MAA - module 2 de la dlr Flashcards

1
Q

Définition de la douleur selon l’IASP?

A

« une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Est-ce que la dlr est influençable?

A

Oui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Est-ce que la dlr = la nociception?

A

Non

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Est-ce que notre apprentissage de la dlr évolue?

A

Oui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Est-ce que la dlr est uniquement une adaptation?

A

Non → aussi une expérience négative

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Est-ce qu’une personne incapable de communiquer ne ressent pas de douleur?

A

Non!

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

La douleur est toujours une expérience personnelle influencée à des degrés divers par des facteurs _____________________________.

A

biologiques, psychologiques et sociaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce que la nociception?

A

Selon l’ I A S P, la nociception est le processus neuronal de encodage des stimuli nocifs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est-ce que la douleur nociceptive?

A
  • La douleur nociceptive est causée par l’activation des nocicepteurs* de la peau, des viscères et des autres organes.
  • Ce type de douleur suit la voie de transmission de la douleur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce que la douleur neuropathique?

A
  • La douleur neuropathique résulte de dommages ou du dysfonctionnement du système nerveux périphérique ou central.
  • La douleur neuropathique peut ainsi être classée comme une douleur neuropathique centrale (c.-à-d., la douleur ressentie à la suite d’un accident vasculaire cérébral ou d’une lésion médullaire) ou comme une douleur neuropathique périphérique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce qu’un nocicepteur?

A
  • Récepteurs sensoriels à seuil élevé du système somatosensoriel périphérique capables de faire la transduction et l’encodage des stimuli nocifs.
  • Les nocicepteurs sont soit des fibres A-beta (à conduction rapide), A-delta (à conduction plus lente), C (à conduction lente).
  • De plus, les nocicepteurs peuvent être thermiques, mécaniques, chimiques, polymodaux ou silencieux.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est-ce que la dlr aigue?

A
  • La douleur aiguë est une réponse prédite à des stimuli mécaniques, thermiques ou chimiques nocifs, comme un traumatisme ou une chirurgie.
  • La douleur aiguë est aussi appelée douleur transitoire ou inflammatoire.
  • Elle diminue souvent avec le temps et répond aux analgésiques et aux thérapies auxiliaires adéquatement ajustées.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Vrai ou faux?
Dans un modèle chirurgical de la douleur aiguë, on peut voir que, quelle que soit la gravité de la douleur, avec une thérapie et une guérison appropriées, cette douleur
diminue avec le temps.

A

Vrai!

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

À quoi est lié la dlr chronique?

A

La douleur chronique, l’une des raisons les plus courantes pour lesquelles les adultes demandent des soins médicaux, est liée aux restrictions de la mobilité et des activités quotidiennes, à la dépendance aux opioïdes, à l’anxiété et à la dépression, ainsi qu’à une mauvaise perception de la santé ou à une qualité de vie réduite.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Distingue la dlr chronique primaire de secondaire.

A
  • Douleur chronique primaire : La douleur chronique est la maladie elle-même.
  • Douleur chronique secondaire : La douleur chronique est due à une condition ou à une maladie sous-jacente.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Pourquoi les personnes qui ne ressentent pas la dlr ont une espérance de vie très réduite?

A

C’est parce que la douleur aiguë a une fonction de protection : elle signale les dangers et protège le corps contre les dommages permanents.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Les _____________ détectent les stimuli externes et internes douloureux.

A

nocicepteurs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Nomme les stimulis externes qui entrainent de la dlr.

A
  • Thermique
  • Mécanique
  • Chimique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Nomme les stimulis internes qui provoquent de la dlr.

A

Les médiateurs de la douleur (p. ex., la prostaglandine E2 [PGE2], la bradykinine [BK], la sérotonine, la 5-hydroxytryptamine [5-H T] ou l’histamine) produits par le corps peuvent activer les nocicepteurs chimiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Décrit les nocicepteurs.

