Orthopedie Flashcards
syndrome du tableau de bord
Les forces violentes de compression sont transmises depuis le tableau de bord par le genou et le fémur jusqu’à l’extrémité supérieure du fémur.
Score de PARKER
-degré d’autonomie de patients
-marche oui/non (3 pts),
-avec ou sans aide technique (3 pts),
-domicile/extérieur/courses (1/2/3 pts)
-9 points chez les patients autonomes
Pseudarthrose
retard de consolidation à partir de 6 mois
retard de consolidation.
Une absence de consolidation après un délais suffisant (deux fois le délai normal soit en général 3 mois) et avant 6 mois
Infection précoce
infection dont la symptomatologie d’évolution a débuté depuis moins de 4 semaines.
Une infection chronique
symptomatologie évoluant depuis plus de 4 semaines.
Une infection nosocomiale ou hospitalière
-absente lors de l’admission du patient à l’hôpital et qu’elle
-se développe 48 heures au moins après l’admission.
- 30 jours dans le cas d’infections de site opératoire, et jusqu’à
-un an s’il y a mise en place de matériel prothétique.
Def traumatisé sévère
est un patient victime d’un traumatisme dont l’énergie est susceptible d’entrainer une lésion menaçant le pronostic vital
Def polytraumatisé
est un blessé grave ayant une ou plusieurs lésions dont une au moins met en jeu le pronostic vital, immédiatement ou les jours suivants, par son retentissement respiratoire ou cardio-circulatoire ou neurologique.
Bilan biologique polytraumatisé comporte les éléments suivants :
- Bilan pré-transfusionnel avec groupage ABO et Rhésus, recherche d’agglutinines irrégulières,
- NFS et dosage des plaquettes,
- bilan d’hémostase (TP, INR, TCA) ;
- bilan circulatoire et cardiaque avec dosage des lactates, CPK, Troponine,
- bilan de la fonction ventilatoire (Gaz du sang) ;
- bilan de la fonction rénale (iono, urée et créatinine à la recherche d’une IRA) ;
- bilan de la fonction hépatique (BHC, recherchant un foie de choc) ;
- bilan hématologique (plaquettes, fibrinogène, d-dimères pouvant augmenter en cas de CIVD) ;
- dosage de la glycémie et la recherche de toxiques (alcoolémie, selon orientation
diagnostique).
Bilan d’imagerie de débrouillage d’un polytraumatisé
- radiographie du Thorax de face et une radiographie du bassin de face,
- échographie recherchant une épanchement intrapéritonéal et pleural ainsi qu’une anomalie de la contractilité des cavités cardiaques.
Niveaux d’atteinte médullaires
- C3-C4 entraîne une paralysie diaphragmatique avec arrêt respiratoire (intubation et une ventilation mécanique)
- C4 à C7 entraîne une atteinte des muscles intercostaux et abdominaux avec une baisse de la capacité vitale.
- C7 entraîne une paralysie des membres supérieurs -> tétraplégie.
- <Th6 entraînent une atteinte du système autonome sympathique et une prédominance du nerf vague avec hypotension et bradycardie.
- S1 entraîne une atteinte cône terminal avec atteinte du système nerveux
autonome sphinctérien avec incontinence anale et vésicale et de la queue de cheval
signes péjoratifs traumatisme médullaire
(évoquant une libération médullaire en cas de syndrome complet) :
-Signe de Guillain (= flexion tonique du gros orteil) ;
-Priapisme = Réflexe bulbo-caverneux chez l’homme et clitorido-anal chez la femme.
sidération médullaire
- rapidité de récupération neurologique en quelques minutes ou quelques heures permet de faire le diagnostic.
-pas de lésion anatomique de la moelle ni d’apparition secondaire d’un automatisme ultérieurement.
« SCIWORA »
(« Spinal Cord Injury WithOut Radiographic Abnormality »).
Tableaux neurologiques sévères chez des enfants en particulier, ne présentant aucune lésion radiologiquement décelable sur les clichés standards et le scanner
-> Faire IRM médullaire ++ recherche hématome/hémorragie/contusion
déficits neurologiques racines suite à trauma peuvent résulter de différents types d’atteinte
- Le stade 1 correspond à une neurapraxie dont la récupération est rapide.
