Endocrinologie Nutrition Flashcards
Concernant les troubles du comportement alimentaire :
A Le grignotage se caractérise une envie irrépressible de manger des aliments plaisants, sans frénésie ni perte de contrôle
B Les troubles du comportement alimentaires sont toujours associés à des troubles psychopathologiques
C Des troubles du comportement alimentaire survenant très précocement dans l’enfance doivent faire rechercher une anomalie biologique (génétique ou neurohormonale)
D Une modification récente du comportement alimentaire doit faire rechercher une acromégalie
E L’hyperphagie peut accompagner un diabète déséquilibré
CE
A : définition de la compulsion
B : possibles troubles somatiques
Concernant l’adiposité abdominale :
A La mesure de la circonférence abdominale est le marqueur clinique d’adiposité abdominale le plus utilisé
B L’obésité abdominale est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes
C L’obésité abdominale correspond le plus souvent à une accumulation de tissu adipeux sous cutané abdominale
D L’obésité abdominale est associée à un risque accru de gonarthrose
E L’obésité abdominale est associée à un risque accru d’insulino-résistance
ABE
B : adiposité abdominale = androïde
C : l’adiposité abdo correspond à une accumulation de graisse viscérale
D : la gonarthrose est plutôt associée à l’obésité gynoïde
Concernant l’obésité chez l’enfant :
A L’obésité se définit par un Indice de Masse Corporelle (IMC) >30 kg/m²
B L’obésité se définit par un Indice de Masse Corporelle (IMC) >97ième percentile
C L’Indice de Masse Corporelle (IMC) connaît un pic à la fin de la première année de vie
D Le rebond d’adiposité correspond au maximum sur la courbe d’Indice de Masse
Corporelle (IMC)
E La précocité du rebond d’adiposité est associée à un risque accru d’obésité à l’âge adulte
CE
A : on définit l’obésité pour un IMC > IOTF 30 (indice dynamique selon l’âge de l’enfant et le sexe correspondant à un IMC prédictif de 30 à l’âge adulte)
B : stade de surpoids
D : le rebond d’adiposité est le minimum de la courbe
Concernant l’évaluation de la composition corporelle :
A La masse maigre est synonyme de masse musculaire
B Le pourcentage de masse grasse est corrélé à l’Indice de Masse Corporelle (IMC)
C Chez l´homme jeune de corpulence normale, la masse grasse représente en moyenne 30% du poids
D La méthode d´impédancemétrie consiste à mesurer la résistance d´un tissu au passage d´un courant alternatif
E L´absorptiométrie DEXA est la technique de référence actuelle du fait de sa précision
BDE
A : masse maigre = masse non grasse (donc muscle, os…)
C : pourcentage pour les femmes
Concernant la nutrition et la grossesse :
A La prise de poids physiologique est supérieure en fin de grossesse
B La prise de poids physiologique durant toute la grossesse est de moins de 8 kg
C Chez une patiente ayant un IMC=39 kg/m² la prise de poids recommandée est de moins de 5 kg
D Chez une patiente obèse vous recommandez des apports en glucides à environ 50% des apports alimentaire totaux
E La prise d’un verre de vin par jour est tolérée
AD
BC : prise de poids moyenne entre 9 et 15 kg (dépend de l’IMC de base : plus l’IMC est important et plus le poids gagné doit être bas mais jamais moins de 5kg)
D : 50% de glucides pour tout le monde, grossesse ou pas !
Mme C. 65 ans vous consulte pour asthénie. Parmi les examens anormaux, vous notez calcémie à 2.65 mmol/L (N : 2.2 – 2.6), PTH à 55 pg/ml (N : 6-50). Quel(s) examen(s) allez-vous prescrire d’emblée à cette consultation ?
A. calcémie, albuminémie
B. 25(OH)vitamine D
C. calciurie des 24h avec ionogramme urinaire
D. échographie des parathyroïdes
E. scintigraphie des parathyroïdes
ABC
On peut susepecter une hyperparathyroïdie primaire mais il faut éliminer une hypercalcémie hypocalciurie familiale.
Les examens d’imagerie seront demandés en cas d’indication opératoire pour une hyperparathyroïdie primaire confirmée. Les indications opératoires sont : âge < 50 ans, calciurie > 10 mmol/24h, ostéoporose (poignet +++), insuffisance rénale, hypercalcémie importante.
Parmi les signes cliniques suivants, lequel ou lesquels peuvent être observés dans une thyrotoxicose ?
