cour 3.1: modèle modal de mémoire, mémoire sensorielle, rapport complet/partiel/catégoriel, capacité/Durée/Nature du contenu Flashcards
Décrit le modèle modal de mémoire d’Atkinson et Shiffrin (1968)
Lien ascendant entre mémoire sensorielle, MCT et MLT:
* mémoire sensorielle = copie temporaire qq secondes
* partie de l’information choisie activement ou implicitement dans champ visuelle va dans mémoire court terme
* MCT connectée à MLT car besoin de connaissance et process fait de façon constante.
Pourquoi est-ce qu’on voit très à peu près?
L’oeil = structure dynamique en mouvement constant. Quand ca bouge pas de signal, quand c’est fixe signal.
❖ Saccades (50 à 100 ms) : moment ou l’enregistrement est fait sur la rétine
❖ Fixations (200 ms)
❖ Cycle de fixation-et-saccade: 250 ms, 4 cycles/seconde: chaque cycle enregistre une scène visuelle distincte
Comment peut-on expliquer la persistance apparente d’un stimulus qui continue après sa durée physique? Par exemple, une étincelle.
superposition d’images par la mémoire sensorielle qui garde une copie temporaire de l’information.
Qu’est-ce que l’étude de Sperling sur la mémoire sensorielle visuelle?
❖ But: Évaluer les caractéristiques de la mémoire sensorielle visuelle
Méthode: différents types de rapports pour mesurer des caractéristiques de la mémoire sensorielle visuelle ou court-terme.
❖ Matériel présenté: Ensembles de lettres et ou chiffres (tachistoscope)
Décrit l’expérience “full report” de Sperling:
1. méthodologie
2. Résultat
3. conclusion
Quel type de mémoire ce test mesure le mieux.
- on demande aux gens de fixer le centre de l’écran
- flash d’une grille pendant 50ms avec lettresm seulement: peut être
* 5 lettre sur une ligne (5)
* 3 lettres et 2 lignes (3/3) ou * 4 lettres sur 3 lignes (4/4/4) - écrire les lettres aux bons endroit = 1 point
résultats: plafond à 4-4,5 éléments max en moyenne mais les gens ont l’impression d’en “voir” plus, et de simplement pas avoir le temps d’utiliser cette information pour la rapporter.
Conclusion: Le full report ne serait pas la meilleur méthode pour mesurer la mémoire sensorielle.
La raison pour laquelle il y a un plafond à 4,5 lettres serait que c’est la capacité de la MCT. Le rapport complet n’est pas une bonne mesure de la capacité de la mémoire sensorielle, mais une excellente mesure de la MCT.
Explique la partie de rapport partiel sans délai de l’expérience de Sterling
1. méthodologie
2. Hypothèse
3. Calcul
4. Résultat
5. conclusion: Quel type de mémoire ce test mesure le mieux?
1.on demande aux gens de fixer le centre de l’écran
- flash d’une grille pendant 50ms avec lettres seulement: grille 4 lettres sur 3 lignes (4/4/4)
- production d’une tonalité liée à chaque ligne après l’apparition de la grille
- Le participant doit rapporter les lettres de la ligne liée à la tonalité
puisqu’on ne savait pas d’avance quelle ligne rapporter, on considère donc qu’il se souvenait du même nombre d’item par alternative et ce serait le contenu de la mémoire sensorielle.
Calcul: Contenu de la mémoire sensorielle = Nombre d’alternatives * Nombre d’items rapportés.
Résultat: pratiquement toute l’information est disponible dans la mémoire sensorielle. Ce qui vient nuire est le fait de devoir nommer les éléments dans notre tête avant de les écrire.
Conclusion: c’est la vrai CAPACITÉ de la mémoire sensorielle.
Selon la métaphore de l’examen, comment faire pour déterminer combien de lettre se trouvent dans la mémoire sensorielle quand la grille clignotte?
quand on veut déterminer combien de lettre se trouvent dans la mémoire sensorielle quand la grille clignote, on doit faire:
Contenu de la mémoire sensorielle = Nombre d’alternatives (ex: nbr de lignes pour l’expérience de Sterling) * Nombre d’items rapportés.
On prend pour acquis que peu importe la tonalité c’est probablement ce nombre d’item qui serait rapporté puisqu’on ne sait pas quoi rapporté avant le son
Qu’est-ce que l’expérience de rapport partiel sans délai à permis de comprendre sur la capacité de la mémoire sensorielle ?
Après avoir enlevé l’erreur expérimentale (gens qui font des guess) presque toute l’information présentée brièvement est initialement enregistrée en mémoire sensorielle. Donc, la mémoire sensorielle visuelle a une capacité élevée pour l’emmagasinage d’informations.
On sait maintenant que la mémoire sensorielle est celle qui a la capacité de persistance visuelle en conservant l’information intacte en attendant la prochaine image.
Explique la partie de rapport partiel avec délai de l’expérience de Sterling:
1. méthodologie
2. Résultat
3. conclusion
Quel type de mémoire ce test mesure le mieux?
1.on demande aux gens de fixer le centre de l’écran
- flash d’une grille pendant 50ms avec lettres seulement: grille 4 lettres sur 3 lignes (4/4/4)
- On laisse des quantité de délais différentes après la présentation de l’image à chaque essai.
