Santé publique Flashcards

1
Q

Définition d’un évènement porteur de risque

A

Mise dans une situation grave mais finalement sans conséquence pour le patient

(“presqu’accident)

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Q

Définition de l’évènement indésirable grave

A

Mise dans une situation d’évènement indésirable grave ayant engendré des conséquences pour le patient

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3
Q

Définition d’un aléa thérapeutique

A

Evènement survenu malgré des soins conformes aux connaissances, pratiques et recommandations

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4
Q

Définition d’un évènement évitable

A

Evènement qui ne serait pas survenu si les soins avaient été conformes aux connaissances, pratiques et recommandations

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5
Q

Quelles démarches peuvent être mises en place après la survenue d’un accident pour éviter qu’ils ne se reproduisent ?

A

RMM (revue de morbimortalité) : analyse collective dans un service, rétrospective et systémique de cas marqués par un évènement indésirables graves pour identifier des défaillances
-> obligatoires dans certains services

CREX (comité de retour d’expérience) : réunions mensuelles sur des évènements autour d’une thématique définies pour rechercher des précurseurs afin de décider si des investigations sont nécessaires pour améliorer des pratiques
-> plutôt sur des presqu’accidents

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6
Q

Quelles sont les barrières de défense dans le modèle de Gleason ?

A

Prévention : mise en place de barrière pour s’assurer de ne pas être dans une situation à risque
Récupération : mise dans un situation à risque mais correction de l’erreur sans conséquence pour le patient
Atténuation : accident avec conséquence pour le patient que l’on cherche à limiter

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7
Q

Quels sont les différences de remboursement entre une consultation intégrée ou hors parcours de soins ?

A

Une consultation en parcours de soins est remboursée à 70% du tarif de base alors qu’hors parcours de soins, on chute à 30%

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8
Q

Quelles sont les consultations possibles et remboursées hors parcours de soins ?

A

Gynéco
Ophtalmo
Psychiatre pour les moins de 25 ans
Stomatologue
Tous les spécialistes indiqués dans le protocole de soins pour une patient sous ALD

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9
Q

Définition du SDRA (critères de Berlin)

A

Installation en < 1 semaine
Critère respi : PaO2 / FiO2 < 300
Critère radio : opacités bilatérales

Le tout non expliqué par une défaillance cardiaque (pas au premier plan du moins).

–> Diagnostic nécessitant une radio + une ETT (pression de remplissage du VG)

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10
Q

Concernant la consultation d’anesthésie :

a - elle doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention en dehors de tout contexte d’urgence

b - elle ne substitue pas à la visite pré-anasthésie

c - elle peut être réalisée par un infirmier d’état

d - ses résultats doivent être consignés dans un document écrit et inséré dans le dossier médical du patient

e - la prescription d’examens complémentaires est indispensable

A

AABD

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11
Q

Quels médicaments pourriez-vous utiliser pour l’induction dans le cadre d’une anesthésie générale ?

a - sufentanil

b - zolpidem

c - propofol

d - atracurium

e - halopéridol

A

ACD

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12
Q

Prise en charge d’un ACR en asystolie

A

MCE + adrénaline

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13
Q

Antagoniste du paracétamol

A

N-acétylcystéine

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14
Q

Devant une hyperkaliémie avec signes ECG, quelle est la prise en charge ?

A

Protection cardiaque : gluconate de calcium

Diminution de la kaliémie : insuline-glucose, bicarbonates ou b2-mimétiques
En dernier recours : EER

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15
Q

Etapes d’une induction rapide

A

Pré-oxygénation
Hypnotique
Curare

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16
Q

Devant un polytraumatisé, quels examens d’imagerie doivent être fait dès l’arrivée à l’hôpital ?

