1.9 Soins pharmaceutiques - douleur Flashcards

1
Q

Il est essentiel de reconnaître le ___ de douleur pour offrir ___ ___.

A

Il est essentiel de reconnaître le type de douleur pour offrir analgésie adéquate.

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2
Q

Que doit-on demander lors du QUESTIONNAIRE au patient pour déterminer le TYPE de douleur ?

****

A
  • Localisation de la douleur
  • Intensité de la douleur
  • Variation dans la journée / selon activités ?
  • Description de la douleur
    • Serrative, lancinante, sous forme de picottements/engourdissements, chocs électriques, coups de couteau, augmentation à l’effleurement de la peau (allodynie)
  • Facteurs aggravants/d’amélioration
  • Symptômes associés (insomnie ?)
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3
Q

Pourquoi l’échelle visuelle analgogue (EVA) est utile dans l’évaluation de la douleur ?

A
  • Peut être utile pour déterminer intensité de la douleur
  • Très utile dans un contexte de douleur aiguë
  • Imparfait pour le suivi d’un patient avec douleur chronique
    • Amélioration activités et qualité de vie = but visé…
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4
Q

Décrivez les 4 PALIERS de gestion de la douleur.

****

A

ÉTAPE 1 : Analgésiques non opioïdes, AINS, +/- co-analgésiques. Douleur aigue, douleur chronique sans contrôle, crises aiguës de douleur chronique

ÉTAPE 2 : Opioïdes faibles (codéine +/- acétaminophène, Tramadol+/- acétaminophène, oxycodone, Tapentadol)

ÉTAPE 3 : Opioïdes puissants, méthadone, Administration par voie orale, Timbre transdermique; oxycodone, morphine, hydromorphone, fentanyl)

ÉTAPE 4 : Bloc nerveux, épidurale, pompes ACP, thérapie par bloc neurolytique, stimulateurs médullaires. Douleur chronique, douleur non cancéreuse, douleur cancéreuse.

À chaque étape : AINS (avec ou sans adjuvant à chaque étape),

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5
Q

Nommez des types de DOULEUR AIGUË.

A
  • Douleur post-opératoire
  • Douleur dentaire
  • Douleur causée par un trauma (fracture par exemple)
  • Lombalgie
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6
Q

Quels sont les FACTEURS prédictifs de douleur post-opératoire ?

A
  • Difficulté et durée de l’acte chirurgical (Selon le type de chirurgie)
  • Expérience du chirurgien
  • Facteurs propres au patient
    • Variables psychologiques : anxiété, dépression, perception du patient de son état de santé
    • Habitudes de vie : tabagisme, facteurs sociaux défavorables
    • Âge
    • Douleur préexistante (si déjà de la douleur = plus de risques de douleurs post-op)
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7
Q

Quels sont les BUTS du traitement de la DOULEUR aiguë post-opératoire ?

A
  • Soulager la douleur de façon efficace et sécuritaire en fonction des particularités du patient
  • Favoriser une récupération précoce et améliorer l’évolution clinique
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8
Q

Pourquoi faut-il BIEN doser l’analgésie du patient ?

A

On veut le SOULAGER, mais on veut aussi éviter les EFFETS INDÉSIRABLES tels que la somnolence, qui pourraient empêcher le patient de demeurer actif.

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9
Q

De quoi dépend le choix de l’ANALGÉSIE d’un patient ?

A
  • Âge du patient
    • Doses moins élevées pour personnes âgées, moins d’AINS
  • ATCD médicaux
  • Type de chirurgie
    • Chirugie
  • Intensité et durée des douleurs post-op attendues
    • En 24h on s’attend qu’il retourne chez lui.
  • Efficacité de l’analgésique
  • Profil d’effets indésirables
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10
Q

Qu’est-ce que l’ANALGÉSIE MULTIMODALE ?

****

A

Utiliser plusieurs méthodes d’analgésie de manière simultanée OU successive (ex : AINS + opioïde)

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11
Q

À quoi sert l’ANALGÉSIE MULTIMODALE ?

****

A
  • Permet de mieux contrôler la douleur, en la bloquant à différents niveaux
  • Permet d’utiliser des doses efficaces, mais moindres de chaque médicament, donc généralement moins d’effets indésirables
  • AINS : permettrait de réduire inflammation post-op et de réduire les besoins en opioïde
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12
Q

Dans quelle situation de douleur aiguë post-opératoire, on doit éviter les AINS ?

