RIV Lu177 Flashcards
Qu’est-ce que la radiothérapie interne vectorisée (RIV) ?
C’est une technique ciblant les récepteurs spécifiques des cellules tumorales avec des vecteurs biologiques associés à des radionucléides.
Quels sont les principaux objectifs de la RIV au Lutétium-177 ?
Cibler les tumeurs exprimant la somatostatine (TNE) ou le PSMA (cancer de la prostate) pour délivrer une dose thérapeutique localisée.
Quels types de tumeurs sont ciblés par la RIV au Lutétium-177 ?
Tumeurs neuroendocrines (TNE) et cancers de la prostate.
Quelle est la demi-vie du Lutétium-177 ?
6,65 jours.
Quels sont les rayonnements émis par le Lutétium-177 ?
Électrons β− (100%) et photons γ (208 keV et 113 keV).
Quels sont les critères d’inclusion pour une thérapie RIV au Lutétium-177 ?
Tumeurs bien différenciées, prolifération lente, surexpression des récepteurs cibles.
Quels sont les critères d’exclusion pour une thérapie au Lutétium-177 ?
Tumeurs mal différenciées, fonction rénale insuffisante, grossesse, ou espérance de vie limitée.
Pourquoi les acides aminés sont-ils administrés pendant le traitement au Lutétium-177 ?
Pour réduire la fixation rénale du Lutétium-177 et protéger les reins.
Comment la dose administrée est-elle vérifiée avant le traitement ?
Par une mesure dans un activimètre qui doit être précise à ±10 % de l’activité cible.
Quels sont les effets secondaires fréquents d’une thérapie au Lutétium-177 ?
Toxicités rénales, hématologiques, et digestives (nausées, vomissements, diarrhées).
Quelles sont les étapes d’un traitement au Lutétium-177 ?
Prémédication, administration de solution d’acides aminés, perfusion du produit thérapeutique, et surveillance des signes vitaux.
Pourquoi l’activité volumique est-elle importante pour le Lutétium-177 ?
Pour garantir une injection précise et éviter les surdosages.
Quelles sont les recommandations après une thérapie au Lutétium-177 ?
Éviter les contacts prolongés avec les femmes enceintes, les enfants, et dormir dans des lits séparés pendant 7 jours.
Quelle est la particularité des tumeurs neuroendocrines (TNE) ?
Elles expriment des récepteurs à la somatostatine et présentent une prolifération lente.
Pourquoi la biodistribution est-elle évaluée après chaque cure ?
Pour confirmer le ciblage tumoral et ajuster les doses si nécessaire.
Comment les doses absorbées sont-elles calculées en post-traitement ?
Par dosimétrie voxelisée ou modèle MIRD avec OLINDA.
Quels sont les organes à risque (OAR) principaux en RIV ?
Reins, moelle osseuse, glandes salivaires, et glandes lacrymales.
Quel est le rôle des analogues de la somatostatine dans le traitement ?
Ils permettent un ciblage efficace des tumeurs exprimant les récepteurs à la somatostatine.
Pourquoi l’administration d’analogues de la somatostatine est-elle arrêtée avant le traitement ?
Pour éviter la compétition avec le Lutétium-177.
Quelle est la différence entre Lutathéra et Lu-177 PSMA ?
Lutathéra cible les récepteurs à la somatostatine, tandis que Lu-177 PSMA cible le PSMA dans le cancer de la prostate.
Quels sont les avantages du Lutétium-177 pour les tumeurs bien différenciées ?
Émission β− à parcours court, minimisant les dommages aux tissus sains.
Pourquoi la TEMP-TDM est-elle utilisée pour le Lutétium-177 ?
Pour suivre la distribution du radionucléide et établir des courbes activité-temps.
Quelle toxicité rénale est prévenue par l’administration d’acides aminés ?
L’accumulation excessive de radioactivité dans les reins.
Combien de séances sont nécessaires pour le traitement par Lutathéra ?
Quatre séances de 7,4 GBq espacées de 8 semaines.
Pourquoi la dosimétrie n’est-elle pas systématique en RIV ?