A

Radio de thorax
Radio de bassin : si fracas –> embolisation
FAST écho : si épanchement important –> laparotomie

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17
Q

Quelles mesures doivent être faites à l’arrivée à l’hôpital d’un polytraumatisé ?

a - échoDoppler des MI
b - QuickTest tétanos
C - sutures d’éventuelles plaies du scalp
d - immobilisation des fractures des os longs

A

BD

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18
Q

Devant un polytraumatisé avec fracture du bassin, quel est la prise en charge ?

A

Radio-embolisation (risque de saignement majeur) et ceinture en attendant

19
Q

Vous prenez en charge une patiente de 32 ans polytraumatisée avec fracture du bassin. Son hémoglobine est à 5,9 g/L à l’arrivée. Le groupage va prendre une vingtaine de minutes. Quelle est la prise en charge ?

a - attendre la détermination du groupe avant de transfuser
b - transfusion en urgence vitale immédiate
c - transfusion en GR O rhésus -
d - prescription de fer IV
e - transfusion en O+

A

BC

D : uniquement du O- (si pas de groupe connu) chez les femmes en âge de procréer
O+ accepté chez les hommes

20
Q

Quelles sont les mesures à prévoir suite à une splénectomie ?

a - vaccin anti-pneumocoque

b - vaccin anti-Haemophilus

c - vaccin anti-méningocoque

d - antibioprophylaxie type oracilline 2 ans

A

Tout !

21
Q

définition du choc septique

A

Sepsis résistant à un remplissage bien conduit

22
Q

Définition du sepsis

A

Contexte infectieux + Quick SOFA > 2

23
Q

Antibiothérapie d’une PAC sévère

A

Lévofloxacine ou C3G 7 jours

24
Q

Indications de l’intubation orotrachéale

A

Etat de choc
Troubles de la conscience
Détresse respi avec au moins 2 critères parmi :
- FR > 40
- signes de lutte
- encombrement majeur
- acidose
- hypoxémie

25
Q

Signes de gravité d’une toxidermie

A

Fièvre > 38,5°C
Atteinte muqueuse ou du visage
Nikolsky ou érythrodermie
Adénopathie

26
Q

Vous prenez en charge une patiente ayant fait une chute de vélo sur le chemin de son travail. Quelles sont les propositions exactes ?

A - cet accident relève de la législation des accidents de travail car il est survenu sur le trajet travail-domicile

B - cet accident ne relève pas de la législation sociale des AT car la patiente a chuté en raison des conditions météorologiques qui sont totalement indépendantes de ses conditions de travail

C - c’est à la patiente d’informer son employeur de l’AT dans les 24 heures

D - c’est la patiente qui déclare l’accident de travail à la CPAM

A

AC

D : la patiente prévient son employeur dans les 24h qui lui aura 48h pour le déclarer à la CPAM
/!\ pour les maladies professionnelles, c’est au patient et son médecin traitant de faire les démarches auprès de la CPAM

27
Q

Concernant le dépistage des cancers en France, quelles sont les propositions exactes ?

a. En France, un programme de dépistage organisé est réalisé pour les cancers du sein, du col de l’utérus, du colon et du poumon
b. Le dépistage par test de détection du saignement occulte dans les selles s’adresse aux hommes et femmes de 50 à 75 ans à risque moyen ou élevé de cancer colorectal
c. Le risque de perforation digestive lors d’une coloscopie diagnostique est de l’ordre de 1%
d. Un test de dépistage nécessite avant tout une très bonne spécificité
e. Le programme de dépistage du cancer du sein comprend la réalisation d’une seconde lecture en cas de cliché diagnostiqué normal ou présentant une anomalie bénigne

A

DE

A : pas de dépistage organisé du poumon !

