cour 8.1: Mémoire de travail: L’exécutif central ❖ Boucle phonologique Flashcards
Explique les caractéristiques (5) du modèle de mémoire que Baddeley et Hitch ont proposé
Mémoire de travail
❖ Système à capacité limitée
❖ Entreposage temporaire
❖ Composantes multiples pour codages différents: sous systèmes s’occupent du AVL et visuospatial séparément
❖ Manipulation de l’info dans des tâches complexes
❖ Séparation: capacité vs. répétition
Nomme les composantes de la mémoire de travail selon Baddeley et Hitch et leur liens
1 système patron: exécutif central
3 systèmes employés
1. tablette visuospatiale
2. tampon épisodique
3. boucle phonologique
information circule dans les 2 sens entre le système patron et les systèmes employés et ces systèmes ont une connexion avec la MLT
Quel est le rôle de l’exécutif central?
système patron à
capacité limitée qui
relie les systèmes
employés et la MLT
❖ responsable des
plans, division de
l’attention et
stratégies de
sélection
Quel est le rôle de la tablette visuospatiale?
système employé
qui enregistre et
manipule l’info
visuelle et spatiale
Quel est le rôle du tampon épisodique?
système employé
qui encode,
intègre, et
récupère
l’information sous
forme consciente
Quel est le rôle de la boucle phonologique?
système employé
qui enregistre et
manipule l’info
auditive: traite le AVL.
Explique l’expérience de Baddeley (1966): “The capacity for generating
information by randomization”
Expérience sur le rôle de l’exécutif central.
Des gens entre en labo, on leur demande de fermer les yeux et d’imaginer tenir un chapeau dans lequel on a mis 26 papier avec des lettres. Dans leur tête, doivent tirer des lettres au hasard, dire ce qu’est la lettre, puis recommencer (tirage avec remise). Ils doivent générer des séquences de 100 lettres d’apparence comme on aurait avec un logiciel qui simule le hasard.
taux de génération (temps entre 2 génération de lettre) différent entre les différentes conditions: 0,5s à 4s environ, généré par un métronome(4 groupes)
on s’interesse à l’impact sur le choix de lettre des gens lorsqu’on change ce taux de variation
Quelle était l’hypothèse des chercheurs dans l’expérience de Baddeley (1966): “The capacity for generating
information by randomization”
Selon Baddeley, l’exécutif central est responsable pour la sélection de stratégie, mais il a une capacité de traitement limitée
hypothèse: quand on augmente taux de génération, surcharge de la capacité de l’exécutif central et on devrait voir 2 choses:
- répétitions de séquences: exécutif central va chercher connaissance dans MLT = les lettres ont moins l’air d’être dites au hasard (séquences prévisible - c.a.d des boucles)
- dépendance sur les connaissances disponibles en MLT : apparition de séquences stéréotypés - c.a.d acronymes connus dans la vie).
Si on trouve de plus en plus de ces 2 types de séquences selon le taux de génération, vient montré capacité limité de l’exécutif central (c’est la que la capacité limitée serait gérée)
si on génère des séquences connues comme des acronymes, c’est qu’il y a une connexion avec la MLT
Explique les résultats dans l’expérience de Baddeley (1966): “The capacity for generating
information by randomization”
Quand on augmente le taux de génération: 13% de boucle et 8% d’acronymes.
Taux de génération augmente = reste dans une boucle 25% du temps donc exécutif central surchargé et acronymes 17% du temps , donc la solution serait la connexion avec la MLT et aller chercher l’info la.
Plus on force l’exécutif central à générer souvent, plus il a recours à des stratégies alternatives: c.a.d répéter et aller chercher info en MLT
Comment peut-on interpréter les résultats de l’expérience de Baddeley (1966): “The capacity for generating
information by randomization”?
Connexion entre exécutif central et MLT: L’exécutif central dépend des connaissances en MLT lorsque les demandes de traitement sont élevées.
Exécutif central est responsable de gérer la capacité général de traitement limitée.
(ces deux éléments se démontrent par l’apparition de séquences prévisibles et stéréotypés quand on augmente le taux de génération.)
