cour 4.2: l'attention sélective auditive Flashcards

1
Q

Selon Sternberg, qu’est-ce que l’attention?

A

L’attention est le moyen grâce auquel nous traitons activement une partie de l’énorme quantité d’information provenant de nos sens, de notre mémoire, et d’autres processus cognitifs.

❖ Implique processus conscients et inconscients

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2
Q

Explique la différence entre la conscience et l’attention

A

❖ Attention = Traiter une quantité d’information limitée, soit par choix (consciemment) ou automatiquement (inconsciemment)

❖ Conscience : inclut le sentiment de traiter le contenu

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3
Q

Selon Sternberg quelles sont les 3 fonctions de l’attention consciente ?

A

Attention sélective: Porter attention à certains stimuli/en ignorer d’autres

Attention divisée: Distribuer de façon prudente les ressources attentionnelles disponibles dans le but de coordonner la performance à plus d’une tâche à la fois

Détection de signal: Détecter l’apparence d’un certain stimulus

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4
Q

Explique la différence entre les 2 types de détection de signal: vigilance et recherche visuelle.

A

Vigilance: position constante de l’attention pour l’attente d’une cible.

Recherche visuelle: position changeante de l’attention pour recherche active de cible

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5
Q

Selon Cherry, qu’est-ce que l’attention sélective auditive?

A

attention sélective auditive est l’habileté à porter attention à un message entrant et ignorer tous les autres

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6
Q

Selon Cherry, comment arrive-t-on à avoir une attention sélective auditive?

A

Grâce à un filtrage précoce des différences auditives physiques qui permettent de sélectionner le message voulu selon:

❖ Sexe/Genre de l’interlocuteur qui change la tonalité de la voix

❖ Intensité/Volume

❖ Vitesse de parole/Accents

❖ Emplacement de l’interlocuteur

etc.

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7
Q

Explique la tâche que Cherry a utiliser pour démystifier l’attention sélective auditive

A

Tâche « d’ombrage » (Shadowing): Participants doivent répéter à voix haute un message parlé diffusé à une oreille (parfois en ignorant un 2e message diffusé à l’autre oreille) - une autre facon d’étudier l’attention sélective.

❖ Écoute dichotique: message différent dans chaque oreille

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8
Q

Qu’est-ce que Cherry a découvert dans sa tâche d’ombrage?

A

Résultats de base: Rétention du sens relativement bonne dans le canal a écouter

Dans le canal a ignorer, message ignoré, mais caractéristiques physiques distinctives non ignorées comme:
❖ Sexe/Genre
❖ Fréquence haute vs. basse
❖ Langage vs. Tonalité pure
❖ Langage vs. Bruit blanc

❖ Changement linguistiques->non remarqués

❖ Contenu/sens du message->non retenu

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9
Q

Comment est-ce que Broadbent a étudié l’attention sélective?

A

Dans l’étude de Broadbent du rapport divisé, on présente des chiffres dans un canal et d’autres chiffres dans l’autre.

une des deux conditions consiste à rapporter les chiffres dans une oreille seulement

L’autre condition demande de rapporter les chiffres en ordre de présentation, ce qui nécessite un changement de canal à chaque chiffre.

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10
Q

Quels ont été les résultats de la tâche de rapport divisé de Broadbent?

A

demander aux gens de rapporter par oreille = se rappellent de la séquence 65% du temps

rapporter les chiffres en alternance gauche-droite, 20% rapportent les chiffres correctement, donc plus difficile.

Passer d’un canal à l’autre plusieurs fois n’est pas naturel et plus difficile (les gens le font souvent une seule fois)

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11
Q

Comment Broadbent explique-t-il l’attention sélective?

A

Théorie du filtre: l’information est sélectionnée selon ses caractéristiques physiques de manière précoce (filtre sensoriel) juste après le passage de la mémoire échoïque. La théorie de Broadbent vient expliquer, entre autres, les résultats obtenus par Cherry dans ses études.

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12
Q

Explique pourquoi le modèle de Broadbent est un modèle de sélection tardive ou hâtive.

A

C’est un modèle de sélection hâtive (Théorie du goûlot – bottleneck theory) pcq on sélectionne le message à répéter avant d’accéder à la signification du message en MLT.

