QI Flashcards
Quels sont les vaccins obligatoires chez les professionnels de santé ?
Vaccin hépatite B
Vaccin Sars Cov 2
+ toutes les vaccinations obligatoires en population générale
/!\ la grippe est uniquement fortement recommandée
Quels sont les vaccins interdits chez les personnes immunodéprimées ?
Tous les vaccins vivants atténués :
- ROR
- VZV
- fièvre jaune
Quelles sont les sérologies à réaliser chez un patient source dans le cadre d’un AES ?
VIH
VHB
VHC
Etapes d’un diagnostic de VIH ?
Test combiné avec recherche Ac ant- VIH1 et VIH2 + Ag p24
Si positif : confirmation par Western-Blot
Si positif : confirmation par ELISA sur un deuxième prélèvement pour écarter une erreur d’identification
Quelles sont les réponses vraies concernant le traitement post-exposition du VIH ?
A - il consiste en une trithérapie
B - il peut être prescrit jusqu’à 72h post-exposition
C - il est prescrit sur une durée d’un mois
D - il prévient le VIH et VHC
E - il nécessite un suivi virologique et biologique
ACE
B : il peut être prescrit jusqu’à 48h mais n’est réellement efficace que jusqu’à 4h
D : il prévient uniquement le VIH
Quel est le bilan à prescrire en cas d’AES chez la personne exposée ?
Sérologies VIH, VHB et VHC
NFS + créatinine + transaminases + test de grossesse –> important pour un éventuel traitement post-exposition
Un patient de 35 ans, ancien toxicomane, présente deux sérologies VHC positives mais une recherche du génome viral négative. Qu’en conclure ?
a - il s’agit d’un faux positif
b - il faut débuter un traitement du VHC
c - il a guéri
d - il faut réaliser un génotypage viral avant de pouvoir conclure
e - ce résultat est sans doute du à une immunosuppression sous-jacente
C
Sérologie virale + et ARN - : hépatite guérie
Sérologie virale + et ARN+ : hépatite en cours –> génotypage
- > 6 mois : chronique
- < 6 mois : aigue
A : faux positif deux fois de suite ?
B : pas de génome détecté = par de traitement
D : génotype viral uniquement si infection en cours confirmée donc si génome détectable
E : le VHC ne donne pas d’immunosuppression (et quand bien même, les sérologies sont positives…)
Définition de la guérison du VHC
Absence de détection d’ARN viral pendant 12 semaines
Concernant le vaccin contre le papillomavirus :
a - il est dirigé uniquement contre les papillomavirus 16 et 18 (car à haut risque carcinogènes)
b - c’est un vaccin vivant atténué
c - il est dirigé contre tous les types de papillomavirus
d - il est recommandé chez les filles de 11 à 14 ans
e - il est recommandé chez les jeunes hommes HSH
DE
Recommandé globalement chez tous les jeunes gens avec rattrapage jusqu’à 25 ans
B : vaccin inactivé
AC : il est dirigé contre 9 types de papillomavirus
Chez la femme enceinte, la rougeole peut donner :
a - mort foetale
b - atrophie membres supérieurs
c - accouchement prématuré
d - pneumopathie maternelle sévère
e - anasarque foetoplacentaire
ACD
Les endocardites à Staphylococcus aureus :
A. sont les plus fréquentes des endocardites infectieuses
B. sont parmi les plus graves
C. surviennent quasi exclusivement sur prothèse valvulaire
D. imposent la prescription de gentamicine
E. se présentent le plus souvent comme des endocardites sub-aiguës (‘oslériennes’)
AB
30% des endocardites bactériennes
La gentamicine est indiquée pendant 2 semaines et uniquement en cas de prothèse valvulaire
En cas de suspicion d’endocardite infectieuse :
A. Le volume optimal de sang mis en culture est de 40 à 60 mL
B. Une antibiothérapie probabiliste est débutée avant les résultats des hémocultures
C. Une échographie cardiaque normale élimine le diagnostic
D. Un scanner thoraco-abdomino-pelvien peut être réalisé à la recherche de localisations extra-cardiaques
E. Le bilan de la porte d’entrée dépend du pathogène identifié
ADE
B : la seule indication à une antibiothérapie probabiliste avant les prélèvements est le purpura fulminans pré-hospitalier !
