cour 4.1: Traitement descendant, effet de supériorité du mot, modèle d’activation interactive, objets dans des scènes Flashcards
explique ce qui manque au traitement ascendant pour explique la reconnaissance des objets
Ne tient pas compte de la connaissance préalable du contexte et des attentes. Pour tenir compte de ces effets, on doit postuler un autre type de traitement: traitement descendant (ou basé sur les concepts)
Qu’est-ce que le traitement descendant?
❖ Traitement qui explique comment on peut reconnaitre des objets par notre connaissance du contexte et du monde.
❖ Utilise l’information visuelle aussi, mais utilisation d’information déjà acquise pour guider notre interprétation du stimulus (patron) entrant
Explique l’effet de supériorité du mot de Reicher avec l’expérience qu’il a fait.
1. méthodologie
2. résultats
3. Conclusion
Tâche: méthodologie
1. fixer la croix au centre
2.pendant 35, 60 ou 90 ms:
Présentation d’un mot, non-mot ou une lettre.
3. masque: permet d’effacer la mémoire sensorielle suite à la présentation du stimulus, ce qui permet de s’assurer de la durée exacte de présentation du stimulus (puisqu’on joue dans les ms et la capacité de la mémoire sensorielle = <750 ms)
4. Identification de lettres avec choix forcé : nbr d’alternatives proposées
Résultat
* effet de supériorité du mot: le taux d’erreur est plus bas quand on présente un mot existant
* pas vrm de différence entre présentation de lettre vs non-mot
Conclusion:Pour obtenir ce résultat, on doit postuler un mécanisme ascendant et un mécanisme descendant qui interagissent et traitent l’info en parallèle
Explique les caractéristiques du modèle d’activation interactive de McClelland & Rumelhart, 1981
1. Ce qu’il explique
2. ses postulats
3. la méthode de perception
Explique la reconnaissance de lettres et de mots et l’effet de supériorité du mot
❖ Composé de couches d’unités de traitement avec différents niveaux ayant un ordre de complexité :
1. niveau des caractéristiques
2. niveau des lettres
3. niveau des mots
* une unité pour chaque lettre, chaque mot et dans chaque position
❖ Interconnexions entre ces unités qui permet un transfert d’activation par des mécanisme ascendants ET descendants
Perception visuelle implique traitement en parallèle: traitement se fait en même temps entre les niveaux que ce soit ascendant ou descendant.
pourquoi est-ce qu’on dit que le modèle d’activation interactive de McClelland et Rumelhart est un espèce de pandémonium connexionniste?
Les principaux composants du modèle comprennent les unités d’entrée, les unités cachées et les unités de sortie. Les unités d’entrée représentent les stimuli, les unités cachées jouent le rôle de traitement intermédiaire, et les unités de sortie produisent les réponses du système.
Une caractéristique clé du modèle est l’interaction réciproque entre les unités. Lorsqu’une unité est activée, elle propage de l’activation aux unités connectées, ce qui à son tour peut activer d’autres unités. Cette interaction dynamique entre les unités permet au modèle de représenter la façon dont les informations sont traitées de manière distribuée et contextuelle.
Quelles sont les étapes pour reconnaître la lettre R selon le modèle d’activation interactive de McClelland et Rumelhart ?
- lettre r est divisée en caractéristiques
- active toutes les lettres qui présentent ces caractéristiques
- l’unité la plus activée (celle qui a le plus de caractéristiques activées) est la cible
Quelles sont les étapes pour reconnaître le mot “fork” selon le modèle d’activation interactive de McClelland et Rumelhart ? (7 étapes)
- lettre à la position 1: activation ascendante transmise pour la lettre la plus activée de par les caractéristiques qu’elle remplit
- activation ascendante du mot qui a cette lettre à cette position
3.la lettre reste active (elle s’autoactive)
- répétition des étapes 1 à 3 pour chaque lettre, à chaque position
- une autre “autoactivité” quand le mot est fini
- activation descendante à partir du niveau du mot, au niveau des lettres (pour ch. lettre dans ch. position)
- somme des activations ascendante et descendante = perception du mot avec la plus grande activation
Qu’est-ce qui fait qu’un non-mot et une lettre est plus difficile à reconnaître dans des tâches de reconnaissance qu’un mot.