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13
Q

Pourquoi le modèle de Broadbent est appelé aussi une théorie du goulot?

A

Théorie du goulot parce qu’à un moment donné dans le système, l’information sera bloquée et ne pourra pas toute passer.

tient compte du fait que la capacité de traitement est limitée, ce qui implique que l’on doit faire un choix.

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14
Q

Explique pourquoi le modèle de Broadbent est un modèle de traitement de l’information (4 éléments)

A

plusieurs étapes de traitement

les étapes prennent un certain temps

il y a une transformation du stimulus entre l’entrée et la sortie (stimulus auditif à vocal)

l’ordre des étapes est sérielle (on doit compléter une étape avant d’en débuter une autre).

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15
Q

si on interrompt les participant dans une tâche d’écoute dichotique et d’ombrage, qu’est-ce qui est probable d’arriver?

A

Il est possible que le participant rapporte les derniers mots non filtrés du canal qu’ils devaient ignorer.

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16
Q

Explique les 5 étapes du modèle de Broadbent

A
  1. Deux messages, provenant de canaux distincts (oreilles)
  2. Information atteint un filtre sensoriel
    * Caractéristiques physiques filtrées , le reste bloqué.
  3. Message auquel on porte attention atteint un canal à capacité limitée (détecteur)
    qui traite l’info restante (sens; sémantique)
  4. MLT: Sens y est déterminé à l’aide de nos connaissances
  5. Production d’une réponse
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17
Q

Explique pourquoi dans la tâche d’ombrage on connait le sens du message que l’on répète, mais pas celui du canal qu’on ignore.

A

Parce que le filtre sensoriel est présent de façon hâtive (précoce), c.a.d avant le lien avec la MLT, où le sens est déchiffrer.

Ainsi quand on se concentre sur stimulus 1, le sens de stimulus 2 ne sera pas su, parce qu’on bloque l’information grâce au filtre sensoriel avant qu’elle atteigne la MLT et que le sens y soit analysé.

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18
Q

Nomme les 5 problèmes avec la théorie de Broadbent (sans les expliquer)

A

participants entendent leur prénom dans le canal à ignorer (Moray, 1959)

Si le message à suivre passe d’un canal à l’autre, les participants le suivent pour quelques mots (Treisman, 1960)

Un mot « biaisant » dans le canal à ignorer peut changer l’interprétation du message à répéter (Mackay, 1973)

Des synonymes diffusés dans le second canal peuvent ralentir la tâche d’ombrage (Lewis, 1970)

Des mots conditionnés aux chocs diffusés dans le canal à ignorer peuvent produire une réponse électrodermale (Corteen & Wood, 1972)

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19
Q

Explique pourquoi le fait que 33% des participants entendent leur prénom dans le canal à ignorer (Moray, 1959) vient invalider la théorie de Broadbent.

A

si des instructions sont données après le nom, le participant aura tendance à les suivre même si c’est censé être le canal auquel on ne fait pas attention.

Si on écoute ces instructions, c’est une notion liée au sens, donc on est pas en train de traiter uniquement les caractéristiques physiques.

Broadbent ne peut pas expliquer ce genre d’effet pcq lorsqu’on s’est commis à un canal, seulement les caractéristiques physiques sont censées être remarquées par l’autre canal, et non de la sémantique.

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20
Q

Explique pourquoi le fait que “Si le message à suivre passe d’un canal à l’autre, les participants le suivent pour quelques mots (Treisman, 1960)” invalide la théorie de Broadbent.

A

les gens suivent forcément le sens du message dans le canal à ignorer parce que si une phrase dans l’oreille à ignorer complète mieux celle dans le canal principal sur laquelle il est demandé de se concentrer, c’est ce qu’ils vont répéter, donc ils traitent bien la sémantique dans les deux oreilles même si l’attention est sur l’une des deux.

Broadbent ne peut pas l’expliquer avec sa théorie du filtre puisque ca fonctionne avec la même voix, donc pas de changement physique, et l’attention devrait rester dans le canal sélectionné hâtivement avant d’avoir accès au sens (seulement traité en MLT) mais ce n’est pas le cas. Les gens interprète bien le sens dans la canal a ignorer.

