Endocrinologie Nutrition Flashcards
Concernant les troubles du comportement alimentaire :
A Le grignotage se caractérise une envie irrépressible de manger des aliments plaisants, sans frénésie ni perte de contrôle
B Les troubles du comportement alimentaires sont toujours associés à des troubles psychopathologiques
C Des troubles du comportement alimentaire survenant très précocement dans l’enfance doivent faire rechercher une anomalie biologique (génétique ou neurohormonale)
D Une modification récente du comportement alimentaire doit faire rechercher une acromégalie
E L’hyperphagie peut accompagner un diabète déséquilibré
CE
A : définition de la compulsion
B : possibles troubles somatiques
Concernant l’adiposité abdominale :
A La mesure de la circonférence abdominale est le marqueur clinique d’adiposité abdominale le plus utilisé
B L’obésité abdominale est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes
C L’obésité abdominale correspond le plus souvent à une accumulation de tissu adipeux sous cutané abdominale
D L’obésité abdominale est associée à un risque accru de gonarthrose
E L’obésité abdominale est associée à un risque accru d’insulino-résistance
ABE
B : adiposité abdominale = androïde
C : l’adiposité abdo correspond à une accumulation de graisse viscérale
D : la gonarthrose est plutôt associée à l’obésité gynoïde
Concernant l’obésité chez l’enfant :
A L’obésité se définit par un Indice de Masse Corporelle (IMC) >30 kg/m²
B L’obésité se définit par un Indice de Masse Corporelle (IMC) >97ième percentile
C L’Indice de Masse Corporelle (IMC) connaît un pic à la fin de la première année de vie
D Le rebond d’adiposité correspond au maximum sur la courbe d’Indice de Masse
Corporelle (IMC)
E La précocité du rebond d’adiposité est associée à un risque accru d’obésité à l’âge adulte
CE
A : on définit l’obésité pour un IMC > IOTF 30 (indice dynamique selon l’âge de l’enfant et le sexe correspondant à un IMC prédictif de 30 à l’âge adulte)
B : stade de surpoids
D : le rebond d’adiposité est le minimum de la courbe
Concernant l’évaluation de la composition corporelle :
A La masse maigre est synonyme de masse musculaire
B Le pourcentage de masse grasse est corrélé à l’Indice de Masse Corporelle (IMC)
C Chez l´homme jeune de corpulence normale, la masse grasse représente en moyenne 30% du poids
D La méthode d´impédancemétrie consiste à mesurer la résistance d´un tissu au passage d´un courant alternatif
E L´absorptiométrie DEXA est la technique de référence actuelle du fait de sa précision
BDE
A : masse maigre = masse non grasse (donc muscle, os…)
C : pourcentage pour les femmes
Concernant la nutrition et la grossesse :
A La prise de poids physiologique est supérieure en fin de grossesse
B La prise de poids physiologique durant toute la grossesse est de moins de 8 kg
C Chez une patiente ayant un IMC=39 kg/m² la prise de poids recommandée est de moins de 5 kg
D Chez une patiente obèse vous recommandez des apports en glucides à environ 50% des apports alimentaire totaux
E La prise d’un verre de vin par jour est tolérée
AD
BC : prise de poids moyenne entre 9 et 15 kg (dépend de l’IMC de base : plus l’IMC est important et plus le poids gagné doit être bas mais jamais moins de 5kg)
D : 50% de glucides pour tout le monde, grossesse ou pas !
Mme C. 65 ans vous consulte pour asthénie. Parmi les examens anormaux, vous notez calcémie à 2.65 mmol/L (N : 2.2 – 2.6), PTH à 55 pg/ml (N : 6-50). Quel(s) examen(s) allez-vous prescrire d’emblée à cette consultation ?
A. calcémie, albuminémie
B. 25(OH)vitamine D
C. calciurie des 24h avec ionogramme urinaire
D. échographie des parathyroïdes
E. scintigraphie des parathyroïdes
ABC
On peut susepecter une hyperparathyroïdie primaire mais il faut éliminer une hypercalcémie hypocalciurie familiale.
Les examens d’imagerie seront demandés en cas d’indication opératoire pour une hyperparathyroïdie primaire confirmée. Les indications opératoires sont : âge < 50 ans, calciurie > 10 mmol/24h, ostéoporose (poignet +++), insuffisance rénale, hypercalcémie importante.