A. tachycardie irrégulière
B. amaigrissement
C. sueurs
D. tremblements
E. polydipsie
Tous !
Quelles sont les 3 causes les plus fréquentes de thyrotoxicose ?
A. la thyroïdite subaiguë de De Quervain
B. la maladie de Basedow
C. thyroïdite à l’amiodarone
D. le goitre multinodulaire toxique
E. l’adénome toxique
BDE
Chez une patiente de 81 ans avec une hyperparathyroïdie primaire, responsable de :
- hypercalcémie à 2.65 mmol/L, avec une albuminémie à 40 g/L
- un MDRD à 70 ml/min/1.73 m2 et une calciurie à 5.8 mmol/24h
- une ostéopénie
- absence de lithiase rénale à l’imagerie ainsi que l’absence d’antécédent de colique néphrétique
Quel(s) examen(s) préconisez-vous parmi les suivants ?
A échographie des parathyroïdes
B scintigraphie des parathyroïdes
C scanner 4D parathyroïdien
D TEP scan à la choline
E aucun de ces examens
E
Pas d’indication opératoire donc pas d’indication à des examens d’imagerie
Patient de 50 ans hospitalisé en cardiologie pour réduction de fibrillation auriculaire par choc électrique externe. Une prescription d’une dose de charge de cordarone a également encadré le choc électrique. Le bilan d’entrée avait montré une TSH à 50 mUI/L (N : 0.4 -4 mUI/L) et une T4L à 10 pmol/L (N : 11-22 pmol/L). Le patient a indiqué à l’interne qu’à sa connaissance c’est le premire dosagde TSH de sa vie. L’interne vous interroge sur la prise en charge nécessaire. Parmi les propositions suivantes laquelle ou lesquelles sont vraies ?
A indication à l’introduction de Lévothyroxine car la TSH est supérieure à 10 mUI/L
B réalisation obligatoire et rapide d’une échographie thyroïdienne
C surveillance lors de l’introduction de la lévothyroxine de la survenue de douleurs thoraciques
D un dosage d’anticorps anti-thyroperoxydase peut être prescrit
E la TSH doit être contrôlée 2 semaines après le début de la lévothyroxine
ACD
B : écho pas systématique
C : possible ischémie cardiaque si régularisation trop rapide des fonctions thyroïdiennes
E : au moins 6 à 8 semaine avant le contrôle
Un collègue vous appelle pour un avis sur la conduite à tenir face à une TSH à 0.01 mUI/L (N : 0.4-4) avec une T4L à 24 pmol/L (N : 12-22). Parmi les examens suivants, lequel ou lesquels sont inutiles pour faire le diagnostic étiologique des anomalies biologiques présentes dans l’énoncé ?
A dosage de TRAK
B échographie thyroïdienne
C scintigraphie thyroïdienne
D IRM hypophysaire
E scanner cervical avec injection d’iode
DE
A : Basedow
BC : goitre et nodules
D : pas un profil d’hyperthyroïdie centrale car TSH basse
E : pas indiqué du tout
En cas d’hyperthyroïdie à scinti blanche, quelles sont les questions à poser ?
A avez-vous eu un examen avec injection d’iode récent ?
B prenez-vous de la phytothérapie ?
C avez-vous pris récemment de l’amiodarone ?
D avez-vous des épisodes de rougeurs oculaires ?
E avez-vous mal au cou ?
ABCE
Toutes les surcharges iodées ! : prise d’iode (injection, amiodarone, phytothérapie)…
D : recherche de Basedow mais pas de scinti blanche dans ce cas-là
E : thyroïdite de De Quervain
Vous fixez à 7% l’objectif d’HbA1c d’un de vos patients. A quelle(s) glycémie(s)
moyenne(s) ce chiffre d’HbA1c correspond-il ?
A - 1,26 g/l
B - 1,54 g/l
C - 1,82 g/l
D - 2,11 g/l
E - 2,40 g/l
B
Parmi les propositions suivantes, quel(s) est(sont) le(les) facteur(s) de risque
reconnu(s) de diabète de type 2 ?
A - origine non caucasienne
B - antécédent personnel de diabète gestationnel
C - état de pré-diabète
D - HTA traitée avec une TA mesurée habituellement à 130/80 mmHg
E - hypertriglycéridémie
ABCDE
Facteurs de risque : Age > 45 ans, origine géographique, précarité, antécédent perso ou familial (DTA, DG, macrosomie), sédentarité, HTA, dyslipidémie, surpoids et obésité, état de pré-diabète
Vous venez de découvrir chez un patient une hyperglycémie à 1.80 g/l confirmée 2
fois sur une glycémie veineuse à jeun.
