagerie visuelle?
introspection analytique nécessitait l’imagerie mentale
qui était contre l’imagerie visuelle dans le passé et quel mouvement y était rattaché?
Watson a proposé le behaviorisme et complètement rejeté l’imagerie mentale pcq puisque non observable, considéré comme inutile. Donc pendant 40 ans on ne s’y interesse pas.
Nomme deux personnes qui ont contribué à l’émergence de l’étude de l’imagerie visuelle et leur principal questionnement
Kosslyn a proposé l’imagerie comme un champ d’études
❖ Question principale:
Est-ce que l’imagerie imite la perception visuelle?
Shepard et Metzler ont été dans les premier à s’y interesser. Les expériences d’imagerie servent à étudier les limites de l’imagerie visuelle et voir si même traitement que dans la vraie vie.
Explique l’expérience de Shepard & Metzler (1971):
“Mental rotation of three-dimensional objects”
Expérience comme le comme le coglab. On présente 2 figures cote à cote et on demande si les figures sont les memes alors qu’elles sont orientées différemment.
2 conditions (dite aux gens explicitement)
1. rotation 2D (sur le plan de l’image)
2. rotation 3D (en profondeur).
rotation sur le plan de l’image/
permet de voir si on est capable de traiter la 3D dans notre tête.
Explique les 3 résultats saillants de l’expérience de Shepard & Metzler (1971):
“Mental rotation of three-dimensional objects”
plus l’angle de rotation est grand, plus les TR sont grands (plus ca prend de temps déterminer si c’est la même image). Relation linéaire entre les deux (différence d’angle et temps de réaction)
peu importe le type de rotation, même type de résultat. Indique une capacité naturelle de traitement de la profondeur en 3D comme en 2D en imagerie.
limite à la vitesse de rotation: par 45-60 degré par seconde = 6s pour une rotation complète.
Comment peut-on interpréter les résultats de l’expérience de Shepard & Metzler (1971):
“Mental rotation of three-dimensional objects”
la stratégie pour faire la tâche d’ imagerie mentale est nécessairement la rotation mentale.
semble indiquer les mêmes limites que la perception réelle. représentation figurative = respecte ce qu’on utiliserait en perception visuelle dans le monde réel (distance, angle, profondeur).
Explique la phase 1 de la tâche de balayage mental de Kosselyn: “Scanning visual images: some structural implications”
but: montrer si dans imagerie possible de faire un focus.
1ere phase: on montre aux gens des dessins d’objets. Horizontaux ou verticaux. Les gens ont droit d’étudier les dessins pendant qq minutes, puis doivent les reproduire à la main. Le but est de reproduire les bonnes relations entre les parties de l’objet. (bons emplacements relatifs) et non une reproduction parfaite. Ils doivent refaire l’expérience jusqu’à ce que tous les dessins soient parfaits.
Même condition pour tout le monde
Explique la phase 2 de la tâche de balayage mental de Kosselyn: “Scanning visual images: some structural implications”
2e phase: écouteurs qui dit le nom d’un objet et quand les gens imagine l’objet, soit on leur demande de garder l’objet complet dans leur image mentale ou faire un zoom sur une partie de l’objet. (2 conditions) On leur nomme une partie de l’objet et ils doivent dire si V/F cette partie est sur l’objet. On cherche combien de temps ca leur prend pour dire la réponse (TR)
Explique les résultats de l’expérience de Kosselyn dans la tâche de balayage mental “Scanning visual images: some structural implications”.
Est-ce que cela valide ou invalide son hypothèse
Hypothèse: imagerie équivalent au traitement visuel
❖ Si on regarde objet complet, TR moyen ne dépendra
pas de la position de la partie
❖ Si on doit se concentrer sur une partie (ou « zoomer »),
TR sera fonction de la distance entre emplacement de
l’extrémité et propriété testée
Comment peut-on interpréter les résultats de l’expérience de Kosselyn dans la tâche de balayage mental “Scanning visual images: some structural implications”.
Conclusion: respecte les limites du vrai monde.
Soutien pour utilisation de représentations
figuratives en imagerie
Explique les 3 critiques principales de Pylyshyn face aux expériences de Kosselyn
Impénétrabilité cognitive
❖ Humains conscients de peu de processus mentaux
❖ Faire l’expérience de l’image ne signifie pas
nécessairement utiliser l’image
Introspection n’est pas fiable
Image n’est pas le traitement principal
* résout le problème avec d’autres connaissances, qui produisent une image comme comparaison pour voir si ca ferait du sens.
* Représentation non spatiale et non visuelle puis image mais comme coincidence qui ne servirait à rien (évolutif?)
Quelle était l’opinion ou l’hypothèse de Pylyshyn
Hypothèse de connaissance tacite
❖ Utilise savoir déjà acquis à propos de
l’environnement pour accomplir tâche
❖ Mémoire de la structure des objets/du monde réel
❖ Relations entre parties d’objets
Explique le concept de représentation propositionnelle de Pylyshyn.
Propriétés des stimuli sont représentées symboliquement (comme lorsque mots du langage représentent objets et relations entre objets)
Le nombre de “proposition” = nombre d’objets entre chaque emplacement = influence TR et expliquerait les résultats de l’expérience précédente selon lui.
❖ Pourrait expliquer le balayage mental
Quelle a été la réponse de Kosselyn a la critique de Pylyshyn? Explique l’expérience de Kosslyn, Reiser, & Ball, 1978 (Expérience 2): “Visual images preserve metric spatial information”
encore un paradigme de balayage mental.
On demande aux participant(e)s de
mémoriser et redessiner une carte d’une île en se
concentrant sur sept
endroits-clés à retenir.
Les participant(e)s doivent
s’imaginer la carte complète
❖ Ils/elles entendent un mot
dénotant un lieu sur la carte
et doivent se concentrer sur
ce lieu
❖ 5 secondes plus tard, un
autre nom de lieu est diffusé
❖ Ils/elles doivent balayer la
carte et indiquer lorsqu’ils
atteignent le 2e lieu
tâche bâti exprès pour montrer que c’est impossible d’utiliser autre chose que de l’imagerie sinon bcp trop d’infos à emmagasiner en peu de temps (pour détruire l’argument de perspective propositionnelle.)