Les céphalées A18 Flashcards

1
Q

Comment est ce que l’on classe les céphalées ?

A

les céphalées chroniques (présentes pendant plusieurs années ou mois) :
migraine
céphalée de tension
des céphalées aigues ou subaiguës (installées en quelques heures ou jours) :
syndrome méningé
hypertension intracrânienne (HIC)

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Q

Quelle est l’origine la plus fréquente des céphalées ?

A

C’est la céphalée migraineuse

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3
Q

Céphalées migraineuse

A

La migraine est la cause la plus fréquente de céphalées (on estime que 12% de la population en
souffre). Son étiologie est multifactorielle et encore mal connue (composantes génétique,
hormonale, alimentaire, psychique) et sa physiopathologie est complexe (la douleur est liée à
une vasodilatation du territoire de l’artère carotide externe)
Les céphalées évoluent par crises, entre lesquelles le malade ne souffre pas.

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4
Q

Est ce qu’in connait l’étiologie de la migraine ?

A

nope

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5
Q

Quels sont les types de migraines ?

A

Migraine avec et sans aura

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6
Q

La migraine sans aura

A

C’est un diagnostic d’interrogatoire, visant à recueillir les critères diagnostiques internationaux,
qui exigent :
Au moins 5 crises céphalalgiques durant chacune de 4 à 72 heures avec au moins 2 des 4
caractéristiques suivantes :
Topographie unilatérale (le mot « migraine » vient de « hémicrânie »)
Pulsatilité (la douleur est battante comme le pouls)
Intensité modérée à sévère, gênant ou empêchant les activités quotidiennes
Aggravation par la marche ou toute autre activité physique habituelle
Durant la céphalée, au moins un des deux symptômes suivants survient :
Photophobie et phonophobie
Nausées et/ou vomissements

De sorte que le malade, dans les cas typiques, raconte qu ‘il doit interrompre ses activités et
s’allonger dans l’obscurité, à l’abri du bruit.

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7
Q

La migraine avec aura

A

(moins fréquente que la précédente)
L’aura migraineuse est définie par un déficit neurologique focal traduisant une «
dépression neuronale corticale » de physiopathologie mal connue.
Cette symptomatologie s’installe de façon progressive, en quelques minutes, et dure moins
de 60 minutes. Plusieurs déficits peuvent se succéder.
L’aura la plus fréquente est ophtalmique, réalisant un scotome (amputation du champ
visuel) hémianopsique latéral homonyme (ou quadranopsique), avec parfois des
scintilements ou des flashs lumineux. C’est la migraine ophtalmique (où les troubles
peuvent être monoculaires).
Atteinte du nerf optique
D’autres déficits peuvent s’observer (ou succéder au trouble visuel) : paresthésies, aphasie
Les céphalées secondaires à l’aura (ou, plus rarement, synchrones) ont les
caractéristiques d’une céphalée migraineuse (cf supra).

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8
Q

Les céphalées de tension

A

Leur étiopathogénie est mal connue. Une composante psychologique est très souvent
identifiable
Les critères diagnostiques internationaux les opposent point par point aux migraines :
Au moins 2 critères parmi les 4 suivants :
Douleur à type de pression pesanteur (non pulsatile),
Intensité légère à modérée, gênant mais n’empêchant pas les activités
Topographie bilatérale, souvent postérieure (nuque, occiput)
Pas d’aggravation par la marche
Absence de :
Nausées ou vomissements
Photo phonophobi

Elles peuvent être permanentes, quotidiennes (« céphalées chroniques quotidiennes »)
ou épisodiques, durant de 30 minutes à 7 jours.

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9
Q

C’est quoi la céphalée de syndrome méningé ?

A

Le syndrome méningé est fait de l’ensemble des symptômes et signes cliniques traduisant une
souffrance des espaces méningés.
Les récepteurs à la douleur situés dans les méninges réagissent à la présence de sang
(hémorragie méningée) ou d’un processus inflammatoire (méningite).

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10
Q

Les symptômes du syndrome méninge

A

La céphalée est :
intense
diffuse, « en casque »
parfois associée à des rachialgies et une hyperesthésie diffuse (qui rend le malade
hostile à l’examen)
Vomissements
Photophobie (le malade ne supporte pas la lumière)

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11
Q

Les signes cliniques du syndrome méningé

A

la raideur méningée comporte

Une attitude «en chien de fusil » du malade

une raideur de la nuque, mise en évidence par la résistance à la flexion passive de la nuque

le signe de Kernig : résistance douloureuse lors de l’extension passive du membre
inférieur (FILM)

le signe de Brudzinski : flexion involontaire des membres inférieurs lorsqu’on tente defléchir la nuque.

Des signes de gravité peuvent exister, qui doivent être recherchés :
trouble de la vigilance (de la somnolence au coma)
signe(s) de localisation (déficit moteur, aphasie)
crise d’épilepsie focale ou généralisé

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12
Q

Les examens complémentaires du syndrome méninge

A

La ponction lombaire

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13
Q

C’est quoi une ponction lombaire ?