Explique l’expérience de Brooks “spatial and verbal components of the act of recall
Le but était de montrer des types de systèmes différents à capacité limitée en MCT pour les différents types de codages, soit la boucle phonologique et la tablette visuospatiale.
2 tâches utilisées:
- dans la tâche verbal, l’entrée est d’analyser une phrase (garder une phrase en tête et effectuer une opération)
- dans la tâche visuo spatiale l’entrée est d’analyser un dessin (dessin d’une lettre à garder en tête les yeux fermés et se “promener” sur la lettre quand on répond à des questions.)
Pour les 2 tâches, les mêmes 3 modalités / facon de répondre (sorties):
1. dit verbalement - réponse verbale
2. en tapant - réponse spatiale
3. en pointant - réponses visuospatiales
2 conditions: entrée et sortie de même type, ou pas.
mesure = temps de réponse
Explique la tâche verbale dans l’expérience de Baddeley
- phrase = proverbe
- participant répète la phrase à voix haute (pour être sure que bien compris)
- il doit maintenir phrase dans tête
- Il analyse chacun des mots dans la phrase dans l’ordre: se fait demander si c’est un nom commun (oui/non?)
- 3 types de réponses:
* réponse dite verbalement (réponse verbale)
* réponse tapée de la droite (pour dire non) ou de la gauche (pour dire oui) (réponse spatiale)
* réponse en pointant un tableau(réponse visuospatiale) - mesure des TR
Explique ce qu’il est censé arriver dans les résultats s’il y a 2 systèmes ou 1 seul dans l’expérience de Brooks “spatial and verbal components of the act of recall”
si 2 systèmes
a) lorsque l’entrée et la sortie est de même type, devrait surcharger la capacité de ce sous-système attitré, ce qui parait sur les TR.
b) lorsque l’entrée et la sortie n’est pas de même type, pas de surcharge car utilise 2 capacités différentes
si un seul système, même capacité et TR sont censé être équivalents
Explique les résultats de la tâche verbale dans l’expérience de Brooks “spatial and verbal components of the act of recall” et leur interprétation”
TR sorties: réponse en pointant < tappant < verbale
quand entrée et sortie verbale, la même capacité du même sous-système est utilisée (contrairement aux 2 autres conditions où les sorties sont visuospatiales) ce qui cause une surcharge de ce système verbal donc TR plus long.
confirme 2 systèmes séparés: chaque système a donc des capacités propres.
Explique la tâche 2 visuospatiale de l’expérience de Brooks “spatial and verbal components of the act of recall” et leur interprétation
- présentation visuelle d’une lettre (étoile est le point de départ et flèche est la direction par laquelle il faut se “promener” dans notre tête sur différentes positions sur la lettre)
- chaque fois qu’on frappe un coin (intersection), doit déterminer si intersection est complètement en haut ou en bas de la lettre ou pas et fournir la réponse (extrémités: oui/non?)
- 3 types de réponses (même que expériences précédentes)
* verbalement (réponse verbale)
* tapper de la main droite (pour dire non) ou de la gauche (pour dire oui) (réponse spatiale)
* pointer sur un tableau(réponse visuospatiale)
Explique les résultats de la tâche 2 visuospatiale de l’expérience de Brooks “spatial and verbal components of the act of recall” et leur interprétation.
TR sorties: réponse verbale < tapper < pointer
2 systèmes séparés: chaque sous-système a des capacités propres. Dans les 2 conditions où les 2 modalités (entrée + sortie) sont visuospatiales, la même capacité est utilisée (contrairement à l’autre conditions où la sortie est verbale) ce qui cause une surcharge de ce système visuospatial et TR plus long.
TR taper < pointer parce que tapper est plus seulement spatiale que visuospatiale comme pointer, et la tâche en entrée est plutôt visuospatiale.
Décrit comment la boucle phonologique fonctionne selon le modèle de Baddeley.