A
  • Les nocicepteurs sont des terminaisons nerveuses libres situées dans la peau et presque tous les organes.
  • Ils sont des récepteurs sensoriels à seuil élevé du système somatosensoriel périphérique et sont capable de faire la transduction et l’encodage des stimuli nocifs.
  • Les nocicepteurs nécessitent une stimulation intense pour générer un potentiel d’action.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Répartition des nocicepteurs?

A
  • Les terminaisons de nocicepteur sont réparties densément sur toute la peau.
  • On les retrouve moins sur le périoste, les articulations, les tendons, les muscles et, de façon moins significative, à la surface des organes.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Vrai ou faux? Souvent, les nocicepteurs sont polymodaux.

A

Vrai!

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Qu’est-ce qu’un récepteur polymodal?

A

Nocicepteurs capables de réagir à plus d’un type de stimulus (par exemple, mécanique, thermique, chimique).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Nomme les 5 phases de la nociception.

A
  1. Transduction
  2. Conduction
  3. Transmission
  4. Modulation
  5. Perception
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Localisation du soma des fibres nociceptives?

A

Ganglion de la racine dorsale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Localisation du neurone de deuxième ordre de la dlr?

A

Corne dorsale de la moelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Décrit la transduction.

A
  • Début = terminaisons libres des fibres nociceptives sont activées par des stimulis/médiateurs chimiques
  • Conversion en PA via les canaux ioniques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Décrit la conduction.

A

Les potentiels d’action générés dans les terminaux nocicepteurs sont conduits des fibres périphériques aux fibres centrales, où ils dépolarisent le terminal présynaptique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Nomme les 3 sous types de fibres nociceptives.

A

AB
AD
C

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Décrit les fibres AB.

A
  • Épaisse et myélinisées
  • Conduit l’influx rapidement
  • Principalement mécanorécepteurs, mais parfois dlr aiguë très localisée
  • On croit que les fibres Aß modulent l’activité des fibres Aδ et C
  • Perception de l’effleurement, de la vibration et de la position des articulations
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Décrit les fibres alpha delta.

A
  • Minces et myélinisées
  • Lentement
  • dlr aiguës, vives et bien localisées
  • dlr brève
  • dlr tranchante et lancinante
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Décrit les fibres C.

A
  • Minces et non myélinisées
  • Très lent
  • Dlr sourde, lancinantes, pulsatiles et diffuses.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Décrit la transmission.

A
  • Début = lorsqu’un potentiel d’action nociceptif atteint le terminal
    présynaptique dans la corne dorsale.
  • À partir de là, le signal de douleur se déplace à travers les faisceaux ascendants de la moelle épinière vers le cerveau.
  • Lorsque le potentiel d’action atteint la corne dorsale, les terminaux présynaptiques des fibres Aδ et C libèrent diverses substances pronociceptives dans la fente synaptique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Quelle substance est utilisée par tout les nocicepteurs?

A

Glutamate

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Que libère les fibres C?

A

Peptide lié au gène de la calcitonine
Somatostatine
Substance P

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

À quoi se lie le peptide lié au gène de la calcitonine?

A

Récepteur CGRP

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

À quoi se lie le glutamate?

A

Le glutamate active la récepteurs postsynaptiques de l’acide propionique α-amino-3 hydroxy-5-méthyl-4-isoxasole (AMPA).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

À quoi se lie la substance P?

A

La substance P (SP) active les récepteurs neurokinine 1 (NK1) postsynaptiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Nomme des exemples de composés chimiques libérés à la suite d’une blessure qui activent directement les nocicepteurs ou augmentent leur excitabilité.

A
  • Bradykinine
  • Sérotonine
  • Histamine
  • Éicosanoïdes (prostaglandines, thromboxanes, leucotriènes)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Décrit la transmission par les voies ascendantes.

