Pathologie : Les maladies inflammatoires intestinales Flashcards
Vrai ou Faux. Aucune cause environnementale, diététique ou infectieuse n’a été identifiée dans la physiopathologie des MII.
Vrai
Les rectorragies sont plus communes dans :
a. La maladie de Crohn
b. La colite ulcéreuse
b. La colite ulcéreuse
La fièvre est plus commune en :
a. Maladie de Crohn
b. Colite ulcéreuse
a. Maladie de Crohn
Vrai ou Faux. Le 5-ASA représente le principal traitement des MII.
Faux. Principal traitement de la colite ulcéreuse, mais pas vraiment utilisé dans la maladie de Crohn
Identifie 4 complications digestives possibles de la colite ulcéreuse.
- Colite fulminante
- Mégacôlon toxique
- Néoplasie
- Hémorragie colique (rare)
De quelle façon les MII peuvent-elles entraîner :
a. Des urolithiases
b. De l’hydronéphrose
a. Absorption excessive d’oxalate au niveau intestinal
b. Compression urétrale en raison du processus inflammatoire intestinal
Identifie 4 manifestations extra-digestives des MII qui sont indépendantes de la maladie.
- Spondylarthrite ankylosante
- Sacroiléite
- Uvéite
- Cholangite sclérosante primitive
Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ?
a. Aucun facteur diététique ou toxique n’a été identifié dans la pathogénèse des MII, tant pour la colite ulcéreuse que la maladie de Crohn.
b. L’exposition au tabac n’a pas le même effet sur la colite ulcéreuse et sur la maladie de Crohn : en effet, elle est nocive en Crohn et bénéfique en colite ulcéreuse.
c. Le ténesme peut accompagner la colite ulcéreuse.
d. L’étiologie infectieuse derrière le développement des MII a clairement été démontrée.
d est faux (elle a été étudiée, mais il n’y a aucun résultat positif à ce jour)
Concernant les MII, dites :
a. Les pics d’incidence
b. La proportion hommes/femmes
c. La répartition géographique
1.
- 15 à 30 ans
- 50 à 70 ans
- Également entre les hommes et les femmes
- Surtout dans les pays occidentaux de l’hémisphère Nord (Canada ++)
Mme. Servant, âgée de 26 ans, vous est référée au département de gastro-entérologie. Elle se plaint de diarrhées importantes avec beaucoup de sang et de mucus. Cela l’incommode beaucoup et la nuit dans ses activités quotidiennes. Elle présente aussi des douleurs de type crampiformes à l’occasion. Elle est connue pour certains problèmes de santé, comme le RGO et la spondylarthrite ankylosante. Vous soumettez Mme. Servant a une colonoscopie.
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- Pendant la colonoscopie, vous concluez à une colite ulcéreuse plutôt qu’à une maladie de Crohn. Qu’avez-vous probablement observé au niveau du côlon ?
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- CLP : À la colonoscopie, l’atteinte colique s’arrête environ à la moitié du côlon transverse. On parle alors d’une ___________________.
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- Est-ce que vous vous attendez à retrouver des ulcères au niveau buccal chez cette patiente ?
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- Serait-il normal que les symptômes de poussée de colite ulcéreuse s’accompagnent également d’une augmentation des symptômes de sa spondylarthrite ankylosante ?
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- Quel traitement suggérez-vous pour traiter la crise aiguë de Mme. Servant ? Justifiez votre choix.
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- Quel traitement suggérez-vous en traitement de maintien pour Mme. Servant ? Justifiez votre choix.
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- Est-ce que la chirurgie serait une option intéressante chez Mme. Servant ?
- Il y a une atteinte continue à partir du rectum et diffuse avec présence de muco-pus.
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- Colite étendue (car dépasse l’angle splénique)
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- Non ! La colite ulcéreuse se limite au côlon.
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- Non, car cette condition est indépendante de l’activité de la MII.
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- Corticostéroïdeper os, car effet rapide en quelques jours et très efficace
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- 5-ASA per os, car efficace, bien toléré et recommandé en mantien chez TOUS les patients ayant la colite ulcéreuse. De plus, ce traitement diminue le risque de développement d’un adénocarcinome colique.
