cour 10.2 Flashcards
Explique l’expérience de Morris, Bransford & Franks (1977): “Levels of
processing versus transfer appropriate processing” sur le transfert approprié au traitement
Hypothèse de base: l’important pour la rétention est la concordance entre le lieu d’encodage et de récupération; profondeur ≠ seul facteur crucial pour produire traces mnésiques fortes et durables.
Tâche:
❖ Acquisition: 32 mots cibles dans des phrases
- rime: est-ce que tel mot rime avec tel mot
- semantique: est-ce que tel mot a un lien avec tel mot
❖ Reconnaissance: 32 mots cibles + 32 nouveaux mots
- présenter un mot et demander si le mot à l’écran rime avec un mot de la tâche originale
- sémantique: reconnaissance standard
donc peut être:
- rime x rime
- rime x sémantique
- sémantique x rime
- sémantique x sémantique
À quels résultats devrions-nous nous attendre dans l’expérience de Morris, Bransford & Franks (1977): Levels of processing versus transfer appropriate processing sur le transfert approprié au traitement selon l’hypothèse de Craik et Lockart vs Morris?
Craik & Lockhart
Meilleure reconn.
si acquisition
sémantique (traitement profond, selon l’hypothèse des niveaux de traitement)
Morris et al.
Meilleure reconnaissance
si but reconnaissance
concorde avec
but acquisition
Explique les résultats de l’expérience de Morris, Bransford & Franks (1977): Levels of processing versus transfer appropriate processing sur le transfert approprié au traitement et leur interprétation
sémantique 2x > rime 2x > sémantique x rime.
invalide théorie des niveaux de traitement qui diraient que si on traite le sens, traitement plus profond mieux, ce n’est pas le cas.
Mais si on traite le sens, meilleurs résultats
validation morris: si concordance de but (encodage - récupération) = avantage Plus important que le niveau de traitement.
On doit remplacer le concept de « profondeur de
traitement » par un concept de « traitement
approprié au transfert »
Explique la vision intégrée de Craik sur les stratégies de rétention
si apprentissage profond au debut, potentiel de récuperer la trace en mémoire = plus grand.
Une fois appris de façon profonde, si en plus le but de récupération concorde avec l’acquisition, encore plus de performance.
Les 2 sont vrai: 1 donne un potentiel supplémentaire (profondeur de traitement), réalisé par une autre variable (concordance) donc pas antagoniste; complémentaires.
Explique le concept de spécificité de l’encodage
de Tulving & Thomson
spécificité d’encodage = de contexte. relation entre encodage et récupération.
❖ Contexte peut être utilisé pour récupération
❖ Conditions de mémorisation déterminent comment l’item sera récupéré
Explique l’expérience de Godden & Baddeley (1975):
Context-dependent memory sur la spécificité de l’encodage et l’apprentissage dépendant du contexte
Sert à montrer que ce qui est appris dans un environnement donné est mieux rappelé dans ce même
environnement: « Effet de contexte ». Contexte encodé avec mots-cibles comme trace unique.
tâche d’aquisition + rappel:
* une partie du groupe assis sur le bord de l’eau et ecoute la liste de mots. Soit ils font le rappel au même endroit ou va dans le fond de l’eau pour le rappel
* une autre partie sous l’eau dès le début et reste dans même condition pour rappel ou sors de l’eau
apprentissage et rappel dans la même condition devrait être meilleur selon eux.
Explique les résultats de l’expérience de Godden & Baddeley (1975):
Context-dependent memory sur la spécificité de l’encodage et l’apprentissage dépendant du contexte
Si conditions d’acquisition
+ test concordent, performance est meilleure.