Parmi les signes cliniques suivants, lequel ou lesquels peuvent être observés dans une thyrotoxicose ?
A. tachycardie irrégulière
B. amaigrissement
C. sueurs
D. tremblements
E. polydipsie
Tous !
Quelles sont les 3 causes les plus fréquentes de thyrotoxicose ?
A. la thyroïdite subaiguë de De Quervain
B. la maladie de Basedow
C. thyroïdite à l’amiodarone
D. le goitre multinodulaire toxique
E. l’adénome toxique
BDE
Chez une patiente de 81 ans avec une hyperparathyroïdie primaire, responsable de :
- hypercalcémie à 2.65 mmol/L, avec une albuminémie à 40 g/L
- un MDRD à 70 ml/min/1.73 m2 et une calciurie à 5.8 mmol/24h
- une ostéopénie
- absence de lithiase rénale à l’imagerie ainsi que l’absence d’antécédent de colique néphrétique
Quel(s) examen(s) préconisez-vous parmi les suivants ?
A échographie des parathyroïdes
B scintigraphie des parathyroïdes
C scanner 4D parathyroïdien
D TEP scan à la choline
E aucun de ces examens
E
Pas d’indication opératoire donc pas d’indication à des examens d’imagerie
Patient de 50 ans hospitalisé en cardiologie pour réduction de fibrillation auriculaire par choc électrique externe. Une prescription d’une dose de charge de cordarone a également encadré le choc électrique. Le bilan d’entrée avait montré une TSH à 50 mUI/L (N : 0.4 -4 mUI/L) et une T4L à 10 pmol/L (N : 11-22 pmol/L). Le patient a indiqué à l’interne qu’à sa connaissance c’est le premire dosagde TSH de sa vie. L’interne vous interroge sur la prise en charge nécessaire. Parmi les propositions suivantes laquelle ou lesquelles sont vraies ?
A indication à l’introduction de Lévothyroxine car la TSH est supérieure à 10 mUI/L
B réalisation obligatoire et rapide d’une échographie thyroïdienne
C surveillance lors de l’introduction de la lévothyroxine de la survenue de douleurs thoraciques
D un dosage d’anticorps anti-thyroperoxydase peut être prescrit
E la TSH doit être contrôlée 2 semaines après le début de la lévothyroxine
ACD
B : écho pas systématique
C : possible ischémie cardiaque si régularisation trop rapide des fonctions thyroïdiennes
E : au moins 6 à 8 semaine avant le contrôle
Un collègue vous appelle pour un avis sur la conduite à tenir face à une TSH à 0.01 mUI/L (N : 0.4-4) avec une T4L à 24 pmol/L (N : 12-22). Parmi les examens suivants, lequel ou lesquels sont inutiles pour faire le diagnostic étiologique des anomalies biologiques présentes dans l’énoncé ?
A dosage de TRAK
B échographie thyroïdienne
C scintigraphie thyroïdienne
D IRM hypophysaire
E scanner cervical avec injection d’iode
DE
A : Basedow
BC : goitre et nodules
D : pas un profil d’hyperthyroïdie centrale car TSH basse
E : pas indiqué du tout
En cas d’hyperthyroïdie à scinti blanche, quelles sont les questions à poser ?
A avez-vous eu un examen avec injection d’iode récent ?
B prenez-vous de la phytothérapie ?
C avez-vous pris récemment de l’amiodarone ?
D avez-vous des épisodes de rougeurs oculaires ?
E avez-vous mal au cou ?
ABCE
Toutes les surcharges iodées ! : prise d’iode (injection, amiodarone, phytothérapie)…
D : recherche de Basedow mais pas de scinti blanche dans ce cas-là
E : thyroïdite de De Quervain
Vous fixez à 7% l’objectif d’HbA1c d’un de vos patients. A quelle(s) glycémie(s)
moyenne(s) ce chiffre d’HbA1c correspond-il ?
A - 1,26 g/l
B - 1,54 g/l
C - 1,82 g/l
D - 2,11 g/l
E - 2,40 g/l
B
Parmi les propositions suivantes, quel(s) est(sont) le(les) facteur(s) de risque
reconnu(s) de diabète de type 2 ?