B : le dépistage du cancer du côlon par détection de saignement occulte concerne les patients à risque faible

C : le risque de perforation digestive dans les coloscopies diagnostiques est plutôt de 1/1000

D : très bonne sensibilité ! Le but est de ne louper aucun patient atteint

E : tous les clichés normaux sont relus pour s’assurer de ne pas passer à côté d’une lésion

28
Q

Concernant les indicateurs de mortalité, quelles sont les propositions vraies ?

a. Le taux de létalité mesure le nombre de décès pour une maladie donnée rapporté au nombre de décès total
b. Le taux de mortalité spécifique permet de classer les causes de décès
c. Le taux de létalité mesure le nombre de décès pour une maladie donnée rapporté au nombre de malades
d. Les statistiques des causes de décès sont basées sur l’analyse des certificats de décès
e. Le taux de mortalité standardisé permet de prendre en compte l’effet âge

A

CDE

Létalité = nombre de décès / nombre de malades

Mortalité = nombre de décès / population (sous catégories type âge ou sexe si mortalité spécifique, nombre de décès total si mortalité proportionnelle)

29
Q

La mortalité prématurée :

a. Est en partie évitable
b. Correspond à la mortalité avant 50 ans
c. Doit être réduite par la lutte contre les addictions
d. Est plus élevée chez les femmes que chez les hommes
e. Est plus élevée chez les ouvriers que chez les cadres

A

ACE

La mortalité prématurée est le nombre de décès avant 65 ans.

30
Q

Un patient ayant une allergie connue aux beta-lactamines, reçoit par erreur 1g d’amoxicilline lors d’une hospitalisation. Il présente un choc anaphylactique mettant en jeu son pronostic vital. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. il s’agit d’un événement indésirable grave associé aux soins
b. il s’agit d’un aléa thérapeutique
c. il est nécessaire d’informer le patient des causes de cet événement dès qu’elles seront identifiées
d. il convient de le déclarer au centre régional de pharmacovigilance
e. Une enquête interne à l’établissement doit être organisée par la commission de discipline

A

ACD

31
Q

Un patient de 74 ans est hospitalisé pour un infarctus cérébral sylvien superficiel droit. antécédent : alcoolisme chronique. Il présente un état de mal épileptique 48 heures après son admission, qui motive un passage en réanimation (intubation oro-trachéale). Vous constatez qu’il n’avait pas reçu de traitement par benzodiazépine depuis son admission. Quelles sont les propositions vraies ?

a. Il s’agit d’un événement indésirable grave associé aux soins
b. L’état de mal épileptique est entièrement imputable au sevrage en alcool du patient
c. L’état de mal épileptique n’est pas entièrement imputable au sevrage en alcool du patient, à ce titre, il ne s’agit pas d’un événement indésirable associé aux soins
d. Cet évènement doit être analysé au cours d’une réunion de concertation multidisciplinaire
e. En cas de séquelle de la réanimation et d’accident reconnu comme non fautif, le patient pourra être indemnisé par l’ONIAM

A

AE

32
Q

Une démarche d’évaluation des pratiques professionnelles :

a. repose sur l’analyse des pratiques réelles au regard des pratiques idéales
b. peut conduire à des sanctions des professionnels selon ses résultats
c. repose nécessairement sur des méthodes validées par la HAS
d. peut être employée à l’initiative des professionnels de santé eux-mêmes
e. peut comporter une phase d’évaluation sans prévoir d’actions d’amélioration

A

ACD

33
Q

Concernant les infections de site opératoire (Iso) :

a. ce sont les plus fréquentes des infections nosocomiales
b. elles surviennent toujours dans les 30 jours suivant l’intervention
c. elles sont systématiquement secondaires à une erreur médicale
d. elles sont plus fréquentes si le patient est immunodéprimé
e. leur prévalence fait partie des indicateurs de qualité et de sécurité des soins d’un établissement

A

DE

Les infections nosocomiales les plus fréquentes sont les infections urinaires.

Les infections de site opératoire sont des infections nosocomiales qui peuvent survenir à distance de l’opération, notamment en cas d’implantation de matériel (30 jours si absence de matériel, jusqu’à un an si matériel).