2 sous-systèmes qui contiennent les traces du matériel AVL et jusqu’à 2 secondes de matériel (on arrête de parler en termes de chunks)
- entrepôt phonologique s’occupe de la capacité dans la boucle phonologique
- le système de répétition articulatoire est la “voix dans notre tête” qui répète et maintient le matériel actif pour ne pas qu’il disparaisse ET traduit en MCT le visuel en AVL
Lorsque l’entrée sensorielle est auditive (AVL) comment est-elle traitée selon le modèle de mémoire de travail de Baddeley?
- stimulus entre en mémoire de travail
- exécutif central reconnait le codage AVL et l’envoie à la boucle phonologique
- les mots recus dans la boucle phonologique sont entreposés dans l’entrepot phonologique en attendant de faire qqch avec eux
* la capacité est calculée en nbr de seconde de contenu
* si on ne fait rien avec le matériel dans l’entrepot phonologique, on le perd en < 30s - si on veut garder le matériel actif, doit passer dans système de répétition articulatoire
- une fois que la trace est rafraichie, retourne dans entrepot phonologique et ca tourne en boucle, d’où le nom
Lorsque l’entrée sensorielle est visuelle/visuospatiale avec une contrepartie AVL (ex: mots écrits sur une page dont un son est associés) comment est-ce traité selon le modèle de mémoire de travail de Baddeley?
- stimulus entre en mémoire de travail
- exécutif central reconnait le codage d’un autre type de sens que AVL, donc envoie l’info à la tablette visuospatiale
- la tablette a une composante qui reconnait qu’un son est associé à ce stimulus, donc laisse la boucle phonologique s’en occupe à cause de la contrepartie AVL (Explique les confusions auditives alors qu’on présente du matériel visuel) et transfert le tout au système de répétition articulatoire (“voix dans notre tête”) pour que ce système nomme le mot et fasse le son (traduire / nommer de façon subvocale)
* fin du traitement visuel. Comme si on avait juste entendu le stimulis. Ne revient jamais de l’autre côté. - les mots recus sont entreposés dans l’entrepot phonologique
* si on ne fait rien avec le matériel dans l’entrepot phonologique, on le perd en < 30s - si on veut garder le matériel actif, doit passer dans système de répétition articulatoire
* Capacité est donc encore < 2s (équivalent de ce qu’on peut nommer dans notre tête)
Nomme les 3 phénomènes qui sont un soutient à l’existence de la boucle phonologique
❖ Effet de similarité phonologique
❖ Effet de longueur du mot
❖ Suppression articulatoire
Rappel: quel est l’effet de similarité phonologique
(Conrad, 1964)?
Il a fait une expérience montrant que l’on fait majoritairement des erreurs de confusion auditive à cause de la similarité auditive des éléments et ce, même quand le matériel est présenté visuellement.
Explique l’expérience de Baddeley (1966): “Short-term memory for word
sequences as a function of acoustic”
Tâche de rappel sériel avec liste de mots (répéter les mots dans l’ordre)
4 conditions
* mots présentés de facon auditive ou visuelle à l’écran
* mots se ressemblent au niveau auditif dans une condition mais pas dans l’autre
Quelle était l’hypothèse du chercheur dans l’expérience de Baddeley (1966): “Short-term memory for word
sequences as a function of acoustic”
Le but est de déterminer si le codage AVL est utilisé / important dans la mémoire de travail
Il sera plus difficile de rapporter les listes de mots
similaires à cause de la confusion auditive
Explique les résultats et leur interprétation dans l’expérience de Baddeley (1966): “Short-term memory for word
sequences as a function of acoustic”
mots présentés de facon auditives: s’ils se ressemblent beaucoup auditivement, les gens peuvent rapporter seulement 10%
si on présente visuellement: si se ressemble de façon auditive, plus difficile à rapporter aussi
Grande importance de nommer et traduire le matériel visuospatiale pour le traiter en AVL (fait dès que le système le peut)
postulat validé boucle phonologique contient trace de matériel AVL.
Explique l’expérience 1 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975): Effet de longueur du mot
Tâche de rappel sériel
Une condition a des mots de 1 syllabe, et l’autre des mots de 5 syllabes à rapporter.