Quels éléments ci-dessous sont peu compatibles avec le diagnostic de diabète de type 2 ?
A - indice de masse corporelle à 23kg/m2
B - Surpoids abdominal
C - Absence d’antécédents familiaux de diabète de type 2
D - Age inférieur à 25 ans à la découverte
E - Une surdité neuro-sensorielle
ACDE
E : diabète mitochondrial
Un diabète mitochondrial peut comporter une ou plusieurs atteinte(s) parmi les suivantes
A une dystrophie musculaire
B des épisodes de pseudo-accidents vasculaires cérébraux
C des épisodes hypoglycémiques répétés
D une rétinite pigmentaire
E une surdité neuro-sensorielle
ABDE
Quelle(s) est(sont) parmi les propositions suivantes celle(s) qui définisse(nt) biologiquement l’acidocétose diabétique ?
A - taux de bicarbonates sanguins < 15 mEq/l
B - pH < 7,3
C - glycémie > 2,50 g/l
D - hypokaliémie
E - insuffisance rénale fonctionnelle
ABC
Diagnostic : Glycémie > 2,5 + Acidose métabolique + Cétonémie ou Cétonurie
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s)
exacte(s) concernant la cétonémie et la cétonurie ?
A - le dosage de la cétonémie doit être réalisé chez le diabétique de type 1 lorsque la glycémie dépasse 2,50g/l à deux reprises loin d’un repas
B - la valeur normale de la cétonémie est < 1 mmol/l
C - l’acétone est directement responsable de l’acidose en cas de carence insulinique
D - les corps cétoniques sont synthétisés par le tissu adipeux
E - la cétonurie apparaît physiologiquement en cas de jeûne
AE
B : valeur normale de la cétonémie < 0,5
C : l’acétone n’est pas acide donc pas responsable en elle-même de l’acidose métabolique
D : synthèse exclusive par le foie
Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) concernant la neuropathie diabétique ?
A - elle atteint d’abord les fibres nerveuses les plus longues
B - elle se développe après 5 ans de diabète déséquilibré
C - la correction rapide de l’hyperglycémie peut l’aggraver
D - elle peut provoquer une amyotrophie
E - elle peut réduire la sensibilité thermo-algique
ACE
B : après 20 ans, seulement 50% des diabétiques en ont
D : atteinte motrice rare, plutôt sensitive
Quelle(e) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant la vitamine B12 parmi les suivantes ?
A - La vitamine B12 porte également le nom de cobalamine
B - L’anémie liée à une carence en vitamine B12 est due à une réduction de la synthèse de l’ADN des jeunes hématies en multiplication
C - La carence en vitamine B12 peut donner une pancytopénie
D - La carence en vitamine B12 peut provoquer un syndrome cordonal postérieur
associé à un syndrome pyramidal déficitaire
E - La carence en vitamine B12 peut provoquer une langue dépapillée
Tout !
D : syndrome cordonnal + syndrome pyramidal = sclérose combinée de la moelle
Concernant les lipoprotéines listées ci-dessous, quelle(s) est(sont) celle(celles)
qui contiennent plus de cholestérol que des triglycérides ?
A - VLDL
B - LDL
C - Chylomicrons
D - HDL
E - Lp(a)
BDE
Quelle(s) affirmation(s) est(sont) exacte(s) concernant la vitamine B1 ?