A - origine non caucasienne
B - antécédent personnel de diabète gestationnel
C - état de pré-diabète
D - HTA traitée avec une TA mesurée habituellement à 130/80 mmHg
E - hypertriglycéridémie
ABCDE
Facteurs de risque : Age > 45 ans, origine géographique, précarité, antécédent perso ou familial (DTA, DG, macrosomie), sédentarité, HTA, dyslipidémie, surpoids et obésité, état de pré-diabète
Vous venez de découvrir chez un patient une hyperglycémie à 1.80 g/l confirmée 2
fois sur une glycémie veineuse à jeun.
Quels éléments ci-dessous sont peu compatibles avec le diagnostic de diabète de type 2 ?
A - indice de masse corporelle à 23kg/m2
B - Surpoids abdominal
C - Absence d’antécédents familiaux de diabète de type 2
D - Age inférieur à 25 ans à la découverte
E - Une surdité neuro-sensorielle
ACDE
E : diabète mitochondrial
Un diabète mitochondrial peut comporter une ou plusieurs atteinte(s) parmi les suivantes
A une dystrophie musculaire
B des épisodes de pseudo-accidents vasculaires cérébraux
C des épisodes hypoglycémiques répétés
D une rétinite pigmentaire
E une surdité neuro-sensorielle
ABDE
Quelle(s) est(sont) parmi les propositions suivantes celle(s) qui définisse(nt) biologiquement l’acidocétose diabétique ?
A - taux de bicarbonates sanguins < 15 mEq/l
B - pH < 7,3
C - glycémie > 2,50 g/l
D - hypokaliémie
E - insuffisance rénale fonctionnelle
ABC
Diagnostic : Glycémie > 2,5 + Acidose métabolique + Cétonémie ou Cétonurie
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s)
exacte(s) concernant la cétonémie et la cétonurie ?
A - le dosage de la cétonémie doit être réalisé chez le diabétique de type 1 lorsque la glycémie dépasse 2,50g/l à deux reprises loin d’un repas
B - la valeur normale de la cétonémie est < 1 mmol/l
C - l’acétone est directement responsable de l’acidose en cas de carence insulinique
D - les corps cétoniques sont synthétisés par le tissu adipeux
E - la cétonurie apparaît physiologiquement en cas de jeûne
AE
B : valeur normale de la cétonémie < 0,5
C : l’acétone n’est pas acide donc pas responsable en elle-même de l’acidose métabolique
D : synthèse exclusive par le foie
Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) concernant la neuropathie diabétique ?
A - elle atteint d’abord les fibres nerveuses les plus longues
B - elle se développe après 5 ans de diabète déséquilibré
C - la correction rapide de l’hyperglycémie peut l’aggraver
D - elle peut provoquer une amyotrophie
E - elle peut réduire la sensibilité thermo-algique
ACE
B : après 20 ans, seulement 50% des diabétiques en ont
D : atteinte motrice rare, plutôt sensitive
Quelle(e) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant la vitamine B12 parmi les suivantes ?
A - La vitamine B12 porte également le nom de cobalamine
B - L’anémie liée à une carence en vitamine B12 est due à une réduction de la synthèse de l’ADN des jeunes hématies en multiplication
C - La carence en vitamine B12 peut donner une pancytopénie
D - La carence en vitamine B12 peut provoquer un syndrome cordonal postérieur
associé à un syndrome pyramidal déficitaire
E - La carence en vitamine B12 peut provoquer une langue dépapillée
Tout !
D : syndrome cordonnal + syndrome pyramidal = sclérose combinée de la moelle
Concernant les lipoprotéines listées ci-dessous, quelle(s) est(sont) celle(celles)
qui contiennent plus de cholestérol que des triglycérides ?
A - VLDL
B - LDL
C - Chylomicrons
D - HDL
E - Lp(a)
BDE
Quelle(s) affirmation(s) est(sont) exacte(s) concernant la vitamine B1 ?