Il n’y a pas pas d’aide du niveau mot à l’aide de l’activation descendante car ce non-mot n’est pas present dans nos connaissances internes = pas de réactivation des lettres = plus d’ambivalence
même chose lorsque c’est des lettres, les différences d’activation sont ambivalentes
Explique l’expérience de Palmer (1975): The effect of contextual scenes on the identification of objects
1. théorie
2. méthodologie (5 étapes)
3. résultats
4. conclusion
On connaît bien la position attendue des objets dans le monde extérieur, donc il est plausible que l’on utilise cette connaissance pour identifier les objets que l’on voit.
- croix de fixation
- présentation de scènes visuelles ou un vide aux participants,
- délai de 1300ms, pour s’assurer que non présente dans mémoire sensorielle (< 750ms)
- présentation rapide d’une image d’objet cohérents avec le contexte de la scène ou incohérents pendant soit 20, 40, 60 ou 120 ms
- identifier l’objet aussi rapidement et précisément que possible (20 ms environ)
Résultats
graph de proportion de réponses correctes par rapport au contexte:
contexte approprié >
pas de contexte >
contexte inapproprié et différent (objet que l’on NE retrouve habituellement PAS à cet endroit dans ce type de scène visuelle et qui NE ressemble PAS à un objet que l’on y retrouve habituellement) >
innaproprié et similaire ( objet que l’on NE retrouve habituellement PAS à cet endroit dans ce type de scène visuelle, MAIS qui ressemble à un objet que l’on y retrouve habituellement. )
Conclusion
* le contexte approprié aide à l’identification
* contexte inapproprié provoque des attentes, ce qui nuit à l’interprétation
*quand l’objet est inapproprié ET similaire de ce qu’on s’attendait selon le contexte, effet très négatif
Ceci s’explique par le fait que dans le cas “similaire”, non seulement le traitement descendant, mais également le traitement ascendant active fortement la mauvaise représentation
effet de contexte et d’attente spécifique à la modalité visuelle.
Qu’est-ce qui est la seule chose qui peut changer l’interprétation du stimulus d’entrée?
la seule chose qui peut changer l’interprétation de l’entrée sont les conditions de présentation du stimulus. Pas d’effet du contexte.
Nomme un impact d’un bruit qui déconcentre en arrière plan sur la reconnaissance/analyse d’un objet.
Cela a un lien avec le traitement ascendant: pas de récupération, ce qui empêche l’interprétation.
Qu’est-ce qui influence le traitement descendant?
ce qui influence le traitement descendant est le contexte, comme le montre l’expérience de Palmer.
Donc montre que les connaissances et le contexte peut influencer l’information perçue.
Qu’est-ce qu’il est important de comprendre avec l’expérience de la tâche d’orientation vs la tâche de “mailing” dans l’étude avec la patiente D.F.?
la tâche « mailing » implique une action vers un but, soit d’insérer la plaquette dans la fente en déplaçant le bras, (contrairement à la tâche d’orientation qui est une tâche visuelle) et cela démontre que nous aurions un mécanisme de perception visuelle (tâche d’orientation) et un autre de contrôle visuel de l’action (tâche “mailing”).
Mise en situation: on présente une image de boite aux lettres, puis après on présente une scène de cuisine. On demande ensuite quel objet était présenté au début, et la personne répond: une boite à pain. Pourquoi?
comme vous venez de percevoir le contexte visuel d’une cuisine, l’objet visuel “pain” reçoit beaucoup d’activation descendante (et c’est pourquoi votre système cognitif s’attend à voir l’objet “pain” dans la scène visuelle), alors que l’objet visuel “boîte aux lettres” en reçoit peu (ou pas). Ce faisant, même si le stimulus initial envoyait “un peu” plus d’activation ascendante vers l’objet “boîte aux lettres”, c’est l’objet “pain” qui en recevra le plus au total et qui sera “perçu”.