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21
Q

Explique pourquoi le fait que “un mot « biaisant » dans le canal à ignorer peut changer l’interprétation du message à répéter (Mackay, 1973)” vient invalider la théorie de Broadbent?

A

Dans le contexte de l’écoute dichotique avec ombrage, il y a présentation d’une phrase dans une oreille. Dans l’autre, seulement un mot est dit, pouvant potentiellement changer l’interprétation de cette phrase. On présente ensuite 2 phrases au participant, dont une contient un contexte lié au mot présenté dans l’oreille à ignorer. Quand on demande au participant quelle phrase respecte le mieux le sens de la phrase présentée dans le canal avec attention, ils choisissent un sens qui a un lien avec le mot qui était émis dans le canal à ignorer, ce qui montre qu’ils ont bien traité le sens de ce mot, sans y avoir porté attention.

pour créer ce genre d’effet, nécessite que le participant traite le sens du message censé être ignoré pcq si le sens n’était pas récupéré ca ne pourrait pas influencer l’interprétation de ce qui a été entendu du côté du canal censé être répété.

Donc ça ne peut pas être de la sélection hâtive, puisque celle-ci filtre l’info avant qu’elle atteigne la MLT, où seulement à ce moment le sens est traité.

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22
Q

Pourquoi le fait que “Des synonymes diffusés dans le second canal peuvent ralentir la tâche d’ombrage (Lewis, 1970)” vient invalider la thorie de Broadbent?

A

Ils ont mesuré le temps de réaction requis pour répéter des mots dans la tâche d’ombrage, lors d’une écoute dichotique. Ils ont remarqué que lorsqu’il s’agit de la même catégorie de mot envoyée dans les 2 oreilles, les mots diffusés en même temps que les synonymes sont rapportés plus lentement.

il y a donc un traitement au niveau du sens parce que le fait d’avoir 2 synonyme semble créer une surcharge qui mélange le cerveau, et augmente le temps de réponse, ce qui veut dire qu’il détecte un sens très similaire plus difficile à ignorer selon le contexte de la phrase (donc interprétation du sens)

23
Q

Qu’est-ce qu’une réponse électrodermale?

A

une réponse électrodermale est un courant au niveau de la peau qui augmente la conductibilité électrique. Provoqué de façon involontaire par le SNA et indique des attentes ou changements émotifs non spécifié minimalement. Réponse des glandes sudoripares et SNA.

24
Q

Explique pourquoi “Des mots conditionnés aux chocs diffusés dans le canal à ignorer peuvent produire une réponse électrodermale (Corteen & Wood, 1972) “

A

On donne des chocs électriques en même temps que certains mots. (ex: des villes)

on fait un test d’ombrage avec un message: pendant que le message est entendu, diffusion de mots dans le canal a ignoré, dont certains sont des noms de ville qui ont été associés à des chocs électriques.

même si on est censé ignorer ce canal, réponse electrodermale lorsque ces noms de villes conditionnés sont entendus.

Aussi réponses électrodermales avec des mots qui sont aussi des noms de ville mais non associés à des chocs.

les autres mots qui ne sont pas des noms de villes ne provoquent aucune réponse.

effet de catégorie, ce qui implique que le sens a été traité puiqu’il faut associé le fait qu’un mot est une ville et que ça mène à un choc électrique.

25
Q

Selon Broadbent, la sélection ____________ toujours le traitement sémantique, alors que selon Norman, la selection _________ toujours le traitement sémantique

A

Selon Broadbent, la sélection précède toujours le traitement sémantique, alors que selon Norman, la selection suit toujours le traitement sémantique

26
Q

Explique le modèle d’atténuation de Treishman et pourquoi il a été proposé.

A

Le but était de faire une continuité avec le modèle de Broadbent en le modifiant un peu pour le rattraper suite aux critiques et mieux expliquer les résultats des expériences sur l’attention sélective.

27
Q

Est-ce que le modèle de Treisman en est un de sélection hâtive ou tardive et pourquoi?

A

Modèle de sélection hâtive (Théorie du goûlot – bottleneck theory) car tout comme le modèle de Broadbent, l’information sélectionnée selon caractéristiques physiques avant le passage en MLT.