A

L’activation des récepteurs postsynaptiques entraîne un afflux d’ions qui dépolarisent les neurones de deuxième ordre et les interneurones. Lorsqu’un neurone de deuxième ordre est dépolarisé, il génère un potentiel d’action qui est relayé à plusieurs zones du cerveau par différentes voies ascendantes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Les potentiels d’action sont relayés au thalamus par l’intermédiaire du faisceau _________________________.

A

spinothalamique controlatéral

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Pour atteindre l’hypothalamus, le signal est transmis par le faisceau ______________________.

A

spinohypothalamique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Les potentiels d’action atteignent le tronc cérébral par le biais des faisceaux _________________________________.

A

spinoréticulaires et spinomesencephaliques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Qu’implique la modulation?

A

Il implique à la fois des mécanismes excitateurs et inhibiteurs dans ce qu’on appelle la voie descendante.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Nomme les opioides endogènes qui modulent la douleur.

A

Les endorphines, les enképhalines et les dynorphines

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Nomme les voies les mieux caractérisées de modulation de la douleur.

A

Les voies les mieux caractérisées sont la substance grise périaqueducale (P A G) et la région bulbaire rostroventrale (R V M)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Quelles structures ont des efférences dans la modulation de la douleur?

A

Cortex cingulaire ant
Amygdale
Cortex préfrontal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Effet et mode d’action des récepteurs opioides?

A

Ils sont des récepteurs couplés à des protéines G* et leur activation entraîne une réduction de la libération des neurotransmetteurs et de l’hyperpolarisation cellulaire, ce qui réduit l’excitabilité cellulaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Décrit le récepteur Mu.

A
  • Les récepteurs Mu (μ) sont responsables de la majeure partie de l’effet analgésique des opioïdes et sont présents sur les neurones de la moelle épinière, du tronc cérébral et du mésencéphale.
  • Les endorphines se lient principalement aux récepteurs Mu des opioïdes.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Décrit les récepteurs Kappa.

A

Les récepteurs Kappa (κ) sont principalement liés aux dynorphines.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Décrit les récepteurs delta.

A

Les récepteurs de Delta (δ) sont principalement liés aux enképhalines.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Décrit la voie de modulation descendante de l douleur.

A

Comme nous l’avons mentionné, les neurones de la voie descendante apparaissent dans le mésencéphale, en particulier la substance grise périaqueducale (S G P), qui envoie un signal au noyau raphé dans le médulla rostrale ventrale. Le médulla rostrale ventrale se projette vers la moelle épinière à travers les faisceaux dorsolatéraux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Décrit la modulation de la douleur sur les neurones de premier ordre.

A
  • Dans la moelle épinière, les neurones se projettent depuis les faisceaux dorsolatéraux jusqu’à la fente synaptique entre les neurones du premier et du deuxième ordre de la voie nociceptive. Ces neurones libèrent des dynorphines et des enképhalines qui se lient aux récepteurs mu pour réduire la transmission des signaux de douleur.
  • Les récepteurs mu agissent en fermant les canaux calciques voltage-dépendant du terminal présynaptique primaire afférent. Ceci cause la dépolarisation et la libération subséquente de neurotransmetteur soit le glutamate et la substance P.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Décrit l’effet de la modulation de la douleur sur les neurones de deuxième ordre.

A
  • Les extrémités présynaptiques des neurones de deuxième ordre ont des récepteurs opioïdes à l’intérieur de la membrane.
  • L’activation des récepteurs mu sur les neurones du deuxième ordre augmente la sortie de potassium, créant ainsi un état hyperpolarisé.
  • Cela réduit le déclenchement des potentiels d’action dans le neurone de deuxième ordre, bloquant la transmission des signaux de douleur.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Décrit l’effet de la modulation de la dlr sur le tronc cérébral et ;e mésencéphale.

A

Dans le tronc cérébral et le mésencéphale, les récepteurs mu activés dans la substance grise périaqueducale (S G P) et le noyau raphé inactivent les interneurones GABAergiques responsables de la suppression de la voie descendante antinociceptive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Qu’est-ceque la perception de la dlr?