- production d’une tonalité liée à chaque ligne après l’apparition de la grille
- Le participant doit rapporter les lettres de la ligne liée à la tonalité
Résultat:
* Plus le délai est grand, moins il y a un écart avec le nombre d’éléments retenu de la MCT (4,5 éléments)
*des informations sont retenues en MS mais non-passées en MCT jusqu’à un délai de 750ms, ou les deux capacités sont égales
Conclusion
La durée de la mémoire sensorielle serait donc de 750ms.
L’hypothèse la plus prudente serait que c’est le moment où il arrête d’y avoir qqch dans la mémoire sensorielle et que tout est transféré dans la MCT. Ce serait donc la DURÉE de la mémoire sensorielle visuelle.
Puisque les images sont enregistrées pendant le non-mouvement sur la rétine, qu’est-ce qui permet de voir la vie comme un film?
La durée de 750ms de la mémoire sensorielle est suffisante pour garder active la dernière image avant la prochaine, ce qui nous permet de voir la vie comme un film (succession d’assez d’images pour paraître continu)
Explique le rapport partiel catégoriel dans l’expérience de Sterling:
1. but
2. Méthodologie
3. Hypothèses
4. Résultat
5. conclusion
Quel type de mémoire ce test mesure le mieux?
Ce rapport permettait de déterminer si l’interprétation se faisait en mémoire sensorielle ou MCT.
Méthodologie:
1.on demande aux gens de fixer le centre de l’écran
- flash d’une grille pendant 50ms avec lettres seulement: grille 4 lettres sur 3 lignes (4/4/4)
- tonalité présentée immédiatement après la grille détermine la catégorie d’items à rapporter: basse tonalité = lettres;
haute tonalité = chiffres - Rapporter le plus d’items de la catégorie demandée
Résultats: la performance est équivalente au rapport complet (environ 4,5 éléments)
Conclusion:
* la limitation est causée par la MCT car l’interprétation est nécessaire
* les représentations mentales dans la mémoire sensorielle ne sont pas interprétées
Explique quels résultats étaient attendue dans le rapport catégoriel si l’information était non interpétée en mémoire sensorielle vs si elle l’était
H1: représentations mentales en mémoire sensorielle visuelle sont non-interprétées
❖ Indice catégoriel n’avantage pas
❖ Limitation de performance causée par la capacité de la MCT (car interprétation nécessaire)
❖ Performance équivalente au rapport complet (4.5).
Si l’estimation de ce qui était dans la mémoire sensorielle grâce au calcul nbr d’alternative * nombre d’items rapporté est d’environ 4 (ressemble à celle de la mémoire court terme et du rapport complet) c’est que la performance a été limitée à cause de la MCT, on conclut donc que l’interprétation du matériel s’est fait en MCT.
H2: représentations mentales en mémoire sensorielle visuelle sont interprétées
❖ Indice catégoriel améliore performance
❖ Infos transférées à partir de la mémoire sensorielle respectent la capacité de la MCT
si > 4,5 éléments (supérieur au résultat du rapport complet) ,il y avait de l’information disponible ailleurs et utilisable avant la MCT, ce qui veut dire que les représentations seraient déjà interprétées dans la mémoire sensorielle, donc il y a uniquement une sélection de l’information pertinente à la MCT.
Qu’est-ce qui permet de conclure comme résultat que l’interprétation ne se fait pas en mémoire sensorielle mais plutot en MCT?
Résultats dans le rapport catégoriel
Si l’indice catégoriel donnerait un avantage et les représentations étaient interprétées en mémoire sensorielle, on s’attendrait à ce que la personne rapporte plus de lettres parce qu’elle peut directement rapporter 4 éléments qui lui sont demandés, peu importe s’ils étaient sur la première ligne ou sur la deuxième. Elle n’a pas besoin d’analyser les items.
si les représentations ne sont pas interprétées, il faudrait aller regarder chacune des lignes une à la fois et dire si dans la première case il y avait un chiffre ou une lettre, et ainsi de suite pour toutes les cases de la grille. Le temps qu’on fait ça, la mémoire sensorielle s’est effacée et il ne nous reste plus que les éléments qui se trouvent dans notre mémoire à court terme (qui a une capacité d’environ 4 éléments).
Et puisque sur une ligne on retrouve deux lettres et deux chiffres, on s’attend à ce que la personne rapporte soit les 2 chiffres ou soit les 2 lettres qu’elle a eu le temps d’interpréter. C’est ce dernier résultat qu’on voit : les participants ne rapportent généralement pas 4 chiffres ou 4 lettres, mais bien environ 2, ce qui montre que l’information doit passer de la mémoire sensorielle à la mémoire à court terme pour être interprétée et rapportée ensuite.
Quelles sont les 3 grandes conclusions de la recherche de Sterling sur la mémoire sensorielle visuelle?
Conclusion: recherche sur la mémoire sensorielle visuelle
❖ Grande capacité (presque parfaite en fait) : la quasi-totalité de l’information qu’on présente à quelqu’un est enregistrée dans la mémoire sensorielle.
❖ Courte durée (<1s)
❖ Représentations non-interprétées
distingue le concept de “persistance visuelle” et “apparence de mouvement” à l’aide de l’exemple des feux de bengal.
La “persistance rétinienne” fait en sorte que seules les quatre positions échantillonnées par seconde sont très brillantes, alors que “l’apparence de mouvement” fait en sorte que l’on perçoit également une traînée plus effacée.
une seule image entraînera en effet une “persistance visuelle” (c.-à-d. continuer à voir le stimulus pour un bref instant), mais un grand nombre d’images consécutive est nécessaire afin d’obtenir une “apparence de mouvement”.