34
Q

À propos de la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) en France :

a. Cet indicateur inclut les dépenses liées aux soins d’optique
b. Les soins de ville en constituent la principale composante
c. Cet indicateur correspond à l’ensemble des dépenses engagées en réponse à une perturbation provisoire de l’état de santé
d. Cet indicateur inclut les dépenses liées aux transports des malades
e. Cet indicateur inclut les dépenses liées à la prévention

A

ACD

La CSBM intègre l’ensemble des dépenses liées aux soins individuels +++

La CBSM fait partie de la dépense courante de santé qui inclut aussi la prévention, la prise en charge des handicaps…

La plus grande part de la CBSM est hospitalière +++.

35
Q

Concernant les tests de dépistage :

  1. on chercher en premier lieu à privilégier la sensibilité
  2. on cherche en premier lieu à privilégier la spécificité
  3. on cherche à minimiser les faux négatifs pour ne pas retarder le diagnostic
  4. on cherche à minimiser les faux positifs si la procédure diagnostique est invasive
  5. il faut faire attention à avoir une spécificité acceptable quand le dépistage porte sur une pathologie grave anxiogène pour les patients
A

ACDE

On cherche à repérer tous les sujets pouvant potentiellement être porteur de la maladie en question +++, c’est-à-dire à minimiser les faux-négatifs donc sensibilité importante.

Attention, il est important de maintenir une spécificité acceptable notamment si :

  • test de confirmation invasif : on essaie de restreindre au maximum une procédure invasive chez des patients sains
  • maladie grave générant beaucoup d’anxiété
36
Q

Définition d’une aire sous la courbe ROC

A

Valeur entre 0,5 et 1 résumant la capacité d’un test quantitatif à distinguer entre malades et non-malades

Plus la valeur est proche de 0,5 plus le test est nul

Plus la valeur est proche de 1, plus le test s’approche de la perfection

37
Q

La mère d’un patient admis dans votre CHU vous reproche d’avoir débranché son fils atteint d’un traumatisme crânien grave en état de mort encéphalique clinique, persuadée qu’il avait encore une chance de se réveiller. Elle explique qu’elle va faire une procédure en responsabilité contre vous. Indiquez les propositions exactes :

a. elle doit saisir directement le tribunal administratif pour demander une éventuelle indemnisation
b. elle peut saisir la chambre disciplinaire de première instance de l’Ordre des Médecins pour solliciter une sanction disciplinaire contre vous
c. elle peut porter plainte contre vous au Commissariat de Police pour que vous soyez sanctionné par une peine d’amende et une peine de prison
d. elle peut saisir la Commission de Conciliation et d’Indemnisation afin d’obtenir des dommages et intérêts par voie extra-judiciaire si une faute de votre part est prouvée
e. elle doit s’adresser directement à votre assurance civile professionnelle pour recevoir une indemnisation

A

CD

Responsabilité pénale en cas d’infraction : port de plainte au commissariat

Responsabilité administrative : conciliation dans un premier temps et si échec, tribunal administratif (l’assurance du praticien intervient si une faute a été montrée au cours de cette enquête)

Responsabilité disciplinaire : pas pour les médecins exerçant en structure publique

38
Q

Monsieur G est opérée en clinique privée pour ostéosynthèse d’une fracture de l’humérus droit. Au décours de l’intervention, il est constaté une paralysie du nerf radial qui va récupérer progressivement mais incomplètement. A 6 mois de l’intervention, Monsieur G garde un déficit discret de l’extension du poignet qu’il décrit comme invalidant. Indiquez les propositions exactes :

a. le patient peut obtenir des dommages et intérêts du chirurgien ou de son assurance en saisissant le tribunal administratif de son domicile
b. le patient peut demander une sanction disciplinaire contre le chirurgien en saisissant le Conseil régional de l’Ordre des médecins
c. le malade peut obtenir des dommages et intérêts du chirurgien ou de son assurance en saisissant la Commission de Conciliation et d’Indemnisation, qu’il y ait eu faute ou non du chirurgien
d. la responsabilité civile du chirurgien ne sera engagée que s’il a commis une faute et s’il y a un lien de causalité entre la faute commise et la paralysie présentée par le malade
e. le malade peut obtenir des dommages et intérêts du chirurgien ou de son assurance en portant plainte au commissariat dont dépend la clinique

