Medecine vasculaire Flashcards
AOMI définition
-révélée au stade asymptomatique par une diminution des pressions distales IPS inférieur ou égal à 0.90.
-Elle est le reflet au stade symptomatique du retentissement hémodynamique des sténoses ou obstructions artérielles.
Les facteurs de risque de l’AOMI sont ceux de
-l’athérosclérose donc notamment
*l’âge,
*le tabagisme,
*le diabète,
*l’HTA
*l’hypercholestérolémie.
AOMI catégories
- les patients asymptomatiques (IPS < o ,90) ;
- la claudication : stade d’ischémie d’effort (IPS < 0,90 ; Pression de cheville > 50 mmHg) ; *
*les symptômes au repos: stade d’ischémie permanente chronique (Pression de cheville < 50 mmHg ou Pression au gros orteil < 30 mmHg).
Le recours à la mesure de la pression au gros orteil dans l’AOMI est indispensable en cas
-de diabète,
-de grand âge
-d’insuffisance rénale chronique
car la médiacalcose entraîne une incompressibilité des artères de gros calibre et surestime les valeurs de pression en cheville et d’IPS alors que les artères digitales demeurent compressibles.
En cas de claudication, quel test faire?
-l’épreuve de marche sur tapis roulant avec mesure des pressions de cheville (test de Strandness) en pré- et post-effort permet de mesurer la distance de marche.
-confirme l’origine artérielle de la claudication et la distingue des diagnostics différentiels (veineux, rhumatologique, neurologique).
diagnostic d’ischémie permanente chronique AOMI devant:
- pression de cheville < 50 mmHg;
- pression d’orteil < 30 mmHg;
- TcPO, < 30 mmHg.
La prise en charge médicale de l’AOMI vise à
-freiner l’évolution de la maladie athéromateuse,
-corriger les facteurs de risque, en particulier le tabac,
-à instituer un traitement médicamenteux systématique comportant un antiplaquettaire, une statine (même en l’absence de dyslipidémie) et un IEC (même en l’absence d’HTA)
-de l’obtention des cibles thérapeutiques:
*cholestérol-LDL < à 1,4 mmol/L (0,55 g/L),
*PA < à 130/80 mmg ou 140/80 mmg chez les > 65 ans, contrôle glycémique,
*sevrage en tabac ;
Thrombopénie induite par l’héparine de type 2
- Réaction immunologique entre la protéine membranaire PF4 plaquettaire et l’héparine.
- Précipitation des plaquettes intravasculaires.
- Thrombose artérielle et veineuse (maladie des thrombus blancs), parfois précédée par une réaction au point d’injection ou réaction systémique.
- Typiquement entre J4-J14, mais forme précoce possible en cas d’exposition antérieure aux héparines
★ Diminution des plaquettes > 50 % ou < 100 G/L (souvent > 20 G/L). - Effet indésirable rare mais grave (mortalité > 10 %).
- Maladie rare: HNF (> 1 %) > HBPM (0,1-1 %) > danaparoïde (10% de réaction croisée en cas de TIH) > fondaparinux (très exceptionnelle).
- Plus fréquentes en situations chirurgicales (y compris césarienne) ou en cas de cancer.
- Risque de thrombose : arrêt de l’héparine et introduction d’un autre anticoagulant (danaparoïde, argotraban).
- Score de probabilité clinique de TIH : score 4T (thrombopénie > 20 G/L, timing, thrombose, autres causesde thrombopénie).
L’effet de l’HNF peut être neutralisé par
-une injection IV de sulfate de protamine.
-La thrombopénie est définie par un taux < 100 G/L ou une diminution relative d’au moins 40 % par rapport au taux préalable de plaquettes en début de traitement.
-Elle survient généralement à partir du 5e jour de traitement. Le diagnostic de TIH est moins vraisemblable au-delà de 3 semaines de traitement.
Antithrombines directs:
-dabigatran/dabigatran etexilate, inhibiteur direct, sélectif et réversible de la thrombine. Le dabigatran etexilate (Pradaxa®) est une prodrogue orale convertie en dabigatran, molécule active.
-Les principales caractéristiques pharmacocinétiques du dabigatran etexilate sont une biodisponibilité très faible d’environ 7,5 %, une concentration maximale obtenue en 0,5 à 2 heures, une demi-vie d’élimination terminale de 7 à 17 heures, une élimination rénale pour 80 % sous forme inchangée.