On regarde l’effet de la longueur du mot sur le nombre de mots que les gens rapportent .
Explique l’hypothèse des chercheurs dans l’expérience 1 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975): Effet de longueur du mot?
Ils pensent que la capacité de la MCT serait basée non pas sur le nombre d’items (chunks) , mais sur la complexité de ceux-ci. Pas tous les mots seraient égaux dans la boucle phonologique, alors longueur des mots influencerait capacité à garder en mémoire (appelé word lengh effect)
Si capacité de mémoire de travail limitée en termes
de nombre de chunks, aucun effet de longueur du
mot sur empan mnésique
* Si la capacité se mesure en chunks, il ne devrait pas y avoir de différence entre le nombre de mots à 1 syllabes vs 5 rapportés car ce sont tous des mots de 1 chunk.
Si capacité de mémoire de travail limitée en termes
de quantité d’information sur une période de temps
donnée, effet de la longueur du mot sur l’empan
mnésique
❖ Mots plus longs = moins de mots en mémoire
❖ Mots plus longs prennent plus de temps à répéter
Explique les résultats de l’expérience 1 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975): “Effet de longueur du mot” et la conclusion qui en est tirée.
Effet de longueur du
mot pour toutes
longueurs de liste
❖ Avantage clair pour
mots courts
Conclusion: Capacité non basée sur le nombre d’unités
significatives (chunks), mais plutôt sur une limite temporelle
Explique l’expérience 6 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975) : “Durée des traces acoustiques”
Le but était de déterminer la limite temporelle de la boucle.
tâche 1: liste de mots , nombre de temps que ca prend à lire les mots = détermine combien de mots on peut lire par s (taux de lecture pour mots courts vs long)
tâche 2: rappel sériel avec mots de différent nombre de syllable et on regarde le nombre de mots que les gens peuvent rapporter
Explique l’hypothèse des chercheurs dans l’expérience 6 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975) : “Durée des traces acoustiques”
Hypothèse: caractéristique de la “voix dans notre tête” = même que notre voix haute (analogue à la parole).
Donc si on veut savoir à quel vitesse on peut lire des mots dans notre tête, il faut les faire lire à voix haute et regarder le nombre de mots capable de lire par s.
❖ Mots plus courts: Lus et répétés + vite alors plus de mots courts « entrent » dans la boucle
❖ Taux lecture prédit rappel/détermine capacité boucle
Explique le résultat de l’expérience 6 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975) : “Durée des traces acoustiques” et leur interprétation
taux de lecture (nbr de mots à voix haute par s) : plus les mots sont longs, moins les gens sont capables de lire de mots par s. (lien avec nbr de syllabes) = correlation très élevée (0,8+)
Hypothèse de Baddeley et Thomson validée: caractéristique de la “voix dans notre tête” = même que notre voix haute (analogue à la parole)
la capacité de la boucle phonologique est ainsi le nombre de mots qu’on peut personnellement répéter en 2s (capacité basé sur complexité, dont la longueur du mot)
validation du postulat du modèle de Baddeley selon lequel la boucle phonologique contient jusqu’à 2s de matériel.
Explique l’expérience 8 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975): “Suppression articulatoire”
Tâche de rappel sériel (une seule longueur de liste)
Variables
❖ Longueur de mot (court ou long)
❖ Type de présentation (auditif ou visuel)
❖ Possibilité de répétition (contrôle ou suppression)
Condition suppression: Participant(e)s comptent à voix haute avant, pendant et après présentation de la liste
Explique l’hypothèse dans la condition auditive derrière l’expérience 8 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975): “Suppression articulatoire”
On veut montrer que c’est le système de répétition articulatoire qui permet de maintenir l’information en mémoire et que c’est la partie du modèle responsable pour l’effet de longueur du mot
Quand le système articulatoire n’est pas occupé, on devrait trouver l’effet de longueur du mot et rapporter plus de mots courts. Si on l’occupe à faire autre chose, on perd cet effet.
