#2 APE 5 SOPK, SUA, néoplasie Flashcards

Ovaires, utérus, seins, SOPK

1
Q

SOPK- comment prouver un hyperandrogénisme ?

A

De manière biochimique ou clinique
Biochimique : augmentation des androgènes sériques, démontré via testostérone libre (totale - liée au SHBG)
Clinique : hirsutisme, acné.
- Ferriman-Gallway 2-3+ chez les Asiatiques et 9-10+ chez les méditéanéens

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2
Q

SOPK- comment prouver un dysfonctionnement ovulatoire ?

A

Oligoménorrhée / aménorrhée
Menstruations irrégulières (cycles de moins de 21 jours ou plus de 35 jours), mais 15-40% des femmes avec hyperandrogénie et des règles régulières ont un dysfonctionnement ovulatoire quand même.

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3
Q

SOPK- comment prouver des ovaires polykystiques ?

A

Échographie
- ≥ 12 follicules antraux de 2-9 mm de diamètre
ou
- dans volume ovarien de > 10 mL dans au moins 1 ovaire.

Il n’est pas nécessaire d’avoir des ovaires polykystiques pour avoir le SOPK, et leur seule présence ne permet pas le diagnostic non plus.

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4
Q

SOPK - diagnostics différentiels pouvant mimer le SOPK ou causant oligoménorrhée / amenorrhée

A
  1. Hyperplasie surrénalienne congénitale
  2. Grossesse
  3. Hyperprolactinémie
  4. Hypothyroïdie
  5. Insuffisance ovarienne
  6. Aménorrhée ehypothalamique
  7. Maladie de Cushing
  8. Tumeur ovarienne ou surrénalienne sécrétant des androgènes (hyperandrogénie brutale, rapidement progressive ou sévère)
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5
Q

SOPK - diagnostic chez l’adolescente

A
  1. Hyperandrogénie sans équivoque (hirsutisme emodéré à sévère et/ou élévation persistante des taux de testostérone)
  2. Dysfonctionement ovulatoire inapproprié pour le stade développemental (dysfonctionnement ovulatoire persistant plus de 2 ans après la ménarche)
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6
Q

SOPK- traitement

A
  1. Perte de poids (réduction de la résistance à l’insuline + amélioration des sx)
  2. Metformine (réduction de la résistance à l’insuline)
  3. Spironolactone (effet anti-androgène = traitement de l’hirsutisme)
  4. Contraceptifs oraux (régulation du cycle menstruel, réduction de l’hyperandrogénie, production de saignements prévisibles, réduction de l’hypertrophie endométriale et donc du risque de cancer)
  5. Chlomifène citrate (induction de l’ovulation)
  6. Épilation (esthétisme)
  7. Référer en gynécologie lors d’aménorrhée ou oligoménorrhée pour évaluer l’hyperplasie endométriale (RR cancer 2.7)
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7
Q

SOPK- manifestations de l’hyperandrogénie + effet psy

A
  • Hirsutisme
  • Acné au visage ou dans le dos
  • Alopécie (moins fréquente)
  • Risque augmenté de dépression et anxiété
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8
Q

SOPK- manifestations de la dysfonction ovulatoire + risque à long terme

A
  • infertilité
  • aménorrhée ou oligoménorrhée
  • RR 2.7 d’hyperplasie endométriale et du cancer de l’endomètre
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9
Q

SOPK - manifestations de la résistance à l’insuline + risques à long terme

A

60-70% des femmes l’ont
- Hyperinsulinisme et diabète type 2
- Surplus de poids (agrave les sx)
- Obésité (50% des femmes)
- Gras abdominal augmenté
- Acanthosis nigricans (plis du cou, aines, aisselles plus foncés)
- RR 2-3 de syndrome métabolique
- Risque augmenté de : diabète, DLP, maladies cardiovasculaires et AOS.