C : écho coeur systématique mais si elle est négative, on peut quand même poser le diagnostic si les autres critères de Duke sont réunis
Dans quels cas une antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse est-elle recommandée?
A. Fibroscopie bronchique chez un patient avec rétrécissement aortique calcifié
B. Détartrage chez un patient ayant déjà présenté une endocardite infectieuse 5 ans avant
C. Avulsion dentaire chez un patient porteur d’une valve mécanique mitrale
D. Avulsion dentaire chez un patient sous anti-TNF alpha
E. Coloscopie chez un patient porteur d’une bioprothèse aortique
BC
Antibioprophylaxie par amox 1g (clinda si allergie) en cas de geste dentaire à risque d’effraction de la muqueuse chez des patietns à risque :
- prothèse
- ACTD d’endocardite infectieuse
- cardiopathie cyanogène (shunt droite-gauche)
En cas d’accident d’exposition au sang :
A. Le risque de contamination par le VIH suite à une piqure avec une aiguille contaminée d’un patient VIH+ non traité est de 3%
B. Il faut laver la plaie en urgence
C. Le risque de contamination est maximal avec une aiguille pleine
D. Le traitement post-exposition n’est pas recommandé si le patient source est infecté par le VIH avec une charge virale indétectable sous traitement
E. Si la victime de l’AES a des Ac anti HBs > 10 UI/mL, il n’y a pas de prise en charge spécifique concernant le risque de transmission du VHB
BDE
A : VIH = 0,03% VHB = 50% VHC = 40%
D : le traitement post-exposition est indiqué avec piqûre ou coupure par du matériel souillé avec un patient source positif en CV détectable ou de statut inconnu
E :
les immunoglobulines sont indiquées chez les patients non vaccinés (ou Ac < 10) exposées avec patient source positif
le vaccin sera fait chez toutes les personnes non vaccinées
Dans une arthrite aigue sur os natif de l’adulte :
A. Une imagerie est nécessaire pour poser le diagnostic
B. L’antibiothérapie doit être débutée en urgence avant les prélèvements bactériologiques
C. Il faut évoquer en premier lieu une étiologie streptococcique
D. L’antibiothérapie probabiliste cible Staphylococcus aureus E. La durée de l’antibiothérapie est de 12 semaines
D
A : diagnostic clinique, les examens permettant une documentation microbiologique et une évaluation du retentissement
B : prélèvements microbio AVANT toute antibiothérapie
E : 6 semaines (2 IV et 4 PO traditionnellement, à adapter selon l’évolution du patient)
Le traitement de la gale peut comporter une ou plusieurs des composantes suivantes :
A. Un traitement topique par perméthrine crème ou par benzoate de benzyle
B. Un traitement oral par ivermectine à J1 et J7
C. Traitement des cas contacts uniquement si symptomatiques
D. Une corticothérapie locale ou générale
E. Un lavage en machine à 40 ° des vêtements et de la literie
AB
C : traitement des cas contact systématique (sinon tout le monde se réinfecte…)
E : 60° en cycle long ou enfermer le linge pendant 72h
Quel aspect peut-on rencontrer sur une IRM chez un patient avec suspicion de spondylodiscite ?
Hypersignal T2 discal avec oedème osseux en miroir
Pour quels pathogènes peut-on évoquer une contamination en cas d’hémoculture positive ?
A. Staphylocoque à coagulase négative
B. Cutibacterium acnes
C. Corynebacterium spp.
D. S. aureus
E. Candida
ABC
Pour tous les germes commensaux, on ne parlera de bactériémie qu’en cas d’au moins 2 flacons positifs au même germe, de deux paires d’hémocultures différentes dans un contexte évocateur
Un patient communautaire n’ayant pas voyage se présente au SAU pour une diarrhée fébrile avec des signes de sepsis : marbrures et hypotension à 70/45 mmHg. Quelles antibiothérapies probabilistes pourriez-vous débuter?
A. Amikacine + Céfotaxime
B. Amikacine + Céfotaxime+ Imidazolés
C. Pipéracilline-tazobactam + Amikacine
D. Méropénème
E. Méropénème + Amikacine
BC
Quels sont les examens complémentaires à faire systématiquement en cas de candidémie ?
