cour 10.1: Mémoire à long terme ❖ L’approche des « boîtes » – Critique ❖ Encodage Flashcards
Atkinson et Shiffrin; Baddeley et Hitch postulent des systèmes de mémoire:
❖ Conception théorique de la mémoire (et de la
cognition) postulant l’existence de systèmes de
mémoire séparés pour rendre de compte de
dissociations expérimentales ou neurologiques.
Comment appelle-t-on ce genre d’approche?
l’approche de boites. plein de sous-systèmes dans plein de sous systèmes eux mêmes dans des systèmes.
Explique les 2 postulats principaux de Craik & Lockhart (1972) sur les différents niveaux de traitement.
profondeur de traitement important. Type d’encodage influence durée de la trace mnésique. (2 types de traitement)
type de répétition important
(2 types de répétition)
hypothèse: selon eux la seule façon de faire d’envoyer info à long terme = traitement profond = sens quand on encode
Quels sont les 2 types de répétitions selon Craik & Lockhart (1972) et quelle est la méthode la plus efficace
❖ Type I: Répétition de maintien
- maintient information en MCT et non efficace pour transfert en MLT
❖ Type II: Répétition élaborative
- Penser au sens de l’item
- Faire liens entre item/connaissance préalable
- « Chunking »/Organisation subjective = seul type efficace pour entreposage permanent de l’info
Quels sont les 2 types de traitement selon Craik & Lockhart (1972) et quelle est le plus efficace?
❖ Surface (Shallow):
- Accent sur caractéristiques physiques de l’entrée (ex: son)
- Répétition de maintien
❖ Profond (Deep)
- Accent sur signification de l’entrée
- Répétition élaborative
Traitement plus profond mène à:
❖ Traces plus fortes/durables en MLT (encodage)
❖ Meilleur rappel (récupération)
Explique l’expérience de Hyde & Jenkins (1973): “Recall for words as a
function of semantic, graphic, and syntactic
orienting tasks” sur la profondeur de traitement.
tâche d’orientation: différentes conditions (instructions) qui oriente le participant vers des caractéristiques de surface (physique) ou sémantique pour le traitement des mots,
2 groupes:
1. acquisition intentionnelle (on leur dit qu’il faut apprendre le matériel)
2. apprentissage incident (on ne leur dit pas qu’il faut apprendre
Phase 1 tâche: conditions avec profondeur croissante:
- EG = répondre par oui ou non, si ces lettres apparaissaient dans le mot. Pas besoin de penser au sens du mots, seulement ses caractéristiques physiques donc de surface.
- NOMS = classification syntaxique = traitement un peu plus profond.
- FRÉQUENCE = utilisation du sens et des connaissances pour savoir si mot souvent utilisé dans x langue
- PLAISANT = penser au sens et lien avec nous même
- contrôle = écouter la liste
(sémantique car on sait que le chunking est une réorganisation basée sur le sens)
phase 2: rappel libre
Explique les résultats de l’expérience de Hyde & Jenkins (1973): “Recall for words as a
function of semantic, graphic, and syntactic
orienting tasks” sur la profondeur de traitement.
❖ Performance augmente avec profondeur de traitement (tâche
d’orientation)
❖ Seuls Fréquence/Plaisant aussi bon que Contrôle
❖ Intention d’apprendre: aucun effet significatif sur rappel !!!
Comment peut-on interpréter les résultats de l’expérience de Hyde & Jenkins (1973): “Recall for words as a
function of semantic, graphic, and syntactic
orienting tasks” sur la profondeur de traitement.
❖ Soutien pour approche des
niveaux de traitement
❖ Intention: pas un facteur en MLT
❖ Facteur important: stratégie optimale d’encodage profond
Explique l’étude de Slamecka & Graf (1978): “The generation effect” sur l’effet de génération.
2 types d’essais:
1. essai lecture = présentation de paire de mots à l’écran à lire
- essai génération = on présente un mot, puis la première lettre d’un 2e. En fonction d’une règle (rime, association, synonyme, antonyme ou catégorie; utilise tous le sens sauf rime) il faut générer le deuxième mot.
test de reconnaissance: on montre un mot qui est apparu pendant la tâche et 2 mots qui n’étaient pas la.