Ainsi…
* Auditif - Contrôle
❖ Info transférée dans la boucle phonologique/répétée
❖ Capacité pleinement utilisée
- Auditif - Suppression
❖ Info transférée… mais non répétée
❖ Perte de la trace
Explique les résultats de l’expérience 8 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975): “Suppression articulatoire” dans la condition auditive
contrôle: gens rapporte plus de mots court (effet de longueur du mot)
Suppression cause une
baisse de performance
❖ Mais pas absence,
donc 2e composante
(entrepôt) en jeu
Quand on empêche les gens de compter dans leur tête en leur demandant de compter à voix haute = système articulatoire non disponible et effet de longueur du mot perdu: performance équivalente.
❖ Utilité du système de
répétition articulatoire
pour le maintien des
traces actives
❖ Système de répétition
articulatoire responsable de l’effet de longueur du mot
Explique l’hypothèse dans la condition visuelle derrière l’expérience 8 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975): “Suppression articulatoire”
En visuel - suppression, effet de longueur du mot sera perdu parce qu’aucune traduction par le SRA
Visuel - Contrôle
❖ Info à contrepartie AVL transférée de la tablette visuospatiale vers
l’entrepôt phonologique, via le système de répétition articulatoire
❖ Une fois transférée, performance basée sur limites de la boucle
Visuel - Suppression
❖ Syst. de répétition articulatoire occupé, ne peut pas traduire
❖ Performance basée sur info visuelle restante traduite pendant rappel
Explique les résultats dans la condition visuelle de l’expérience 8 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975): “Suppression articulatoire”
Quand on présente les mots visuellement, rapporte plus de mots court que long
si on demande aux gens de compter à voix haute, même si les mots sont présentés visuellement, pas de différence: on perd l’effet de longueur du mot. Les mots ne se sont donc jamais rendus dans la boucle, donc l’autre rôle du système articulatoire est de nommer les mots qu’on voit en visuel avec contrepartie AVL
Suppression élimine
effet de longueur du
mot parce que matériel
non codé en AVL
❖ Valide « traduction »
comme processus plausible pour maintenir traces
mnésique d’information visuelle à composante AVL
Explique ce qu’on peut interpréter des conditions auditives et visuelles de l’expérience 8 de Baddeley, Thomson & Buchanan (1975): “Suppression articulatoire”
Modalité auditive
❖ Effet de longueur du
mot seulement si
répétition possible
❖ Valide processus de
maintien à court
terme
Modalité visuelle
❖ Effet de longueur du
mot seulement si
« traduction » et
répétition possibles
❖ Valide processus de
traduction
phonologique
tous les postulats de baddeley validés
Quelles sont les conclusions sur la boucle phonologique?
Baddeley a fourni beaucoup de preuves empiriques soutenant la boucle
phonologique. Soutenu par
- Effet de similarité phonologique
❖ Codage AVL - Effet de longueur du mot
❖ Capacité: 2 secondes de contenu AVL
❖ Lié au taux de lecture à voix haute - Suppression articulatoire
❖ Répétition sous-vocale
❖ Traduction du visuel au phonologique
Explique la distinction entre la capacité et la durée de la boucle phonologique.
On peut maintenir en mémoire de travail jusqu’à 2 secondes de matériel de type AVL (c’est-à-dire le nombre de mots que l’on est capable de nommer dans notre esprit en deux secondes). C’est la capacité de la boucle. (Avant Baddeley et Hitch, on disait que la capacité était de 7+/-2 items, mais à cause de l’effet de longueur du mot, on sait maintenant que le nombre de mots que l’on peut maintenir en mémoire dépend de la longueur de ces mots. C’est pourquoi on parle maintenant de la capacité de la boucle phonologique en termes de secondes et non en termes d’items.)
Si on ne peut pas répéter ce matériel (c’est-à-dire si le système de répétition articulatoire est supprimé/occupé), le matériel disparaîtra de la mémoire de travail après 15 à 30 secondes. Ceci est la durée de la boucle.
En résumé, dans la boucle phonologique, on peut maintenir jusqu’à deux secondes de matériel sans le répéter pendant une durée de 15 à 30 secondes.