A. IRM cérébrale
B. Fond d’oeil
C. ETT
D. Scanner thoraco-abdomino-pelvien
E. PET Scan
BC
Localisations secondaires septiques très fréquentes :
B : choriorétinite
C : recherche d’endocardite associée
Klebsiella pneumoniae est une entérobactérie du groupe 2. Cela signifie, à l’état sauvage
A. Qu’elle produit une pénicillinase
B. Qu’elle produit une céphalosporinase
C. Qu’elle est résistante à toutes les pénicillines
D. Qu’elle est résistante à l’amoxicilline
E. Qu’elle est sensible à l’amoxicilline associée à de l’acide clavulanique
ADE
1 : Proteus, Salmonelle, E. coli, Shigelle : pas de résistance
-> traitement par amox
2 : Klebsielle et Citrobacter koseri : pénicillinase de bas niveau
–> résistance amox donc traitement par augmentin
3 : Enterobacter, Citrobacter freundii, Morganella, Serratia, Providencia : céphalosphorinase de bas niveau
-> résistance amox, amox-clav et C1G/C2G donc traitement par ticarcilline
4 : Yersinia : pénicillinase + céphalosporinase
Concernant les précautions “air” :
A. Elles imposent le port de gants lors de l’examen clinique
B. Elles imposent le port de masque FFP1 pour les soignants
C. La varicelle nécessite ce type d’isolement
D. Elles imposent le port de masque chirurgicale pour les soignants
E. La coqueluche nécessite ce type d’isolement
C
AIR :
- FFP2 pour le soignant
- masque chirurgical pour le patient
- > tuberculose, rougeole, varicelle
GOUTTELETTE :
- masque chirurgical pour le soignant
- tablier
Devant un accès palustre à P. falciparum chez un adulte avec ictère et une parasitémie de 5%, quelle est l’attitude recommandée ?
A. Traitement ambulatoire
B. Prescription d’Atovaquone-proguanil
C. Demande d’un avis du réanimateur
D. Prescription de Dihydroartémisinine (artéminol-pipéraquine)
E. Prescription de Méfloquine
C
Le patient présente des critères de gravité (ictère + parasitémie > 4%) donc prise en charge réanimatoire et traitement par artésunate IV
A : critères d’hospitalisation = terrain fragile, parasitémie > 2%, cytopénie, IRA, vomissements (pas de traitement oral possible)
B : deuxième ligne si forme simple
D : première ligne forme simple
E : utilisé en prophylaxie
Un patient consulte avant son voyage dans un pays endémique pour le paludisme. Quelle prophylaxie antipalustre peut-on lui proposer ?
A. Chloroquine tous les jours jusqu’à 2 semaines après son retour
B. Atovaquone-proguanil tous les jours jusqu’à 4 semaines après son retour
C. Doxycycline tous les jours jusqu’à 4 semaines après son retour
D. Méfloquine tous les jours jusqu’à 2 semaines après son retour
E. Atovaquone-proguanil 1 fois par semaine jusqu’à 1 semaine après son retour
C
Doxycyline tous les jours jusqu’à 4 semaines après le retour
Atovaquone-proganil tous les jours jusqu’à 1 semaine après le retour
Méfloquine hebdomadaire à commencer 10 jours avant le séjour et jusqu’à 3 semaines après le retour
Quelles sont les parasitoses pouvant être responsables d’une hyperéosinophilie ?
A. Filariose
B. Anguillulose
C. Taenia
D. Amibiase
E. Ascaridiose
ABCE
Causes d’hyperéosinophilie :
- allergie
- parasitose, en particulier les helminthioses
- MAI : lupus, GS, PR, vascularite, sclérodermier, MICI, pemphigoïde bulleuse
- hémopathie : Hodgkin, sd myéloprolifératif, LAM
Mme X. actuellement enceinte à 29 SA consulte aux urgences pour fièvre à 39,5°C et douleur lombaire droite. Vous évoquez une pyélonéphrite aiguë droite. Quels examens faites vous?
