HGE Flashcards
Consequences d’une cholestase prolongee :
- Prurit, lié à un reflux des sels biliaires dans le milieu intérieur
- lctère avec anorexie et dénutrition.
- Baisse du TP en rapport avec une baisse des facteurs de coagulation vitamine K-dépendants.
- Ostéopénie par malabsorption de la vitamine D.
- Néphropathie tubulaire en cas d’hyperbilirubinémie prolongée
- La cholestase prolongée entraine une fibrose hépatique qui peut évoluer vers la cirrhose : on parle alors de cirrhose biliaire secondaire.
ELEMENTS DU BILAN HEPATIQUE GAMMA.GT
La gammaglutamyl-transpeptidase ou gamma-GT est une enzyme membranaire présente dans de nombreux organes ; le foie en contient la quantité la plus importante.
Normales : 10 - 50 Ul/L (varient selon les laboratoires).
TRANSAMINASES : ASAT ET ALAT
les transaminases, ou aminotransférases, sont :
- L’ASAT ou aspartate aminotransferase (anciennement SGOT ou glutamate oxalacétate transaminase)
- L’ALAT ou alanine aminotransférase (anciennement SGPT ou glutamate pyruvate transaminase).
- enzymes essentiellement intracellulaires qui participent au métabolisme des acides aminés.
- Leur activité en Ul/L varie selon les laboratoires = habituellement comprise entre 20 et 60 Ul/L.
- Les ASAT sont surtout présentes dans Ie myocarde et les muscles, Ie squelette et en moindre quantité, dans Ie foie, le rein et le pancréas.
* Une augmentation isolée des ASAT sans augmentation de I’ALAT, peut être d’origine musculaire.
- Les ALAT sont présentes dans le foie ++, le rein, le myocarde et les muscles squelettiques, les poumons.
BILIRUBINE
PHOSPHATASES ALCALINES
- Enzyme dont le rôle est I’hydrolyse des liaisons esters de l’acide phosphorique en milieu alcalin.
- Prèsente dans le foie, I’os, le placenta, les leucocytes, l’intestin.
- Augmentation physiologique pendant la grossesse (fraction placentaire) et la période de croissance chez l’enfant et l’adolescent (fraction osseuse).
Normales ‘.20 -75 Ul/L (varient selon les laboratoires).
BH complet
Dans la nomenclature des actes biologiques, le bilan hèpatique de base comprend : ASAT, ALAT et gamma-GT.
o Un bilan hèpatique complet comprend : ASAT, ALAT, gamma-GT, phosphatases alcalines et bilirubine totale et conjuguèe, TP, albumine.
Cytolyse et cholestase
- sont très fr6quemment associ6es.
- Les hépatites cytolytiques s’accompagnent trés fr6quemment d’une cholestase, le plus souvent modérée.
- Lors des maladies cholestatiques, une cytolyse peu élevée est trés souvent observée. Enfin, la gamma-GT est augment6e dans presque toutes les pathologies hépatiques.
CAUSES DE CYTOLYSE CHRONIQUE < 1O N def
- cytolyse dont la dur6e est > 6 mois. fr (‘‘Attention l!!l Plusieurs causes peuvent coexister )
- Toutes les causes fréquentes doivent ếtre recherch6es
- Les valeurs des transaminases sont parfois fluctuantes.
- R6p6ter les dosages de transaminases. syst6matiquement
Etiologies fr6quentes ll y en a 5 :
*h6patite virale,
*m6dicaments,
*h6mochromatose,
*NASH - alcool.
cytolyse medicaments
- le plus souvent d’une cytolyse aigud (cf. infra), avec des valeurs de transaminases qui peuvent être supérieures ou inférieures a 10 N.
- Peuvent donner une cytolyse chronique si non arrétés.
cytolyse OH
Rappel : Consommation d’alcool au deld de laquelle il existe un risque d’h6patopathie alcoolique (selon l’OMS) :
. 20 g/jour chez la femme.
. 30 g/jour chez l’homme. . Au moins un jour d’abstinence
En janvier 2019 Sant6 publique France recommande de r6duire encore la consommation d’alcool sur les bases suivantes :
o Pas plus de 10 verres par semaine o Pas plus de 2 verres par jour
. Des jours sans alcool
L’alcool peut induire une st6atose voir une h6patite alcoolique aiguii, associ6e à une fibrose voire une cirrhose.