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10
Q

SOPK - laboratoires
Décris
1. LH
2. FSH
3. Ratio LH: FSH
4. Testostérone libre

A

LH augmenté
FSH diminuée
Ratio LH: FSH augmenté, supérieur à 2:1 chez environ 60% des patientes.
Testostérone libre augmentée

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11
Q

SOPK - laboratoires
Décris
5. Testostérone totale
6. Oestrogènes (estrone)
7. SHBG
8. DHEAS

A

Testostérone totale augmentée/ LSN
Oestrogène (estrone) augmentée
SHBG diminué
DHEA-S (hormone surrénale) augmentée

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12
Q

SOPK - quelle anomalie de cytochrome jouerait une part dans l’hérédité du SOPK ?

A

Anomalies intrinsèques de la stéroïdogenèse et du développement folliculaire.
- Notamment, une anomalie fonctionnelle du CYP17A1 affectant la 17-hydroxylase (l’enzyme limitante de la vitesse de production des androgènes) serait présente donc ↑ production d’androgènes

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13
Q

SOPK - pathophysiologie de l’anomalie de GnRH et de la progestérone.

A

Signaux inappropriés entre l’axe HH et l’ovaire
En temps normal, la progestérone = régulateur principal de la fréquence de pulsatilité du GnRH (↑ progestérone à tendance à ralentir la fréquence de la sécrétion pulsatile de GnRH à Favorise une FSH > LH.)
En SOPK, le générateur pulsatile de GnRH est relativement résistant à la rétro-inhibition par la progestérone (phénomène médié par l’excès d’androgènes) donc
1. ↑ fréquence de sécrétion de GnRH à Favorise la sécrétion de LH par rapport à la FSH. ↑ LH sérique chez » 70% des patientes souffrant de SOPK, ad 2-3 fois celle de FSH.
2. De plus, les niveaux de progestérone circulante sont réduits par les ovulations peu fréquentes/absentes.

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14
Q

SOPK - effets des niveaux de LH (3)

A

LH augmentée

  1. Augmentation de la synthèse des androgènes (androstènédione et testostérone) par les cellules de la thèque
  2. En SOPK, la thèque est plus efficace pour convertir les précurseurs des androgènes en testostérone = hyperplasie thécale
  3. Augmentation des niveaux d’androgènes intra-folliculaires donc inhibition de la maturation folliculaire
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15
Q

SOPK - effets des niveaux de FSH (3)

A

FSH diminuée
En général, la FSH est responsable de la régulation de l’activité aromatase (androgènes vers oestrogènes) des cellules de la granulosa. La diminution entraine donc
1. Diminution de la f(x) de la granulosa et de la production d’estradiol
2. Proportion significative des oestrogènes circulants augmentés (provenant de l’estrone, aromatisé périphériquement dans les cellules stormales du tissu adipeux) à partir d’androstènedione
3. l’estrone (moins puissante mais abondante) cause une rétro-inhibition sur la FSH et une augmentation du ratio LH/FSH et prolifération non-opposée de l’endomètre

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16
Q

SOPK - quelle hormone fait en sorte qu’on ne peut pas avoir d’ovulation ?
Quel est la cause de l’irrégularité menstruelle et de l’infestilité anovulatoire ?

A

la LH est sécrétée en si grande quantité qu’il devient impossible d’induire un pic de LH et donc d’avoir une ovulation.
L’arrêt (atrésie) folliculaire est aussi en cause dans l’irrégularité menstruelle et l’infertilité anovulatoire.
* La sécrétion continue de gonadotrophines mène à un élargissement ovarien et les ovaires ont typiquement une
capsule épaissie et de nombreux follicules, dont plusieurs évoluent vers l’atrésie.

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17
Q

Schéma SOPK à lire avec attention

18
Q

SOPK - fréquence de la résistance à l’insuline et effet de l’insuline sur la thèque

A

60-70% des patientes ayant un SOPK, la sensibilité à l’insuline est altérée, mène à hyperinsulinémie
L’insuline stimule la CYP17A des cellules de la thèque, favorisant une augmentation d ela production d’androgène (synergie avec la LH), ce qui favorise la croissance de la cellule de la thèque et augmentation des récepteurs à LH

La réduction des niveaux d’insuline (par la perte de poids, l’exercice ou la metformine) améliore l’hyperandrogénie et la
SOPK chez ces patientes.