A. ECBU
B. VS
C. Echographie rénales et des voies urinaires
D. Hémocultures avec recherche de Listeria sp.
E. Prélèvement vaginal
ACDE
AC : systématique devant une pyélonéphrite dite “à risque”
DE : systématiques devant une fièvre chez la femme enceinte
B : plus d’indication de la VS, préférer la CRP
Pour la pyélo de la femme enceinte :
- considérer comme à risque d’emblée
- traitement de premier choix par C3G IV et relais PO adapté au germe pendant 14 jours
- ECBU de contrôle 8 à 10 jours après la fin du traitement
Les infections nosocomiales :
A. peuvent survenir au décours d’une prise en charge thérapeutique ou préventive menée en cabinet de ville
B. sont le plus souvent dues à des organismes peu pathogènes
C. sont responsables d’environ 4 000 décès par an
D. sont d’autant moins fréquentes que la densité en soins est importante
E. surviennent au-delà de la 48ème heure d’hospitalisation
CE
A : dans un établissement, et donc pas en ville !
B : au contraire, pathogènes souvent résistants et virulents
Parmi les vaccins suivants, quels sont ceux qui sont contre-indiqués pendant la grossesse ?
A. Grippe
B. Fièvre jaune
C. ROR
D. DTPolio
E. Pneumocoque
C
Vaccins contre-indiqués : VZV et ROR
/!\ la fièvre jaune est bien un vaccin vivant atténué mais en cas de voyage en zone d’endémie, la balance bénéfice risque est en faveur de la vaccination (donc CI très, très relative)
A propos du méningocoque :
A. Il s’agit d’une bactérie de type cocci gram positif
B. Il n’existe pas de portage pharyngé asymptomatique
C. La transmission est manuportée
D. La diffusion de la bactérie vers le LCR se fait par voie hématogène
E. 5 à 10 % de la population est porteuse asymptomatique
DE
Méningocoque = cocci gram négatif
Transmission aérienne
Portage pharyngée chez environ 10% de la population
Traitement par Ceftriaxone ou Cefotaxime + Dexaméthasone
/!\ Ne pas oublier le traitement des cas contact !
Devant une méningo-encéphalite, quels germes devez-vous suspecter ?
A. Neisseria meningitidis B. Mycobacterium tuberculosis
C. EBV
D. Listeria monocytogenes
E. HSV
BCDE
Penser à faire une sérologie VIH +++
Suspecter : HSV, VZV, EBV, Listeria, Tuberculose, entérovirus
-> Penser à demander les pcr HVS, VZV et EBV
Quels sont les signes cliniques pouvant vous faire évoquer une primo-infection VIH ?
A. Exanthème maculo-papuleux non prurigineux
B. Lésions violacées multiples
C. Fièvre depuis plus de 7 jours
D. Adénopathies cervicales
E. Ulcération buccale
BCDE
A : sarcome de Kaposi
Y penser devant :
- fièvre et syndrome grippal
- adénopathies
- rash cutané
- ulcérations muqueuses
- pharyngite
- troubles digestifs
- troubles neuros (suspicion de méningo-encéphalite)
…
/!\ très polymorphe !
Que conclure devant un test syphilis TPHA + ou VDRL - et quelle prise en charge ?
3 possibilités :
- cicatrice sérologique (antécédent de syphilis guérie)
- syphilis très précoce
- autre tréponémose
Interroger le patient sur ses antécédents
Contrôler dans 15 jours
Que conclure devant une sérologie VHB avec :
- Ac HBs positif
- Ac HBc négatif
- Ag HBs négatif
2 possibilités :
- VHB guéri
- vaccination
Pour l’interprétation :
- Ag + : infection en cours
- Ac HBc : anticorps signant un contact avec le virus (infection en cours ou latente ou guérie) -> faire charge virale et regarder les Ag pour trancher
- Ac HBs : anticorps protecteurs acquis soit par vaccination soit par guérison -> regarder les HBc pour trancher : si positifs, VHB guérit donc si perte de ces anticorps, possible réactivation
Devant une dermohypodermite aigüe, quels signes cliniques doivent faire suspecter une fasciite nécrosante ?