A

souvent réalisée après un scanner cérébral
dans des conditions d’asepsie (peau bien nettoyée, gants, masque) et d’analgésie
(pommade anesthésiante – Emla® par exemple)
demander au malade de s’enrouler en avant autour d’un oreiller
repérer une ligne horizontale reliant chaque épine iliaque postéro supérieure
sur cette ligne, repérer les apohyses épineuses des vertèbres lombaires
enfoncer une aiguille à mandrin fine entre deux épineuses, de façon très sagittale et
légèrement ascendante
dès que l’on sent que le ligament est franchi, s’arrêter, retire le mandrin et laisser s’écouler
le liquide dans le premier des trois tubes stériles préalablement préparés (un pour la
biochimie et la cytologie, un autre pour l’immunofixation, un troisième pour la
bactériologie).
Le malade est ensuite allongé, ne doit pas se lever pendant 12 heures, et boire
abondamment.
Dans certains cas survient un « syndrome post-PL » comportant des céphalées diffuses
lors du passage à la position debout. Il est du à l’hyoptension intra crânienne résultant de
la poursuite de l’écoulement du LCR à travers la brèche. Le traitement de choix est le «
blood-patch », qui consiste en l’injection profonde, à l’endroit où a été faite la PL, d’une
petite quantité de sang autologue (préalablement prélevé chez le malade).

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14
Q

Qu’est ce que comporte le LCR ?

A

protéinorrachie : pas plus de 0,45 g/l ; glycorrachie égale à la moitié de la glycémie.
cellularité : pas plus de 5 cellules mononucléées /mm3
pas de germes au direct
Selon les cas, d’autres examens biologiques peuvent être réalisés :
immunofixation des immunoglobulines
recherche d’antigènes microbiens (viraux ou autres), mise en culture.
recherche de pigments sanguins.

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15
Q

C’est quoi les céphalées du syndrome d’hypertension intracrânienne ?

A

Les hémisphères cérébraux et cérébelleux étant contenus par de solides structures méningées
dure-meriennes (faux du cerveau, tente du cervelet) au sein d’une boite crânienne inextensible,

toute expansion de volume du parenchyme cérébral (du fait d’une tumeur, d’une hémorragie,
d’un œdème, etc.) exerce une pression sur les récepteurs à la douleur situés dans les
méninges, entraînant des céphalées. L’hyperpression gêne le retour veineux du nerf optique
(d’où les symptômes visuels) et un cône de pression s’exerce vers les espaces où le
parenchyme peut s’engager (entre le bord libre de la tente du cervelet et le mésencéphale :
hernie de la partie interne du lobe temporal – engagement temporal – ou hernie de la tonsile
cérébelleuse dans le foramen magnum).
L’HIC peut être due à un processus expansif intracrânien volumineux (tumeur, hémorragie,
infarctus), à une dilatation ventriculaire aigue, à une thrombose veineuse cérébrale.
Le syndrome d’hypertension intra crânienne est une urgence vitale : l’engagement temporal
non traité évolue vers la constitution d’hémorragies du tronc cérébral.

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16
Q

C’est quoi les symptômes des céphalées HIC

A

Céphalées
typiquement diffuses, « en casque », parfois localisées
souvent intenses, atroces (broiement, éclatement, …)
réveillant la nuit, notamment au petit matin (matutinales)
survenant par crises de plusieurs heures
accrues par le moindre effort (marche, rotation de la tête, toux)
peu sensibles aux antalgiques usuels
Vomissements
typiquement « en jet », au paroxysme de la céphalée,
mais inconstants (parfois seulement des nausées)
Troubles visuels
impression de flou ou de brouillard bilatérale
avec parfois des « éclipses visuelles » (le malade se retrouve dans le noir quelques
secondes)
une diplopie par atteinte du VI (long et fragile) est possible

17
Q

C’est quoi les signes clinique des céphalées HIC

A

L’œdème papillaire est tardif (donc, inconstant) : à l’examen du fond d’œil (FO),
les bords de la papille optique sont flous
la papille elle-même est floue, avec des veines turgescentes
elle peut faire saillie et comporter des micro hémorragies.
en l’absence de traitement, une atrophie de la papille optique survient, irréversible.
Troubles de la vigilance
ralentissement de l’idéation
bâillements, somnolence
coma
D’autres signes peuvent exister, témoignant
soit d’un engagement temporal :
mydriase d’abord réactive puis aréactive à la lumière,
troubles de la vigilance : depuis la somnolence avec bâillements, jusqu’au
coma.
soit de la lésion causale :
signes déficitaires (hémiparésie, aphasie, hémianopsie)
crises d’épilepsie

18
Q

C’est quoi les examens complémentaires des céphalées HIC ?

A

L’imagerie cérébrale (scanner ou IRM) montre la lésion causale et ses conséquences : effet de
masse (engagement sous la faux du cerveau, déplacement de la ligne médiane, effacement des
sillons et des ventricules, engagement temporal sur les coupes coronales). Il s’agit parfois d’une
hydrocéphalie aigue (dilatation des ventricules lorsqu’une lésion fait obstacle à l’écoulement du
liquide céphalo-rachidien).

19
Q

C’est quoi l’ensemble des céphalées qu’on a étudié ?

A

Migraineuse
De tension
Méningée
D’hypertension intra crânienne HIC