#2 APE 4 - cycle menstruel Flashcards
Résumé du cycle menstruel
Lutéolyse (régression et décès du corps jaune) :
1. Cause
2. Effet sur la progestérone, les oestrogènes et l’inhibine A au jour 24
- Causée par l’absence dee fertilisation et d’implantation
- Diminution des taux de progestérone, d’oestrogènes et d’inhibine A
Effet de la lutéolyse sur les gonadotropes
Rétroaction négative de la baisse hormonale causée par la lutéolyse sur les cellules gonadotropes = augmentation de la FSH 2 jours avant les menstruations (jour 26)
Effet de l’augmentation de l’oestrogène et d’inhibine B sur l’hypophyse
Diminution de la FSH par les cellules gonadotropes
La tombée précédente des taux de progestérone et d’œstrogènes cause
une hausse de la fréquence des impulsions de GnRH, menant à une
augmentation sélective de la synthèse et de la sécrétion de LH par les
cellules gonadotropes.
Effet d’une baisse de la FSH sur les follicules
La basise de la FSH, suite à la montée d’oestrogène, cause une atrésie folliculaire SAUF pour le follicule dominant
Une fois que le follicule dominant a été choisi parmi les autres, quel est l’effet sur les hormones ?
Le follicule dominant produit une quantité croissante d’estradiol-17β et d’inhibine durant la 2e partie de la phase folliculaire.
À noter : La FSH induit l’expression de récepteurs à LH sur les cellules de la
granulosa du follicule dominant.
Lequel des énoncés suivants ne représente pas un effet direct du pic de LH au niveau ovarien ?
A. L’ovocyte de premier ordre complète la méiose I et s’arrête en métaphase II
B. Rupture de la paroi folliculaire et ovulation
C. Formation du corps jaune par lutéinisation
D. Chute immédiate du taux de LH en raison de la rétroaction négative induite par la progestérone sécrétée par le corps jaune
✅ Réponse : D
cette rétroaction n’est pas immédiate : elle s’installe progressivement, quelques jours après le pic de LH.
De plus, c’est un effet systémique (hypophyse), pas un effet direct au niveau des ovaires, donc hors sujet dans la question initiale.
Lecture: effets du pic de LH sur l’ovaire
🎯 Effets du pic de LH au niveau des ovaires
Le pic de LH déclenche trois événements majeurs :
1. Reprise de la méiose. L’ovocyte de 1er ordre complète la méiose I et devient un ovocyte de 2e ordre, arrêté en métaphase II.
Cela s’accompagne de la rupture de la vésicule germinative (dissolution de la membrane nucléaire), la formation du fuseau mitotique et la première division méiotique.
- Ovulation. La paroi folliculaire se rompt au niveau du stigma, sous l’action d’enzymes protéolytiques. L’ovocyte (avec la corona radiata et les cellules du cumulus oophorus) est expulsé hors de l’ovaire.
Ce processus se produit environ 32 à 36 heures après le début du pic de LH (vers le jour 14 du cycle menstruel). - Lutéinisation. Les cellules de la granulosa et thécales se transforment pour former le corps jaune.
Les cellules de la granulosa deviennent vascularisées et commencent à sécréter :
- Progestérone (en grande quantité)
- Œstrogènes
- Inhibine A
La lutéinisation s’installe progressivement au cours des jours suivants.
Quel est l’effet de l’augmentation de la progestérone, de l’oestrogène et de l’inhibine B sécrétés par le corps jaune ?
Induction d’une rétroaction négative sur les cellules gonadotropes hypophysaires, donc les taux de FSH et LH diminuent
Quel est l’effet de l’atteinte du taux basal de LH sur le corps jaune ?
Il meurt, à moins que les taux d’une activité LH-like (i.e. hCG provenant de l’embryon implanté) n’augmentent.
* Dans un cycle non-fertile, le corps jaune régresse en 14 jours. Les taux de
progestérone et d’œstrogènes, quant à eux, commencent à diminuer
après environ 10 jours (vers le jour 24).
À noter : La durée de vie fonctionnelle normale du corps jaune est de 9-10 jours.
Par la suite, il régresse et à moins qu’une grossesse ne survienne, il est
graduellement remplacé par le corpus albicans (fibreux et avasculaire).
En gros, qu’arrive-t-il à l’oestrogène pendant la phase folliculaire et la phase lutéale
En gros, qu’arrive-t-il avec la progestérone pendant les phases folliculaire et lutéale ?
Décris la FSH et la LH en phase folliculaire
Phase folliculaire
* À la fin de la phase lutéale et au début de la phase folliculaire, une légère augmentation de FSH
survient, due à la diminution des taux d’estradiol et de progestérone induite par la régression
du corps jaune (voir ci-dessous).
* Un pic de LH survient lors de l’élévation des niveaux d’estradiol (> 200 pg/mL durant > 50h), via
un phénomène de rétroaction positive sur la relâche des gonadotrophines.
o Celle-ci mène à l’ovulation.
Décris la FSH et LH dans la phase lutéale
Phase lutéale
* La LH et la FSH sont supprimées par la rétroaction négative engendrée par les hauts taux
d’estradiol et de progestérone circulant.
o Cette inhibition persiste jusqu’à ce que les taux de ces 2 hormones déclinent vers la fin de
la phase lutéale, en raison de la sénescence du corps jaune (en l’absence de grossesse). Il
en résulte une légère augmentation de FSH, qui initie la croissance folliculaire.
Gros résumé du cycle menstruel
Quel est le mécanisme de dégradation de l’endomètre ? 5 mécanismes
- Hydrolyse via métalloprotéinases
- Production de prostaglandines via augmentation du COX par retrait de la progestérone = contraction musculaire du myomètre et des SMC vasculaire des artères spiralées
- Infiltration leucocytaire
- Extravascation des GR
- Compression de la zone basale
Lequel des énoncés suivants est vrai concernant l’effet de la progestérone sur les glandes utérines ?
