Syndrome cérébelleux A5 Flashcards
C’est quoi le syndrome cérébelleux
C’est une atteinte du cervelet ou des voies cérébelleuse a savoir pédoncule sup , moyen ou inférieur
Quels sont les symptômes
Trouble marche et équilibre ( chute)
Maladresse dans les mouvements rapides
Dysrathrie
Quels sont les signes cliniques ?
Troubles de l’equilibre et de la marche ( ataxie cérébelleuse )
Trouble de l’exécution des mouvements volontaires rapide
Trouble de la parole et de l’écriture
Hypotonie
Nystagmus
Un mec qui essaie de courir vite mais il n’y parvient pas , il tombe par la,que d’équilibre sur un hippopotame qui lui fait un clin d’œil
Ataxie cérébelleuse
Trouble de l’équilibre et de la marche
Le malade debout élargissement du polygone desustentation.
Les pieds étant joints, des oscillations en tous sens apparaissent, non ou peu aggravées par l’occlusion des yeux.
Dans les formes mineures, on peut observer une
contraction incessante des tendons des jambiers antérieurs : « danse des tendons ».
La démarche se fait aussi avec élargissement du polygone de sustentation,
les bras écartés du tronc, les enjambées sont irrégulières, les pieds sont jetés trop haut, entraînant des embardées.
La démarche est ébrieuse (elle rappelle celle d’un homme ivre ou du petit enfant faisant ses premiers pas). Dans les formes mineures, on peut dépister un syndrome cérébelleux lors de l’arrêt brusque qui déséquilibre le patient, lors du demi tour qui sera décomposé, ou lors de la marche sur une ligne droite qui se fait en décrivant une ligne
festonnée.
Troubles de l’exécution des mouvements volontaires et rapides
Hypermétrie. C’est, avec l’ataxie, LE signe cérébelleux majeur. Elle est recherchée lors
des manœuvres doigt-nez (ou doigt/lobule de l’oreille) et talon/genou, sur le malade
allongé. La consigne doit être d’exécuter le mouvement le plus rapide possible. Le malade
dépasse le but à atteindre puis y revient. Il n’y a parfois qu’un discret « crochetage » en fin
de mouvement. Lorsque le talon descend le long de la crête tibiale de la jambe opposée,
c’est en zig-zagant.
Asynergie.
Le malade couché, les bras croisés et les jambes écartées, ne peut s’asseoir
sans que les cuisses ne fléchissent sur le bassin, tandis que les talons s’élèvent au-dessus
du plan du lit.
On peut aussi noter l’absence de décollement du talon dans la position
accroupie.
Le tremblement d’action, ou intentionnel, est inconstant. Un tremblement intentionnel,
mis en évidence lors de la manœuvre doigt-nez est surtout net au début et à la fin du
mouvement volontaire. Il est souvent associé à un tremblement d’attitude. Dans les formes
sévères, il peut exister un tremblement statique de tout le corps en position debout ou en
position assise.
NB : Les signes cérébelleux sont ipsilatéraux à la lésion (du même côté) lorsque celle-ci siège
au-dessous de la commissure de Wernekink (mésencéphale)(+++).
Hypotonie
L’amplitude des mouvements imprimés aux membres par l’examinateur est augmentée :
au niveau des mains, lorsqu’on imprime des mouvements de rotation alternatifs sur le
tronc du malade, au niveau des pieds, sur le malade allongé.
Les réflexes rotuliens peuvent être pendulaires (sur le malade assis, jambes pendantes,
après percussion du tendon rotulien, la jambe oscille comme un pendule).
Troubles de la parole et de l’écriture
Dysarthrie cérébelleuse : la parole est typiquement scandée et explosive. En fait, elle est
plus souvent seulement « pâteuse ».
Dysarthrie et hypermétrie
Lors de l’écriture, les lettres sont démesurées inégales et espacées.
Ils résultent de l’hypermétrie et de l’hypotonie
Nystagmus
(mouvements involontaires rythmiques et conjugués des yeux) peut parfois s’observer. Il est
multidirectionnel et s’associe à une décomposition de la poursuite oculaire (mouvements
oculaires saccadés)
Examens complémentaires
Il n’y a pas d’examen complémentaire électrophysiologique permettant de confirmer
l’existence d’un syndrome cérébelleux.
En revanche, l’imagerie cérébrale (scanner ou IRM) peut mettre en évidence une lésion du
cervelet ou de ses pédoncules. Cette imagerie vise donc autant le diagnostic positif que le
diagnostic étiologique.
DgD
L’ataxie proprioceptive (démarche talonnante), l’ataxie vestibulaire et l’ataxie frontale peuvent
mimer une ataxie cérébelleuse. Les signes d’un syndrome sensitif profond, vestibulaire ou
frontal permettent habituellement de trancher
- Formes topographiques
- Syndrome cérébelleux statique,
se résumant à l’ataxie cérébelleuse. Il est du à une atteinte prédominante du vermis cérébelleux. - Syndrome cérébelleux cinétique,
dominé par l’hypermétrie : il est du principalement à une atteinte des hémisphères cérébelleux
et/ou du pédoncule cérébelleux supérieur.
En fait, un syndrome cérébelleux est assez souvent stato-cinétique - Une atteinte du pédoncule cérébelleux supérieur
au-dessus de la commissure de Wernekink peut donner lieu à un syndrome cérébelleux
controlatéral à la lésion, avec typiquement un grand tremblement intentionnel. Une atteinte du
thalamus peut également comporter un syndrome cérébelleux car c’est dans le thalamus que se
termine le pédoncule cérébelleux supérieur, qui est la principale efférence cérébelleuse.
Essentielle
Syndrome cérébelleux statique :
ATAXIE CÉRÉBELLEUSE
élargissement du polygone de sustentation
marche ébrieuse
danse des tendons.
Syndrome cérébelleux cinétique
HYPERMÉTRIE (doigt-nez, talon/genou)
DYSARTHRIE cérébelleuse (parole scandée, explosive)
hypotonie
NB : signes ipsilatéraux à la lésion
Diagnostic différentiel
ataxie proprioceptive
ataxie frontale
ataxie vestibulaire