A. fièvre à 40 °C
B. crépitation sous-cutanée
C. extension rapide
D. Hypoesthésie
E. douleur intense
BCDE
Signes de gravité :
- sepsis
- extensino rapide
- nécrose
- induration au-delà des zones inflammatoires
- crépitations
- hypoesthésie
- hyperalgie
Devant toute fièvre depuis plus de 15 jours chez un allogreffé de moelle osseuse avec un bilan bactériologique standard négatif, quels sont les deux principaux pathogènes à rechercher ?
A. Adénovirus
B. Aspergillus sp
C. EBV
D. Cytomégalovirus
E. Toxoplasmose
BD
Penser à :
- bactéries invasives
- infection fongique
- si asplénie : + germes encapsulés (pneumocoque, méningocoque, H. influenzae)
- si déficit humoral : + germes opportunistes et virus
M. R. arrive tout juste d’Ukraine. Il a une toux grasse depuis 3 mois. Quels sont les examens complémentaires que vous devez impérativement lui prescrire ?
A. Sérologie VIH
B. Sérologie VHA
C. BK crachats
D. Radiographie thoracique
E. Quantiféron
ACD
Suspicion de tuberculose +++ sur séjour en pays endémique + tableau évocateur + résistance à une ligne d’antibiothérapie
/!\ gros pool de tuberculose résistante en Europe de l’Est donc attendre le test de résistance à la rifampicine (si test positif : décision des modalités de traitement en centre de résistance)
A : tuberculose maladie favorisée par le VIH donc sérologie fortement recommandée dans le bilan d’une tuberculose (et inversement, dépistage de la tuberculose systématique dans le bilan du VIH
Concernant le traitement d’une tuberculose, quelles sont les réponses exactes ?
A. L’atteinte pleurale constitue une indication à la corticothérapie
B. L’isoniazide est l’antituberculeux le plus pourvoyeur de cytolyse hépatique
C. Certaines fluoroquinolones ont une activité anti-mycobactéries
D. La vitamine B6 peut être associée au traitement antituberculeux pour prévenir la névrite optique
E. La durée de traitement d’une tuberculose ganglionnaire est de 6 mois
CE
6 mois de traitement pour toutes les tuberculoses sauf :
- ostéo-articulaire : 9 mois
- neuroméningée : 12 mois
Associer une corticothérapie pour les formes neuroméningées
La vitamine B6 est indiquée en prévention de la neuropathie périphérique
Définition d’une tuberculose résistante
MDR : résistance à l’isoniazide et rifampicine
XDR : résistance à l’iso et rifam + quinolones + bédaquiline ou linézoline
La légionellose:
A. Peut être responsable d’épidémies locales
B. Nécessite des précautions complémentaires AIR
C. Peut s’accompagner de signes digestifs
D. Survient exclusivement chez le patient immunodéprimé
E. Nécessite toujours 21 jours d’antibiothérapie
AC
Terrain à risque : personne âgée, immunodéprimé, diabétique
Exposition à l’eau en aérosol avec contexte épidémique
Y penser devant un pneumopathie avec des signes extrapulmonaires
Déclaration obligatoire à l’ARS
Traitement :
- forme simple : macrolides 8 jours
- forme grave ou immunosuppression : lévofloxacine 21 jours
Traitement d’une pneumocystose
Bactrim forte dose avec décroissance progressive sur 21 jours
Puis maintien d’une prophylaxie jusqu’à une remontée des CD4 > 200
Quelle est la conduite à tenir pour une varicelle chez une patiente sous Aziathioprine pour une RCH ?
Risque de varicelle grave avec forme viscérale +++ :
- atteinte cutanée profuse et nécrotique
- atteinte pulmonaire
- atteinte neurologique : convulsion, méningite, encéphalite…
Traitement par Aciclovir IV 15 mg/kg/8h pendant 10 jours
Vous recevez un patient de 35 ans au SAU. Il présente une toux sèche et de la fièvre depuis 2 semaines. Son médecin lui a prescrit de l’Augmentin sans résultats. Il est dyspnéique, Sat 87%, T38,4°C. Vous retrouvez aussi des petites lésions blanchâtres sur la langue et le palais.
Quelles sont les hypothèses diagnostiques ?