❖ Hypothèse: Si participant génère item à mémoriser, récupération toujours supérieure (peu importe tâche d’orientation). Théorie: pcq tjr une implication = augmente le traitement le mieux
Explique les résultats de l’étude de Slamecka & Graf (1978): “The generation effect” sur l’effet de génération et leur interprétation
Performance pour condition rime = significativement + basse: Traitement moins profond (pas de sens) = niveau reconnaissance + bas
Genérer mots associés améliore performance de
reconnaissance pour toutes les conditions
❖ Soutien pour niveaux de traitement: traitement + profond = meilleure reconnaissance
Explique l’expérience de Rogers, Kuiper & Kirker (1977): “Self-reference and
the encoding of personal information” sur l’effet d’autoréférence
Hypothèse: Récup. d’info supérieure lorsque individu associe nouveau matériel avec vision de soi, car trace mnésique plus forte quand nouvelle
connaissance associée avec traits durables
Tâches
phase 1 = on montre des adjectifs à l’écran selon 4 catégorie:
* structurel: en majuscule ou minuscule = tâche de surface
* phonémique = rime = surface = traitement AVL
* sémantique = même sens qu’un autre mot = traitement plus profond
* autoréférence = si ca nous décrit , devrait améliorer encore plus la mémoire
tâche 2 = rappel libre
Explique les résultats de l’expérience de Rogers, Kuiper & Kirker (1977): “Self-reference and the encoding of personal information” sur l’effet d’autoréférence.
❖ En moyenne, traitement + profond = meilleure
performance. Augmentation graduelle de la performance selon les niveaux de traitement.
❖ Performance pour auto-référence significativement +
élevée que toutes autres conditions (que l’adjectif soit relatable ou pas)
Condition auto-référence: performance encore plus supérieure quand adjectif est relatable à nous même
Comment peut-on interpréter les résultats de l’expérience de Rogers, Kuiper & Kirker (1977): “Self-reference and the encoding of personal information” sur l’effet d’autoréférence?
❖ Soutien pour l’approche des niveaux de traitement
❖ Meilleure façon d’améliorer l’encodage et la
récupération à long terme: analyser le sens de
l’information entrante et la lier aux expériences
personnelles
Explique l’expérience de Bower, Clark, Lesgold & Winzenz (1969):
“Hierarchical retrieval schemes in recall of
categorized word lists” sur l’organisation hierarchique
But: Déterminer si l’organisation hiérarchique en
catégories permet un meilleur rappel des mots
Tâche
❖ Apprentissage d’une liste de mots avec un sens hiérarchique
2 conditions
❖ Liste structurée (hiérarchie qui fait du sens)
❖ Liste au hasard (sans hiérarchie ou ordre)
Test: Rappel libre
Explique les résultats de l’expérience de Bower, Clark, Lesgold & Winzenz (1969):
“Hierarchical retrieval schemes in recall of
categorized word lists” sur l’organisation hierarchique
dès le premier essai, les gens à qui ont a montré la structure hierarchique performent mieux (70% vs 20%)
au 4e essai, performance parfaite dans la condition avec hierarchie alors que les gens sans organisation ne se rendent jamais à plus de 60%
De plus, organisation hierarchique a tendance à être préservée au rappel
Conclusion
❖ L’organisation
hiérarchique par
catégories constitue
une stratégie de
rétention efficace
Explique l’expérience de Roediger & Karpicke (2006):
Test enhanced learning: Taking memory tests
improves long-term retention sur l’effet de testing
quand on test des gens une première fois, même sans rétroaction, si on les test une 2e fois sur le même matériel, performance tjr meilleure.
Donne l’idée de voir si c’est plus avantageux d’étudier plus souvent la même matière ou tester plus souvent pour mieux performer au rappel
Ils ont demander à des gens d’apprendre des histoires. 5-7 minutes d’études. Puis on leur demande de réécrire l’histoire de mémoire à l’aide d’une grille d’idées principales. Pas de rétroaction. But est de se rappeler du plus d’idées possibles. Ordre pas important