19
Q

SOPK - Rôle de l’insuline sur la SHBG, l’IGF, les surrénales et les follicules

A
  1. Inhibition de la synthèse hépatique de SHBG (qui lie la testostérone circulante), augmentation de la proportion de testostérone libre (augmentation de la testostérone libre, testostérone totale N/augmentée)
  2. Inhibition de la synthèse hépatique d’IGF-BG, augmentant donc la biodisponibilité de l’IGF-1
  3. Potentialisation de la production d’androgènes surrénaliens (médiée par la corticotropine)
  4. Une réponse inadéquate du follicule à la FSH peut être causée par un problème de signalisation d’IGF-1 ou
    d’insuline.
20
Q

SUA - que veut dire PALM-COEIN

A

PALM (problèmes structurels)
- Polyp
- Adenomyosis
- Leiomyoma (fibroid)
- Malignancy and hyperplasia

COEIN (non structurel)
- Coagulopathy
- Ovulatory dysfunction
- Endometrial
- Iatrogenic
- Not classified

21
Q

SUA - Polype utérin (endométrial, endocervical)
1. qu’est-ce ?
2. malignité ?
3. conduite
4. symptome

A

Prolifération épithéliale (tissu vasculaire, glandulaire, fibromusculaire ou conjonctif)
Généralement bénin, mais une minorité sont malignes donc
Biopsie
Sx: saignements intermenstruels

22
Q

SUA - Léiomyome (fibrome)
1. qu’est-ce ?
2. malignité ?
3. conduite
4. symptomes

A

néoplasie des cellules musculaires lisses et fibroblastes du myomètre
Bénigne, tumeur pelvienne la plus courante chez la femme
Imagerie pelvienne pour un diagnostic plus précis
Sx: Saignements menstruels abondants ou prolongés, selon le nombre, la taille et l’emplacement des léiomyomes

23
Q

SUA - Adénomyose
1. qu’est-ce ?
2. symptomes principaux (2)

A

Glandes endométriales et stroma dans le myomètre (musculature utérine) = hypertrophie du myomètre adjacent
Sx: saignements menstruels abondants et dysmenorrhée

24
Q

SUA - mécanisme de l’oestrogène sur le cancer endométrial

A

L’oestrogène non opposé par la progestérone mène à une prolifération de l’endomètre non contrôlée, menant à des changements architecturaux et cytologiques (prolifération désordonnée, hyperplasie sans atypie, néoplasie intraépithéliale AKA pré-invasive, cancer de l’endomètre)