A - angine virale
B - pneumonie
C - candidose oropharyngée
D - OAP
E - SIDA
BCE
E : à évoquer dès maintenant devant un patient jeune, à priori sans antécédent, se présentant avec candidose oropharyngée
Vous prenez en charge un patient chez qui vous suspectez une pneumonie évoluant depuis 2 semaines. Il est dyspnéique (Sat 87%) et fébrile. Il présente des lésions blanchâtres pharyngée.
Quels examens complémentaires demandez-vous ?
A. Une fibroscopie bronchique avec un LBA
B. Une IRM cérébrale
C. Une radiographie pulmonaire
D. Un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) VIH
E. Des gaz du sang en air ambiant
CDE
C : la radio est l’examen de première intention devant un patient avec toux fébrile et signes de gravité
D : à demander d’emblée devant un patient suspect de séropositivité VIH (jeune, à priori pas d’antécédents et probable candidose oropharyngée)
E : évaluation de la gravité de la pneumopathie
Chez un patient lymphopénique avec candidose oropharyngée se présentant pour pneumonie évoluant depuis 2 semaines, vous réalisez une radio montrant un syndrome alvéolo-interstitiel. Quels germes doivent être suspectés ?
A. Une infection à SARS-CoV-2
B. Une tuberculose
C. Une pneumocystose
D. Une pneumopathie à pneumocoque
E. Une pneumopathie à germes atypiques
ACE
Pour rappel sur les aspects radios des différentes pneumonies :
- Opacités alvéolaires = bactéries
- Opacités alvéolo-interstitielles = virus, pneumocystose ou à germes atypiques
- Lésions excavées = tuberculose, infections fongiques, K. pneumoniae, S doré et P. aeruginosa
Quelle est la prise en charge d’un patient avec pneumonie à Pneumocystis jirovecii dans un contexte de découverte de séropositive VIH ?
A. Une trithérapie antirétrovirale doit être commencée avant le traitement de la pneumocystose
B. Une corticothérapie par voie générale est indiquée
C. Un traitement par fluconazole est indiqué
D. Un traitement par triméthoprine/sulfaméthoxazole doit être débuté
E. Un traitement par pyriméthamine/sulfadiazine doit être débuté
BCD
B : indication à une corticothérapie si PaO2 < 70
C : traitement de la candidose
Concernant le traitement du VIH :
A. Un délai de 3 semaines doit être respecté avant de débuter le traitement antirétroviral en cas d’infection opportuniste en cours de traitement
B. Les trithérapies antirétrovirales actuelles contiennent en général 2 inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse
C. Les inhibiteurs de l’intégrase sont contre-indiqués chez les patients au stade sida
D. Les inhibiteurs de la protéase peuvent être utilisés chez les patients au stade sida
E. Une prophylaxie de la pneumocystose par triméthoprine/sulfaméthoxazole devra être maintenue jusqu’à ce que les CD4 remontent au-dessus de 500/mm2
D
A : les seuls indications à retarder la trithérapie sont la tuberculose neuroméningée et la cryptococcose
B : trithérapie = 2 INTI + 1 INNTI ou IP ou II
E : le Bactrim est indiqué chez les patients avec CD4 < 200
Quels sont les objectifs virologiques d’un patient sous trithérapie pour VIH ?
A. Une charge virale VIH ayant diminué d’au moins 3 log10 copies/mL à M1
B. Une charge virale <1 000 copies/mL à M1
C. Une charge virale <400 copies/mL à M3
D. Une charge virale <50 copies/mL à M3
E. Une charge virale <50 copies/mL à M6
CE
A M1 = diminution de 2 log
A M3 = CV < 400
A M6 = CV indétectable (seuil < 50)
Concernant les patients VIH+ en charge virale indétectable :
A. Les rapports sexuels sans préservatifs sont possibles sans danger dans les couple sérodifférents
B. La procréation doit être médicalement assistée (lavage du sperme) si l’homme est séropositif
C. L’accouchement par voie basse est possible si la femme est séropositive
D. L’allaitement est contre-indiqué si la femme est séropositive
E. L’externe qui se pique avec une aiguille souillée de sang devra prendre un traitement post-exposition du VIH pendant 28 jours
ACD
A : indtétectable = intransmissible
B : vieille technique qui date de Mathusalem
En octobre, vous recevez au SAU une femme de 67 ans, DT2 et obèse, non vaccinée depuis au moins 20 ans. Elle se présente avec dyspnée fébrile + douleurs abdos + myalgies. Que peut-on suspecter ?