28
Q

Explique les 2 différences entre le modèle de Broadbent et ce que Treisman a modifié pour en arriver au sien.

A

Dans le modèle de Broadbent, suite au passage dans la mémoire échoïque, le filtre sensoriel bloque complètement les informations qui ne sont pas sélectionnées par les caractéristiques physique. Le modèle de Treisman contient plutot un atténuateur à la place de ce filtre, qui attenue le passage d’informations non sélectionnées par ce filtre au lieu de les bloquer complètement.

Aussi, le sens est déterminé à l’aide des analyseurs hiérarchiques dans l’unité dictionnaire (mémoire à long terme) où les mots ont des seuils d’activation déterminés par le contexte.

29
Q

Explique le modèle de Treisman et comment l’information est sélectionnée avant la production d’une réponse en 5 étapes.

A
  1. Deux messages, provenant de canaux distincts, atteignent mémoire échoïque
  2. Information atteint un atténuateur
    ❖ Atténue mais ne bloque pas certains canaux
    ❖ Sélection selon caractéristiques physiques pertinentes
  3. Message auquel on porte attention atteint un canal à capacité limitée
    * Traite l’info restante (telle que le sens) d’après les connaissances reliées à la mémoire à long terme
  4. Sens est déterminé à l’aide des analyseurs hiérarchiques dans l’unité dictionnaire (mémoire à long terme)
    * Mots ont des seuils d’activation différents selon leur pertinence et le contexte.
  5. Production d’une réponse
30
Q

Est-ce que le modèle de Norman est un modèle de sélection tardive ou hâtive?

A

Modèle de sélection tardive

on sélectionne le message après avoir eu accès au sens dans la MLT. l’information est sélectionnée d’après l’importance momentanée de l’information (pertinence), causée par des facteurs permanents ou temporaires

Au moment de la sélection, on utilise des caractéristiques sémantiques au lieu de physique.

Traitement ascendant qui vient du signal + descendant qui vient de la pertinence.

31
Q

Lequel des modèles sur l’attention sélective explique pourquoi on peut entendre notre prénom dans le canal à ignorer?

A

Le modèle de Norman

32
Q

Explique les 5 étapes du traitement de l’attention sélective dans le modèle de Norman et pourquoi il est possible d’entendre notre prénom dans le canal à ignorer.

A
  1. Deux messages, provenant de canaux distincts imprimés en mémoire échoïque
  2. Sélection de l’entrée d’après pertinence (caractéristiques physiques ou sémantiques)
  3. Chaque message active une représentation en mémoire à long terme (ascendant)
  4. Si pertinence, active plus représentations par traitement descendant
  5. Activation finale = Activation sensorielle (égale) + mécanisme de pertinence (inégale).
  • Si votre prénom est diffusé sur le canal à ignorer: nouveau signal active représentation
  • Pertinence pour votre prénom est élevée en tout temps, donc l’addition de l’activation fait en sorte que c’est ce qu’on entend même si c’est dans le canal à ignorer. Dans ce cas canal à ignorer est sélectionné temporairement: Vous entendez votre prénom
33
Q

Comment Johnston et Heinz percoivent l’attention?

A

L’attention est dynamique

Elle peut être concentrée sur les propriétés physiques et/ou sémantiques du message (pas de dichotomie, plutot un continuum)
❖ Postulat-clé: Flexibilité

L’attention consomme de la capacité de traitement
différemment selon si indices physique - consomme moins de capacité - à sémantique - qui consomme plus de capacité.

34
Q

Explique le modèle multimodale de Johnston et Heinz

A

Selon ce modèle, le traitement est différent selon la sélection par le sens sémantique ou physique (capacités attentionnelles différentes)

Si la sélection se fait par les propriétés physiques, l’information est transférée directement à la capacité de traitement limité qui a accès à la MLT

si la sélection se fait par les propriétés sémantique, l’information est transféré directement à la MLT selon la pertinence.

Modèle avec compromis, mais à mesure que l’on doit se fier de plus en plus sur les propriétés sémantiques des messages, les ressources de traitement disponibles sont réduites. Ex: utiliser la sémantique utilise toute la capacité de traitement (pas illustré)

35
Q

Dans la situation de tâche multiple (simultanée) de Johnston et Heinz, en quoi consistait la tâche de vigilance ?