A - La vitamine B1 s’appelle également thiamine
B - La vitamine B1 est une vitamine que l’organisme peut synthétiser
C - Les réserves hépatiques en vitamine B1 permettent de couvrir les besoins
pendant 3 ans
D - La levure alimentaire est riche en vitamine B1
E - La carence en vitamine B1 peut entraîner un syndrome de Gayet-Wernicke
ADE
c : réserve de 15 jours à 3 semaines
Définition du grignotage
Prise quasi-automatique d’aliments non spécifiques en petites quantités fractionnées
–> pas de perte de contrôle
Définition de la compulsion alimentaire
Envie irrépressible de manger, généralement des aliments réconfortants, sans perte de contrôle et en petites quantités
–> favorisée par la restriction alimentaire
Définition de l’accès boulimique = accès hyperphagique
Absorption en une période de temps limitée d’une grande quantité de nourriture avec perte de contrôle dans une idée de remplissage
Définition de l’hyperphagie boulimique
Récurrence d’accès hyperphagiques au moins une fois par semaine pendant 3 mois entraînant une détresse marquée
/!\ Sans comportement compensatoire
Définition de la boulimie
Récurrence d’accès hyperphagiques au moins une fois par semaine pendant 3 mois entraînant une détresse marquée AVEC comportements compensatoires
Définition de l’anorexie
Restriction des apports alimentaires conduisant à une perte de poids avec comportements compensatoires par peur intense de grossir
L’hyperphagie boulimique se caractérise par :
A survenue récurrente d’accès hyperphagiques
B survenue récurrente de vomissements
C une hyperactivité physique
D souffrance marquée
E absorptions de grande quantité de nourriture sans sensation de faim
avec perte de contrôle
ADE
BC : la présence de comportements compensatoires signe la boulimie, et plus l’hyperphagie boulimique
Quels sont les objectifs d’HbA1C chez le patient diabétique de type 2 ?
< 7% pour le cas général
< 6,5% pour les nouveaux diagnostics sans complications
< 8% : espérance de vie < 5 ans, complications macrovasculaires évoluées ( IDM avec IC, polyartérielle, AOMI symptomatique, AVC < 6 mois, IRC stade 4 ou 5), durée longue d’évolution du diabète avec impossibilité d’atteindre 7% sans provoquer des hypoglycémies
< 9% : âge > 75 ans avec polypathologie
Quels sont les éléments incitant à la prescription d’un analogue de GLP1 chez un patient diabétique type 2 avec un IMC > 30 ?
A - prise de poids sous insuline
B - cardiopathie ischémique
C - hypoglycémies sous sulfamide
D - HbA1C à plus de 1% de la cible
E - rétinopathie diabétique sévère non stabilisé
ABCD
E : les analogues ont un fort pouvoir hypoglycémiant donc entraînent une baisse rapide et importante de la glycémie. Or, les rétinopathies non traitées décompensent en cas de baisse rapide de la glycémie !
Concernant la metformine :
A - peut être prescrite en cas de cirrhose CHILD A
B - néphrotoxique
C - peut être prescrite en cas de clairance comprise entre 30 et 60
D - peut favoriser le risque d’acidocétose diabétique
E - doit être arrêtée en cas d’intoxication alcoolique chronique
ACE
A : tous les antidiabétiques oraux sont CI en cas de cirrhose CHILB B ou C
C : CI si clairance < 30 car mauvaise élimination donc risque d’acidose lactique
D : acidose lactique
Concernant le diabète de type 2 :
A - il existe souvent un syndrome cardinal au diagnostic
B - l’âge de diagnostic est habituellement > 35 ans
C - le diabète se présente souvent associé à une hypoHDLémie et une hypertriglycéridémie
D - il existe souvent une obésité gynoïde associée
E - une complication microangiopathie existe dans 10 à 20% des cas dès le diagnostic
BCE
A : découverte sur bilan bio avec montée progressive des glycémies
D : obésité androïde
Comment mettre en évidence une hypersécrétion de GH ?
A - dosage de GH à 8h
B - dosage d’IGF1
C - dosage de GH lors d’un test d’hypoglycémie insulinique
D - dosage de GH lors d’un test d’HGPO
E - dosage de GH à minuit
BD
Devant une patiente de 65 ans se présentant avec asthénie depuis 3 mois et douleurs abdos + vomissements depuis 3 jours, vous suspectez une insuffisance surrénalienne. Quels dosages demandez-vous ?
A - cortisol
B - ACTH plasmatique
C - rénine plasmatique
D - HGPO
E - test de charge en sel
ABC