-Le stade 2 correspond à l’axonotmésis pour lequel la perte de la conduction est prolongée. - Le stade 3 correspond au neurotmésis qui est une perte définitive de la conduction.
Degré de brulure
- 1er degré : respecte les couches profondes de l’épiderme, érythème avec une peau rouge, chaude, douloureuse et sans décollement. MB intacte. Cicatrisation spontanée en quelques jours sans cicatrice.
- 2e degré superficiel et 2e degré profond avec MB partiellement atteinte.
- 2ème degré superficiel : atteinte du derme superficiel, érythème douloureux avec présence de phlyctènes avec sensibilité cutanée normale. Cicatrisation spontanée en 1 à 2 S sans cicatrice sauf parfois chez l’enfant ou sur peau de couleur.
- 2 èeme degré profond atteinte atteignant le derme profond, lésion blanche +/- rosée, mal vascularisée avec phlyctènes. Sensibilité modifiée -> hypoesthésie. Seules les annexes épidermiques profondes (follicules pileux, glandes sébacées, glandes sudoripares) persistent. Cicatrisation spontanée est possible mais longue (15 à 30 jours) et peut être remise en cause en cas de complications (infection, dénutrition) pouvant détruire les annexes épidermiques. Cicatrices indélébiles.
- 3ème degré destruction de la totalité de la peau (épiderme et derme) avec atteinte du tissus SC. Les téguments sont épaissis et rigides avec aspect nécrotique blanc ou marron +/- foncé. Pas de phlyctènes et l’insensibilité est totale. Pas de tendance à la cicatrisation spontanée -> greffes après excision de la nécrose.
- 4ème degré : atteinte des plans sous-jacent (muscles, tendons, ligaments, os…) = carbonisation.
Brûlures graves peuvent être définies comme
- brûlures couvrant au moins 10 % de la surface corporelle chez les enfants < 5 ans
- brûlures couvrant au moins 5 % de la surface corporelle chez les +de 5 ans ;
- brûlures au niveau des voies respiratoire.
Score de Baux
Score de Baux = Surface Brûlée + âge.
- Si > à 50, il s’agit d’une brûlure grave.
- Si > à 100, le risque est maximal
gravité de la brûlure
Score UBS
Score UBS=Surface Brûlée + 3 × (Surface Brûlée au 3e degré). pronostic vitale
- Si > à 100, il s’agit d’une brûlure grave.
- Si > à 150, le pronostic vital est engagé.
L’existence de comorbidités (diabète,
insuffisance rénale…) aggrave le pronostic à score UBS égale
Tableau clinique habituel chez l’enfant d’une ostéomyélite aiguë :
- syndrome infectieux fréquemment subaigu (- souvent aigu avec fièvre supérieure à 39°) ;
- localisation préférentielle à l’extrémité inférieure du fémur ou supérieure du tibia (« près du genou loin du coude ») ;
- boiterie douloureuse ou appui impossible ;
- augmentation de la température locale (rougeur et tuméfaction à un stade tardif) ;
- la palpation métaphysaire est très douloureuse
Tableau clinique habituel chez l’enfant de l’arthrite septique
- survenue brutale d’un syndrome douloureux fébrile avec impotence fonctionnelle partielle ou totale ;
- les localisations les plus fréquentes sont la hanche ou le genou; y
- la mobilisation de l’articulation est extrêmement douloureuse ;
- il y a un épanchement articulaire (choc rotulien au niveau du genou).
Signes agressivité tumeur osseuse:
– le caractère mal limité de la lésion (difficile d’en dessiner les contours) ;
– la présence d’appositions périostées (qui peuvent donner l’aspect d’éperon à la surface de l’os) ;
– la disparition de la corticale (détruite par l’ostéolyse ou incluse dans l’ostéocondensation) ;
- des calcifications des parties molles (qui signent l’extension extraosseuse, parfois calcifiée réalisant alors l’aspect en « feu d’herbe »).
