APE 7 - hyperaldostéronisme, HTA, Cushing COPY Flashcards
En gros, qu’est-ce que l’hyperaldostéronisme primaire et les grandes lignes des s/s
sécrétion d’aldostérone accrue, indépendante de la rénine et
non répressible complètement, par le cortex surrénalien (zona glomerulosa).
Ce syndrome se caractérise par une hypertension et parfois, une hypokaliémie.
Rénine diminuée, aldostérone augmentée
Décris les étiologies principales de l’hyperaldostéronisme primaire
- Hyperaldostéronisme (hyperplasie) idiopathique bilatérale AKA nombre accru de cellules sécrétant de l’aldostérone dans la zona glomérulosa. 60%
- Adénome surrénalien unilatéral sécrétant de l’aldostérone (syndrome de Conn, adlsotéronome, APA). 35%
- Hyperplasie unilatérale des glandes surrénaliennes. 2%
- Carcinome surrénalien produisant de l’aldostérone, hyperaldostérnomisme familial, carcinome ou adénome ectopique produisant de l’aldostérone (3% au total)
Quelles manifestations cliniques indiquent une hypertension secondaire plutôt que primaire (essentielle)
Chez quelle proportion des hypertendus y aurait-il un hyperaldostéronisme primaire ?
10-15%
Décris les critères d’investigation pour un hyperaldostéronisme primaire en présence d’HTA (10)
- Hypokaliémie (suggère fortemnet un excès en minéralocorticoïde, mais son absence n’élimine pas l’hyperaldostéronisme)
- HTA résistance au traitement (malgré prise de 3+ anti-hypertenseurs efficaces à dose optimale)
- HTA sévère (TAS ≥ 150 mmHg ou une TAS ≥ 100 mmHg)
- Trouvaille fortuite d’une masse surrénalienne
- Début d’HTA avant 30 ans
- Évaluation de HTA secondaire (faut tester en même temps pour hyperaldo)
- Apnée du sommeil
- FA
- ATCD fam d’HTA précoce ou AVC à un jeune âge (avant 40 ans)
- Parenté de 1er degré souffrant d’HTA avec hyperaldostéronisme primaire
Comment peut-on détecter un hyperaldostéronisme primaire ?
Aldostérone plasmatique élevée et/ou diminution de la rénine plasmatique + ratio aldo plasmatique / activité de rénine plasmatique au-dessus de 20
Lorsqu’un hyperaldostéronisme primaire est suspecté chez un patient, des mesures aléatoires, prises le matin
(idéalement entre 8h et 10h), de la concentration plasmatique d’aldostérone (PAC) et de l’activité de la rénine
plasmatique (PRA) sont suggérées, afin d’en faire le ratio. Une PAC ↑ et une PRA ↓ sont attendus, ainsi qu’un ratio
PAC/PRA ↑.
Tableau résumé des laboratoires en HTA + diagnostics. Lire avec attention
Qu’est-ce que le test de confirmation d’hyperaldostéronisme primaire
Lorsque le ratio PAC/PRA est ↑, comme il ne s’agit pas d’un test diagnostique en soi, l’hyperaldostéronisme primaire doit être confirmé par un test de confirmation.
Il faut alors démontrer une absence de suppression normale de la sécrétion d’aldostérone via un test de
suppression de l’aldostérone.
Celui-ci peut être fait en administration du NaCl PO et en mesurant l’aldostérone
urinaire, ou en injectant une dose de charge de NaCl IV et en mesurant la PAC.
Décris les s/s de l’hyperaldostéronisme primaire
Rétention sodée
Œdème rare dû à la sécrétion d’ANP induite par l’hypervolémie (expansion du volume extracellulaire engendrée par la rétention hydrosodée), qui résulte en une natriurèse.
Céphalées, flushing au visage, secondaires à l’HTA.
Faiblesses musculaires, constipation et arythmies, secondaires à la déplétion en K+.
Alcalose métabolique hypokaliémique
Décris les étiologies du syndrome de Cushing (hypercorticisme)
- Prise exogène de corticostéroïdes (#1)
- Tumeur hypophysaire sécrétant de l’ACTH (maladie de Cushing) (#2)
- Adénome surrénalien primaire, hyperplasie ou carcinome
- Tumeur ectopique sécrétant de l’ACTH (CPPC, pancréatique, thyroïdienne)
Quelles sont les trois options de tests à faire après avoir éliminé une prise exogène de corticostéroïdes en suspicion de Cushing
A. Dosage urinaire de cortisol sur 24h (faire au moins 2 fois), Normalement < 135 nmol/24h (< 50 µg/24h). Sensibilité
limitée avec un hypercortisolisme léger à modéré, mais généralement sensible.