A - La vitamine B1 s’appelle également thiamine
B - La vitamine B1 est une vitamine que l’organisme peut synthétiser
C - Les réserves hépatiques en vitamine B1 permettent de couvrir les besoins
pendant 3 ans
D - La levure alimentaire est riche en vitamine B1
E - La carence en vitamine B1 peut entraîner un syndrome de Gayet-Wernicke
ADE
c : réserve de 15 jours à 3 semaines
Définition du grignotage
Prise quasi-automatique d’aliments non spécifiques en petites quantités fractionnées
–> pas de perte de contrôle
Définition de la compulsion alimentaire
Envie irrépressible de manger, généralement des aliments réconfortants, sans perte de contrôle et en petites quantités
–> favorisée par la restriction alimentaire
Définition de l’accès boulimique = accès hyperphagique
Absorption en une période de temps limitée d’une grande quantité de nourriture avec perte de contrôle dans une idée de remplissage
Définition de l’hyperphagie boulimique
Récurrence d’accès hyperphagiques au moins une fois par semaine pendant 3 mois entraînant une détresse marquée
/!\ Sans comportement compensatoire
Définition de la boulimie
Récurrence d’accès hyperphagiques au moins une fois par semaine pendant 3 mois entraînant une détresse marquée AVEC comportements compensatoires
Définition de l’anorexie
Restriction des apports alimentaires conduisant à une perte de poids avec comportements compensatoires par peur intense de grossir
L’hyperphagie boulimique se caractérise par :
A survenue récurrente d’accès hyperphagiques
B survenue récurrente de vomissements
C une hyperactivité physique
D souffrance marquée
E absorptions de grande quantité de nourriture sans sensation de faim
avec perte de contrôle
ADE
BC : la présence de comportements compensatoires signe la boulimie, et plus l’hyperphagie boulimique
Quels sont les objectifs d’HbA1C chez le patient diabétique de type 2 ?
< 7% pour le cas général
< 6,5% pour les nouveaux diagnostics sans complications
< 8% : espérance de vie < 5 ans, complications macrovasculaires évoluées ( IDM avec IC, polyartérielle, AOMI symptomatique, AVC < 6 mois, IRC stade 4 ou 5), durée longue d’évolution du diabète avec impossibilité d’atteindre 7% sans provoquer des hypoglycémies
< 9% : âge > 75 ans avec polypathologie
Quels sont les éléments incitant à la prescription d’un analogue de GLP1 chez un patient diabétique type 2 avec un IMC > 30 ?
A - prise de poids sous insuline
B - cardiopathie ischémique
C - hypoglycémies sous sulfamide
D - HbA1C à plus de 1% de la cible
E - rétinopathie diabétique sévère non stabilisé
ABCD
E : les analogues ont un fort pouvoir hypoglycémiant donc entraînent une baisse rapide et importante de la glycémie. Or, les rétinopathies non traitées décompensent en cas de baisse rapide de la glycémie !
Concernant la metformine :
A - peut être prescrite en cas de cirrhose CHILD A
B - néphrotoxique
C - peut être prescrite en cas de clairance comprise entre 30 et 60
D - peut favoriser le risque d’acidocétose diabétique
E - doit être arrêtée en cas d’intoxication alcoolique chronique
ACE
A : tous les antidiabétiques oraux sont CI en cas de cirrhose CHILB B ou C
C : CI si clairance < 30 car mauvaise élimination donc risque d’acidose lactique
D : acidose lactique
Concernant le diabète de type 2 :
A - il existe souvent un syndrome cardinal au diagnostic
B - l’âge de diagnostic est habituellement > 35 ans
C - le diabète se présente souvent associé à une hypoHDLémie et une hypertriglycéridémie
D - il existe souvent une obésité gynoïde associée
E - une complication microangiopathie existe dans 10 à 20% des cas dès le diagnostic
BCE
A : découverte sur bilan bio avec montée progressive des glycémies
D : obésité androïde
Comment mettre en évidence une hypersécrétion de GH ?
A - dosage de GH à 8h
B - dosage d’IGF1
C - dosage de GH lors d’un test d’hypoglycémie insulinique
D - dosage de GH lors d’un test d’HGPO
E - dosage de GH à minuit
BD
Devant une patiente de 65 ans se présentant avec asthénie depuis 3 mois et douleurs abdos + vomissements depuis 3 jours, vous suspectez une insuffisance surrénalienne. Quels dosages demandez-vous ?
A - cortisol
B - ACTH plasmatique
C - rénine plasmatique
D - HGPO
E - test de charge en sel
ABC
Quels sont les principales étiologies d’une insuffisance surrénale périphérique ?
Tuberculose
Maladie auto-immune (Addison)
Plus rarement :
- iatrogénie
- nécrose des surrénales
- infiltration : sarcoïdose ou amylose
- lymphome et métastases
- VIH à un stade avancé
Vous recevez une patiente en aménorrhée secondaire (hCG négatifs).
FSH et LH normales bas
Estradiol bas à 25
Quels sont les diagnostics à évoquer ?
A - IOP
B - agénésie utérine
C - grossesse
D - craniopharyngiome
E - adénome à prolactine
DE
Estradiol bas avec FSH Et LH non augmentées = tableau central
A : IOP = estradiol effondré et LH et FSH élevées
B : aménorrhée primaire si anomalie anatomique
C : grossesse = estradiol très élevée et FHS et LH basses
Quels examens demander devant une suspicion de syndrome de Cushing ?