A

CD

39
Q

Monsieur G est opérée en clinique privée pour ostéosynthèse d’une fracture de l’humérus droit. Au décours de l’intervention, il est constaté une paralysie du nerf radial qui va récupérer progressivement mais incomplètement. A 6 mois de l’intervention, Monsieur G garde un déficit discret de l’extension du poignet qu’il décrit comme invalidant. Indiquez les propositions exactes :

a. le patient peut obtenir des dommages et intérêts du chirurgien ou de son assurance en saisissant le tribunal administratif de son domicile
b. le patient peut demander une sanction disciplinaire contre le chirurgien en saisissant le Conseil régional de l’Ordre des médecins
c. le malade peut obtenir des dommages et intérêts du chirurgien ou de son assurance en saisissant la Commission de Conciliation et d’Indemnisation, qu’il y ait eu faute ou non du chirurgien
d. la responsabilité civile du chirurgien ne sera engagée que s’il a commis une faute et s’il y a un lien de causalité entre la faute commise et la paralysie présentée par le malade
e. le malade peut obtenir des dommages et intérêts du chirurgien ou de son assurance en portant plainte au commissariat dont dépend la clinique

A

CD

Responsabilité pénale si infraction : plainte au commissariat de police (le chirurgien sera sanctionné mais pas de dommages et intérêts)

Responsabilité civile : procédure judicaire devant le tribunal civil ou procédure extrajudiciaire avec CCI

(/!\ pas de procédure devant un tribunal administratif si le practicien est en clinique privée)

Responsabilité disciplinaire (uniquement si exercice privé) : saisie du conseil de l’ordre

40
Q

Dans le cadre de la visite de pré-reprise, quelles propositions sont exactes ?

a. Elle est obligatoire.
b. Elle favorise le maintien dans l’emploi.
c. Elle peut être demandée à l’initiative de l’employeur.
d. Elle peut être demandée à l’initiative du médecin traitant.
e. Elle peut être demandée à l’initiative du médecin conseil.

A

BDE

La visite de pré-reprise est non obligatoire et ne dispense pas la visite de reprise. Elle est uniquement à l’initiative du salarié, de son médecin traitant ou du médecin conseil de son organisme de protection sociale (CPAM pour les salariés du secteur privé). Le but est de préparer une reprise au poste de travail (adaptation/aménagement du poste de travail, accessibilité à l’entreprise ou au poste de travail, etc), sans émettre d’avis d’aptitude. Elle n’a rien à voir avec une visite de contrôle de la Sécurité sociale.

41
Q

Qui peut effectuer une démarche de déclaration en maladie professionnelle ?

A

Le patient ou ses ayants-droits en cas de décès

42
Q

Une visite de reprise est obligatoire en médecine du travail dans certaines conditions, laquelle (lesquelles) ?

a. Après un arrêt de travail quel que soit sa durée et sa cause.
b. Après un congé maternité.
c. Après un accident de travail avec un arrêt de travail de 8 jours.
d. Après tout arrêt de travail de plus 30 jours.
e. Après un arrêt de travail de 3 jours pour maladie professionnelle.

A

B

La visite de reprise est obligatoire si : maladie professionnelle quelque soit la durée, congé maternité, arrêt de travail pour toute cause de plus de 60 jours (depuis le 1 avril 2022)

Elle doit être faite dans les 8 jours suivant la reprise.

43
Q

Vous êtes réquisitionné par un Officier de Police Judiciaire pour rédiger un certificat médical avec ITT pour un patient qui a été agressé. A qui remettez vous ce certificat ?

A

Lors d’une réquisition, les documents sont remis à l’autorité requérante.

Hors d’une réquisition, le certificat serait remis au patient, qui pourra ensuite le transmettre aux autorités s’il engage une procédure.