cour 7.1: Modèle modal de mémoire (MCT) ❖ Capacité ❖ Durée ❖ Oubli ❖ Codage Flashcards

1
Q

Explique par quoi diffèrent les différentes composantes du modèle modal de mémoire d’Atkinson et Shiffrin.

A

différence entre les 3 types de mémoires est un ordre de grandeur

mémoire sensorielle = dernière image sur la rétine (<1s)

MCT = si pas de travail actif pour garder info, reste quelques secondes (<15s)

MLT = entreposage quasi permanent, voire permanent.

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2
Q

Comment Atkinson et Shiffrin considèrent la MCT?

A

Comme une mémoire de travail, c.a.d un système dans lequel des décisions sont prises, des problèmes sont résolus et de l’information circule.

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3
Q

Selon Atkinson et Shiffrin, explique le lien entre conscience et MCT

A

Distinction entre ce qu’on est en train de traiter dans la MCT et ce qu’on traite consciemment dans le présent.

Conscience de qqch = se passe en MCT.

Mais bcp de situations où il est possible que la MCT fonctionne sans que l’on soit conscient.

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4
Q

Selon Atkinson et Shiffrin, comment se fait le transfert d’information de la MCT à la MLT?

A

Le transfert éventuel de MCT vers MLT est une caractéristique permanente du système. Jusqu’à un certain degré, toute l’information en MCT est transférée à la MLT

Prédiction importante: selon eux si on répète l’information, suffisant pour envoyer l’information de MCT à dans MLT.

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5
Q

Selon Atkinson et Shiffrin, quelle est la capacité limitée de la MCT?

A

la capacité limitée de la MCT serait de 5 à 9 items

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6
Q

Quelle tâche permet de déterminer la capacité de la MCT?

A

Tâche d’empan mnésique = retenir lettre, mots ou chiffres donnés un à la suite de l’autre. Permet de voir le nombre d’item qu’on peut retenir en MCT sans essayer activement de les maintenir en MCT.

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7
Q

Qu’est-ce que la tâche d’empan mnésique montre comme résultats?

A

Montre que normalement les chiffres et mots sont plus facile pcq on fait du chunking (pour les chiffres, tendance comme les numéros de téléphones en forme de 3 et pour les mots on les forme en phrase)

La capacité de la MCT est de 7 +/- 2 chunks.

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8
Q

Selon Miller, qu’est-ce que le chunking?

A

de petites unités qui se combinent pour créer de plus grandes unités significatives

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9
Q

Selon Gobet et al, qu’est-ce que le chunking?

A

collection d’éléments qui sont fortement associés entre eux mais faiblement associés aux éléments d’autres chunks.

La signification des mots permet de regrouper des unitées en plus gros chunk grâce à leur sens emmagasiner en mémoire.

Ainsi, les chunks sont dynamiques, subjectifs et non-permanent, car peuvent se réorganiser par la connaissance (par exemple si on est expert dans un domaine, comme les oiseaux, on retiendra plus de chunk pcq on les organise différemment)

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10
Q

Pourquoi quand on refait de l’empan mnésique mais avec des mots, on voit que cela va jusqu’à 12 mots?

A

La signification des mots permet de regrouper des unitées en plus gros chunk grâce à leur sens emmagasiner en mémoire. ainsi, si une phrase fait du sens avec les mots qui la compose, ces mots seront retenus même s’ils dépassent 7 éléments (ex: 12 mots). On appelle cela des “chunk d’informations”.

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11
Q

Explique l’étude de Chase et Simon “perception in chess” sur le chunking.

Quelle était leur hypothèse?

A

Ils ont étudié pourquoi les gens qui sont des maitre en échec sont autant meilleurs que les intermédiaires.

Ils demandaient aux participants de remettre les pièces de l’échiquier à leur place

2 condition: positions de l’échiquier = pièces en positions de stratégie ou aléatoire

Leur hypothèses était que la pratique augmente la taille du “contenant mental”, ce qui permet à plus de chunk (plus d’informations) d’être traités.

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12
Q

Explique les résultats de l’étude de Chase et Simon “perception in chess”

A

Quand les pions sont en positions stratégiques sur le jeu, le nombre de position retenue est: débutant < intermédiaire < maître.

Dans la condition où les pièces sont disposées aléatoireement, tout le monde est égal dans la rétention de la position des pièce: environ 4 pièces

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13
Q

Comment peut-on interpréter les résultats de l’étude de Chase et Simon “perception in chess” ?