A - cortisol plasmatique à 8h
B - cortisol plasmatique à minuit
C - ACTH à 8h
D - cortisol libre urinaire des 24h
E - freinage fort à la dexaméthasone
BD
En première intention : CLU, freinage faible ou cortisol à minuit
L’ACTH ne viendra qu’après confirmation de l’hypercortisolisme.
Quels sont les indications à un traitement hormonal de la ménopause ?
Symptômes climatériques uniquement !
(Dans de rares cas d’ostéoporose où tous les autres médicaments ne peuvent pas être donnés, pourquoi pas mais vraiment rare)
Quelles sont les atteintes de la NEM1 ?
Hyperparathyroïdie primaire
Adénome hypophysaire
Tumeurs endocrines pancréatiques ou duodénales
Quelles propositions orientent vers une diabète génétique ?
A - absence de surpoids
B - anticorps ZnT8 positifs
C - plusieurs cas de diabète à chaque génération dans la famille
D - diabète modéré débutant avant 20 ans
E - présence de calcifications pancréatiques
ACD
Le diabète génétique se présente sur un tableau très modéré chez l’adulte jeune avec multiples antécédents familiaux de diabète
-> ressemble à un type 2 chez un patient de type 1
B : la présence d’anticorps signe le DT1
E : les calcifications orientent sur une insuffisance pancréatique endocrine sur pancréatite chronique
Concernant l’HbA1c :
A - reflet de l’équilibre glycémique dans les 6 derniers mois
B - reflet de la glycation de l’hémoglobine
C - elle doit être dosée tous les 6 mois
D - elle est faussée en cas de pathologies de l’hémoglobine
BD
Elle est normale jusqu’à 6%. Certains pays utilisent un seuil de 6,5% pour diagnostiquer le diabète (pas d’utilisation de l’HbA1c en France).
L’hémoglobine glyquée est faussée en cas de pathologie de l’hématie : transfusion, drépanocytose, hémolyse…
Dans ces cas-là, utiliser la fructosamine.
Quels sont les antidiabétiques qui ont un risque faible d’hypoglycémie ?
A - inhibiteur de l’a-glucosidase
B - biguanides
C - sulfamides hypoglycémiants
D - inhibiteurs du DPP4
E - glinides
ABD
E : les glinides sont des sulfamides d’action courte
BE à éviter chez la personne âgée ! Préférer une insuline lente qui, en stabilisant les glycémies, est à moindre risque d’hypoglycémie.
Vous suivez une patiente de 40ans en surpoids pour un DT2. Elle a été perdue de vue pendant 5 ans et se présente avec un syndrome cardinal. Quel traitement instaurez-vous ?
Insulinothérapie d’emblée !
Tout syndrome cardinal doit être pris en charge par insulinothérapie dans un premier temps.
A quoi correspond un grade 2 podologique chez un diabétique ?
Neuropathie associée à une artériopathie ou une déformation des pieds
A quoi correspond un grade 3 podologique chez un patient diabétique ?
Antécédent de plaie du pied
Parmi la ou les proposition(s) suivante(s) concernant la neuropathie diabétique, quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) exacte(s) ?
A La non perception du monofilament aux pieds, lorsqu’elle est isolée, multiplie par 5 le risque annuel de plaie du pied
B La neuropathie autonome cardiaque se caractérise par une tachycardie de repos
C L’éjaculation rétrograde est une complication possible de la neuropathie végétative
D La gastroparésie est une forme d’expression clinique de la neuropathie végétative qui participe au déséquilibre glycémique
E La sensibilité thermo‐algique est classiquement atteinte avant la sensibilité au tact
TOUT !
Quelles sont parmi les affirmations suivantes concernant la néphropathie diabétique observée au cours du diabète de type 2, celles qui sont exactes ?
A ‐ elle peut être absente bien qu´il y ait une rétinopathie diabétique sévère concomitante
B ‐ l´hyperglycémie chronique en est le facteur étiologique principal C ‐ au stade « incipiens» la micro‐albuminurie est comprise entre 30‐300 mg/24h
D ‐ au stade de néphropathie clinique (stade IV), le débit de filtration glomérulaire s´abaisse au plus de 10 mL/mn/an
E ‐ la micro‐albuminurie peut être faussement élevée après une activité physique intense
Tout
/!\ une atteinte rénale avec fond d’oeil normal doit faire tiquer sur une autre cause associée +++
Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes concernant la famille des inhibiteurs de DPP‐IV ?