Sont évocateurs :
. Rapport ASAT/ALAT > 1 et augmentation de la gamma-GT +++
Autres manifestations de l’alcoolisme :
. Neuropathie p6riph6rique
. Cardiomyopathiedilat6e
* Hypertrophie parotidienne bilat6rale .
* Maladie de Dupuytren (= fibrose r6tractile de I’apon6vrose palmaire moyenne de la main) .
* Enc6phalopathie carentielle
* Pancr6atite chronique calcifiante
Signes biologiques associ6s : augmentation du VGM, 6l6vation du taux d’lgA, 6l6vation des triglyc6rides.
STEATO HEPATITE NON ALCOOLIQUE
- maladie h6patique dont le m6canisme physiopathologique essentiel est li6 d l’insulinor6sistance.
- observ6e chez les sujets ayant un syndrome m6tabolique, d6fini par l’association d’au moins trois critdres parmi les 5 suivants :
- Hypertriglyc6rid6mie > 1,7 mmol/L .
- HDL cholest6rol < 1 mmol/L chez l’homme, < 1,3 mmol/L chez la femme .
- Glyc6mie d jeun > 6,1 mmol/L ou diabdte trait6
- Ob6sit6 centrale (tour de taille > 102 cm chez I’homme, > 88 cm chezla femme)
- HTA > 135/85 mm Hg ou HTA trait6e
- Le diagnostic formel de Ia NASH est histologique. Chez ces patients, la biopsie h6patique montre des l6sions celles observ6es chez les patients alcooliques (st6atose, n6crose h6patocytaire, corps de Mallory, infiltrat d polynucl6aires neutrophiles) alors qu’ils n’ont pas de consommation excessive d’alcool. Une partie de ces patients va d6velopper une fibrose qui peut aboutir d la cirrhose et ses complications propres.
Les principaux arguments permettant de retenir la NASH comme cause de la cytolyse sont : . Absence de consommatlon excessive d’alcool, absence d’autre cause de cirrhose (notamment s6rologies
VHB et VHC n6gatives)
. Syndrome m6tabolique . Foie hyper6chogdne d l’6chographie
2.1.2. Etiologies plus rares SYNDROME DE BUDD CHIAR] D6finition : obstruction des gros troncs veineux sus-h6patiques. M6canisme : dilatation des sinusoides et necrose h6patocytaire d pr6dominance centrolobulaire et p6ricentrolobulaire, 6voluant vers la fibrose puis la cirrhose.
Causes :
. Compression extrinsdque (tumeur, kyste hydatique, abcds) . lnvasion n6oplasique de la lumiere des veines sus-hdpatiques (CHC Ie plus souvent, cancer du rein par
le biais d’un envahissement de la veine cave inf6rieure)
. Affections pro{hrombotiques +++ = thrombophilies, syndromes my6loprolif6ratifs
Clinique : ascite quasi constante.
Diagnostic : echographie-doppler des veines sus-h6patiques + scanner eUou IRM h6patique (avec angio-lRM = veino-lRM).FOIE CARDIAQUE Terrain : l6sions valvulaires tricuspides, p6ricardite constrictive.
Ascite riche en protides (cf. p. 505). Echographie : dilatation des veines sus-h6patiques et de la veine cave inf6rieure.
MALADIES GENERALES
. Maladie coeliaque . Dysthyroidie (surtout hyperthyroidie) . lnsuffisancesurrtinale
. Diabdte d6s6quilibre . Amylose h6patique
e lnfiltration tumorale hepatique (lymphome)
HEPATITE AUTOjMMUNE Les h6patites auto-immunes sont un groupe d’affections caract6ris6es par : o Des l6sions h6patocytaires n6crotico-inflammatoires inflammatoires sur la ponction biopsie h6patique qui
est indispensable pour confirmer le diagnostic.
o La pr6sence d’auto-anticorps particuliers o Une grande sensibilite au traitement par corticoides Terrain : . Femme, 2 pics de fr6quence : entre 10 et 30 ans et d la m6nopause
. Association i d’autres maladies auto-immunes (dysthyroidie, syndrome sec, polyarthrite…) Critdres
n6gatifs : pas d’alcool, pas d’h6patite virale.
Pr6sence d’une hyper-gammaglobulin6mie sur I’EPP, augmentation des lgG sur le dosage quantitatif des immunoglobulines.
Pr6sence d’auto-anticorps : o D’anticorps anti-noyaux (= FAN) et anti-muscle lisse de sp6cificit6 anti-actine ou SLA (specific liver
antigen) pour l’HAl de type 1
. D’anticorps anti-LKM1 (liver kidney microsome 7) ou anti cytosol h6patique pour I’HAI de type 2
Histologiques indispensables : n6crose h6patocytaire parcellaire et p6ri-portale, infiltrat inflammatoire lymphoplamocytaire.