A

Si risque de saignement élevé en post-opératoire

*AINS diminuent agrégation plaquettaire et prolongent le temps de saignement*

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13
Q

Quel est l’objectif d’analgésie de la douleur aiguë post-opératoire pour une CHIRURGIE MINEURE ?

****

A

Objectif : douleur ˂ 3/10

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14
Q

Comment atteint-on l’objectif d’analgésie de la douleur aiguë post-opératoire pour une CHIRURGIE MINEURE ?

****

A

Selon l’intensité de la douleur, analgésique de niveau I ou II

Prescription d’opioïde PRN possible en cas de pic de douleur

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15
Q

Comment atteint-on l’objectif d’analgésie de la douleur aiguë post-opératoire pour une CHIRURGIE MAJEURE ?

****

A

AINS si absence de C-I

Opioïde par voie parentérale (pendant hospit.) → relais PO au J1-J2 post-op lorsque l’intensité de la douleur diminue (analgésiques de niveau II ou III)

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16
Q

Nommez des AGENTS utilisés pour les DOULEURS LÉGÈRES À MODÉRÉES.

A
  • Acétaminophène :
    • 650mg QID à 1000mg QID
    • Attention aux formulations qui combinent acétaminophène afin de respecter dose maximale quotidienne (TRÈS important)
  • AINS :
    • Naproxène 250mg à 500mg PO/IR BID
    • Ibuprofène 400mg à 600mg PO QID
    • Célécoxib 100mg BID
    • Kétorolac 10mg PO QID PRN
      • peut être utilisé pour douleur modérée à intense…
  • Opioïdes :
    • Étape II
      • Codéine 30mg + acétaminophène 325mg (Empracet®), 1-2 co q4-6h PRN
      • Tramadol 37,5mg + acétaminophène 325mg (Tramacet®), 1-2 co q4-6h PRN
      • Oxycodone 2,5mg + acétaminophène 325mg (Percocet-Demi®), 1co q4-6h PRN
    • Étape III
      • Morphine 5mg (Statex®), 1co PO q4h PRN
      • Hydromorphone 1mg (Dilaudid®), 1co PO q4h PRN
    • Si allergie aux opioïdes synthétiques ou semi-synthétiques
      • Mépéridine 50mg (Demerol®), 1co PO q4h PRN
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17
Q

Pourquoi les POSOLOGIES d’opioïdes doivent être les plus PRÉCISES possibles ?

A

Recommandations canadiennes d’optimiser les ordonnances d’opioïdes pour éviter les erreurs et l’ambiguïté pour patient, pharmacien, infirmière

Éviter les questionnements de la part des professionnels ET des patients

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18
Q

Pourquoi devrait-on demander au patient de RECONSULTER si il a encore de la douleur après la durée de la prescription en externe prévue ?

A

Si la douleur persiste au-delà de la prescription, il est important que le patient soit revu par l’équipe médicale afin de RÉÉVALUER la douleur (vs complications possibles) et d’adapter le traitement analgésique pour éviter que la douleur aiguë ne devienne chronique

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19
Q

Quels sont les PRINCIPES GÉNÉRAUX d’analgésie pour un patient traité pour douleur chronique et qui nécessite un Tx pour des douleurs AIGUES ?

A

Ne pas changer les doses d’analgésie chronique

Généralement, ajouter médication pour gérer analgésie aiguë « en surplus »

=> Si buprénorphine, opioïdes peuvent être administrés au patient, mais souvent moins efficaces : privilégier autres options (acétaminophène, AINS) Souvent, buprénorphine cessée 4-5 jrs avant la chirurgie. Pas de CI de donner ensemble, sera seulement moins efficace.

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20
Q

Selon la situation suivante :

Madame Latulippe s’est fracturé le tibia droit, ce qui a nécessité une chirurgie avec fixation. Elle peut désormais se déplacer à l’aide de béquilles. Lors de son séjour à l’hôpital, la douleur était contrôlée par :

• Acétaminophène 500mg, 1co QID et Hydromorphone 1mg, 1co q 4 h PRN

À sa sortie de l’hôpital, le médecin lui prescrit : Atasol (Acétaminophène 325mg+ Codéine 30mg), 1 co q4-6h

Quelques jours plus tard, elle vous appelle pour lui suggérer un analgésique puisque la combinaison Acétaminophène-codéine ne contrôle pas la douleur.