A. Elle les rend droites avec une lumière étroite.
B. Elle induit leur apoptose pour favoriser le remodelage.
C. Elle stimule leur sécrétion de glycogène et mucus.
D. Elle favorise leur migration vers la couche basale.
E. Elle bloque leur différenciation terminale.
✅ Réponse correcte : C
Explications :
A. Faux : Ce changement est observé durant la phase proliférative.
B. Faux : Il n’y a pas d’apoptose glandulaire induite par la progestérone.
C. Vrai : La progestérone induit une sécrétion glandulaire riche en glycogène et mucus.
D. Faux : Les glandes ne migrent pas, elles se modifient localement.
E. Faux : La progestérone favorise la différenciation.
Quel énoncé est vrai concernant l’interaction entre œstrogènes et progestérone dans l’endomètre ?
A. L’œstradiol induit la régulation à la hausse des récepteurs à la progestérone.
B. La progestérone augmente l’expression d’ER⍺ pour amplifier la réponse mitogène.
C. La progestérone renforce l’effet prolifératif de l’estradiol par effet synergique.
D. L’estradiol active les enzymes qui transforment la progestérone en métabolites inactifs.
E. L’œstrogène empêche la transformation des cellules stromales en cellules déciduales.
✅ Réponse correcte : A
Explications :
A. Vrai : L’œstradiol prépare l’endomètre à la phase lutéale en induisant les récepteurs à la progestérone.
B. Faux : La progestérone régule à la baisse ER⍺.
C. Faux : Elle s’oppose aux effets mitogènes de l’estradiol.
D. Faux : C’est l’inverse : la progestérone induit des enzymes qui inactivent l’estradiol.
E. Faux : C’est la progestérone qui induit la transformation stromale.
Quel énoncé est vrai concernant la réceptivité endométriale ?
A. Elle est stimulée par les œstrogènes à travers IGF-1.
B. Elle est absente si les glandes utérines sont trop dilatées.
C. Elle est favorisée par la progestérone via des changements d’adhésion cellulaire.
D. Elle coïncide avec la régénération complète de la zone fonctionnelle.
E. Elle se manifeste avant l’ovulation sous effet de la FSH.
✅ Réponse correcte : C
Explications :
A. Faux : Les œstrogènes stimulent la prolifération, mais la réceptivité est induite par la progestérone.
B. Faux : La dilatation des glandes ne nuit pas à la réceptivité.
C. Vrai : La progestérone modifie l’adhésion de la surface épithéliale pour favoriser l’implantation.
D. Faux : La réceptivité se situe après la phase proliférative, pas pendant.
E. Faux : Elle est post-ovulatoire, et la FSH n’est pas directement impliquée.
Comment fluctue la température pendant les cycles menstruels
Autre résumé du cycle menstruel
Quel énoncé concernant les variations de température corporelle basale au cours du cycle menstruel est vrai ?
A. La température reste stable tout au long du cycle, à l’exception d’un pic transitoire au moment de l’ovulation.
B. Une chute de température précède l’ovulation, suivie d’une augmentation soutenue en phase lutéale.
C. Une élévation de température est provoquée par l’œstrogène à la fin de la phase folliculaire.
D. En l’absence de fécondation, la température corporelle demeure élevée jusqu’aux règles suivantes.
Réponse correcte : B
✅ B. Juste avant l’ovulation, une baisse de température est observée, suivie d’une augmentation de 0,2 à 0,5 °C en phase lutéale sous l’effet de la progestérone.
❌ A. La température varie de façon caractéristique, notamment autour de l’ovulation.
❌ C. L’élévation est due à la progestérone, pas aux œstrogènes.
❌ D. En absence de fécondation, la température redescend vers les jours 27-28.
Parmi les énoncés suivants concernant le pH vaginal au cours du cycle, lequel est vrai ?
A. Le pH vaginal reste constant à 4,5 tout au long du cycle pour prévenir les infections.
B. Une élévation du pH vaginal est observée en phase lutéale, en partie sous l’effet de la progestérone.
C. Le pH vaginal est plus acide durant la phase lutéale afin de favoriser la rétention des spermatozoïdes.
D. La grossesse provoque une acidification du vagin, stabilisant le pH autour de 4,5.
Réponse correcte : B
✅ B. En phase lutéale (ou pendant la grossesse), le pH vaginal augmente et devient moins acide (≈5-7).
❌ A. Le pH varie, il n’est pas constant.
❌ C. C’est l’inverse : en phase lutéale, le pH devient moins acide, pas plus.
❌ D. La grossesse s’accompagne aussi d’un pH plus élevé, non d’une acidification.
Concernant la présentation clinique du SPM et du TDPM, quel énoncé est exact ?
A. Les symptômes disparaissent généralement au moment de l’ovulation.
B. La sensibilité mammaire et les troubles du sommeil sont fréquents dans les formes sévères.
C. Les symptômes psychologiques précèdent toujours les symptômes physiques.
D. Les patientes présentent systématiquement une prise de poids objective durant la phase lutéale.
Réponse correcte : B
✅ B. La sensibilité mammaire, les troubles du sommeil ainsi que les symptômes psychologiques font partie du tableau clinique, surtout dans les formes sévères comme le TDPM.
❌ A. Les symptômes s’intensifient avant et pendant les menstruations, pas à l’ovulation (sauf rares exceptions).
❌ C. Les symptômes psychologiques et physiques peuvent coexister sans ordre chronologique strict.
❌ D. Il peut y avoir une sensation de ballonnement ou rétention d’eau, mais pas nécessairement une prise de poids objective.