MALADIE DE WILSON Maladie g6n6tique de transmission autosomique r6cessive qui entraine une accumulation excessive de cuivre dans l’organisme, en particulier dans le foie et le systime neryeux central.
M6canisme : d6faut d’excr6tion biliaire du cuivre. Normalement le cuivre alimentaire est absorb6 dans l’intestin et parvient au foie par la veine porte. De ld, il est excr6t6 en majorit6 dans la bile, une petite partie 6tant excr6t6e sous forme libre dans les urines et sous forme liee d la c6rul6oplasmine dans le plasma.
Terrain : homme jeune. lmportance des signes extra-h6patiques ++ :
r Manifestations neurologiques pr6c6dant parfois l’atteinte h6patique : syndrome extrapyramidal r Manifestations psychiatriques (d6lire)
Examen de la chambre ant6rieure i la lampe i fente +++ : anneau corn6en de Kayser-Fleischer C6rul6oplasmine effondr6e, cupr6mie diminu6e et cuprurie augment6e
Le dosage quantitatif du cuivre r6alis6 d partir d’une biopsie h6patique apporte un 6l6ment diagnostic pour des valeurs sup6rieures d 4 mmol/g de tissu sec.
MALADIES PARASITAIRES
Toxocarose (l a rv a m ig ran s).
Distomatose.
Echinococcose alv6olaire.
2.2. CAUSES DE CYTOLYSE AIGUE > 1() N 2.2.1. Causes fr6quentes
HEPATITE VIR,ALE AIGUE Cf. question < h6patite virale > p.341. Virus en cause: h6patites A, B, C, delta et E, EBV CMV, Herpes virus,VZY. NB : on peut observer une cytolyse > 10 N chez les patients ayant une hdpatite virale B chronique en cas de rdactivation virale B ou surinfection par le virus de I’h6patite Delta.
HEPATITE TOXIQUE
Amanite phalloide.
Solvants. Drogues : cocaine, ecstasy.
HEPATITE AUTOJMMUNE L’hepatite auto-immune est plus souvent diagnostiqu6e devant une cytolyse chronique, mais la maladie peut 6galement se manifester par une cytolyse aigu6 > 10 N.
MIGRATION LITHIASIQUE = CAUSE BILIAIRE Passage d’un calcul de la v6sicule biliaire dans la voie biliaire principale. Cytolyse rapidement r6gressive = syndrome de migration lithiasique biologique (mot-cl6) = diminution des transaminases de 50% en 48 heures.
Diagnostic :
. Pr6sence d’une lithiase v6siculaire d l’6chographie abdominale (= signe indirect) e Mise en 6vidence d’un calcul de la voie biliaire principale d l’Echographie (mais peu sensible) ou mieux, d
l’6cho- endoscopie bilio-pancr6atique ou en bili-lRM
. Souvent : diagnostic r6trospectif et putatif, le calcul 6tant dejd pass6 dans le duod6num quand l’6choendoscopie est effectu6e.
HEPATITE MEDICAMENTEUSE Les transaminases peuvent 6tre sup6rieures ou inf6rieures d 10 N. La gamma-GT est trds fr6quemment augment6e.
2 types d’h6patite m6dicamenteuse :
lmmuno-allergique :
. Sans relation avec la dose . Fr6quence des manifestations allergiques associ6es (urticaire, prurit, hypereosinophilie) o Risque de toxicit6 non modifi6 par les m6dicaments inducteurs enzymatiques . En cas de r6administration : rechute de l’h6patite plus grave, dans un d6lai plus rapide Toxique:
. Dose d6pendante o Pas de manifestation allergique associ6e . Toxicit6 h6patique du m6dicament augment6e par les inducteurs enzymatiques . En cas de r6administration : rechute dans le m6me d6lai et avec la m6me gravit6 M6dicaments responsables :
. Anti6pileptiques o Parac6tamol (h6patite toxique si dose ing6r6e > 15 g), AINS . Antibiotiques : amoxicilline, Augmentin@, sulfamides… r Antituberculeux(isoniazide, pyrazinamide)
. Antifongiques(k6toconazole) . Anesth6sique : halothane
Liste complEte sur le fichier < Hepatox > (accessible sur lnternet sur le site de I’AFEF, Association Frangaise de t’Etude du Foie).