Madame prend seulement de la Paroxétine 20 mg DIE pour une dépression majeure.

Que suggérez-vous au médecin pour soulager les douleurs de madame ?

A

Paroxetine = inhibiteur du 2D6, donc codéine n’est pas changée en morphine, donc INEFFICACITÉ

Options :

Percocet-demi, morphine faible dose, hydromorphone faibel dose, oxycodone faible dose, AINS possible ?

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21
Q

Selon la situation suivante :

Joanie est une jeune adolescente de 15 ans qui vient de subir une intervention chirurgicale au niveau des oreilles (otoplastie). Sa mère se présente à la pharmacie avec l’ordonnance suivante:

Acétaminophène 325mg, 2 co aux 4-6h PRN #10co

Morphine 5mg, 1 co q6h PRN # 5co

Au questionnaire, madame vous dit que Joanie pèse 54kg et mesure 170cm. Elle n’a aucune allergie ni ATCD médical.

Sa mère aimerait savoir comment elle doit faire prendre ses deux médicaments à Joanie. Elle vous demande également les principaux effets indésirables qu’elle doit surveiller.

A
  • Commencer par le tylenol de manière régulière (si douleur entre 3-6/10)
  • On attend entre 30-60 min pour voir. Si bcp de douleur (>7/10), prendre 1 co de morphine 5 mg.
  • Si douleur déjà trop intense >7/10, on donne d’emblée morphine avec tylenol pour éviter trop de douleur, car difficile à soulager après

EI :

  • Constipation (recommander lax-a-day)
  • Nausées
  • Somnolence
22
Q

Donner des exemples de prescriptions pour le contrôle de douleur buccodentaire.

A
  • DOULEURS LÉGÈRES À MODÉRÉES
    • AINS
    • SI CI aux AINS : Acétaminophène, tramadol
  • DOULEURS INTENSES
    • AINS + acétaminophène
    • Si CI aux AINS : Acétaminophène-codéine ou acétaminophène-tramadol
  • DOULEURS EXTRÊMES
    • AINS + Acétaminophène + Opioïdes PRN
    • Si CI aux AINS : Idem à douleur intense + Opioïdes PRN
23
Q

Concernant la situation suivante :

Madame Côté vous présente l’ordonnance suivante qui a été faite par son dentiste suite à la mise en place d’un implant de la molaire inférieure droite avec installation de pilier de guérison:

Atasol-30 (acétaminophène 325mg+codéine 30mg), 1co q4-6h PRN x 48-72h # 15co

Madame vous mentionne être préoccupée par l’analgésique prescrit en postopératoire. Elle vous dit ne pas pouvoir prendre de la codéine, car elle a fait une « allergie » lors d’une autre chirurgie (appendicectomie). Elle l’a mentionné au dentiste qui ne l’a pas pris en considération.

Vous la questionnez au sujet de son « allergie » et elle vous dit avoir eu de la somnolence, de la constipation et quelques picotements suite à la prise de codéine.

Selon vous, y a-t-il matière à intervenir auprès du dentiste ?

A

Ce serait plus une INTOLÉRANCE qu’une ALLERGIE.

Ne pas faire d’intervention avec le dentiste.

24
Q

Concernant la situation suivante :

Madame Côté vous présente l’ordonnance suivante qui a été faite par son dentiste suite à la mise en place d’un implant de la molaire inférieure droite avec installation de pilier de guérison:

Atasol-30 (acétaminophène 325mg+codéine 30mg), 1co q4-6h PRN x 48-72h # 15co

Madame vous mentionne être préoccupée par l’analgésique prescrit en postopératoire car elle dit ne pas pouvoir prendre de la codéine car elle a fait une « allergie » lors d’une autre chirurgie (appendicectomie). Elle l’a mentionné au dentiste qui ne l’a pas pris en considération.

Vous la questionnez au sujet de son « allergie » et elle vous dit avoir fait un rash et avait eu des difficultés respiratoires.

Selon vous, y a-t-il matière à intervenir auprès du dentiste?

A

Recommander un opioïde synthétique : mépéridine (meilleur choix), tramadol est CI, tapentadol = pas clair, mais pas de données qui dit que c’est sécuritaire.