Quelle conclusion tire-t-on de cette expérience?

A

Les maîtres ont un avantage seulement à cause de leur connaissance du jeu, qui leur permet d’organiser l’information différemment, et non à cause d’une meilleur empan mnésique en MCT que la moyenne.

C’est pourquoi un avantage est présent uniquement lorsque les pièces sont dans des positions stratégique, c’est donc une forme de chunking: un chunking de connaissances.

quand les experts regardent l’échiquier, on peut voir avec leur temps de regard sur ces pièces le nombre de chunks qu’ils font et effectivement ca se rapproche vraiment de +/- 7.

on conclut que la mémoire n’a pas en termes d’items, mais plutot +/- 7 chunks

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14
Q

Quelle tâche a permis de déterminer la durée de la MCT (seulement la nommer)

A

La tâche de Peterson & Peterson “short term retention of individual verbal items.”

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15
Q

Explique l’expérience de Peterson et Peterson “short term retention of individual verbal items.” (“paradigme de Brown-Peterson”)

A

Le but était de tester la capacité de rappel après une courte période

Présentation de 48 trigrammes possibles (3 consonnes, ex: CHJ). Chaque participant devait se souvenir de 8 trigrammes pour 6 intervalles de rappel différents : 3,6,9,12,15 et 18s (L’intervalle de rappel est la période de temps qui s’écoule entre la présentation du trigramme et le signal lumineux)

  1. l’expérimentateur prononce un trigramme
  2. l’expérimentateur prononce un nombre
  3. Le participant doit répéter le nombre à voix haute
  4. Le participant doit soustraire 3 du nombre en suivant les bruits de “tac” du métronome. Ceci l’empêche de pouvoir répéter le trigramme dans sa tête.
  5. Lorsqu’un signal lumineux est présenté (ex: un cercle vert), la personne doit rapporter le trigrammes
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16
Q

Explique les résultats de l’expérience de Peterson et Peterson “short term retention of individual verbal items.” / “paradigme de Brown-Peterson”

A

le taux d’exactitude est de 50% au début après 3s mais de <10% après 18s.

Ainsi, l’estimation de la durée de la MCT sans répétition serait de 15-20 secondes

17
Q

Quelles sont les 2 hypothèses sur la façon d’oublier?

A
  1. dégradation: pendant qu’on ne répète pas, le matériel s’efface tranquillement
  2. interférence: quand vient le temps d’essayer de se rappeler du trigramme, la mauvaise représentation en mémoire est repêchée.
18
Q

Explique les 2 types d’interférences possibles selon Postman.

A
  1. rétroactive = un évènement récent vient influencer la mémoire d’une expérience passée. Quand on va récupérer la représentation en MLT, on va chercher la représentation plus récente.
  2. proactive = évènement ou expérience passée influence mémoire pour un évènement ou expérience récente. Quand on va récupérer la représentation en MLT, on va chercher la représentation plus ancienne.
19
Q

Explique le résultat de l’expérience de Peterson (paradigme de Brown-Peterson) Comment peut-on l’interpréter?

A

Le problème avec l’expérience de Peterson & Peterson (1959) est qu’ils ont moyenné pour les 12 premiers essais. Considérant le fait que les performances moyennes pour les essais 1-12 ne diffèrent pas significativement de celles des essais 37-48 dans l’étude de Peterson & Peterson (1959), il apparaît qu’il existe bel et bien un effet de pratique qui permette de limiter la chute des performances et de les relever un peu.

ils sont donc arrivés à la fausse conclusion qu’il n’y pas d’interférence proactive et que l’oubli est bel et bien causé par de la dégradation

20
Q

S’il y avait un mécanisme d’interférence proactive, quels résultats devrions-nous observer dans la tâche de Peterson (paradigme de Brown-Peterson)?

A

si interférence proactive, l’exactitude des résultats diminuerait avec la pratique. Plus on fait d’essai dans la tâche, plus il y a de trigramme dans la mémoire donc plus il y a de chance d’interférence. Ainsi, il est censé ne pas y avoir d’interférence à l’essai 1, mais plus on avance à l’essai final plus on fait d’erreurs.

21
Q

Dans l’expérience de Peterson (paradigme de Brown-Peterson), pourquoi le décompte inversé ne produit pas d’interférence rétroactive?

