APE 11 Flashcards

1
Q
  1. Qu’est-ce que le dépistage en général ?
A

C’est la recherche systématique d’une maladie chez des personnes asymptomatiques, pour détecter plus tôt un éventuel problème de santé.

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2
Q
  1. Le dépistage réduit-il le risque de développer un cancer ?
A

Non, il ne réduit pas le risque d’avoir un cancer. Il peut cependant détecter une tumeur plus tôt, parfois améliorant les chances de traitement.

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3
Q
  1. Quelle est la différence entre dépistage et diagnostic ?
A

Le dépistage s’adresse à des personnes sans symptômes, alors que le diagnostic vise à identifier la cause des symptômes d’une personne qui consulte.

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4
Q
  1. Pourquoi le dépistage du cancer du sein est-il recommandé à partir de 50 ans ?
A

Parce que l’incidence de ce cancer augmente à cet âge et que la mammographie est plus rentable et plus utile pour la tranche 50-69 ans.

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5
Q
  1. Citez un exemple de dépistage pour le cancer du col de l’utérus.
A

“Le PAP test (test de Papanicolaou), conseillé tous les 2-3 ans de 21 à 65 ans.”

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6
Q
  1. Que signifie un test de dépistage « faux positif » ?
A

Le test suggère à tort la présence de la maladie, causant stress et examens complémentaires inutiles.

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7
Q
  1. Que signifie un test de dépistage « faux négatif » ?
A

Le test manque la maladie réelle. La personne est faussement rassurée et peut retarder une consultation malgré des symptômes.

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8
Q
  1. Qu’est-ce que le surdiagnostic ?
A

C’est la détection d’une maladie (souvent un cancer) qui n’aurait jamais causé de symptômes ni menacé la vie du patient.

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9
Q
  1. Quels sont les risques principaux du dépistage ?
A

Les faux positifs, le surdiagnostic, l’anxiété, la surmédicalisation et les complications liées à des examens invasifs.

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10
Q
  1. Donnez un exemple de dépistage controversé chez l’homme.
A

“Le dépistage du cancer de la prostate par le dosage de l’APS (PSA), qui présente un risque élevé de surdiagnostic et de surtraitement.”

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11
Q
  1. Pourquoi le dépistage du cancer de la prostate est-il « controversé » ?
A

Parce que les preuves d’une baisse substantielle de mortalité sont limitées et que les risques (faux positifs, complications) sont élevés.

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12
Q
  1. En quoi consiste le concept de « consultation partagée » avant un dépistage ?
A

Il s’agit d’expliquer clairement les avantages et les risques, puis de respecter les valeurs et préférences du patient dans la décision.

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13
Q
  1. Qu’est-ce que le biais de temps d’avance (Lead Time Bias) ?
A

L’impression que la survie est prolongée simplement parce qu’on détecte la maladie plus tôt, même si la date de décès ne change pas.

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14
Q
  1. Qu’est-ce que le biais d’évolution (Length Time Bias) ?
A

Le dépistage détecte surtout les formes de maladies à évolution lente, créant l’illusion d’une meilleure survie par rapport aux formes rapides.

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15
Q
  1. Pourquoi des faux négatifs peuvent-ils être dangereux ?
A

La personne croit ne pas être malade et peut ignorer de vrais symptômes, retardant un diagnostic et un traitement adéquats.

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16
Q
  1. Donnez un exemple de dépistage organisé dans plusieurs pays pour le cancer colorectal.
A

“Le test de sang occulte dans les selles (RSOS) régulièrement, dès 50 ans, suivi d’une coloscopie si positif.”

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17
Q
  1. Qu’appelle-t-on un « programme de dépistage organisé » ?
A

Un système coordonné proposant à une population cible une invitation régulière, un suivi des résultats et un accès au diagnostic et traitement.

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18
Q
  1. Quels cancers sont le plus souvent ciblés par des programmes nationaux dans plusieurs pays ?
A

Le cancer du sein, le cancer colorectal, le cancer du col de l’utérus et parfois le cancer du poumon.

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19
Q
  1. Pourquoi le dépistage du cancer du col de l’utérus peut-il prévenir directement la maladie ?
A

Parce que le test détecte souvent des lésions précancéreuses (dysplasie) qui peuvent être traitées avant de devenir un cancer.

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20
Q
  1. Quelle tranche d’âge est généralement visée par le dépistage du cancer colorectal ?
A

Environ 50 à 74 ans, avec ajustement si facteurs de risque familiaux ou personnels.

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21
Q
  1. Quelle est la principale cause du cancer du col de l’utérus ?
A

Une infection persistante par des souches oncogènes du HPV (virus du papillome humain).

22
Q
  1. Comment peut-on réduire le risque de cancer du col de l’utérus ?
A

En vaccinant contre le HPV, en faisant un dépistage régulier et en traitant rapidement les lésions précancéreuses.

23
Q
  1. Qu’est-ce que la mammographie ?
A

Une radiographie spécifique du sein permettant de déceler des masses suspectes ou microcalcifications potentiellement cancéreuses.

24
Q
  1. Quelle est la limite d’efficacité des auto-examens (seins ou testicules) ?
A

Ils peuvent conduire à de fausses alertes car il est difficile de distinguer une masse normale d’une anormale, sans preuve d’impact sur la mortalité.

25
Q
  1. Quels sont les trois grands avantages potentiels du dépistage ?
A

Détection précoce, possibilité de traitement moins invasif et baisse possible de la mortalité liée à la maladie.