Envisager AINS si absence de CI.

25
Q

Quels sont les choix de Tx pour une douleur aiguë causée par un TRAUMA ?

A
  • Acétaminophène
  • AINS
  • +/- Opioïdes selon intensité de la douleur…
26
Q

Concernant la situation suivante :

Madame Demers, 78 ans

Le soir de Noël, beaucoup de rires → le lendemain, début de douleur au milieu du dos, en augmentation depuis… Le 3 janvier, consultation à l’urgence, diagnostic = fracture D8

Acétaminophène 500mg, 2 co PO TID

Hydromorphone 1mg, ½ à 1 co q4h PRN #30cos

Allergies notées au dossier pharmacologique : iode, naproxène, cefaclor

La patiente vous appelle après 10 jours, car les douleurs sont insupportables, et peu/pas de soulagement avec hydromorphone (d’ailleurs, elle n’a plus de comprimés !)

Quel est le type de douleur que présente votre patiente ?

Quelles sont les options possibles de traitement ?

A

Douleur aigue, nociceptive liée à sa fracture

OPTIONS :

  • Poursuivre le tylenol
  • Reconsulter (si contexte de pharmacie)
  • Oxycodone (faible dose), morphine (faible dose). ***Opioïdes moins efficace que AINS pour douleurs osseuses*** Pas de codéine chez âgé, car pleins d’EI et peu de transformation en morphine ***
  • Questionner allergie au naproxène
  • AINS ? Célécoxib pourrait être un choix approprié, puisque personne âgée. Elle en utilisait déjà PRN pour arthrose.
27
Q

En combien de temps se résorbent habituellement une LOMBALGIE ?

A

1 à 6 semaines

28
Q

Que devrait-on conseiller à quelqu’un atteint de LOMBALGIE ?

A
  • Encourager le patient à rester actif!
    • On déconseille le repos au lit
  • Encourager l’auto-prise en charge et la poursuite des activités, y compris le travail, même s’il y a persistance des symptômes
  • Déconseiller l’emploi de soutien lombaire
  • Enseigner des stratégies permettant de diminuer la douleur et d’augmenter la poursuite des activités normales (relaxation, respiration, application de chaud/froid, gradation des activités)
29
Q

Quels sont les FACTEURS à considérer concernant la LOMBALGIE ?

A
  • Âge du patient
  • Facteurs de comorbidité (insuffisance rénale, hépatique, apnée du sommeil)
  • Profil d’effets indésirables du traitement
  • Tolérance au traitement chez notre patient
  • Potentiel d’interactions médicamenteuses (Rx concomitants)
  • Présence concomitante de dépression, trouble d’anxiété ou trouble du sommeil
  • Risque d’abus
  • Risque de surdose
  • Coût et remboursement du traitement
30
Q

Quelle approche est à favoriser pour la LOMBALGIE ?

A

1. Acétaminophène

  1. AINS
  2. Cyclobenzaprine (relaxant musculaire) si présence de spasme musculaire
  3. Opioïdes (pour période brève seulement – 1 à 2 semaines)
31
Q

Que doit-on particulièrement discuter avec un patient atteint de LOMBALGIE CHRONIQUE ?

A

Attentes réalistes

Études démontrent que l’acceptation d’un certain degré de douleur persistante est associée à moins d’incapacité, de dépression et de douleur, ainsi qu’à un meilleur fonctionnement travail/maison

But : contrôler effets de la douleur sur les activités de sa vie quotidienne et sa participation sociale

Approches pharmacologiques ET non-pharmacologiques = ESSENTIEL !

32
Q

Quelle proportion des CANADIENS sont affectés par une douleur CHRONIQUE ?

A

1 canadien sur 5

*La proportion aux USA est plus élevée (1/3)

33
Q

Quels sont les FACTEURS de risque des douleurs chroniques ?

A
  • Âge (plus de 65 ans : 1/3 souffre de douleur chronique)
  • Femme
  • Pauvreté
  • Autres ethnies, personnes Indigènes, Vétérans
34
Q

Quels sont les impacts de la DOULEUR CHRONIQUE sur plusieurs aspects de la vie ?