❖ Apprentissage dépendant du contexte existe
❖ Contexte mémorisé en
association avec cible
❖ Contexte peut être utilisé
comme indice de récupération
❖ Soutien pour spécificité de
l’encodage
Explique l’expérience de Grant et al.(1998):
“Context-dependent memory for meaningful
material: information for students…” sur la spécificité de l’encodage et l’apprentissage dépendant du contexte
on regarde mtn les conditions sonores d’acquisition pour montrer que ce qui est appris dans un environnement donné est mieux rappelé dans ce même
environnement
❖ « Effet de contexte » réaliste
Tâche avec écouteurs
❖ Étude d’un article soit avec des écouteurs de bruit ou coupe-son
❖ Rappel libre (Questions à court développement) soit avec des écouteurs de bruit ou coupe-son
Explique les résultats de l’expérience de Grant et al.(1998):”Context-dependent memory for meaningful
material: information for students…” sur la spécificité de l’encodage et l’apprentissage dépendant du contexte
Pas d’effet principal: on ne performe pas moins bien avec le bruit qu’avec le silence. Dépend de si le contexte d’apprentissage concorde avec le contexte de récupération. On performe mieux dans le bruit si contexte d’acquisition dans le bruit et même chose pour le silence.
Apprentissage avec contexte d’encodage sonore existe bien. Mêmes conclusions que l’expérience précédente
Explique l’expérience de Eich & Metcalfe (1989):
“Mood dependent memory for internal versus
external events” sur la spécificité de l’encodage et l’apprentissage dépendant du contexte
But: Montrer que ce qui est appris dans un état (humeur)
donné est mieux rappelé dans cet état
❖ Vérifier l’effet de la congruence entre l’humeur et
les événements internes/externes
on fait venir des gens au lab. On fait écouter une musique classique de façon continue. On fait remplir une échelle d’humeur. Tant que les gens ne sont pas aux bouts de l’échelle pour avoir une humeur claire, on continue
tâche de lecture ou de génération. 2 jours plus tard, rappel libre.
Hypothèse:
Humeur est interne donc devrait fonctionner oui si le contexte de retrait est de la même humeur mais aussi seulement si tâche est interne aussi (génération, et non lecture.)
Explique les résultats de l’expérience de Eich & Metcalfe (1989):
“Mood dependent memory for internal versus
external events” sur la spécificité de l’encodage et l’apprentissage dépendant du contexte
même humeur pendant apprentissage et récupération + génération (2 tâches internes) = concordance de phénomène interne = meilleur apprentissage MAIS pas pour les mots lus car tâche externe et humeur (interne) = pas le même état.
Effet d’apprentissage dépendant d’un état.
l’important est la concordance entre état interne (humeur) et événement interne (génération) pour que
l’effet apparaisse
Selon McGough et Underwood, par quoi était causé l’oubli en MLT
Principalement expliqué par
❖ Interférence rétroactive (McGough,1932)
❖ Interférence proactive (Underwood, 1957)
Explique l’explication alternative de Feigenbaum sur l’oubli en MLT
❖ Information enregistrée intacte, mais le matériel appris devient inaccessible
❖ Peut-être qu’on n’oublie jamais…(disponiblité), mais ne peut pas récupérer…(pas d’accessibilité)
❖ Utilisation de la spécificité de l’encodage
❖ Pour aider récupération, utilisation des bons indices
contextuels associés
Explique l’expérience de Tulving & Pearlstone (1966): “Availability versus
accessibility of information in memory for words” sur la récupération par la
spécificité de l’encodage
But: Montrer que rappel de mots associés avec un indice
est plus facile lorsque cet indice est présenté au
rappel
Rationnel: Certains mots peuvent sembler « oubliés », mais peuvent être rappelés à l’aide de l’indice original
❖ Mots sont disponibles
❖ Mots sont inaccessibles
Tâches
❖ étudier une liste de mot dit dans des écouteurs où chaque sous-liste est précédée d’un nom de catégorie.
❖ Rappel libre vs indicé
Explique les résultats de l’expérience de Tulving & Pearlstone (1966): “Availability versus
accessibility of information in memory for words” sur la récupération par la
spécificité de l’encodage
rappel indicé > rappel libre:
Puisque mots associés avec
catégorie durant encodage, voir le nom de la catégorie
facilitera le rappel de mots associés
problème de récupération et d’accessibilité, et non un problème d’interférence qui vient effacer les mots. * Connaissance est disponible mais accessible seulement avec les bons indices
Tulving va dire de façon extrême que peutêtre qu’il n’y a jamais d’oubli: que le matériel est tjr présent en mémoire mais qu’on a pas les indices nécessaires à la récupération de l’information