26
Q
  1. Donnez deux exemples de biais qui créent une illusion de bénéfice du dépistage.
A

“Le Lead Time Bias et le Length Time Bias.”

27
Q
  1. Qu’appelle-t-on « tortue, ours et oiseau » dans le surdiagnostic ?
A

Une métaphore pour décrire des cancers lents (tortues), agressifs (ours) ou très rapides (oiseaux). Le dépistage ne profite qu’aux « ours ».

28
Q
  1. Quel est l’impact psychologique d’un résultat « faux positif » ?
A

Il peut générer stress, anxiété et des investigations supplémentaires, parfois sur plusieurs semaines avant la confirmation.

29
Q
  1. Que signifie « surtraitement » ?
A

Traiter une maladie ou un état détecté alors qu’il n’aurait jamais causé de problème. Peut causer effets secondaires et anxiété inutiles.

30
Q
  1. Qu’est-ce que la prévention secondaire ?
A

Une stratégie pour identifier rapidement une maladie asymptomatique afin de la prendre en charge tôt et limiter sa progression.

31
Q
  1. Citez trois comportements personnels qui réduisent le risque de cancer.
A

“Ne pas fumer, limiter l’alcool, maintenir une activité physique régulière.”

32
Q
  1. Quel est l’objectif principal de la prévention quaternaire ?
A

Protéger les patients d’une surmédicalisation, d’actes diagnostiques ou thérapeutiques inutiles susceptibles de leur nuire.

33
Q
  1. Pourquoi la discussion sur les bénéfices et risques du dépistage est-elle si importante ?
A

Parce que le dépistage n’est pas toujours bénéfique : il peut entraîner des surdiagnostics, des complications et du stress inutile.

34
Q
  1. Quelles sont les deux mesures complémentaires pour confirmer un dépistage positif de cancer colorectal ?
A

La coloscopie et, si besoin, une biopsie pour analyse histologique.

35
Q
  1. Quels sont les quatre niveaux de prévention (ordre classique) ?
A

Prévention primordiale, primaire, secondaire, tertiaire (et on ajoute parfois la prévention quaternaire).

36
Q
  1. Pourquoi le tabagisme est-il un facteur de risque majeur pour plusieurs cancers ?
A

Parce que la fumée de tabac contient des substances cancérigènes qui peuvent affecter divers organes (poumons, vessie, etc.).

37
Q
  1. Comment appelle-t-on le phénomène de trouver par hasard une anomalie lors d’un examen fait pour autre chose ?
A

Un incidentalome, qui peut conduire à un surdiagnostic.

38
Q
  1. Pourquoi la mammographie peut-elle donner des résultats douteux ?
A

Environ 1 femme sur 2 peut avoir au moins un faux positif après plusieurs années de dépistage, entraînant souvent inquiétude et examens invasifs.

39
Q
  1. Qu’est-ce que la « surveillance active » pour le cancer de la prostate ?
A

Une approche où l’on surveille l’évolution d’un cancer lent plutôt que de le traiter immédiatement, pour éviter un surtraitement.

40
Q
  1. Quels sont les cancers pour lesquels un programme de dépistage est recommandé en France ?
A

Le sein, le colorectal et le col de l’utérus. Les autres ne font pas l’objet de programme national organisé.

41
Q
  1. Pourquoi la prise de décision partagée est-elle cruciale pour le dépistage de la prostate ?
A

Les risques de surdiagnostic et de surtraitement sont élevés, donc le choix dépend grandement des préférences individuelles.

42
Q
  1. Quels sont les principes de Wilson et Jungner ?
A

Ce sont des critères classiques définissant quand un dépistage est justifié : maladie importante, test fiable, traitement disponible, etc.

43
Q
  1. Comment l’activité physique contribue-t-elle à la prévention du cancer ?
A

Elle aide à réguler le poids, à diminuer l’inflammation et à améliorer la santé globale, réduisant le risque de plusieurs cancers.

44
Q
  1. En quoi consiste le « test immunologique » pour le dépistage colorectal ?
A

Un test de selles plus sensible que le test au Gaïac, capable de détecter de petites quantités de sang indiquant des polypes ou des tumeurs.

45
Q
  1. Qu’est-ce qu’un programme de dépistage du cancer du poumon ciblé ?
A

Il s’adresse principalement aux fumeurs ou ex-fumeurs (souvent entre 55 et 74 ans), par scanner à faible dose. Pas encore généralisé partout.

46
Q
  1. Pourquoi faut-il éviter de banaliser les faux positifs ?
A

Parce qu’ils provoquent des examens supplémentaires, de l’angoisse, des risques de complications et un stress souvent prolongé.

47
Q
  1. Que fait-on après un résultat de dépistage « anormal » ou « douteux » ?
A

On réalise des tests de confirmation (ex. coloscopie, radiographie, biopsie) pour préciser le diagnostic et orienter le traitement.

48
Q
  1. Quel est l’un des mythes concernant le dépistage ?
A

Croire qu’il sauve toujours des vies. En réalité, certains dépistages n’ont pas démontré de réduction de la mortalité globale.

49
Q
  1. Pourquoi la majorité des programmes de dépistage ciblent des tranches d’âge spécifiques ?
A

Car le rapport bénéfices/risques est optimisé à certains âges, là où l’incidence de la maladie justifie le dépistage.

50
Q
  1. Quels sont les principaux bénéfices attendus d’un programme de dépistage bien structuré ?
A

Réduire la mortalité spécifique, améliorer la qualité de vie et détecter la maladie à un stade plus précoce, tout en minimisant les préjudices.