SPECT Scintigraphie des récepteurs à la somatostatine Flashcards
Quelles sont les principales indications de la scintigraphie des récepteurs à la somatostatine ?
Recherche de lésions riches en récepteurs à la somatostatine, bilan des tumeurs neuroendocrines (détection, bilan d’extension, suivi post-thérapeutique), sélection pour RIV par Lutathéra.
Quel MRP est utilisé pour la scintigraphie des récepteurs à la somatostatine ?
In-111 Pentéréotide (Octreoscan).
Comment fonctionne le Pentéréotide en tant que MRP ?
Il s’agit d’un analogue de la somatostatine qui se lie spécifiquement aux récepteurs de la somatostatine.
Quelles sont les contre-indications principales de la scintigraphie des récepteurs à la somatostatine ?
Grossesse et allaitement (arrêt définitif).
Quelle préparation est requise pour la scintigraphie des récepteurs à la somatostatine ?
Utilisation de laxatifs pour limiter l’accumulation digestive et hydratation abondante.
Quelles sont les étapes de l’acquisition après l’injection de Pentéréotide ?
J0 : 3-6h post-injection ; J1 : 24h post-injection ; J2 à J5 : acquisitions optionnelles avec un temps plus long.
Quels sont les paramètres machine pour cette scintigraphie ?
Collimateur MEGP, énergie photoélectrique à 171 keV ±10 % et/ou 245 keV ±10 %.
Quel est le protocole d’acquisition à J0 ?
Planaire AP centrée sur l’abdomen ou le thorax, 10 min d’acquisition, résolution 256x256.
Quel est le protocole d’acquisition à J1 pour la TEMP-TDM ?
Rotation 360°, matrice 128x128, zoom 1, 60 projections (30 par détecteur), corrections diffusé/RS/atténuation/centre de rotation.
Quelle est la vitesse maximale pour un balayage corps entier dans ce protocole ?
Inférieure à 12 cm/min.
Quels sont les principaux résultats d’une scintigraphie normale des récepteurs à la somatostatine ?
Fixation faible de la thyroïde et de l’hypophyse, fixation marquée et homogène sur le foie, fixation intense des reins et de la rate.
Quels artefacts peuvent influencer les résultats de la scintigraphie des récepteurs à la somatostatine ?
Fixation physiologique digestive ou urinaire, mouvement du patient, contamination urinaire.
Quels types de fixations pathologiques peuvent être observés ?
Hyperfixations non physiologiques représentant potentiellement des lésions tumorales.
Quels sont les faux négatifs possibles en scintigraphie des récepteurs à la somatostatine ?
Masquage des fixations pathologiques par des fixations physiologiques digestives ou mictionnelles, non-détection des tumeurs avec peu de récepteurs à la somatostatine.
Quels sont les faux positifs possibles en scintigraphie des récepteurs à la somatostatine ?
Fixations liées à des pathologies inflammatoires ou contamination urinaire simulant une tumeur.