cour 12.2: Mémoire sémantique Concepts et catégories Ressemblance familiale Approche prototypiste Approche exemplariste Flashcards
Quel est le problème principal dans l’approche classique?
Problème principal: manque de propriétés nécessaires
et suffisantes
bcp de catégories ont des membres qui ne partagent pas bcp de propriétés communes, comme des ustensiles. Les définitions dans les dictionnaires ne respectent pas l’approche classique, c.a.d les critères strictes d’individualité nécessaire, les caractéristiques de catégories conjointement suffisantes, et parfaitement inclusives et exclusives. Concept disjonctif (un “ou” entre les caractéristiques dans une définition) ne fonctionne pas non plus avec approche classique
Explique l’approche générale de Wittgenstein qui remplace approche classique
Ne parle pas de propriété unique commune ni de propriétés
nécessaires. Certains objets se classent par un air de famille (catégorie)
Ressemblance familiale
est basée sur le nombre
de propriétés partagées
par les membres d’une
catégori
Explique l’expérience de Rosch & Mervis (1975): “Family resemblances:
studies in the internal structure of categories” sur la ressemblance familiale
Rationnel: Items les plus typiques d’une catégorie
sont ceux qui partagent le plus grand nombre de
caractéristiques (qui ont le plus grand degré de
ressemblance familiale) avec les autres membres de la catégorie
2 phases
1. jugement de typicité: noms de catégorie et participants listes propriétés pour chaque catégorie
2. à partir de résultats calcul de score de ressemblance familiale
Explique la phase 2: Liste de propriétés de l’expérience de Rosch & Mervis (1975): “Family resemblances:
studies in the internal structure of categories” sur la ressemblance familiale
Tâche: Lister toutes les propriétés connues pour
différents exemplaires
Propriétés nécessaires ou non-nécessaires
(caractéristiques)
on doit nommer propriétés absolument necessaire pr caractériser qqch vs propriétés non obligatoire et non necessaire.
Comment calcule-t-on le score de ressemblance familiale? (RF)
Nombre d’autres items pour lesquels une propriété
spécifique est partagée
Somme pour toutes propriétés de l’item étudié
ex, chat: p1(4) = pour la propriété 1, 4 autres catégorie (ici, animal) partagent cette caractéristique. puis, somme des propriétés partagées = 14 = score de ressemblance familiale. En rouge = items quon pense en premier. Lien entre typicité et score de RF,
Explique les résultats de l’expérience de Rosch & Mervis (1975): “Family resemblances:
studies in the internal structure of categories” sur la ressemblance familiale
Haute corrélation entre jugements de typicité et
mesure de ressemblance familiale pour toutes catégories
Item plus typique partage plus de propriétés avec
autre membres de catégorie (et moins avec membres d’autres catégories)
Interprétation:
Ressemblances familiales utilisées dans le processus de catégorisation
On utilise propriétés “non-nécessaires” ou caractéristiques
Lorsqu’un item montre le plus grand score RF, on
dit que c’est le prototype de la catégorie
on utilise des propriétés non necessaire, qui ne sont pas obligatoires pour caractériser qqch, mais qu’on voit très souvent par rapport à cela. Si cette caratéristique n’apparait pas, ne veut pas dire que ce n’est pas membre de la catégorie
Qu’est-ce que la ressemblance familiale?
Similarité détermine catégorisation
Si l’objet à classer possède assez de propriétés en
commun avec une représentation mentale donnée (i.e., il est assez similaire), alors il est classé
comme un membre de cette catégorie
Quels sont les 2 modèles basés sur la similarité?
Deux modèles basés sur la similarité
Approche prototypiste
Approche exemplariste
Explique l’approche prototypique
Les concepts sont des prototypes: Représentation abstraite et sommaire dérivée en “moyennant” tous les exemplaires rencontrés d’une catégorie donnée (puisque c’est une moyenne, il se peut que ce prototype n’existe pas dans la vrai vie: c’est souvent un modèle artificiel)
Règle de classification: Si objet possède assez de
propriétés en commun avec (ou est “assez similaire
au) prototype, alors il est classé comme un
membre de cette catégorie
Le prototype permet la classification de membres
de la famille jamais vus auparavant… et l’exclusion
des non-membres.
Explique ce que Rosch & Mervis (1975) ont souligné sur le besoins de catégorie artificielle, pourquoi?
Beaucoup de variables des catégories naturelles ne
peuvent être contrôlées
Comment les catégories sont apprises
Fréquence d’usage des exemplaires et catégories
Familiarité
Facteurs culturels, etc.
En construisant les catégories selon certaines
variables, on peut contrôler tous les facteurs, isoler
des effets spécifiques et faire des prédictions
Explique l’expérience de Posner & Keele (1968):
“On the genesis of abstract ideas” pour tester l’approche prototypiste
Tâche: Induction catégorielle
Matériel: Patrons de points aléatoires à partir duquel des distorsions du prototype initial peuvent être créées.
induction = apprentissage par exposition à différents exemplaires.
induction catégorielle = on montre 1 exemplaire à la fois et il faut le classer dans la bonne catégorie. Avec rétroaction, on finit par apprendre quel exemplaire va dans quel bonne catégorie.
participants doivent classer 12 exemplaires dans 3 catégories.
On s’interesse au taux d’exactitude et temps que ca prend pour les classer
Comment créé-t-on des exemplaires (distorsions)?
Technique: Probabilité de
déplacement point.
pour creer distorsion, on deplace les points de son emplacement originale. Faible = déplacé un peu / fortes = déplacé plus loins.
Explique la phase d’induction dans l’expérience de Posner & Keele (1968)
gens doivent apprendre à classer exemplaires dans leur catégorie AVEC rétroaction. au debut de la tâche, c’est du hasard, les gens n’ont aucune de ce qui va dans quelle catégorie.
Les prototype qui servent à générer les distorsions forte ne sont jamais présentés à l’apprentissage. Donc on présente des distorsion, mais pas le modèle duquel elles sont générées.
- point de fixation
- distorsion à partir de prototype à l’aide d’un nuage de point
- on appuie sur une catégorie
- rétroaction pour savoir si réponse ok.
Explique la phase de test dans l’expérience de Posner & Keele (1968)
Une fois les catégories finie d’apprendre, phase de test :
classer anciens + nouveaux exemplaires dans la bonne catégorie SANS rétroaction
- stimulis apprentissage:
- on présente le prototype de chaque catégorie qui sert a créer les distorsions (jamais vu pendant apprentissage)
- nouvelles distorsions fortes
- nouvelles distorsions faibles
dans l’expérience de Posner & Keele (1968), s’il y a seulement un effet de pratique, à quels résultats devrions-nous nous attendre?
Taux d’exactitude: Fortes ancienne > Prototypes = Faibles Nouvelle = Fortes
TR: Fortes ancienne < Prototypes = Faibles Nouvelle = Fortes
Seuls les anciens items
ont été appris. Nouveaux items: jamais vues. Tous les nouveaux items classés de façon moins exacte (au hasard) et plus lentement que les anciens items
Pas de raison de croire
qu’on trouvera une
différence entre les
différents types de
nouveaux items