A. Pneumopathie à éosinophile
B. Pneumopathie due à la grippe A
C. Tuberculose pulmonaire
D. Pneumopathie à Haemophilus influenza
E. Œdème pulmonaire cardiogénique
B
Quels sont les facteurs de risque de grippe grave ?
A. Age
B. Diabète
C. Obésité
D. Fièvre
E. Douleurs abdominales
ABC
Quel isolement doit être mis en place en cas de suspicion de grippe chez un patient ?
A. Isolement contact
B. Isolement gouttelettes type ‘air’
C. Isolement respiratoire type ‘gouttelettes’
D. Déclaration obligatoire à l’ARS
E. Port de lunettes de protection
C
Quel bilan doit être demandé chez une femme de 67 ans se présentant avec dyspnée fébrile + syndrome grippal ?
A. ECBU
B. Angio-TDM thoracique
C. Hémocultures périphériques
D. PCR virales sur écouvillon nasopharyngé
E. ECBC
CDE
Quels sont les arguments d’hospitalisation devant un pneumonie ?
A. Hypotension artérielle
B. Age
C. Diabète insulinoréquérant déséquilibré
D. Polypnée
E. Fièvre à 39°C
ABCD
Critères CRB65 : Confusion, Respiration > 30, Hypotension, age > 65 and
+ Terrain
Quelles bactéries sont à prendre en compte chez une femme de 67 ans, non vaccinée, se présentant pour pneumonie sévère + syndrome pseudogrippal ?
A. Streptococcus pneumoniae
B. Mycoplasma pneumoniae
C. Chlamydia pneumoniae
D. Haemophilus influenzae
E. Legionella pneumophila
AE
Quelle antibiothérapie débuter devant une pneumonie sévère sous 2L d’O2 avec suspicion de légionellose ?
A. Amoxiclline
B. Amoxicilline-Acide Clavulanique
C. Cefotaxime
D. Spiramycine
E. Oseltamivir
CD
Qu’est ce qui orienterait vers une légionellose ?
A. Dissociation du pouls
B. Confusion
C. Elévation des CPK
D. Hyponatrémie
E. Atteinte multi-lobaire
Tout
Parmi ces propositions, la(les)quelle(s) récuserait le diagnostic de légionellose ?
A. Antigénurie légionella négative
B. ECBC négatif
C. Hémocultures négatives
D. LBA négatif
E. Aucune des propositions
E
Quelles mesures mettre en place devant une légionellose ?
A. isolement respiratoire type ‘air’
B. isolement respiratoire type ‘gouttelettes’
C. Déclaration obligatoire
D. Antibioprophylaxie de l’entourage familial
E. Dépistage de l’entourage familial
C
Pas de transmission interhumaine donc pas d’isolement
Quel(s) antibiotique(s) est (sont) efficace(s) sur Legionella pneumophila?
A. Cefotaxime
B. Spiramycine
C. Levofloxacine
D. Cotrimoxazole
E. Amoxicilline-Acide Clavulaniquesmi
AB
Quelles sont les espèces de Plasmodium pathogènes chez l’homme ?
A. Plasmodium vivax
B. Plasmodium filariae
C. Plasmodium falciparum
D. Plasmodium ovale
E. Plasmodium knowlesi
ACDE
5 espèces chez l’Homme : vivax, falciparum, ovale, knowlesi, malarie
Quelles sont les espèces de Plasmodium responsables d’accès palustres graves ?
A. Plasmodium vivax
B. Plasmodium malariae
C. Plasmodium falciparum
D. Plasmodium ovale
E. Plasmodium knowlesi
CE
Qu’attentez-vous du frottis sanguin – goutte épaisse ?
A. Il n’a de valeur que s’il est réalisé pendant un pic fébrile
B. La goutte épaisse permet d’identifier l’espèce de Plasmodium
C. Le frottis mince sanguin permet de mesurer la parasitémie
D. Le temps de rendu du résultat est contraint par une culture sur milieu spécial
E. Il est obligatoirement associé à un test de diagnostic rapide (TDR) antigénique du paludisme
C
Goutte épaisse : permet de diagnostiquer le paludisme
Frottis sanguin : permet d’identifier l’espèce et de quantifier la parasitémie
Le résultat doit être rendu en 2h !!!