A

La perception de la douleur, c’est ressentir la douleur. Cette démarche est propre à l’individu et se fonde non seulement sur les influx nociceptifs reçu, mais aussi sur des expériences personnelles, émotionnelles et cognitives passées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Localisation de la perception de la dlr?

A

La perception se produit dans le
système limbique et dépend du traitement neuronal dans la moelle épinière et dans plusieurs zones du cerveau.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Décrit le décodage de l’information du faisceau spinothalamique.

A
  • Les potentiels d’action qui montent le faisceau spinothalamique sont décodés par le thalamus, le cortex sensorimoteur, le cortex insulaire et le cortex cingulair antérieur pour être perçus comme une sensation désagréable qui peut être localisée dans une zone spécifique du corps.
  • Depuis le thalamus, les fibres envoient le message nociceptif au cortex somatosensoriel, au lobe pariétal, au lobe frontal et au système limbique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Décrit le décodage de l’information du faisceau spinobulbaire.

A

Les potentiels d’action qui montent le faisceau spinobulbaire sont décodés par l’amygdale et l’hypothalamus pour générer un sentiment d’urgence et d’intensité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

Quelles sont les composantes qui influencent la perception de la dlr?

A
  • Émotions
  • SNA
  • Expériences antérieures
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Comment se manifeste la sensibilisation périphérique?

A

Allodynie
Hyperalgie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Allodynie?

A

Douleur due à un stimulus qui ne provoque normalement pas de douleur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Hyperalgie?

A

Douleur accrue due à un stimulus qui provoque normalement la douleur (douleurs dépendantes du stimulus accrues).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Mécanisme de la sensibilisation périphérique?

A

En général, la sensibilisation périphérique se produit après une lésion nerveuse périphérique, une lésion tissulaire et un phénomène d’inflammation. On croit que l’activation anti-dromique* des terminaisons nociceptives afférentes expliquerait potentiellement le phénomène de sensibilisation périphérique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

Nomme les étapes de la progression de la sensibilisation périphérique.

A
  1. Vasodilatation via substance P et ORGC
  2. Activation des cellules immunitaires → médiateurs inflammatoires → activation du nocicepteur
  3. Recrutement de plus de cellules immunitaires → +++ médiateurs
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

Décrit la sensibilisation centrale.

A

Des stimuli nocifs prolongés ou fréquents peuvent entraîner des altérations fonctionnelles, chimiques et structurelles du système neuronal et nociceptif. En d’autres termes, lorsque les nocicepteurs sont activés fréquemment, ils apprennent à devenir plus efficaces et plus sensibles. Ce processus est appelé sensibilisation centrale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

V ou F?
L’hypersensibilité se retrouve également dans les tissus non inflammés lorsque la sensibilisation périphérique se produit.

A

Faux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

V ou F?
Si une sensibilisation centrale s’est produite, la douleur peut être présente lorsqu’une pathologie périphérique ou des stimuli nocifs ne sont plus présents.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

V ou F?
La douleur est due à l’amplification lorsque la sensibilisation centrale se produit.

A

Faux!

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

Méthode non pharmacologique pour diminuer la transduction?

A

glace, chaleur, pression, attelle protectrice

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

Méthode pharmacologique pour diminuer la transduction?

A

anesthésiques locaux, anti-inflammatoires non stéroïdiens (A I N S), thérapie transdermique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

Méthode non pharmacologique pour diminuer la conduction?

A

neurostimulation transcutanée (T E N S)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

Méthode pharmacologique pour diminuer la conduction?

A

anticonvulsivants (p. ex., gabapentine, prégabaline, oxcarbazépine), antidépresseurs tricycliques (p. ex., nortriptyline), inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSN; p. ex., duloxétine), anesthésiques locaux, thérapie transdermique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
74
Q

Méthode non pharmacologique pour diminuer la transmission?

A

massage, neurostimulation transcutanée, acupuncture, traitements psychologiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
75
Q

Méthode pharmacologique pour diminuer la transmission?

