La dépression de l'enfant et de l'adolescent Flashcards
Épidémiologie de la dépression
Enfants prépubères : 1-2%
Adolescents : 5%
Filles : 12%
Garçons : 7%
Pics d’apparition de la dépression
1er pic d’apparition de la dépression : à l’adolescence (entre 15 et 20 ans)
2ème pic : à 30 ans
Dépression de l’adulte « virtuellement classique »
Humeur dysphorique Perte globale d'intérêt Perte d'appétit Insomnie Ralentissement psychomoteur Fatigue, anhédonie Inutilité, culpabilité Baisse de la concentration Idéation suicidaire
Dépression de l’adolescent « typiquement atypique »
Humeur irritable Perte sélective d'intérêt Boulimie, hyperphagie Hypersomnie Agitation psychomotrice Fatigue, anhédonie relationnelle Présents avec démesure Baisse du rendement scolaire Passage à l'acte, comportements à risque
Triade symptomatique de la dépression
Psychisme : pensées et humeur
Activité psychomotrice
Troubles des fonctions instinctuelles
Psychisme : pensées et humeur
Tristesse de l'humeur Autodépréciation Anhédonie Interprétations délirantes Difficultés à se projeter dans le futur, pessimisme si projection
Activité psychomotrice
Ralentissement psychomoteur Prosodie ralentie, monocorde Bradykinésie voire akinésie Aboulie (perte du sentiment de la motivation) Hypomimie (manque de spontanéité)
Troubles des fonctions instinctuelles
Troubles de la libido
Troubles du sommeil
Troubles de l’appétit
Symptôme de la dépression chez l’enfant
Modalité d’expression motrice
Symptôme de la dépression chez le bébé
Retrait, agacement
Symptôme de la dépression chez l’adolescent
Comme une personne endeuillée
Labileté affective
Passe facilement du rire aux larmes
Conduites ordaliques
Recherche de sensations, besoin de ressentir un sentiment d’existence, quête de triompher, un peu rite de transition
Hypothèse neurologique de l’apparition de la dépression
Déficience de la sérotonine ou de la noradrénaline dans le système nerveux
Dépression chez l’adulte
Autodépréciation + culpabilité
Ce que la dépression n’est pas
Crise de colère Affectivité réactive Troubles anxieux (comorbidité 30%) TOC TDAH Troubles liés à l'usage de substances (comorbidité 18%) Troubles du comportement alimentaire (comorbidité vie entière 16 à 68 %) Troubles des conduites (comorbidité 16%) Troubles des apprentissages Troubles somatiques (somatoformes)
Durée moyenne d’un épisode dépressif
8 mois
Évolution de la dépression
40% de chance de faire un nouvel épisode sur la période de 2 ans qui suit un 1er épisode
60% de dépression à l’âge adulte pour enfants et ados qui ont déjà fait une dépression
Sous-types de dépression
Dépression unipolaire
Troubles bipolaires
Ce qui est contraire à la dépression
Excitation, euphorie, désinhibition, accélération psychomotrice, logorrhée, tachypsychie, insomnies sans fatigue, diagnostic rétrospectif
Manie
Symptômes maniaques sévères qui évoluent depuis plus de 7 jours ou nécessitant une hospitalisation
Hypomanie
Symptômes maniaques durant au moins 4 jours mais sans retentissement fonctionnel marqué, ne nécessitant pas d’hospitalisation
Idées suicidaires
1 fille sur 6
1 garçon sur 10
60% des jeunes déprimés
Tentatives de suicide
30% des jeunes déprimés
Suicide
1 tentative de suicide sur 100
3ème cause de mortalité
Résolution suicidaire
Quand ils sont résolus, les gens sont très calmes. Quelqu’un de très déprimé, très tendu d’habitude qui tout d’un coup devient calme, un peu détaché = très mauvais signe.
Risque suicidaire chez les anorexiques
40x plus élevé que dans la population générale
Phobies d’impulsion
Jamais de passage à l’acte
Caractéristique de la mélancolie
Aréactivité
Contribution génétique dans la dépression
10 à 20%
Dépression - facteurs
Vulnérabilité génétique
Environnement
Diagnostics différentiels
Dépression unipolaire/Troubles bipolaires
Dépression à caractère psychotique/Schizophrénie
Dépression/Abus de substances
Dépression/Troubles de l’adaptation avec humeur dépressive
Dépression/Démoralisation secondaire à un trouble de la conduite
Critères du diagnostic d’épisode dépressif majeur
Au moins 5 symptômes
Durée de plus de 15 jours, tous les jours, la plupart du temps
Retentissement fonctionnel ou sur le niveau de détresse subjectif
Pas de cause organique ou toxique
Clés du diagnostic (EDM)
Humeur dépressive
Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir
Critères associés (EDM)
Modification significative du poids ou de l’appétit
Insomnie ou hypersomnie
Agitation psychomotrice ou ralentissement
Fatigue physique ou sentiment de perte d’énergie
Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive
Diminution des capacités à penser, ou à se concentrer, ou indécision
Pensées récurrentes de mort ou de suicide
Diagnostic différentiel (EDM)
Médicaments
Substances
Pathologies médicales non psychiatriques
Objectifs des traitements
Réduire la durée des symptômes et le retentissement
Raccourcir l’épisode
Prévenir la récidive
Traitements (selon la sévérité)
Abstention thérapeutique
Psychothérapie de soutien
Intervention psychosociale
Traitements médicamenteux
Psychothérapies
TCC (recherche des distorsions cognitives participant à l’autodépréciation, recherche de pensées alternatives pour permettre une restructuration cognitive)
Psychothérapie interpersonnelles (TIP - psychothérapie basée sur la théorie de l’attachement)
Thérapies psychodynamiques (ne se focalise pas sur les émotions mais plutôt sur les instances psychiques, les idéaux de fonctionnement)
Thérapies systémiques (à l’intérieur de la famille, d’un groupe)
3 vagues des TCC
Comportementale
Cognitive
Émotionnelle
Médicaments
Pour enfants/ados : + de neuroleptiques
Inhibiteurs Spécifiques de la Recapture de la Séro- tonine (ISRS) : fluoxetine/prozac, escitalopram, zoloft/sertraline
Efficacité attendue dans les 4 à 6 semaines
Traitement prolongé 9 mois après l’arrêt des symptômes
Pas de risque de développer une addiction ou une accoutumance aux antidépresseurs mais pas d’effet curatif
Autres traitements pour les épisodes dépressifs sévères
Électro-sismothérapie
Stimulation magnétique transcrânienne
Luminothérapie
Médecines alternatives et complémentaires (activité physique, alimentation)
2 types de dépression bipolaire
Épisode maniaque (type I)
Épisode hypomaniaque (type II)
Traitement trouble bipolaire
Thymorégulateurs puis antidépresseurs (pas d’antidépresseurs seuls)
Traitement trouble unipolaire
Antidépresseurs
Virage maniaque
Quelqu’un qui fait un épisode dépressif à qui on donne un thymorégulateur a de fortes chances de faire un épisode maniaque
Nature de la dépression
Dimensionnelle