A

Réponse à un signal visuel apparaissant aléatoirement en gardant le regard tjr au même endroit

Mesure: temps de réaction quand on appuie sur un bouton suite au signal à l’écran.

2 situations: pleine attention ou non

La tâche fournit une mesure de base des ressources disponibles pour la tâche principale

36
Q

Explique ce que Johnston et Heinz ont pu constater comme résultats suite à la tâche de vigilance

A

le temps de réaction permet de donner une idée de la capacité de traitement requis pour une tâche.

Il y a une différence entre la situation 1 - ne pas porter pleine attention et la situation 2 - porter pleine attention (totalité de la capacité de traitement mais accélération du temps de réaction)

37
Q

Dans la situation de tâche multiple (simultanée) de Johnston et Heinz, en quoi consistait la tâche 2: “Écoute binaurale/Ombrage (Shadowing) “?

A

La tâche d’ombrage (2.1) consiste simplement à répéter le message entendu.

Messages: Listes de mots

les messages sont diffusés dans les deux oreilles en même temps et on demande aux gens de les répéter

❖ Mesure: taux d’exactitude

38
Q

En quoi consistait la partie “tâches multiples” de l’expérience de Johnston et Heinz?

A

La tâche 2.2. se rajoute à la tâche d’ombrage, donc cette fois, il faut répéter le message entendu alors qu’on nous présente deux messages différents avec la même voix. Il faut donc répéter le message qui a le sens ou le sexe de la voix qui est demandée.

39
Q

Lorsque Johnston et Heinz ont pairé leur 2 tâches de vigilance et d’ombrage pour en faire une épreuve de tâches multiples, qu’ont-ils constater?

A

La capacité de traitement limitée. À mesure que le nombre de tâches concurrentes augmente:
❖ Moins de capacité de traitement restante par tâche
❖ temps de réaction plus élevé pour vigilance…
❖ Taux d’erreur plus élevé pour ombrage…

Pour utiliser de la capacité pour une tâche, il faut la « voler » à une autre parce que toutes les tâches utilisent la même capacité de traitement commune et cette capacité de traitement est limitée

40
Q

En quoi consistait la tâche 2.2: Attention sélective en 4 conditions de Johnston et Heinz (ajoutée à l’expérience de tâche multiple avec vigilance + ombrage) et à quoi a-t-elle servi?

A

Il s’agissait des 4 conditions possibles classées par nombre d’indices (physique et ou sémantique) disponibles pour tester quel aspect permet le mieux d’isoler un message.

Ces conditions étaient combinées à la tâche d’ombrage et de vigilance mises ensembles.

On regardait l’impact sur les TR selon:

  1. voix différente et sens différent: 2 indices pour séparer message (caractéristique physique ou sémantique)
  2. même voix mais message différents: 1 indice
  3. voix différentes mais même sens : 1 indice
  4. même voix et même sens: 0 indice

Ces 4 conditions ont montré des différences sur les TR selon des indices uniquement physiques ou sémantiques, ce qui a montré que l’on utilise autant de la sélection tardive que hâtive, supportant le modèle de Broadbent et Norman partiellement.

41
Q

Pendant la condition 1 de l’expérience d’attention sélective de Johnston et Heinz où les messages diffèrent seulement au niveau de la voix mais pas du sens, qu’est-ce que les chercheurs ont constater?

A

les gens utilise une partie de la capacité de traitement pour sélectionner le bon message, ce qui laisse moin de capacité pour les tâches de vigilance et d’ombrage: donc augmente le temps de réaction en vigilance et ombrage

On utilise de l’attention sélective pour choisir le bon message. Si on peut seulement utiliser les propriétés physiques pour l’attention sélective, cela veut dire qu’on fait de la sélection hâtive.

Cela prouve que les messages peuvent seulement être distingués selon propriétés strictement physiques, donc un mode de sélection hâtive (Broadbent) existe.

42
Q

Pendant la condition 2 de l’expérience d’attention sélective de Johnston et Heinz, lorsque les messages étaient lus avec la même voix mais que les sujet diffèraient au niveau de la sémantique (sens), qu’est-ce que les résultats au niveau des temps de réaction des participants ont montré?

