155-Tuberculose Flashcards
Caractérisitques de l’agent infectieux de la tuberculose :
- noms
- morphologie
- intra ou extracellulaire ?
- aérobie ou anaérobie ?
= Mycobacterium tuberculosis hominis, appelée bacille de Koch (BK).
- Il s’agit d’un bacille acido-alcoolo-résistant (BAAR),
- à multiplication intra- et extracellulaire, à croissance lente
- et dont le métabolisme est aérobie strict.
Indicence de la tuberbulose en France =
+ dans le monde
- En France : Faible => 7 cas pour 100 000 habitants
- 10 millions de nouveaux cas de tuberculoses par an dans le monde
Localisations principales de la tuberculose =
- Pulmonaire ++
- ganglionnaire,
- osto-articulaire,
- génito-urinaire
- neuroméningée.
Etapes de la Tuberculose = (3)
1- Contamination du sujet par transmission aérienne (gouttelettes). Les bacilles atteignent les alvéoles entrainant une PIT.
2- PIT = primo-infection tuberculeuse le plus souvent asymptomatique = ITL = infection tuberculeuse latente
=> Formation des granulomes giganto-cellulaires avec nécrose caséeuse et contiennent quelques bacilles quiescents.
+ parfois PIT patente avec AEG, érythème noueux, kérato-conjonctivite phlycténulaire, d’adénopathies cervicales.
3- TB = tuberculose maladie => principalement dans les 2 ans qui suivent le PIT, risque accru aux ages extremes ou si immunodépression.
=> Figure 1
Forme la plus classique de la Tuberculose maladie =
+ physiopathologie
= Tuberclose pulmonaire commune
=> lésions formées à partir de(s) foyer(s) secondaire(s) et/ou primaire(s) avec fonte du caséum et formation d’une caverne fistulisée dans l’arbre bronchique
Puis dissémination bronchogène au reste du poumon
Symptomes de la tuberculose pulmonaire commune =
- Non spécifique
- Début insidieux évoluant sur plusieurs mois
- Signes généraux = AEG, fébricule nocturne, sueurs nocturne
- Signes fonctionnels = Toux chronique, hémoptysie, dyspnée, douleur thoracique si atteinte pleurale
Signes radiologiques de la Tuberculose pulmonaire commune =
- Nodules isolée ou multiples +/- confluent
- Infiltrats
- Lésions excavée
- Souvent situés dans les segments supérieurs et postérieurs car les pression en O2 sont les + hautes (BK aérobie strict)
+ TM extra-pulmonaires : adénites (pédiatrie++) ; pleurésie
=> Figure page 55 et 57 et 58
Défnition de la miliaire tuberculeuse =
+ physiopathologie
+ terrain
Forme disséminée, généralisée de tuberculose
=> plus fréquentes chez l’immunodéprimé et l’enfant.
= dissémination hématogène, lors de la phase de bacillémie initiale, ou par érosion vasculaire à partir d’un foyer de nécrose caséeuse
Caractéristiques radiographiques de la miliaire tuberculeuse =
Pneumopathie interstitielle diffuse micronodulaire (petits « grains de mil ») touchant l’ensemble des deux poumons.
=> Figure 5
Caractéristiques de la pleurésie tuberculeuse :
- physiopathologie
- type d’épanchement
- diagnostic
=> Secondaire à l’effraction d’un foyer parenchymateux sous pleural souvent infra-radiologique
= Exsudat lymphocytaire à liquide clair
- Diagnostic :
◼ Bactériologie : examen direct, culture positive du liquide pleural ou surtout d’une biopsie pleurale, PCR rarement positive
◼ Anatomopathologie des biopsies pleurales : granulomes avec nécrose caséeuse
◼ Fréquence des atteintes pulmonaires associées, donc rentabilité des recherches de bacilles dans les expectorations
Séquelles de forme pulmonaire de la tuberculose possible :
◼ Nodule calcifié
◼ Lésions fibreuses rétractiles
◼ Dilatations des bronches
◼ Aspergillome : greffe d’Aspergillus au sein d’une caverne résiduelle
Diagnostic de la Tuberculose =
Mise en évidence des BK sur prélévements multiple (3 en 24h) selon les atteintes suspectées avec un prélévement respiratoire systématique.
=> 1 examen normal n’élimine pas le diagnostic
Prélévement si tuberculose pulmonaire :
- Si le patient crache :
- demander spécifiquement la recherche de BAAR dans l’expectoration ; attention +++ : sur un ECBC “standard”, on ne fait pas de recherche de BAAR !
- Si le patient ne crache pas :
- tubage gastrique le matin à jeun avant tout lever durant la nuit, les sécrétions sont avalées, les BAAR résistent à l’acidité de l’estomac car ils sont acido-résistantsle prélèvement doit donc être réalisé avant la vidange gastrique, le matin à jeun avant le lever
- En cas d’échec (3 prélèvements négatifs à l’examen direct) ou en cas de suspicion de miliaire tuberculeuse :
- fibroscopie bronchique avec aspiration dans un territoire atteint d’après l’imagerie.
Prélévement si miliaire tuberculeuse :
nécessité, en plus des prélèvements respiratoires :
- d’hémocultures sur milieu spécifique des mycobactéries,
- d’ECBU adressé en mycobactériologie
- et éventuellement d’une myéloculture en cas de leuco-neutropénie.
Etapes du diagnostic mycobactériologie de la tuberculose = (4)
1- Examen direct = Recherche de BAAR par la coloration de Ziehl Neelson => Si négatif n’élimine pas le diagnostic
2- Culture sur mlieux enrichis, solide (Lowenstein Jensen) 3 semaines ou liquide (+ rapide )10 à 15 jours
3- Test génotypiques ; différentier les bactéries du complexe tuberculosis et non tuberculosis par PCR ou culture
4- Antibiogramme
=> Figures 6 et 7
Résultats anapathologiques :
= Mise en évidence de granulomes épithélioïdes giganto-cellulaires avec nécrose caséeuse (fortement évocateur mais non pathognomonique de la tuberculose), colorations spécifiques pour rechercher les BAAR dans le tissu.
=> Figure 8
Traitements de premier ligne de la tuberculose et posologie =
-Isoniazide = INH (Rimifon) => 4-5 mg/Kg/j -Rifampicine = RMP (Rifaine, Rimactan) => 10mg/Kg/j -Ethambutol= EMB (Myanbutol, Dexambutol) => 15-20mg/Kg/j -Pyrazinamide = PZA (Pirilène) => 25-30 mg/Kg/j
Ttt actifs sur les bacilles en fonction de leur localisaiton cellulaire ou extracellulaire :
- Les bacilles extra-cellulaires (95% des bacilles) : responsables de la contagiosité et de la symptomatologie ➔ activité de l’isoniazide et rifampicine
- Les bacilles intracellulaires quiescents dans les macrophages➔activité de pyrazinamide et rifampicine
- Les bacilles extracellulaires au sein du caséum responsables du risque de rechute à distance ➔ activité de la rifampicine