***

A
  • ↓ productivité : absence travail/école
  • ↓ réseau social
  • ↓ activités de la vie quotidienne (AVQ)
  • Fatigue, troubles de sommeil (meilleur degré de tolérance si meilleur sommeil)
  • ↓ qualité de vie
  • Stress mental et émotionnel (anxiété, tristesse, dépression, frustration)
35
Q

Quels sont les 3 principes de la NEUROPLASTICITÉ du cerveau et des DOULEURS CHRONIQUES ?

A
  1. Renforcement de ce qui est utilisé et entraîné
  2. Perte de ce qui n’est PAS utilisé
  3. Possibilité de construire de nouveaux réseaux par l’apprentissage neuronal
36
Q

VF

Il existe PLUSIEURS outils pour évaluer l’intensité de la douleur.

A

VRAI

37
Q

Quand un traitement contre la douleur chronique est-il jugé EFFICACE ?

****

A

Amélioration de 30%

On ne prévoit pas faire disparaître la douleur, mais plutôt la rendre moins intense, plus acceptable, pour permettre au patient de FONCTIONNER

38
Q

Nommez des MNP pour la douleur chronique.

A
  • Chaud/froid
    • Selon l’efficacité pour le patient
  • Exercices de relaxation/respiration (méditation/respiration « pleine conscience »)
    • Meilleure tolérance à la douleur
  • « Pacing »
    • Bien doser son énergie. Si on a beaucoup d’énergie, on ne fait rien de trop énergique et se garder de l’énergie pour les jours suivants.
39
Q

Pourquoi faut-il être à l’écoute du patient qui a de la douleur ?

A

Les gens ont l’impression que les autres ne les croient pas. Ils se sentent jugés. On doit les CROIRE.

40
Q

Décrivez ce que l’on doit évaluer concernant la prise d’opioïdes dans un contexte de douleur chronique non-cancéreuse ?

****

A
  • Bien soupeser risques/bénéfices
  • Évaluer risque de dépendance (outil d’évaluation)
  • Contrat avec le patient
    • Données probantes de faible qualité, effets équivoques sur l’abus d’opioïdes
    • Pourrait être utile pour structurer processus de consentement éclairé, clarifier les attentes et clarifier la nature d’un essai d’opioïde avec le patient
41
Q

Quelle sont les recommandations pour l’utilisation des OPIOÏDES dans un contexte de douleur chronique ?

A
  • Optimiser les autres options de traitement non opioïdes (MNP, analgésiques/coanalgésiques)
  • Privilégier formulations d’opioïdes à longue action
  • Éviter ou limiter les entre-doses
  • Initier à faible dose et augmenter graduellement
  • Dose de « réflexion » : 90mg d’équivalent morphine PO/jour
42
Q

Qu’est-ce que la ‘‘dose de réflexion’’ ?

À quoi correspond-elle ?

A

Dose à laquelle on devrait se questionner sur les bénéfices de l’augmentation de doses d’opioïdes. On devrait essayer de diminuer les doses si patient dépasse cela.

DOSE : 90mg d’équivalent morphine PO/jour

43
Q

Que doit-on évaluer concernant l’EFFICACITÉ dans le suivi de l’utilisation d’opioïde ?

A
  • Soulagement la nuit, au repos, puis à la mobilisation
  • Niveau fonctionnel (activités)
  • Qualité du sommeil ?
  • Ajustement des doses selon intensité de douleur, fonctionnalité, prise d’entre-doses (Augmentation de la formulation longue action pour diminuer les entre-doses)
44
Q

Que doit-on faire si notre patient expérimente des effets indésirables avec ses opioïdes ?

A

Si analgésie optimale : diminuer dose

Si analgésie non optimale : ajouter coanalgésique pour réduire dose d’opioïde OU rotation d’opioïde +/- traiter l’effet indésirable

Essayer de changer d’opioïdes au lieu de faire une cascade médicamenteuse si effet indésirable (rotation).

45
Q

Concernant la situation suivante :

Sylvie, 39 ans, est technicienne en pharmacie. Elle présente une lombalgie chronique, de nature mécanique.

Elle prend présentement en vente libre :

Acétaminophène 500mg, 1 co 4 fois par jour

Ibuprofène 200mg, 2 cos jusqu’à 3 fois par jour

La douleur est accrue par l’activité et diminue par le repos.