Vous prenez en charge un patient présentant un accès palustre.
La parasitémie est à 2,5%.
Le bilan biologique fait à l’admission aux urgences retrouve :
Hémoglobine : 8,9 g/dL • Plaquettes : 34 000/mm3 • ALAT : 1,5 N • Créatininémie : 165 µmol/L • Kaliémie : 3,1 mmol/L • Glycémie : 4,1 mmol/L • Bilirubine totale : 32 mmol/L • Bicarbonates plasmatiques : 20 mmol/L • Lactatémie : 2,3 mmol/L
Chez ce patient, quels sont les signes de gravité significatifs ?
A. L’anémie
B. L’hyperlactatémie
C. L’hyperbilirubinémie
D. La thrombopénie
E. L’insuffisance rénale
B
- défaillance neuro
- défaillance respi : Sat < 92% ou FR > 30
- défaillance cardio : hypotension, signes d’hypoperfusion, lactate > 2
- hémorragie
- ictère clinque
- anémie < 7
- gly < 2,2
- parasitémie > 4%
Quels paramètres doivent être pris en compte pour décider de l’hospitalisation d’un patient présentant un accès palustre ?
A. La profondeur de l’anémie
B. La valeur de la parasitémie
C. Le niveau de compréhension du patient
D. La profondeur de la thrombopénie
E. La présence de vomissements
Tout !
Critères d’hospitalisation :
- mauvaise compréhension du traitement
- isolement
- terrain : jeune enfant, femme enceinte, immunodéprimés
- vomissements
- parasitémie > 2%
- thrombopénie < 50 000
- anémie < 10
- créatinine > 150
- toute défaillance d’organe
Quelle est la stratégie thérapeutique recommandée pour un accès palustre non grave à Plasmodium falciparum chez un patient présentant des vomissements ?
A. Le traitement recommandé est la quinine intraveineuse
B. La doxycycline doit systématiquement être associée à la quinine
C. Une surveillance de la lipasémie est nécessaire
D. Une surveillance de l’ECG est nécessaire
E. Un relai par voie orale (dérivés de l’artémisinine) est préconisé dès que possible
ADE
B : la doxy sera utilisée en association à la quinine dans les zones à fort risque de résistance à la quinine (Asie du sud-est principalement)
Quel est le suivi biologique d’un accès palustre?
A. Parasitémie de contrôle à J3
B. Parasitémie de contrôle à J7
C. Parasitémie de contrôle à M3
D. Parasitémie de contrôle à M6
AB
3 points de contrôle : J3 + J7 + J28
Concernant la chimioprophylaxie du paludisme :
A. Une chimioprophylaxie n’est pas recommandée chez les gens nés en zones d’endémie
B. Atovaquone/proguanil est utilisé comme traitement curatif mais aussi en prophylaxie
C. Le principal effet indésirable de la méfloquine est la photosensibilisation
D. Dormir sous une moustiquaire est un bon moyen de prévenir le paludisme
E. La lutte anti-vectorielle consiste aussi à porter des vêtements imprégnés de perméthrine
BDE
Vous recevez un patient de 47 ans pour des lombalgies. Quels éléments orientent vers une lombalgie mécanique ?
A. Douleurs surtout diurnes
B. Sexe masculin
C. Age inférieur à 60 ans
D. Absence de fièvre
E. Douleurs exacerbées par la mobilisation
ACDE
Vous recevez un patient de 47 ans pour des lombalgies évoluant depuis plusieurs mois. Il est origine du Mali, en France depuis 20 ans. Ses douleurs le réveillent la nuit et l’empêche d’uriner. Il constate une raideur matinale. Il est fébrile à 38,9°c et a perdu 6kg. A l’examen, vous constatez une hypoesthésie périnéale et un globe urinaire.
Quel est votre diagnostic en terme de syndrome neurologique et quelle est votre prise en charge ?
Syndrome de la queue de cheval sur possible mal de Pott donc IRM médullaire en urgence et quantiféron.
Globe urinaire donc écho des voies urinaires