Les stades de la tendinopathie sont :
- Stade 1: douleurs qui surviennent après l’effort
-Stade 2: douleurs survenant durant l’effort mais qui n’obligent pas à s’arrêter - Stade 3: douleurs qui imposent d’arrêter l’effort
signes/testing musculo-tendineux téndinopathie
3 signes -> tendinopathie :
- Douleurs à la palpation du tendon
- Douleurs à l’étirement du muscle et du tendon
- Douleurs à la contraction contre-résistance du muscle et tendon
« syndrome de l’essui-glace »
conflit entre la bandelette ilio-tibiale (tenseur du fascia lata) et le condyle latéral à chaque mouvement de flexion/extension du genou
« syndrome de la bandelette de Maissiat » ou « syndrome de la bandelette ilio-tibiale ».
le test de Thompson
perte de la flexion plantaire à la contraction passive du mollet par le clinicien
rupture tendon achiléen
classification des téndinopathies
Classification de Leadbetter
Clinique luxation gléno-humerale
Le membre est en position de légère abduction rotation externe.
- le coup de hache externe ;
- le signe de l’épaulette (saillie de l’acromion)
- la saillie de la tête humérale en avant, dans le sillon delto-pectoral ;
- l’élargissement antéro-postérieur de l’épaule de profil.
Signe de BERGER : irréductibilité de l’abduction rotation externe = à rechercher avec douceur.
Pas de testing de mobilité active (douleur ++).
Bilan radiographique luxation gléno-humérale
- toujours demandé avant toute tentative de réduction ++++.
- cliché de face
- un profil de LAMY ou profil d’omoplate
± incidence de GARTH
Clinique luxation acromio-claviculaire
- Érosion cutanée fréquente en regard
- Attitude du traumatisé du membre supérieur
- Impotence relative du membre supérieur
- Tuméfaction ou surélévation de l’extrémité distale de la clavicule
- Douleur élective à la palpation de l’extrémité distale de la clavicule
- Mobilité verticale en touche de piano
- Mobilité antéro-postérieure ou tiroir
Classification luxation acromio-claviculaire
Selon les structures atteintes on décrit 4 stades (ROCKWOOD)
Radiographies luxation acromio-claviculaire :
- face centrée sur l’acromio-claviculaire (décalage frontal, fracture distale de la clavicule) ;
- profil de Lamy ;
- profil axillaire (déplacement postérieur de la clavicule) ;
- en cas de doute : clichés face en défilé claviculaire comparatif avec mesure de la distance coracoclaviculaire ;
- clichés comparatifs en traction axiale (démasquer le décalage) ;
- clichés en abduction active (réductibilité) mais rarement en urgence ;
Muscles de la coiffe des rotateurs
- Supra-épineux responsable de l’abduction ;
- Infra-épineux responsable de la rotation externe ;
- Teres Minor (petit rond) responsable la rotation externe ;
- Subscapulaire responsable de la rotation interne ;
- Longue portion du biceps.
Suspicion rupture coiffe des rotateurs examen complémentaire de première intention :
- Radio épaule face 3 Rotations,
Profil d’omoplate dit Profil de LAMY
Ecographie de la coiffe
Testing pour le pivot central genoux:
– test de Lachman : genou fléchi à 20°-> mouvement de tiroir antérieur sur le tibia (si + rupture dLCA = tiroir antérieur sans sensation d’arrêt vrai (arrêt mou). + pour un mouvement de 0 à 5 mm ; ++ de 5 à 10 mm ; +++pour plus de 10 mm). Si arrêt dur, lésion LCP ;
– ressaut rotatoire : genou en rotation interne , mouvement de flexion/extension du genou. + si ressaut du tibia par rapport au fémur ( ébauche, franc ou explosif). Le patient reporte une sensations d’instabilité ;
– avalement de la tubérosité tibiale antérieure : genou en flexion à 70°, le tibia du côté lésé (LCP) -> tiroir postérieur, TA - saillante comme du côté sain ;
– tiroir postérieur entre 70 et 90° de flexion : direct ou majoré en rotation interne ou externe, selon le caractère isolé ou combinée de la lésion du LCP ;
- hyperextension asymétrique : la jambe est soulevée de façon bilatérale par le gros orteil et on recherche une hyperextension asymétrique, ->lésion des coques condyliennes. Si aussi hyper-rotation externe, -> lésion du LCP et du plan postéro-
latéral (signe de Hughston).