A

Lorsqu’on demande aux gens de faire de l’attention sélective pour l’aspect sémantique seulement car impossible d’avoir des indices physiques, et que ça a un effet sur les temps de réaction et taux d’erreur: selection tardive car on ne peut pas faire de la sélection hâtive sur la base des propriétés physiques

Messages peuvent seulement être distingués selon propriétés strictement sémantiques, donc un mode de sélection tardive (Norman) existe

43
Q

Lorsque Johnston et Heinz ont comparer les deux conditions: sélection uniquement hâtive (messages différents par des indices physiques seulement) vs uniquement tardive (messages différants par des indices sémantiques seulement), qu’est-ce qu’ils ont constaté?

A

les temps de réaction et les taux d’erreur augmentent encore plus lorsque la sélection se fait sur la base de caractéristiques semantiques que physiques, ce qui démontre que la sélection selon la sémantique demande plus de capacité de traitement.

Quand le message est séparé par une propriété seulement, c’est plus facile de séparer par les propriétés physique: laisse plus de ressources pour les autres tâches

La capacité attentionnelle dépend du type de traitement: plus de ressources sont utilisées pour la sélection tardive (sémantique) que pour la sélection hâtive (indice physique) c’est donc un continuum.

44
Q

En conclusion, l’expérience sur l’attention sélective de Johnston et Heinz supporte quel modèle?

A

Il y a bel et bien deux modes de sélection: hâtif et tardif

Résultats supportent le modèle multimode de l’attention et ses postulats:
❖ Attention utilise capacité de traitement limitée
❖ Attention est flexible (sélection hâtive et/ou tardive)
❖ Utilisation du sens du message pour la sélection requiert plus de capacité de traitement

45
Q

Explique pourquoi les résultats des expériences de Johnston et Heinz ont invalidé la théorie de Broadbent.

A

Selon Boadbent, la sélection tardive devrait être impossible, mais c’est pourtant possible (quand les messages diffèrent uniquement selon les points sémantiques, les participants arrivent quand même à faire de la sélection, ce qui parait sur les TR)

46
Q

Quels résultats devraient apparaitre aux expériences de Johnston et Heinz si la théorie de Broadbent uniquement était valide?

A

Dans le cas de la tâche de sélection tardive, Broadbent aurait dit qu’il aurait été beaucoup plus difficile d’avoir une bonne performance et d’ignorer un message qui a un sens différent lorsque les deux voix sont pareilles parce qu’on traiterait le message selon les caractéristiques physiques.

47
Q

Explique pourquoi les résultats des expériences de Johnston et Heinz ont invalidé la théorie de Norman

A

Selon Norman, la sélection hâtive devrait être impossible

Selon lui on va toujours attendre d’avoir accès aux caractéristiques sémantiques avant de faire notre sélection, c’est pourquoi les taux d’erreur et les temps de réactions ne devraient pas différer entre les conditions de sélection attentive peu importe si aspect physique ou sémantique.

Les résultats de Johnston et Heinz montrent cependant que les participants n’attendent pas ce point pour faire une sélection pcq on prend juste ce qu’on a de besoin: si indices physiques suffisants, pas besoin d’attendre le sémantique.

48
Q

Quels résultats devraient apparaitre aux expériences de Johnston et Heinz si la théorie de Norman uniquement était valide?

A

Taux d’erreurs et temps de réaction ne devraient pas différer entre conditions de “sélection attentive” (voix vs. sens du message).

Dans le cas de la tâche de sélection hâtive, Norman aurait dit qu’on aurait aussi traité certaines informations dans le canal à ignorer si le sens avait été le même que celui dans le canal à écouter.

49
Q

Fait un résumé de pourquoi le modèle multimodale de Johnston et Heinz fit avec les résultats qu’ils ont trouvé.