25
Quel est le symptome le plus fréquent du cancer endométrial ?
Saignements utérins anormaux
26
SUA - fréquence des troubles de coagulation et maladies plius fréquentes
Environ 20% des patientes présentant des saignements menstruels abondants ont un trouble de l’hémostase. * La maladie de von Willebrand et une dysfonction plaquettaire sont les coagulopathies les plus fréquemment associées aux SUA.
27
SUA - mécanismes de dysfonction ovulatoire(8)
1. Immaturité HHO (adolescence) 2. Périménopause 3. Hyperprolactinémie 4. Hypothyroïdie 5. Excès d'androgènes (SOPK, Cushing) 6. Anorexies ou troubles alimentaires 7. Obésité 8. Exercice physique intense ou stress
28
SUA- causes endométriales
es désordres primaires de l’hémostase endométrial surviennent typiquement en contexte de cycles ovulatoires prévisibles et sont probablement dus à des troubles de vasoconstriction, à une inflammation (ex : endométrite chronique) ou à une infection (ex : chlamydia, gonorrhée). * L’atrophie de l’endomètre peut également en être une cause.
29
SUA - causes iatrogéniques (5)
1. Contraceptifs hormonaux (cause #1 de SUA) 2. Dispositifs intra-utérins 3. Anticoagulants 4. Agents interférant avec la f(x) ou synthèse des hormones stéroïdiennes sexuelles (ex: tamoxifène) 5. Antagonistes de la dopamine (ex: antipsychotiques, antidépresseurs tricycliques)
30
SUA - causes non classifiées
Malformations artérioveineuses Séquestration des menstruations (isthmocèle, syndrome d'Asherman) Infection: cervicite, maladie inflammatoire pelvienne, tuberculose
31
SUA - tableau résumé à lire avec attention
SUA réguliers (cycle prévisible) et abondants = LACE 1. léiomyome 2. Adénomyose 3. Coagulopatie 4. Endomètre anormal SUA réguliers intermenstruels: polypes SUA irréguliers ou imprévisibles - Ovulation - Malignité ou hyperplasie
32
Néo - Nomme les facteurs de risque non-modifiables du cancer de l'endomètre (8)
1. Âge avancé 2. Ménarche précoce 3. Ménopause tardive (après 55 ans) 4. Tumeur sécrétrice d'oestrogène 5. SOPK 6. Syndrome de Lynch 7. Syndrome de Cowden 8. ATCD familiaux de cancer de l'endomètre, des ovaires, du sein ou du colon
33
Néo- nomme les facteurs de risque modifiables du cancer de l'endomètre (5)
1. Nulliparité 2. Thérapie oestrogénique sans opposition par progestérone 3. Obésité 4. Diabète 5. Thérapie au tamoxifène (tx de cancer)
34
Néo - l'endomètre fait quel type de cancer ?
Carcinome
35
Néo - Compare le type 1 (oestrogène dépendant) au type 2 (non oestrogène dépendant) Mnémotechnique: JOMP, pourquoi (pk) la vie ? 1. type de cancer 2. Âge moyen (plus jeune ou plus vieux) 3. Relié ou non aux oestrogènes 4. Instabilité chromosomique vs microsatellite 5. Mutations 6. Pronostic
36
Néo- quels sont les deux types histologiques majeurs du cancer du col et quels VPH sont à haut risque ?
Adénocarcinome Carcinome épidermoïde - Une infection persistante à un type à haut risuqe de VPH est la cause de tous les cancers du col. - 16 et 18 sont responsables de 70% des cas de cancers - Types 6 et 11 sont associés aux condylomes et aux néoplasies intraépithéliales cervicales de bas grade - en tout, 15 types de VPH à haut risque
37
Néo - cancer du col: quel est l'âge moyen du diagnostic ?
Rare avant 25 ans, âge moyen: 47 ans
38
Néo - Décris la répartition des lésions cancéreuses de l'ovaire selon leur histopathologie cellules épithéliales, cellules germinales, mésenchymateuses non spécifiques, stroma gonadique
80-85%: cellules épithéliales (carcinome) 10-15% : cellules germinales 3-5% : stroma gonadique 1%: origine mésenchymateuse non spécifique
39
Néo - résumé des cancers de l'ovaire à lire attentivement
40
Néo - décris les facteurs de risque non modifiables du cancer de l'ovaire (6)
1. caucasienne 2. ménarche précoce 3. ménopause tardive 4. ATCD familiaux de cancer des ovaires, du sein et de l'intestin 5. longs intervalles entre les ovulations sans grossesse 6. Infertilité
41
Néo - décris les facteurs de risque modifiables du cancer de l'ovaire (2)
1. Grossesse tardive (après 40 ans) 2. nulliparité HA ! les contraceptifs oraux sont protecteurs
42
Néo - signes et symptomes du cancer de l'ovaire
Sx non-spécifiques : Douleur abdominale vague et ballonnements * Si comprime la vessie/rectum : Polyurie, constipation * Dyspareunie (douleur lors/après les relations sexuelles) * Dyspepsie/Satiété précoce/Nausées/Anorexie/Léthargie * Irrégularité dans les menstruations, ménorragie * Douleur aiguë (secondaire à une torsion, une rupture, une hémorragie) * Ascite * Écoulement vaginal * E/P : Masse pelvienne fixe et solide ± masse abdominale ± ascite