Le diagnostic d’h6patite m6dicamenteuse repose sur des critdres d’imputabilit6 extrinsdque et intrinsdque :
o Toxicitd h6patique du m6dicament connue
o Caractdre 6vocateur du d6lai d’apparition de l’h6patite . Normalisation des transaminases d l’arr6t du m6dicament . Si r6introduction du m6dicament : r6apparition de la cytolyse o Caractdre 6vocateur de la symptomatologie
Absence d’autre cause de cytolyse.ISCHEMIE HEPATIQUE = FOIE DE CHOC Bas debit (etat de choc). Cytolyse pr6dominant sur I’ASAT.
Valeur du contexte clinique (etat de choc r6cent, patients de r6animation, insuffisance r6nale associ6e ++). Attention : une cytolyse par isch6mie hepatique peut 6tre observ6e aprds un 1pisode de bas ddbit pass6 inapergu, camme lors d’un trouble du rythme cardiaque paroxystique par exemple.
2.2.2. Causes plus rares Maladie de Wilson : plus souvent diagnostiqu6e devant une cytolyse chronique. Une cytolyse aigu6, avec transaminases > ‘10 N peut Otre observ6e lors de la redistribution du cuivre intra-h6patocytaire, notamment en cas d’arr6t brutal de la D-p6nicillamine (un classique mais c’est tellement rare…).
Association d une an6mie h6molytique. Syndrome de Budd-Chiari : responsable d’une cytolyse aigud avec transaminases > 10 N si obstruction simultan6e des 3 veines sus-h6patiques ou obstruction de la dernidre veine sus-h6patique encore perm6able. ll s’agit d’un syndrome de Budd-Chiari aigu.
lnfiltration maligne diffuse du foie : par une h6mopathie, un carcinome.
2.3. CAUSES DE CHOLESTASE Ce sont les m€mes que les causes d’ictdre d bilirubine conjugu6e (cf. p. 3).
2.4. CAUSES D’AUGMENTATION ISOLEE DE LA GAMMA.GT 2.4.1. Trois causes i connaitre
ALCOOL L’augmentation de la gamma-GT est due d I’induction enzymatique par I’alcool. Chez les patients alcooliques chroniques, la gamma-GT peut 6tre augment6e sans l6sion h6patique sous-jacente, c’est-d-dire sans st6atose ni h6patite alcoolique aigu6 ni cirrhose.
En revanche, la st6atose li6e d I’alcool peut entrainer une augmentation isol6e de la gamma-GT (cf. infra : < Maladie alcoolique du foie > p. a95).MEDICAMENTS Tous les m6dicaments inducteurs enzymatiques peuvent 6tre responsables d’une augmentation de la gammaGT.
M6dicaments responsables :
. Anti6pileptiques (carbamaz6pine, ph6nytoine, barbituriques) . Rifampicine
. Corticoides r Gris6ofulvine
r Certainsantir6troviraux(efavirenz, n6virapine) . Une plante : le millepertuis
STEATOSE Surcharge h6patocytaire en lipides (triglycerides le plus souvent), r6versible avec le traitement de la cause. Causes :
. Ob6sit6
. Alcool . Plus rarement : nutrition parent6rale, h6patite virale C, hypertriglyc6rid6mie, d6nutrition… Echographie h6patique : foie hyper-6chogdne. Echographie : dilatation des veines sus-h6patiques et de la veine cave inf6rieure.
2.4.2. Autres 6tiologies plus rares
. L6sion intra-h6patique : tumeur, parasrtose… . Cholestase d6butante : toutes les maladies responsables de cholestase peuvent au d6but se manifester
par une augmentation isol6e de la gamma-GT.
, Maladies g6n6rales : diabdte, pathologie thyroidienne.
- EN PRATIQUE : CONDUITE A TENIR DEVANT DES ANOMALIES DU BHC
] Evaluer la gravit6 et le degr6 d’urgence de la prise en charge :
. Toujours rechercher des signes de cirrhose
. Devant une cytolyse aigu6, rechercher une h6patite fulminante . Devant une cholestase extra-h6patique sur obstacle, rechercher une angiocholite
3.1. RECHERCHER UNE HEPATITE FULMINANTE C’est I’urgence m6dico-chirurgicale d rechercher en priorit6 devant une cytolyse aigu6.
DEFINITION Non sp6cifique d’une cause d’h6patite aigu6 en particulier, la d6finition de l’h6patite fulminante est valable pour toute h6patite aigu6 :
J D6finie par l’apparition d’une enc6phalopathie h6patique dans un d6lai inf6rieur i 2 semaines apris
l’apparition de I’ictire.