Elle ne présente aucun symptôme alarmant évocateur de tumeur, infection, fracture, arthrite touchant les vertèbres ou compression de la moelle épinière

L’évaluation de l’intensité de la douleur correspond à une douleur modérée.

Sylvie ne présente pas de facteurs psychosociaux pouvant prolonger le tableau douloureux. Elle n’a pas d’antécédents de toxicomanie. Elle aime son travail.

Quel analgésique pourrait soulager sa douleur?

A
  • Envisager autre AINS (plus longue action ?, doses plus élevées)
  • Si inefficace, évaluer le risque de dépendance aux opioïdes (codéine ou tramadol courte action; ou morphine, hydromorphone ou oxycodone si inefficacité)
  • Discuter des attentes
  • MNP (physio ? anxiété ? Autres essais ?)
46
Q

Concernant la situation suivante :

Monsieur Lemieux, 54 ans, menuisier

Antécédents:

  • Entorse lombaire aigüe post-traumatique, il y a 8 ans: repos, physio, analgésique
  • Accident d’auto il y a 7 mois: Repos, acétaminophène et codéine

Depuis l’accident, Monsieur Lemieux présente des douleurs sous forme de brûlures à la région lombaire, mais sans irradiations. Il ne présente pas de trouble à la marche, ni de troubles intestinaux ou vésicaux.

Plusieurs médicaments ont été tentés de façon séquentielle avec plus ou moins de succès : Diclofenac, célécoxib, acétaminophène-codéine

Examen physique : Réduction de l’amplitude des mouvements du dos, Spasme musculaire L3-S1

Taco: Rétrécissement des espaces inter-vertébraux. Présence d’ostéophytes. Pas de compression des racines nerveuses.

Selon vous, monsieur présente de la douleur aiguë ou chronique?

Quel analgésique devrait-on essayer?

A
  • Douleur chronique non cancéreuse
  • À essayer :
    • AINS ? Essai régulier ? Si non efficace :
      • Opioïde (morphine, oxycodone, hydromorphone, à dose de départ)
      • Augmenter progressivement
      • Formules longue action si nécessaire
    • Individualiser le Tx
    • Évaluer efficacité (amélioration de 30%)
    • Prévenir les EI
    • Analgésie multimodale
47
Q

Quand devrait-on RÉÉVALUER la thérapie ?

A
  • Si patient souhaite tenter un sevrage (surtout si prise d’opioïde…)
  • Si présence d’effets indésirables
  • Si le traitement est inefficace
    • Diminution de la douleur ou amélioration du fonctionnement de ≥ 30% recherché
  • Si douleur bien contrôlée – on attendra généralement quelques semaines/mois avant d’envisager un sevrage (6 mois-1 an)
    • Si on diminue trop vite, perte de soulagement, difficile de retrouver un soulagement après.
48
Q

Expliquer comment fait-on un SEVRAGE d’opioïdes en général.

A

En pratique, diminution de 5 à 10% à la fois, q3-4 sem (environ)

Rotation d’opioïde parfois bénéfique pour entreprendre le sevrage (nous permet de diminuer dose-équivalente de 25-30% d’un coup !)

Éviter de compenser la baisse d’opioïde par des entre-doses (courte action)

Bien expliquer les symptômes de sevrage au patient, et SURTOUT le fait qu’ils sont PASSAGERS

49
Q

Nommez des EFFETS d’un sevrage d’opioïdes.

A
  • Insomnie
  • Crampes abdominales
  • Rhinite/larmoiement
  • Augmentation de la douleur (différente de leur douleur habituelle)
  • Nausées, vomissements
  • Piloérection
  • Spasmes, crampes musculaires
  • Diarrhées
  • Bâillements
  • Anxiété
  • Frissons
  • Tachycardie
  • Céphalées
  • Sudation
  • Mydriase
  • Tremblements
50
Q

Combien de temps durent les symptômes d’un sevrage d’opioïdes habituellement ?

A

7-10 jours

51
Q

VF

Il existe PLUSIEURS magistrales topiques pour soulager la douleur.

A

VRAI

Intéressant ++ lorsque douleur localisée

Possibilité d’utiliser un agent qui avait un effet + sur douleur, mais E2 lors de prise PO

Généralement, visons essai de 3 à 4 semaines avec application régulière de la crème pour évaluer efficacité réelle (souvent le premier tube…)