Elle est complexe et moins standardisée que pour les traitements locaux comme la RIS.
Quelles sont les restrictions après un traitement au Lutétium-177 ?
Éviter les contacts prolongés, arrêter l’allaitement, contraception pendant 6 mois.
Quels sont les effets secondaires liés à l’administration d’acides aminés ?
Nausées, vomissements, et diarrhées.
Comment la moelle osseuse est-elle protégée pendant une RIV ?
En limitant l’activité injectée et en surveillant les doses absorbées.
Quels sont les paramètres évalués dans la dosimétrie voxelisée ?
Activité cumulée par les OARs, intégration des courbes activité-temps, calcul des doses absorbées.
Pourquoi l’ASN impose une collecte d’urines pendant 6 heures après le traitement au Lu-177 ?
Pour minimiser les risques de contamination radioactive.
Quelle est l’importance de la calibration des acquisitions TEMP-TDM en post-traitement ?
Assurer une mesure précise des activités pour les calculs dosimétriques.
Pourquoi la TEMP est-elle importante en RIV ?
Pour suivre la distribution du Lutétium-177 et évaluer l’absorption par les tissus.
Comment la qualité de l’imagerie influence-t-elle la dosimétrie en RIV ?
Une bonne qualité permet une meilleure segmentation des organes et une estimation précise des doses.
Quels patients ne sont pas éligibles pour le Lutétium-177 PSMA ?
Ceux dont le PSMA n’est pas surexprimé dans les tumeurs (vérifié par imagerie préalable).
Quelles précautions sont prises pour limiter la dose à la moelle osseuse ?
Évaluer les fonctions hématologiques avant chaque cure et adapter l’activité injectée.
Pourquoi les glandes salivaires et lacrymales sont-elles des OAR ?
Elles captent le Lutétium-177, ce qui peut causer des toxicités fonctionnelles.
Quelle est la probabilité de toxicité rénale après une RIV ?
Elle est faible avec une bonne hydratation et une administration d’acides aminés.
Quels sont les principaux marqueurs biologiques suivis après une RIV ?
Créatinine pour la fonction rénale, et numération sanguine pour la moelle osseuse.
Combien de temps doit durer la surveillance après la dernière cure de RIV ?
Au moins 12 mois pour évaluer les effets tardifs.
Quel est l’objectif principal de la dosimétrie patient-spécifique ?
Optimiser la dose thérapeutique tout en minimisant les effets secondaires.
Comment le Lutétium-177 est-il produit ?
Par irradiation de Lutécium-176 dans un réacteur nucléaire.
Quels sont les principaux signes cliniques d’une toxicité hématologique après RIV ?
Anémie, thrombopénie, et leucopénie.
Comment la TEMP-TDM post-thérapeutique est-elle exploitée ?
Pour vérifier le dépôt tumoral et ajuster les prochaines doses si nécessaire.
Quels types de cancers autres que les TNE peuvent bénéficier du Lutétium-177 ?
Cancer de la prostate avec expression de PSMA.
Pourquoi la demi-vie du Lutétium-177 est-elle un avantage en RIV ?
Elle permet une exposition prolongée, maximisant l’effet thérapeutique.
Quel est le rôle du comité multidisciplinaire en RIV ?
Décider de l’éligibilité du patient et ajuster le protocole de traitement.
Pourquoi la fonction rénale est-elle un facteur limitant en RIV ?
Les reins reçoivent une dose importante en raison de la clairance du Lutétium-177.
Quels sont les bénéfices de la dosimétrie par modèle MIRD ?
Calcul simple et rapide basé sur des hypothèses anthropomorphiques standardisées.
Quelle est l’utilisation des photons γ émis par le Lutétium-177 ?
Pour effectuer l’imagerie TEMP post-thérapeutique.
Quels ajustements sont possibles en cas de toxicité après une cure ?
Réduction de l’activité injectée ou espacement des cures.
Quelle est la contrainte de dose recommandée pour les reins ?
Limiter à 23 Gy sur l’ensemble des cures.