A

parce que ce n’est pas le même genre de matériel: lettres vs chiffres. Les auteurs concluent que nous connaissons suffisamment notre alphabet et nos chiffres de 0 à 9 pour ne pas les mélanger lorsque nous donnerons une réponse à la fin de l’essai et donc, il n’y a pas d’interférence rétroactive.

22
Q

Explique l’expérience de Keppel et Androïde et leur but

A

Selon eux, les résultats de Peterson seraient faussés par trop de moyennage qui cacherait la partie visible de l’interférence proactive sur les graphiques (résultats seraient contrés par l’effet de pratique)

Ils font la même tâche au niveau des essais que l’expérience précédente mais différents groupes sont formés avec un seul intervalle de temps par groupe de participants. Seulement 3 essais (3s, 9s ou 18s)

23
Q

Explique comment il serait possible de montrer l’interférence proactive dans la tâche de Keppel et Androïde (2 manières) et leur prédiction à ce propos.

A

Selon eux, 2 facteurs en MLT interagissent avec l’interférence proactive:
1. le nombre de présentation: on devrait voir dans les résultats que plus on fait d’essai, plus de trigramme on de chance de venir interférer donc on devrait voir une performance qui baisse

  1. l’intervalle de rappel: plus on augmente l’intervalle de rappel, plus il y a de chances d’interférence proactive

Cette même interaction devrait apparaitre en MCT

Prédiction: si au premier essai il n’y a pas d’interférence, on devrait s’attendre à une performance parfaite de tout le monde et le temps ne devrait pas avoir d’impact car aucun essai précédent donc rien n’interfère.

24
Q

Explique les résultats de la tâche de Keppel et Androïde et comment il est possible de les interpréter.

A

au premier essai, performance parfaite car aucun trigramme ne peut interférer, donc pas de dégradation qui se produit (car s’il y avait de la dégradation, devrait se faire aussi au premier essai mais T-1 montre que non peut importe le groupe)

À partir du 2e essai, performance plus basse.

Ensuite on voit que plus on laisse de temps pour soustraire à l’envers, plus l’intervalle de rappel touche la performance. Donc interaction prédite validée.

Interférence proactive tout au long de la tâche: oubli par interférence en MLT ET MCT.

25
Q

Selon Atkinson et Shiffrin, comment se fait le codage de l’information en MLT?

A

peu importe d’où vient le matériel et quel sens ca va frapper, ca va être transformé en son (codage AVL) et traité toujours comme un son

26
Q

Explique l’expérience de Conrad “ acoustic confusions in immediate memory”

A

Le but était de montrer l’utilisation du codage AVL en MCT

Tâche: identification de lettres

Matériel: lettre qui se ressemblent auditivement (condition 1) ou visuellement (condition 2)

plan: causer des erreurs de confusion avec du bruit (les lettres qui se ressemblent au niveau du son devraient causer plus de confusion)

hypothèse: que le matériel soit présenté de façon auditive ou visuelle, le son est tellement important que les erreurs devraient être basées uniquement sur le son. Même si on présente de façon visuelle.

27
Q

Explique les résultats de l’expérience de Conrad “ acoustic confusions in immediate memory” et comment il est possible de les interpréter. Est-ce que ca valide ou invalide le modèle de Atkinson et Shiffrin?

A

95% d’erreur de similarité auditive

si on presente des lettres qui se ressemblent visuellement, la personne ne le confondra pas si aucune ressemblance auditive: pas de patron d’erreurs visuelles.

Les erreurs de confusion dans la condition visuelle sont causées par similiraité auditive.

Donc le codage AVL est utilisé en MCT, mais pas le codage visuel.

ex: si on lit qqch, et qu’un son est associé en mémoire, on va automatiquement le transformer en son et se le dire dans notre tête (étiquette). Codage AVL est donc très fort même si présenté en matériel visuel. Donc quand on présente de l’information visuelle, quand même traité en auditif = pour l’instant valide Atkinson et Shiffrin.

28
Q

Explique le problème avec l’expérience de Conrad “ acoustic confusions in immediate memory” .

A

Le problème avec l’expérience des lettres est que ça fait tellement longtemps que l’association avec le son est faite que c’est attaché ensemble.