A allonge la durée de vie du GLP‐1 circulant
B a un risque important de survenue des hypoglycémies
C stimule la sécrétion de C‐peptide lors des repas
D réduit la dégradation du GLP‐1
E fait prendre 4 à 5 kg de poids en moyenne
ACD
Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant la metformine ?
A est utilisée dans le traitement du diabète de type 2 en cas d’échec des modifications du mode de vie
B agit en augmentant la sécrétion d’insuline endogène
C augmente le risque hypoglycémique de manière similaire aux sulfamides hypoglycémiants
D réduit la production hépatique de glucose
E est contre‐indiquée en cas d’insuffisance rénale terminale
ADE
Quel est le seuil en dessous duquel on parle d’hypoglycémie chez un diabétique ?
glycémie < 0,7 g/L
Parmi les propositions suivantes concernant la metformine, quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) vraie(s) ?
A La metformine est éliminée principalement par voie hépatique
B La metformine est néphrotoxique
C La dose de metformine doit être diminuée lorsque la clairance de la créatinine est entre entre 30 et 45 mL/mn
D La metformine peut être donnée en cas de cardiopathie ischémique stable
E La metformine agit principalement au niveau des muscles en stimulant le transport du glucose musculaire
CD
Voici les résultats de l’HGPO à 26 semaines d’aménorrhée: glycémie à jeun : 0.85 g/l (4.72mmol/l); glycémie à 1 heure : 1.92 g/l (10.67mol/l); glycémie à 2 heures : 1.47 g/l(8.17mmol/l). Par rapport aux seuils permettant d’affirmer un diabète gestationnel, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant les résultats de cette patiente ?
A ‐ la glycémie à jeun est normale
B ‐ la glycémie à 1 heure est pathologique
C ‐ la glycémie à 1 heure est normale
D ‐ la glycémie à 2 heures est pathologique
E ‐ la glycémie à 2 heures est normale
ABE
Normes de l’HGPO dans le DG :
- GAJ < 0,92
- H1 < 1,80
- H2 < 1,53
Devant une patiente obèse avec IMC à 44, quelles sont les priorités de l’évaluation en médecine générale ?
A - rechercher un trouble du sommeil
B - rechercher un TCA
C - doser la TSH
D - prescrire un bilan hormonal à la recherche d’un hypercortisolisme
E - prescrire des substituts de repas hypocaloriques
AB
A : 60 à 70% ont un trouble du sommeil
CD : les bilans hormonaux sont à faire en cas de points d’appel clinique
Une patiente vous décrit des épisodes de prises alimentaires incontrôlées avec une quantité importante de nourriture au décours desquels elle ressent un profond sentiment de mal-être. Ces épisodes se reproduisent 3 à 4 fois par semaine depuis 1 an. Concernant son comportement alimentaire, que présente-t-elle ?
A - boulimie
B - grignotages
C - compulsions
D - hyperphagie boulimique
E - possibles carences nutritionnelles
DE
A : pas de comportement compensatoire
C : les compulsions sont des envies irrépressibles de manger mais sans perte de contrôle
Quels sont les critères d’éligibilité à une chirurgie bariatrique ?
Critères d’indication : IMC > 40 ou IMC > 35 avec comorbidité
Concernant le certificat d’aptitude au sport :
A - l’ECG de repos est recommandé à partir de 35 ans
B - valide pour toutes les activités sportives
C - obligatoires pour toutes les activités en compétition
D - moyen de prévention du risque de mort subite
E - engage la responsabilité du médecin
CDE
A : ECG dès 12 ans !
B : certains sport (la plongée par exemple) nécessitent une évaluation par un médecin spécialisé
Que recherchez-vous à l’interrogatoire en faveur de la malignité d’un nodule thyroïdien ?
A. antécédent personnel d’irradiation cervicale
B. antécédent familial de CMT
C. tabagisme actif
D. prise au long cours d’amiodarone
E. antécédent familial de goitre
AB
Quel(s) signe(s) clinique(s) recherchez‐vous en faveur d’un cancer de la thyroïde devant un nodule ?
A. nodule mobile à la déglutition
B. une dysphonie d’apparition récente
C. nodule dur à la palpation
D. nodule douloureux à la palpation
E. palpation d’adénopathies cervicales
BCE
Les signes devant alerter sont : signes compressifs (dysphonie, dysphagie et dyspnée), adénopathies, nodule très dur et irrégulier
Quel est l’examen à faire en priorité devant la découverte d’un nodule thyroïdien ?