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- Non, pas pour le moment. En effet, la chirurgie est une option thérapeutique possible en colite ulcéreuse, mais seulement en cas de médico-résistance, de colite fulminante avec mégacôlon toxique ou de prévention de l’adénocarciome si présence de dysplasie. Cela ne correspond pas à la situation de Mme. Servant.
Identifie 4 facteurs qui augmentent le risque de développement néoplasique chez les patients atteints d’une colite ulcéreuse.
- Colite étendue
- Durée de la maladie (risque accru après 10 ans)
- Association avec d’autres maladies : CHOLANGITE SCLÉROSANTE PRIMITIVE
- Réaction inflammatoire importante
Vous travaillez à l’urgence alors que vous recevez M. Prémont, âgé de 66 ans. Il est connu pour une colite ulcéreuse, plus ou moins bien contrôlée (il vous avoue ne pas prendre ses médicaments de façon assidue), de l’HTA, des migraines et de l’incontinence urinaire. Il n’a pas d’allergie et ne fume pas. Il se présente aujourd’hui avec des saignements très abondants dans ses selles. L’infirmière vous informe que ses signes vitaux sont désastreux : FC à 138 etTA à 76/59. À l’examen physique, vous remarquez que le patient semble déshydraté et un peu confus. L’abdomen est souple.
- Que craignez-vous ?
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- Nomme 3 observations que vous pouvez observer à la prise de sang.
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- Quel signe vitaux non-indiqué dans la vignette pourrait vous orienter vers votre hypothèse diagnostique ?
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- Qu’observe-t-on à la radiographie d’un mégalcôlon toxique ? Pourquoi ?
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- Vous décidez d’hospitaliser le patient. Malgré les traitements administrés, sa condition ne s’améliore pas. Vous observez une dilatation importante du côlon à la radiologie. Que faites-vous ?
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- Quelles sont les 2 complications qui peuvent accompagner fréquemment un mégacôlon toxique et s’associent à un taux de motalité de 50% ?
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- Quelle est la fréquence de colite fulminante chez les patients atteints de colite ulcéreuse ?
a. 0,5%
b. 2%
c. 7%
d. 15%
- Présence d’une colite fulminante avec possible évolution vers un mégacôlon toxique.
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- Anémie
- Débalancement électrolytique
- Leucocytose
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- Température (présence de fièvre)
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- Une distension du côlon, secondaire à la progression de l’inflammation vers l’ensemble des couches de la muqueuse et donc, à une perte de la contractilité/tonus du côlon.
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- Indication de colectomie totale !
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- Perforation et péritonite
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- 15%
Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ?
a. Les rectorragies sont possibles en maladie de Crohn et en colite ulcéreuse, mais elles sont plus fréquentes en colite ulcéreuse.
b. Le risque de néoplasie colique est bien plus important avec la maladie de Crohn qu’avec la colite ulcéreuse.
c. Les abcès, les fistules et la présence d’une masse abdominale sont surtout retrouvés en maladie de Crohn et non en colite ulcéreuse.
d. L’odynophagie et la dysphagie sont possibles en maladie de Crohn.
b est faux (le risque est globalement le même)
- Quelle est l’utilité des examens radiologiques dans le diagnostic des MII ?
- Quel examen radiologique est à favoriser de façon générale par le fait qu’il n’engendre pas d’irradiation et qu’il permet de différencier les caractères inflammatoires et fibreux lors de lésions sténosantes ?
- Quel examen radiologique est utilisé surtout en présence d’abcès ?
- Permettent l’investigation du grêle (Crohn) et des complications des MII
- Échographie Doppler et entéro-IRM
- TDM
Lors d’une colonoscopie de routine avec une patiente atteinte d’une colite ulcéreuse localisée au niveau du rectum, vous remarquez que la colite a maintenant progressée jusqu’à l’angle splénique.
- Est-ce que cela vous surprend ?
- Est-ce que cela augmente le risque néoplasique de votre patiente ?
- Considérant que sa situation était stable, à quand remontait probablement sa dernière colonoscopie de routine?
- Non ! En effet, 20 à 50% des patients avec une proctite au diagnostic vont avoir une progression de l’atteinte.
- Oui ! Le risque de néoplasie est plus important selon la surface atteinte.
- Il y a 2-3 ans, soit le délai recommandé pour les colonoscopie de routine