A

Le modèle de Johnston et Heinz (1978) propose qu’il est possible de distribuer une quantité limitée d’attention entre la sélection hâtive et la sélection tardive, mais que la sélection tardive demande davantage de ressources que la sélection hâtive. Ce faisant, comme les ressources sont limitées, on s’attend à ce que…:

i) …la tâche 2.2-“sémantique” entraîne des réponses moins exactes dans répétition du message sélectionné et plus lentes dans la tâche de vigilance (tâche 1) que ne le ferait la tâche 2.2-“physique”.

ii) …la tâche 2.2-“physique” entraîne des réponses moins exactes dans la répétition du message sélectionné et plus lentes dans la tâche de vigilance (tâche 1) que ce que l’on obtiendrait avec seulement les tâches 1 et 2.1, où un seul message est présenté.

iii) …la tâche 2.1 entraîne des réponses plus lentes dans la tâche de vigilance (tâche 1) que ce que l’on obtiendrait si la tâche 1 était réalisée sans autre tâche. Or, c’est bien ce que l’on a observé!

50
Q

Qu’est-ce qu’on entend par écoute binaurale exactement et quelle est la différence avec l’écoute dichotique?

A

Dans une écoute binaurale, les deux messages sont diffusés simultanément aux deux oreilles, et vous ne pouvez donc pas vous fier sur la provenance du message (canal gauche/droite) pour effectuer la sélection.

Dans une écoute dichotique, vous entendez deux messages distincts, soit un présenté à votre oreille droite et l’autre présenté à votre oreille gauche, et vous pouvez sélectionner un canal (une oreille) à répéter.

51
Q

Dans la tâche de Johnston et Heinz, qu’est-ce qui détermine la répartition de la capacité de traitement entre les tâches?

A

la tâche principale est celle de vigilance dans l’étude.
Lorsque l’on ne fait rien d’autre que la tâche 1, toutes les ressources disponibles peuvent y être attribuées.

Lorsque l’on demande aux participant(e)s de réaliser une tâche secondaire, ils vont prendre les quantités de ressources nécessaires afin réduire les erreurs au minimum.

La même chose se produit lorsqu’une sélection devient nécessaire au niveau du message auditif.

Le mécanisme par lequel notre système attentionnel détermine la quantité attribuée pour réaliser chacune des tâches est, selon Johnston et Heinz (1978), un mécanisme de rétroaction. Ainsi, si l’on en accorde beaucoup à la tâche 2 lorsqu’elle débute et qu’on ne fait aucune erreur d’ombrage, mais que nos temps de réponses à la tâche de vigilance commencent à augmenter, on recevra une rétroaction négative pour la tâche de vigilance et le système modifiera la répartition. Si l’on commence alors à faire des erreurs dans la tâche d’ombrage, le système redonnera un peu de ressources pour la tâche d’ombrage et ce, jusqu’à trouver un équilibre satisfaisant, minimisant les rétroactions négatives. C’est donc un système dynamique et adaptatif, prêt à faire face au changement!

52
Q

Explique maintenant la différence avec la tâche 2.1 et 2.2 en même temps de Johnston et Heinz

A

Lorsque le/la participant(e) effectue les tâches 2.1 et 2.2 (en plus de la 1), il entend deux messages en même temps, et les deux messages sont diffusés simultanément aux deux oreilles (c’est donc une fois de plus de l’écoute binaurale). Le/la participant(e) ne peut donc pas se fier à la provenance du message (gauche/droite) et doit donc se concentrer sur les caractéristiques du message autre que l’emplacement. On lui demande de répéter un message spécifique basé sur une caractéristique précise.

53
Q

Explique brièvement les 3 tâches de l’expérience de Johnston et Heinz

A

Tâche 1 (vigilance):
La participante doit simplement répondre le plus rapidement possible à un signal visuel.

Tâche 2.1 (ombrage):
Un seul message est présenté. La participante doit répéter ce message à haute voix (tout en demeurant attentif à l’écran afin de réaliser la tâche 1 de vigilance). Ce message est présenté de manière binaurale. Ceci veut dire que le même message est présenté en même temps dans les deux oreilles. C’est comme si vous écoutiez une seule personne située droit devant vous.

Tâche 2.2 (attention sélective):
On ajoute à la tâche 2.1 Deux messages sont présentés en même temps, toujours de manière binaurale. Ainsi, les deux messages sont présentés en même temps aux deux oreilles simultanément

Il y a deux sous-conditions à la tâche 2.2, qui déterminent de quelle manière la participante pourra sélectionner le message pertinent: des critères “physique” , comme le sexe de la voix, ou “sémantique” comme le sens du message.