Testing ligaments genoux latéraux :
–laxité latérale en extension : elle traduit une lésion du plan latéral et du point d’angle correspondant ; (lésion médiale en valgus, lésion latérale en varus) ;
– la recherche d’une laxité latérale en flexion à 30° : elle traduit la lésion du ligament collatéral correspondant ;
– recherche d’une rotation latérale asymétrique en décubitus ventral (Dial test) à 30° (lésion du poplité) et à 90° (lésion de l’ensemble du plan postérolatéral).
L’examen ménisques recherche :
- limitation douloureuse des mobilités (flexion ++) ;
- flessum asymétrique en décubitus ventral (signe de GENETY) ;
- palpation de l’interligne articulaire, (douleur postéro-médiale+++).
- Grinding-test : décubitus ventral, genou fléchi à 90°, pression dans l’axe du tibia + mouvements de rotation externe du pied. Si douleur médial + genou ;
- Mac-Murray : ressaut + douleurs lors flexion forcée associé à des manoeuvres de rotation en décubitus dorsal.
Indications des radiographies standards entorse cheville
*au moins un des critères d’Ottawa ->recherche d’une lésion associée ou d’un diagnostic différentiel :
- âge < 18 ans ou > 55 ans ;
- douleur à la palpation des malléoles médiale ou latérale sur 6 centimètres ;
- douleur à la palpation de la base du 5e métatarsien ou de l’os naviculaire ;
- impossibilité de faire 4 pas en plein appui.
incidences radio entorse cheville
- cheville de face en rotation médiale de 20°« de mortaise » avec deux malléoles perpendiculaires au rayon incident
- cheville de profil englobant le calcanéum et l’interligne de Lisfranc latéral (4e et 5e métatarsiens).
« critères de Budapest »
SDRC 1
* 1. Douleur continue disproportionnée par rapport l’événement initial
* 2. Au minimum un symptôme présent dans chacune des 3/4 catégories:
– Somatosensorielle : hypersensibilité
– Vasomotrice : température asymétrique, changement de couleur de peau ou couleur asymétrique
– Sudomotrice/oedème : sudation asymétrique, oedème
– Motrice/trophique : raideur articulaire, dystonie, tremblement, manque de force, changements de la pilosité ou des ongles
* 3. Au minimum un signe d’examen clinique dans deux de ces catégories
– Somatosensorielle : allodynie, hyperalgésie
– Vasomotrice : température asymétrique, changement de couleur de peau ou couleur de peau asymétrique
– Sudomotrice/oedème : sudation asymétrique, oedème
– Motrice/trophique : diminution de la mobilité articulaire, dystonie,
– tremor, faiblesse, changements trophiques de la pilosité ou des ongles
* 4. Aucun autre diagnostic ne rend mieux compte des signes et des symptômes
diagnostic clinique phlegmon des gaines
posé sur 4 signes typiques :
- oedème digital,
- douleurs sur le trajet de la gaine,
- flessum ou crochet inconstant,
- douleur à l’extension passive.
- la douleur au cul-de-sac des gaines :
*situés en projection des plis de flexion des articulations MCP des 2ème 3ème 4ème doigts
*situés au poignet pour le pouce et le 5e doigt.
Plaies de la main: lésion dont le traitement chirurgical est urgent dans les heures (séquelles fonctionnelles ou pronostic vital engagé)
Abcès
Phlegmon des gaines
Injection de liquides sous pression
Dermo hypodermite nécrosante (Fasciite nécrosante)
FDR LCH
- les antécédents familiaux de LCH ;
- la présentation en siège (y compris version tardive) et quel que soit le mode d’accouchement ;
- la limitation de l’abduction uni- ou bilatérale de hanche par hypertonie des adducteurs ;
- le bassin asymétrique congénital ;
- les anomalies posturales associées témoignant d’une contrainte anténatale importante (genu recurvatum et torticolis).
Dépistage LCH
- dés la naissance->jusqu’à la marche
- abduction de la hanche N>65°
- Manoeuvre de Barlow :
- 1ère partie: pression axiale, adduction, rotation externe provoque une luxation de la hanche perceptible par le ressaut sur le sourcil cotyloïdien.
- 2ème partie: traction axiale abduction, pression sur le grand trochanter repositionne la tête fémorale à l’intérieur du cotyle
avec la perception d’un ressaut de réduction.
aN si aucun ressaut ou 1 seul ressaut