APE 6 - contraception, prolactine et ménopause Flashcards
Quels sont les mécansimes d’inhibition de l’ovulation par les COC ?
Quels sont les deux autres fonctions de la progestérone
Inhibition de l’ovulation par suppression de la pulsatilité de la GnRH
Inhibition de la relâche de LH
Épaississement de la glaire cervicale, ce qui retarde la pénétration des spermatozoïdes
Endomètre non propice à l’implantation
À quoi sert le composant oestrogénique des COC
- Prévention de la séléction du follicule dominant en supprimant la sécrétion de FSH
- Stabilisation de l’endomètre (prévention des saignements intermenstruels)
- Potentialise l’effet du progestatif via augmentation de l’expression des récepteurs à la progestérone et diminution de la clairance de la progestérone
- Effet possible sur la sécrétion et le péristaltisme au sein des trompes de Fallope (nuisant au transport des ovules et des spermatozoïdes)
Quel est le mécanisme de l’anneau vaginal (nuvaring)
Anneau vaginal inséré dans le vagin pendant 3 semaines avec possibilité d’une pause d’une semaine
Oestrogène + progestérone = mêmes actions que COC
Mécanisme du timbre contraceptif
Oestrogène + progestérone = même mécanisme que COC
Collé sur fesses/abdomen/ bras/dos, changé aux trois semaines +/- pause d’une semaine
Mécanisme du dépo-provera (progestatif injectable à longue action)
- Inhibition de l’ovulation via inhibition du pic de LH
- Augmentation de la viscosité cervicale
- Stabilisation de l’endomètre
- Diminution de la motilité des trompes utérines et de l’utérus
Administration 1 injection IM q12 semaines
Décris le mode d’action du progestatif en comprimé (micronor)
Mécanismes d’action :
o Épaississement du mucus cervical (mécanisme principal)
o Modification de l’endomètre
o Modification de la motilité utérine
o Puisqu’il y a une concentration sanguine plus faible de progestatif, il n’y a pas nécessairement d’inhibition de l’ovulation (40% des femmes sous Micronor continuent d’ovuler).
* Administration : 1 comprimé PO chaque jour (pas de période d’arrêt)
Décris le mécanisme du IUD hormonal (lévonorgestrel)
Prévention de la fécondation
o Épaississement du mucus cervical
o Amincissement de l’endomètre et inhibition de l’implantation
o Faible réaction de type « corps étranger » amenant une réduction de la fécondation et de l’implantation
Quel est le principal facteur influencant la production et la sécrétion de prolactine ?
Comment la PRL influence la stéroïdogénèse gonadique ?
l’inhibition tonique induite par la
dopamine provenant de l’hypothalamus.
Une hypersécrétion de prolactine mène à une dysfonction gonadique en interrompant la sécrétion de GnRH, ce qui inhibe
ensuite la relâche de LH et de FSH et donc, altère la stéroïdogenèse gonadique.
Pourquoi faire PRL à jeun et quel autre test
Un taux élevé de prolactine sérique (> 20 µg/L) devrait être confirmé par un 2e test, préférablement fait à jeun, puisque
l’ingestion de nourriture peut causer une hyperprolactinémie transitoire.
- niveau de TSH, car une hyperPRL peut être retrouvée chez les pt avec hypothyroïdie primaire
Décris des causes d’hyperprolactinémie
Quelle est la cause de l’hyperprolactinémie en grossesse
Augmentation des concentrations sériques d’estradiol placentaire durant la grosssse, stimulation du gène de la prolactine dans les cellules lactotropes de l’hypophyse : stimulation de la sécrétion de prolactine
6 semaines post-partum, la sécrétion d’estradiol a diminué et la concentration basale de prolactine est alors généralement normale, malgré l,allaitement
Décris la prolactine lors de l’allaitement
Le stimulus pour la sécrétion de prolactine suivant
l’accouchement est la tétée du mamelon par le
nourrisson.
* Les niveaux de prolactine sont directement corrélés
avec la fréquence et la durée de la tétée.
* La tétée induit un réflexe neuroendocrinien, qui
inhibe la sécrétion de dopamine et augmente
possiblement la sécrétion d’hormones relâchant la
prolactine (prolactin-releasing hormones). La
concentration de prolactine est alors augmentée.
Les stressuers (exercice, chirurgie, hypoglycémie, stress émotionnel, infarctus) font augmenter ou diminuer la PRL
Augmenter
L’hyperthyroïdie ou l’hypothyroïdie peut induire une hyperprolactinémie chez 3-5% des patients ?
Hypo
En raison du faible taux sérique de T4 libre, il y a une absence de rétroaction négative sur
l’axe hypothalamo-hypophysaire. Il en résulte une ↑ de la sécrétion de TRH, qui stimule
alors la libération de TSH et de prolactine. à Hyperprolactinémie
Qu’est-ce qu’un prolactinome ?
Adénome hypophysaire sécrétant de la prolactine, d’étiologie inconnue.
* Il représente environ 10% de toutes les tumeurs intracrâniennes.
Le taux basal de FSH est généralement normal ou ↓.
Effet sur d’une compression de la tige hypophysaire sur la prolactine
n interfère avec le transport de la dopamine. à Levée de l’inhibition de la
dopamine sur la prolactine à ↑ prolactine
Effet d’une section de la tige hypophysaire sur la prolactinémie
Empêche le transport de la dopamine vers l’hypophyse = hyperprolactinnémie par levée de l’inhibition
Idem pour l’infiltration granulomateuse (sarcoïdose)
Effet d’une tumeur hypothalamique sur la prolactinémie et cause #1
hypothalamus endommagé interfère avec al production de dopamine, donc levée de l’inhibition de dopamine sur la prolactine, donc augmentation de la prolactinémie.
Cause #1: craniopharyngiome
Quels médicaments peuvent donner de l’hyperprolactinémie et galactorhée non physiologique
- Antidépresseurs (tricycliques, ISRS)
- Antipsychotiques
- Antagonistes de la dopamine
- Méthyldopa
Quelles sont les causes d’une hyperprolactinémie par stimulation nerveuse périphérique ?
Une stimulation nerveuse périphérique peut mener à une galactorrhée et à une hyperprolactinémie. Cette stimulation peut être due à :
o Cicatrices secondaires à une chirurgie thoracique (incluant les augmentations
mammaires)
o Herpès zoster (zona) à la région mammaire
o Toute autre forme de stimulation des seins
* Le mécanisme serait similaire à celui qui se produit lors de la tétée des mamelons lors de
l’allaitement (voir ci-dessus).
Décris les manifestations cliniques chez les femmes pré-ménopausées d’hyperprolactinémie
- Aménorrhée ou oligoménorrhée
- infertilité
- Galactorrhée spontanée ou suivant la manipulation des seins
- Diminution de la densité osseuse
Décris les manifestations cliniques de l’hyperprolactinémie chez les femmes post-ménopausées
Rares symptomes en raison de l’état d’hypogonadisme de la ménopause
Décris les manifestations cliniques de l’hyperPRL chez l’homme
Diminution de libido
Dysfonction érectile
Infertilité
Augmentation de la taille des seins (gynécomastie et galactorhée sont rares)
Ostéoporose, diminution de la masse musculaire et diminution de la pilosité à long terme
Décris les symptomes spécifiques à la présence d’un adénome lactotrope
Céphalées
Vision altérée