151-Infection broncho-pulmonaire Flashcards
Les trois types d’IRB (Infection respiratoire basse) =
= sous-glottique :
- Bronchite aigüe
- BPCO
- PAC= pneumopathie aigüe communautaire
Définition d’une bronchite aigue :
= Inflammation aigue des bronches et bronchioles (voies de conduction), le plus souvent de nature infectieuse, sans atteinte du parenchyme pulmonaire et notamment des alvéoles (surface d’échange).
=> très fréquente = environ 10 millions de cas/an en France
Etiologie, traitement et évolution d’une bronchite aigue du sujet sain =
- Etiologie virale 90% des cas
- Ttt symptomatique = Paracetamole, !! pas d’ATB, pas d’AINS, pas de corticoïdes!!
- Evolution favorable en 3j pour la fièvre et 10j pour les signes respiratoires.
Symtomes d’une bronchite aigüe du sujet sain =
- toux : initialement sèche puis productive, volontiers douloureuse à type de brûlures thoraciques bilatérales et rétro-sternales dessinant l’arbre bronchique (trachée et grosses bronches) ;
- expectoration : muqueuse ou purulente ;
- Signes généraux inconstants : fièvre et symptômes viraux (céphalées, myalgies, malaise…)
Ausculation d’une bronchite aigüe du sujet sain=
- Normale ou râle bronchique
- !! abscence de crépitants !!
Examen complémentaire si suspicion de bronchite aigüe du sujet sain =
Aucun examen complémentaire sauf si suspicion de pneumonie => Radiographie thoracique !!!!
Définition d’une pneumopathie aigue communautaire (=PAC) :
= Infection du parenchyme pulmonaire, d’acquisition communautaire.
Epidémiologie des PAC :
- pourcentage de l’ensemble des infections respiratoires basses
- incidence/an en France
- Rang en terme de mortalité
- 10% de l’ensemble des infections repsiratoires basses
- fréquence :environ 500 000 cas / an en France ;
- 1ère cause de décès par infection dans les pays occidentaux (mortalité de 2 à 5%, atteignant 40% chez les patients admis en réanimation) ;
Symptomes d’une PAC =
- Signes focntionnels respiratoires = Toux, expectorations purulentes, dyspnée, douleur thoracique
- Signe généraux = fièvre, asthénie
Signes auscultatoires (Examen clinique) d’une PAC =
=> signes en foyer témoins d’un syndrome de condensation alvéolaire=
- Crépitants localisés
- Diminution du murmure vésiculaire
- Souffle tubaire
- Augmentation de la transmission des vibrations vocales
+/- Syndrome pleural= abolition du murmure vésiculaire + matité à la percussion
NB : ATTENTION : l’auscultation peut être normale.
Diagnostic d’une PAC =
Clinique +
- RXT de face +++ en 1er intention
- Scanner thoracique en 2eme intention seulement si RXT non contributive
Signe de PAC à la RXT=
- une condensation alvéolaire systématisée,
- ou des opacités infiltratives uni ou bilatérales non systématisées.
=> Figure 2
Indication de la réalisation d’une biologie si PAC et examens microbiologiques utiles =
=> Biologie uniquement si hospitalisation, JAMAIS en ambulatoire
- Bilan rénal et hépatique
- Bilan de coagulation
- Hémocultures
- ECBC= examen cytobactériologique des cachats ou LBA
- PCR multiplex= en automne/hiver
- Antigénurie pneumoccoque
- Antigénurie légionnelle si contexte
- PCR simplex bactéries atypiques si contexte
- Liquide pleural si épanchement
NB : La recherche d’antigènes solubles urinaires (légionelle & pneumocoque) n’est en revanche pas décapitée par une antibiothérapie préalable.
=> tableau 1
Critères de qualité d’un ECBC :
- PNN > 25/champ,
- cellules épithéliales < 10/champ
Score d’hopitalisaiton dans la PAC :
+ interprétation
= CRB 65
=> tableau 2
En pratique, on hospitalise un patient :
- qui présente des signes de gravité ou
- chez qui il existe une incertitude diagnostique ou
- en échec de prise en charge au domicile ou
- qui risque de décompenser une pathologie chronique préexistante (comorbidité) ou
- en cas de difficulté prévisible dans la prise orale des antibiotiques (inobservance thérapeutique prévisible, isolement et perte d’autonomie, intolérance digestive…)
Critères devant faire envisager l’orientation en soins intensifs ou réanimation :
=> tableau 3
Contexte, Début brutal ou non, Tableau clinique, Signes intra et extra thoraciques, Biologie, Microbiologie, RXT et ttt des 3 principales causes de PAC =
Tableau n°4 page 37 du collège de pneumologie
Principaux agents infectieux responsables de PAC :
- en hospitalisation
- en réanimation
- non sévère chez le sujet jeune
- Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) : c’est l’agent pathogène le plus fréquemment isolé dans les PAC chez les patients hospitalisés :
- Streptococcus pneumoniae et Legionnella pneumoniae : sont les 2 agents les plus fréquemment responsables de PAC graves en réanimation.
- Les bactéries dites « atypiques » (Mycoplasma pneumoniae surtout, Chlamydophila pneumoniae et Chlamydophila psittaci beaucoup plus rarement) sont les pathogènes les plus fréquemment responsables de PAC non sévères prises en charge en ambulatoire chez le sujet jeune.
- Virus : 1/4 des patients hospitalisés
Poucentage des PAC à Pneumocoque parmis toutes les PAC =
50% des PAC => Pneumopathie franche lobaire aigüe le plus souvent
Bactérie atypique des PAC + gravité =
- Mycoplasma pneumoniae
- Chlamydophila pneumoniae
- Chlamydophila psittaci
=> moins sévère que les PAC à pneumoccoque et Legionella
En France le Streptoccoque pneumonia sont résistant surtout à quel ATB ?
Aux macrolides => JAMAIS en 1er intention
Le pneumocoque peut etre responsable d’épidémie ?
= FAUX : due à la colonisation de l’oropharynx : pas de contamination inter-humaine, donc pas de caractère épidémique.