Syndromes myélodysplasiques Flashcards
Les myélodysplasies secondaire dans 20 % des cas
- ATCD de chimiothérapie (notamment alkylants),
- Exposition aux radiations ionisantes,
- Exposition au benzène,
- Anomalies génétiques (trisomie 21, syndrome de Fanconi, neutropénie de Kostmann, neurofibromatose), retrouvées
fréquemment dans les rares syndromes myélodysplasiques de déclaration pédiatrique, - Hémopathies acquises: aplasie médullaire, syndromes myéloprolifératifs, hémoglobinurie
paroxystique nocturne.
La leucémie myélomonocytaire chronique LMMC
-forme frontière entre syndrome
myélodysplasique et syndrome myéloprolifératif
-une splénomégalie voire une hépatomégalie peuvent s’observer
- Monocytose > 1 G/L confirmée sur plusieurs mois
Frottis sanguin =>Anomalies cytologiques pouvant orienter vers myélodysplasies
-PNN: hyposegmenté (Pseudo-Pelger), dégranulés,
- GR: anisocytose, poïkilocytose,
- Plaquettes: géantes, hypogranuleuses,
- Possibilité de visualiser quelques blastes en petit nombre
Myélogramme
-indispensable au diagnostic
-Cytologie:
*Dysérythropoïèse: érythroblastes multinucléés
*Dysgranulopoïèse: lignée granuleuses hyposegmentée
*Dysmégacaryopoïèse: microméga-caryocytes
*des blastes entre 5 et 19 % - dans environ 1/4 des myélodysplasies
-Coloration de Perls:
*La présence de fer dans certains érythroblastes appelés alors sidéroblastes est normale
* présence de sidéroblastes en couronne est anormale et témoigne d’une dysérythropoïèse (mais il faut un taux > 15 % pour porter le diagnostic d’anémie réfractaire sidéroblastique idiopathique).
Caryotype sur sang médullaire
-Anormal dans plus de 50 % des cas.
-Constitue un argument supplémentaire en faveur du diagnostic ainsi qu’un facteur pronostic
majeur.
-Les anomalies des chromosomes 5, 7 et 8 sont les plus fréquentes.
le syndrome de 5q-
- représente 5 % des syndromes myélodysplasiques, prédominance féminine
(surtout à partir de 60 ans)
-Physiopathologie:
*Perte isolée du bras long du chromosome 5,
*Associée entre autres anomalies à une délétion du gène RPS14 codant pour une sous-unité
ribosomale (découvert en 2007).
-Biologie: - Anémie sévère avec macrocytose prononcée,
- Neutropénie peu fréquente,
*Thrombocytose habituelle (jusqu’à 1 000 G/L),
*Dysmégacaryopoïèse prédominante.
-Pronostic: favorable comparé aux autres syndromes myélodysplasiques
-Traitement: efficacité démontrée du lénalidomide mais hors AMM
DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
- Carence vitaminique
-Infiltration médullaire (leucémie, tumeur solide métastatique)
-Saturnisme, intoxication au cuivre
-maladie inflammatoire chronique
-hépatopathie ou effets toxiques de l’alcool
-infection virale (VIH, parvovirus B19)
-prise de certains médicaments (Isoniazide, chimiothérapies)
-myélofibrose
-Anémie sidéroblastique congénitale ou génétique
-Aplasie médullaire
complications des Les myélodysplasies
-Insuffisances médullaires
-Acutisation
-Complications transfusionnelles
Traitement spécifique de myélodysplasies
-Chimiothérapie intensive:
*Sur un schéma voisin de celui des leucémies aiguës,
*Les résultats sont décevants.
-Agents déméthylants =>Azacitidine
-Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (seul traitement potentiellement curateur)
Le score IPSS est fondé sur trois critères
-la présence ainsi que la nature des anomalies cytogénétiques
- le pourcentage de blastes médullaires
- le nombre de cytopénie