Dosage de la TSH !
Si basse = nodule fonctionnel
-> scintigraphie
Si normale ou haute = nodule suspect de malignité
-> cytoponction
Parmi les signes échographiques suivants, le(s)quel(s) sont en faveur de la malignité devant un nodule thyroïdien ?
A. présence de zones kystiques
B. forte hypoéchogènicité du nodule
C. contours lobulés
D. présence de microcalcifications
E. forme non ovale (plus épais que large)
BCDE
Devant un nodule thyroïdien EU-TIRADS 5, quel est l’examen à faire ?
Cytoponction à l’aiguille fine
Quel dosage sanguin est spécifique des cancers médullaires thyroïdiens ?
Calcitonine
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) demandez‐vous dans le contexte du carcinome médullaire thyroïdien?
A. dosage des dérivés méthoxylés urinaires
B. calcémie, albuminémie
C. recherche de mutation germinale du gène RET
D. recherche de mutation du gène de la Ménine
E. dosage de gastrine
ABC
Le CMT peut entrer dans un tableau de NEM 2 avec hyperparathyroïdie et phéochromocytome.
Quels grands principes de la prise en charge des cancers médullaires de la thyroïde après la chirurgie thyroïdienne allez‐vous expliquer à la patiente ?
A. irathérapie en chambre plombée
B. traitement freinateur par L‐thyroxine
C. surveillance régulière de la calcitonine
D. surveillance régulière de la thyroglobuline
E. surveillance régulière des anticorps anti‐thyroglobuline
C
Le CMT ne touche pas les thyréocytes donc ne réagit pas à l’iode (donc pas d’IRAthérapie !).
B : on a retiré la thyroïde donc substition par L-thyroxine (et non freination !)
Une patiente sous Levothyroxine vient vous voir avec une TSH à 12mUI/l (norme : 0.4‐4mUI/l).
Quels symptômes recherchez vous en lien avec cette anomalie ?
A. insomnies
B. prise de poids
C. frilosité
D. tremblements
E. tachycardie
BC
On recherche des signes d’hypothyroïdie.
Parmi les propositions suivantes concernant le cancer papillaire de la thyroïde, laquelle ou lesquelles est/sont exacte(s) ?
A. il s’agit d’un type histologique rare de cancer de la thyroïde
B. il est généralement de bon pronostic
C. son traitement repose avant tout sur la chirurgie parfois complété par de l’iode radioactif
D. le suivi repose sur le dosage de l’ACE
E. son diagnostic peut être fait par cytoponction d’un nodule thyroïdien à l’aiguille fine
BCE
A : type le plus fréquent
Chez une jeune femme de 27 ans avec absence de reprise de règles après l’arrêt de sa pillule et présentant le bilan suivant :
- FSH 3.1 UI/L (N 2-5)
- LH 2.4 UI/L (N: 3-8)
- oestradiol 20 pg/mL (N : 20-50)
- bhCG négatifs
Vous suspectez :
A - IOP
B - craniopharyngiome
C - aménorrhée hypothalamique fonctionnelle
D - SOPK
E - adénome à prolactine
BCE
Tout est bas donc origine centrale.
Devant une hyperprolactinémie à 98 ng/mL (N : 8-15), vous pouvez suspecter :
A : craniopharyngiome
B - microadénome à prolactine
C - macroadénome à prolactine
D - macroadénome hypophysaire non sécrétant
E - prise de risperdal
ABDE
AD : par déconnexion
C : peu probable si prolactine < 150
E : toujours penser à de la iatrogénie
Quelles sont les causes à évoquer devant une hypercalcémie à hyperparathyroïdie élevée ?
Hyperparathyroïdie primaire
Hypercalcémie hypocalciurie familiale
Lithium
Que peut-on trouver sur l’ECG devant une hypercalcémie ?
Aucune anomalie
ou
Raccourcissement du segment ST et du QT, troubles du rythme (tachycardie, extrasystole ventriculaire, fibrillation ventriculaire), bloc atrioventriculaire
Concernant la zone fasciculée de la glande surrénale, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) correcte(s)?
a. Elle produit des amines biogènes
b. Elle est située sous la capsule
c. Elle produit des gluco-corticoïdes
d. Elle contient des cellules peu colorables
e. Elle produit des minéralo-corticoïdes
CD
De manière générale, quelles sont les étiologies possibles d’une hyperprolactinémie ?
a. Traitement antidépresseur
b. Pilule œstroprogestative
c. Neuroleptique
d. Hyperprolactinémie de déconnexion
e. Hypothyroïdie
Tout !