Si on veut montrer que les gens sont capables de traiter uniquement du visuel, en visuel, on doit trouver une langue où des composantes de la langue sont écrivables, sans son rattachés

29
Q

Comment Zhang et Simon ont-il remédié au problème de l’expérience de Conrad “ acoustic confusions in immediate memory” avec leur expérience intitulée “STM capacity for Chinese words and idioms” sur le codage en MCT

A

En mandarin , il y a des radicaux (partis de caractères) parfois associés a des sons mais d’autres non. ces radicaux servent à faire partie d’éléments plus complexes et n’ont donc jamais été nommés.

On prend des gens qui parlent uniquement mandarin et on leur présente soit des radicaux avec son associé ou des radicaux sans son associé. Si on présente des caractères on s’attend à ce que les gens puissent les traiter parce qu’ils vont le nommer dans leur tête et ils devraient être capable d’en nommer 7 +/- 2. Mais si on traite seulement du AVL, et que pas de son est associé, il serait alors impossible de le maintenir en mémoire par l’impossibilité de le transformer en son.

On regarde ce que les gens qui parlent mandarin peuvent garder en mémoire et rapporter après un certain nombre de temps, selon si un son est lié aux radicaux ou pas.

30
Q

Explique les résultats de l’expérience de Zhang et Simon “STM capacity for Chinese words and idioms” sur le codage en MCT

A

Les participants peuvent reproduire une suite de 6,4 caractères, mais aussi une suite de 2,7 radicaux sans son.

Le codage AVL est donc insuffisant pour expliquer la performance.

Le codage visuel est aussi utilisé en MCT

31
Q

Explique l’expérience de Wickens, Dalezman et Eggemeiser “multiple encoding of word attributes in memory” sur le codage de la MCT

A

Le but était de déterminer si on traite aussi le codage par le sens.

On donne 3 mots à retenir pendant 18s. “triade de mot” (mots de même catégorie).

on présentait 4 catégories de mots, allant de fortement liés entre elles, à pas du tout.

5 conditions:
* condition controle = seulement noms de fruit à retenir dans tous les essaies
* 4 groupes témoins = catégories différentes sauf au dernier essai dernier qui est le même pour tout le monde. Ces différentes catégorie ont un degré de rapprochement différent avec le sens du dernier essai.

  1. l’expérimentateur dit la triade de mots + un nombre
  2. Le participant doit soustraire 3 du nombre
  3. Le participant rapporte les mots
32
Q

Si on traite les mots juste comme des sons (soutient du modèle modal) quels résultats devrions-nous observer dans l’expérience de Wickens, Dalezman et Eggemeiser “multiple encoding of word attributes in memory” ?

A

Si seul le codage AVL a lieu, l’interférence proactive doit avoir lieu pour toutes les catégories: la sémantique n’a pas de rôle dans l’oubli.

on traite juste des sons, peu importe si on passe de légumes aux fruits par exemple, baisse constante de la performance. interférence proactive peu importe la catégorie et sémantique n’a aucun rôle si modele modal de mémoire valide.

La performance est censée diminuer de plus en plus pcq plus il y a d’essais, plus de chance d’interférence.

33
Q

Si on traite les mots selon le sens (à l’encontre du modèle modal), quels résultats devrions-nous observer dans l’expérience de Wickens, Dalezman et Eggemeiser “multiple encoding of word attributes in memory” ?

A

il devrait y avoir une différence entre les 3 conditions parce que certaines catégories sont plus proches de la catégorie présentée en dernier que d’autres.

l’interférence proactive devrait dépendre de la similarité entre les catégorie. Moins de similarité = moins de chance d’aller chercher les mauvaises représentations en mémoire par les connaissances qu’on a sur une catégorie de choses = moins d’interférence proactive

suivant ce sens, le relâchement est censé être maximal si le dernier essai est sans rapport avec la catégorie précédente donc pas de baisse de performance (augmentation du nombre d’items rapportés).

34
Q

Explique les résultats de l’expérience de Wickens, Dalezman et Eggemeiser “multiple encoding of word attributes in memory” ?

A

il y a un relâchement au dernier essai pour tous les essai

moins de similarité entre dernière catégorie et les précedentes = + de relâchement de l’interférence proactive ( moins d’interférence)

Donc on ne traite pas juste le son en MCT. Le sens est traité en MCT: ainsi le codage sémantique est aussi utilisé

35
Q

Avec toutes les expériences sur le codage, quelle conclusion doit-on en tirer?

A

Modèle modal est trop strict: codage soit visuel, soit auditif, soit sémantique et +… pas vrai que pour être traité le matériel doit être transformé en son au début.