-Ce produit est administré per os en 1 ou 2 prises quotidiennes, sans surveillance biologique ni ajustement posolo gique et est contre-indiqué en cas d’insuffisance rénale et hépatique sévère. La principale source de variabilité est la fonction rénale.
-La prudence est nécessaire avec les inhibiteurs de la P-glycoprotéine (P-gp) tels qu’amiodarone, vérapamit et ctarithromycine. La quinidine, inhibiteur de la P-gp, est contre-indiquée en association avec le dabigatran etexilate.
Coumariniques
Acénocoumarol, warfarine Indane-diones Fluindione
En pratique, seule la warfarine est utilisée en première intention (risque immunoallergique de la fluindione, demi-vie courte de l’acénocoumarol)
La prise en charge d’une hémorragie grave sous AVK fait appel
aux concentrés de complexe prothrombinique (CPP) encore appelé PPSB.
Il existe un antidote spécifique pour le dabigatran :
l’idarucizumab, anticorps spécifique anti-dabigatran, et un antidote des anti-Xa, l’andexanet alpha, non encore disponible en Fr
Varices définition
- Dilatation permanente d’une ou de plusieurs veines superficielles des membres inférieurs de plus de 3 mm de diamètre en orthostatisme
-associée le plus souvent à un reflux par incontinence valvulaire (le reflux
entraîne une stase du sang veineux dans les pieds).
La sévérité du SPT est fonction de
-l’importance du dysfonctionnement veineux résultant du syndrome post-thrombotique séquellaire (destruction valvulaire, obstruction veineuse résiduelle et reflux veineux).
-L’évaluation de sa sévérité se fait à l’aide du score de ViUalta qui est basé sur des signes cliniques subjectifs et objectifs d’insuffisance veineuse.5> spt
Maladie variquese primitive
Il s’agit de l’étiologie la plus fréquente. Il existe deux types de varices :
-les varices systématisées qui sont développées aux dépens des veines grande saphène et petite saphène ;
-les varices non systématisées, dites non saphènes, qui sont développées aux dépens de veines perforantes ou de veines pelviennes.
Les syndromes veineux compressifs:
-le syndrome de Cockett est dû à la compression de la veine iliaque commune gauche par l’artère iliaque commune droite.
*peut aller d’une simple compression à la thrombose ou l’occlusion fémoro-iliaque gauche complète.
-Les autres compressions veineuses extrinsèques chroniques sont essentiellement dues à des tumeurs pelviennes. Elles sont responsables habituellement de thromboses ilio-fémorales.
L’insuffisance veineuse chronique et les varices ont en commun plusieurs facteurs favorisants :
*l’hérédité (facteur majeur) ;
* le mode de vie sédentaire ;
* l’âge;
*le sexe féminin ;
* les grossesses multiples ;
* le surpoids et l’obésité ;
* l’exposition à la chaleur;
* l’orthostatisme prolongé ;
* la constipation chronique.
les varicosités ou télangiectasies :
-dilatations de veines de petit calibre (< 3 mm).
-Lorsqu’elles sont situées à la cheville ou à l’arche plantaire, elles sont appelées corona phlebectatica et sont un signe précurseur de survenue d’un ulcère veineux à long terme ;
L’insuffisance veineuse chronique (IVC) définition
-dysfonctionnement du système veineux profond et/ou superficiel, résultant d’une incontinence valvulaire, avec ou sans oblitération veineuse associée. Elle est soit primitive, soit secondaire (syndrome post-thrombotique essentiellement).
L’ulcère veineux est le plus souvent
péri-malléolaire, étendu, superficiel et peu douloureux.
L’ulcère artériel est souvent
douloureux, creusant, avec possible exposition tendineuse, plutôt petit et atone, plutôt distal et « suspendu ».
ANGIODERMITE NÉCROTIQUE
-ulcère très douloureux, à bords nécrotiques, situé à la partie inférieure et externe de la jambe, avec des pouls présents, dans un contexte d’HTA.
-L’ulcère est lié à un infarctus cutané sur terrain d’HTA, de diabète avec pouls distaux présents (pas d’AOMI).
-En périphérie de l’angiodermite nécrotique, on note souvent des zones nécrotiques et inflammatoires.
-La greffe cutanée en pastilles a souvent un effet cicatrisant et antalgique.
Pyoderma gangrenosum
-ulcération superficielle à bords irréguliers constituée de clapiers purulents, avec une extension centrifuge rapide.
-Cette affection est associée dans 2/3 des cas une pathologie sous-jacente :
hémopathie, maladie inflammatoire chronique de l’intestin ou cancer essentiellement.