Vous trouvez une hyperprolactinémie à 254 ng/ml (N < 20), chez une patiente.
Quelles sont la ou les étiologies les plus probables ?
a. Etiologie iatrogène
b. Hyperprolactinémie de déconnexion
c. Microprolactinome
d. Macroprolactinome
e. Erreur de dosage
D
On place un cut-off à 200 ng/mL :
- en dessous: hyperprolactinémie de déconnexion, microadénome ou iatrogénie
- au dessus : macroadénome
De manière générale, quels symptômes peuvent être attribuables à l’hyperprolactinémie ?
a. Galactorrhée
b. Adipomastie
c. Gynécomastie
d. Hypotension artérielle
e. Spanioménorrhée
ACE
De manière générale, quels symptômes peuvent être attribuables à l’insuffisance thyréotrope ?
a. Thermophobie
b. Bradycardie
c. Tremblements
d. Asthénie
e. Diarrhées
BD
De manière générale, quels symptômes peuvent être attribuables à l’insuffisance corticotrope ?
a. Hirsutisme
b. Mélanodermie
c. Acné
d. Amaigrissement
e. Asthénie
DE
Vous diagnostiquez un macroadénome à prolactine chez une patiente de 30 ans. Dans quelle(s) pathologie(s) génétique(s) peut s’intégrer cet adénome ?
a. NEM 1 (néoplasies endocriniennes multiples)
b. Trisomie 21
c. NEM 2 (néoplasies endocriniennes multiples)
d. Syndrome de Turner
e. Syndrome de Marfan
A
La NEM 1 comprend :
- hyperplasie des parathyroïdes +++
- adénome hypophysaire
- tumeurs endocrines pancréatiques : insulinome, gastrinome
Quels sont les symptômes en lien avec une hypercalcémie ?
a. Syndrome polyuropolydpsique
b. Diarrhée
c. Nausées
d. Somnolence
e. Asthénie
ACD
Quels anticorps peuvent être retrouvés dans le diabète de type 1 ?
Chez tous : Anti-GAD Anti-ZnT8 et Anti-IA2
Chez l’enfant : Anti-insuline
Critères de Rotterdam
Positifs si > 2 :
- Anovulation ou dysovulation
- Hyperandrogénie clinique ou biologique
- Echo : > 20 follicules sur chaque ovaire ou volume ovarien > 10 mL
Quelle est la fréquence de l’obésité dans la population générale ?
17% de la population
Quelles sont les causes d’obésité secondaire ?
Médicamenteuse : corticoïdes, neuroleptique, tricycliques, insuline, anti-rétroviraux
Endocrinienne : hypothyroïdie, hypercortisolisme, infiltration hypothalamique
Génétique et syndromique :
- syndrome de Prader-Willi
- mutation des gènes de la leptine ou de POMC
Signes cliniques du syndrome de Cushing
Modification de la répartition des graisses : répatition abdo, faciès lunaire, bosse de bison, comblement des creux sus-claviculaires
Catabolisme :
- osseux : ostéoporose
- musculaire : amyotrophie
- cutané : vergetures pourpres, ecchymoses, fragilité cutanée
Hyperandrogénie : acné, hirsutisme, troubles du cycle
HTA
Diabète
Dépression
Quelle est l’obésité syndromique la plus f”quente en France ?
Syndrome de Prader-Willi
Lié à une délétion d’un segment du chr 15
Association obésité précoce + trouble de régulation de la fin + hypotonie néonatale + retard des acquisitions + déficience intellectuelle légère
Vous souhaitez prescrire contraception par pilule oestroprogestative. Quelles en sont les contre-indications ?
a. accident thrombo-embolique veineux
b. hypertension artérielle
c. migraines cataméniales
d. polypes coliques
e. porphyrie
ABE
CI pour les migraines avec aura
Le cancer papillaire de la thyroïde est :
a. traité parfois par iode radioactif
b. le plus fréquent des cancers de la thyroïde
c. le plus souvent de bon pronostic
d. plus fréquent dans le sexe masculin
e. surveillé par le dosage de Calcitonine
ABC
Quel est le profil thyroïdien typique d’un patient sous Cordarone ?
TSH normale (petite hausse possible à l’introduction)
T4 libre élevée
T3 libre normale