G6n6ralement associ6e d une baisse du taux de prothrombine (TP) < 50oh. Si I’enc6phalopathie survient plus de 2 semaines aprds le d6but de l’ictdre ) h6patite sub-fulminante. Lorsque le TP chute en dessous de 50 %, sans enc6phalopathie h6patique, au cours d’une h6patite aigu6, on parle d’h6patite aigu6 s6vire.
EVOLUTION L’h6patite fulminante 6volue vers une insuffisance h6patique terminale :
. Syndrome h6morragique secondaire d la baisse du TP et des facteurs ll, V, Vll et X, et d une CIVD . Enc6phalopathie h6patique avec coma.
Le d6cds survient dans plus de 50o/o des cas en l’absence de traitement (la mortalite augmente avec l’dge).TRAITEMENT Hospitalisation en unit6 de soins intensifs d proximit6 d’un centre de transplantation h6patique si hdpatite aigud avec baisse du TP < 50%. Le traitement de I’hepatite fulminante repose sur :
o Traitement symptomatique et arr6t de tout m6dicament h6patotoxique o Traitement 6tiologique si possible : corticoides, Trolovol-D-P6nicillamine pour une maladie de Wilson, NAcetyl- cyst6ine pour une intoxication au parac6tamol…
. La transplantation h6patique doit Otre discut6e chez tous ces patients en I’absence de r6ponse rapide au
traitement m6dical.
Attention : recherche d’une enc6phalopathie h6patique i l’examen clinique et surveillance du TP devant toute h6patite aigu6.
3.2. EXAMEN CLINIQUE ET ECHOGRAPHIE ABDOMINALE
EXAMEN CLINIQUE lnterrogatoire :
o Histoire, chronologie des anomalies du bilan h6patique (r6cup6rer les bilans h6patiques ant6rieurs) . Consommation d’alcool actuelle et passee
. Prises m6dicamenteuses des 3 derniers mois, incluant les m6dicaments vendus sans ordonnance, la <
phytoth6rapie >
. Facteurs de risque d’h6patite virale . ATCD familiaux d’h6mochromatose
. ATCD personnels:dysthyroidie, cardiopathie, cancer, diabete, HTA Examen physique :
o Alt6ration de l’6tat g6n6ral o Fidvre
o Prurit, ictdre
Examen du foie : taille, consistance, sensibilit6 d la palpation.
ECHOGRAPHIE
Elle doit TOUJOURS 6tre r6alis6e, d la recherche :
. De signes 6chographiques de cirrhose (ct. p. a57) . De l6sion intra-h6patique (tumeur ++1
o Si cholestase, d’une dilatation des voies biliaires, d’une l6sion du pancr6as, d’une lithiase biliaire
D’une hyper-6chog6nicit6 du parenchyme h6patique 6voquant une st6atose.
L’ictdre est une coloration jaune des tissus - essentiellement la peau et les muqueuses - en rapport avec un d6p6t de bilirubine secondaire d une augmentation de la bilirubinemie. La valeur normale de la bilirubine plasmatique, qui est presque entidrement sous forme non conjugu6e, se situe habituellement entre 5 et 17 pmol/L.
3 Un subictEre apparait au-deli de 30 pmol/L de bilirubin6mie et correspond cliniquement i une coloration jaune des muqueuses, c’est-i-dire principalement des conjonctives. Un ictire franc apparait au-deli de 50 pmol/L de bilirubin6mie.
2.2. PHYSIOPATHOLOGIE DE L’ICTERE Un ictdre oeut 6tre d0 d 2 m6canismes essentiels I
Hdme EI Bilirubine nIon conjugu6e
. Une augmentation de la production de bilirubine d’origine h6matologique = h6molyse = ictdre d bilirubine
non conjugu6e.
. Un d6faut d’6limination de la bile : - Soit par un d6faut h6r6ditaire de conjugaison, comme dans le syndrome de Gilbert = ictdre d bilirubine
non conjugude,
- Soit par un reflux dans le milieu int6rieur de la bilirubine conjugu6e li6 d une diminution ou un arr6t de
la s6cr6tion biliaire = cholestase = ictdre d bilirubine conjugude,
- Soit exceptionnellement par un d6ficit de transport de la bilirubine par les h6patocytes dans la bile
(syndrome de Dubin-Johnson, syndrome de Rotor) = ictdre d bilirubine conjugude.