B. Test de supression à la dexaméthasone. Normalement, l’administration de dexaméthasone supprime l’ACTH et donc, le cortisol diminue. On administre 1 mg de dexaméthasone la nuit et on mesure le cortisol du matin. Normalement : Cortisol < 50 nmol/L (< 1,8 µg/dL) . Réponse inappropriée : Incapacité à supprimer le cortisol (> 3 µg/dL, mais le seuil est controversé)
C. Taux salivaire de cortisol à minuit/23h ( à faire au moins 2 fois). Devrait normalement être bas. S’il est élevé, cela démontre un déficit en variation circadienne (hallmark en Cushing). spécifique et pas altéré par les médicaments ou le taux sérique de CBG.
Après avoir fait un des trois tests pour le syndrome de cushing, que doit-on faire (trois étapes)
- Faire un test de confirmation avec un second des 3 tests (ex: si dosage urinaire +, on peu faire un test de dexaméthasone)
- Évaluer les taux sériques d’ACTH. si supprimé: cause primaire (surrénalienne). SI ATCH élevé : cause hypophysaire ou ectopique
- Localiser la tumeur (CT, IRM, Scan à l’iodocholestérol = surrénalienne, IRM pour hypophysaire)
En suspicion de cushing, qu’indique un ACTH élevé vs diminué
ACTH supprimé : Cause primaire (surrénalienne)
ACTH élevé : Cause hypophysaire ou ectopique (ex : cancer du poumon)
Quelle valeur de cortisol la nuit indique vs exclus un cushing
Un cortisol > 200 nmol/L la nuit indique un
syndrome de Cushing.
* Un cortisol < 50 nmol/L la nuit permet d’exclure
un syndrome Cushing.
Décris des étiologies d’hypercotisolisme physiologique
grossesse (par augmentation de CBG), obésité morbide, SOPK, dépression, alcoolisme, diabète mal contrôlé, stress
physique (hospitalisation, maladie,
chirurgie, douleur), apnée du sommeil, malnutrition/anorexie, exercice intense, haut taux de CBG, résistance au
glucocorticoïdes.
Résumé up to date syndrome de Cushing
En suspicion de Cushing, avec un ACTH normal ou augmenté, si le test de dexaméthasone permet de supprimer vs ne permet pas de supprimer, vers quels dx s’enlignent-on ?
Si le cortisol diminue (axe supprimé): cause hypophysaire (maladie de Cushing) = adénome hypophysaire
Si le cortisol ne diminue pas (axe non supprimé): sécrétion ectopique d’ACTH
- Cancer du poumon +++
- Cancer du pancréas
- Neuroblastome
- Cancer de la thyroïde
Quelle est la différence pathophysiologique de l’insuffisance surrénalienne primaire vs secondaire
Destruction ou dysfonction du cortex: insuffisance cortico-surrénalienne primaire (maladie d’Addison)
Déficience en sécrétion hypophysaire d’ACTH à Insuffisance cortico-surrénalienne secondaire
Décris brièvement l’épidémiologie de la maladie d’Addison (insuffisance surrénalienne primaire)
Rare, survient généralement entre 30 et 50 ans, plus fréquente chez les femmes (2F: 1H)
Décris les étiologies aigues vs chroniques de la maladie d’Addison
Destruction rapide via hémorragie, mène à une perte soudaine de sécrétion de gluocorticoïdes et minéralocorticoïdes + crise surrénalienne aigue.
Destruction graduelle via des formes idiopathiques, auto-immunes ou invasives.
1. Phase initiale: réserve surrénale basse, sécrétion bsale de stéroïdes normale mais n’augmentae pas en réponse au stress. DONC, une crise surrénalienne aigue peut être déelcenchée par un stress (chx, trauma, infection)
2. Perte supplémentaire: sécrétion basale déficitaire, manifestations d’insuffisance cortico-surrénalienne chronique
À partir de quel degré de perte corticale les manifestations cliniques d’insuffisance surrénalienne apparaissent-elles ?
Perte de plus de 90% des deux cortex surrénaliens = taux de glucocorticoïdes et minéralocorticoïdes extrêmemnet bas.
En insuffisance surrénalienne, comment fluctue la quantité d’ACTH
En raison de la ↓ sécrétion de cortisol, ↑ taux plasmatiques d’ACTH (par ↓ de la rétro-inhibition).
Une élévation de l’ACTH plasmatique pourrait d’ailleurs être l’indication la plus précoce et la plus sensible d’une réserve corticosurrénalienne sous-optimale.
Décris les manifestations cliniques d’une crise surrénalienne
Lorsque la condition progresse, une hypotension sévère, une déplétion volémique, une hyperpyrexie, une cyanose,
un coma et la mort peuvent survenir.
* Au niveau des laboratoire, il est possible d’observer :
o Hypoglycémie
o Hyperéosinophilie
o ↑ urée
o Rarement : ↓ Na+, ↑ K+
quels sont les principaux symptomes de l’insuffisance surrénalienne primaire chronique
Les principaux symptômes sont l’hyperpigmentation (typique d’une insuffisance surrénalienne primaire), la fatigue et la faiblesse, la perte de poids, l’anorexie et les problèmes gastro-intestinaux