A

antagonistes alpha-2, inhibiteurs de C O X-2, anesthésiques locaux, antidépresseurs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
76
Q

Méthode non pharmacologique pour altérer la modulation?

A

exercice aérobique, traitements psychologiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
77
Q

Méthode pharmacologique pour altérer la modulation?

A

acétaminophène, anticonvulsivants, opioïdes neuraxiaux, antagonistes des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (N M D A), antidépresseurs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
78
Q

Méthode non pharmacologique pour diminuer la perception?

A

techniques de distraction, respiration diaphragmatique, thérapie cognitivo-comportementale (T C C), thérapie pleine conscience, thérapie par imagerie motrice graduelle, musicothérapie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
79
Q

Méthode pharmacologique pour diminuer la perception?

A

acétaminophène, antagonistes alpha-2, inhibiteurs de C O X-2, antagonistes N M D A (p. ex, kétamine), opioïdes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
80
Q

Quelle phase doit-on cibler pour diminuer la dlr dans le système nerveux périphérique?

A

Transduction
Conduction

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
81
Q

Comment se fait l’inhibition de la sensibilisation des terminaux nocicepteurs ?

A

L’inhibition de la sensibilisation des terminaisons des nocicepteurs peut être réalisée avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens spécifiques et non spécifiques (celecoxib et naproxen, respectivement).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
82
Q

Comment se fait l’inhibition de la dépolarisation et de la repolarisation de la membrane axonale?

A
  • Anesthésique locaux
  • Empêchent la génération ou la conduction d’un potentiel d’action en bloquant l’afflux de sodium par des anaux sodiques sensibles à la tension situés le long des neurones afférents de premier et de deuxième ordre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
83
Q

Comment stimuler les fibres Aβ dans la zone de la blessure?
explique aussi pourquoi ça marche

A
  • En stimulant les fibres Ab larges et rapides dans une zone blessée, cela induit une libération de GABA par les interneurones dans la corne dorsale. Il y a aussi libération de glycine qui inhibe la libération de glutamate du terminal afférent primaire. Cela empêche la dépolarisation du neurone de second ordre.
  • On croit que la stimulation mécanique et la neurostimulation transcutanée réduisent la perception de la douleur en activant les fibres Aβ rapides.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
84
Q

Quels médicaments agissent sur la dlr au niveau du SNC?

A
  • Opioide
  • Antidépresseurs
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
85
Q

Comment agit les ISRS sur le SNC?

A
  • Les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine peuvent contribuer à la modulation de la nociception.
  • Ceci est démontré par l’antinociception attribuée à la libération de la sérotonine (5 - H T) dans la corne dorsale après la stimulation du noyau raphé magnus dans le tronc cérébral.
  • Les agents qui bloquent la synthèse de 5 - H T atténuent l’analgésie produite par la stimulation, et l’application de quelques agonistes de 5 - H T dans la moelle épinière entraîne une inhibition des cellules réactives aux stimuli nociceptifs
86
Q

Effet de la norépinéphrine dans le SNC?

A

Sur le plan présynaptique, la norépinéphrine augmente les transmetteurs inhibiteurs des interneurones et diminue la libération du glutamate à partir des terminaux Aδ et C afférents.

87
Q

Qu’est-ce qu’une monoamine?

A

Neurotransmetteurs et neuromodulateurs qui contiennent un groupement amine relié à un maillon aromatique. Il s’agit de la sérotonine et de la norépinéphrine, deux neurotransmetteurs libérés par les terminaisons des neurones de la voie descendante.

88
Q

Qu’est-ce que le noyau raphé magnus?

A

Une structure du tronc cérébral qui joue un rôle dans le système endogène des opioïdes.

89
Q

Est-ce que la dlr chronique est une maladie en soi?

90
Q

Qu’est-ce qu’une douleur chronique?

A

Défini par l’I A S P comme une douleur persistante au-delà de trois mois.

91
Q

Par quoi est caractérisée la douleur chronique?

A

Douleur
Conditions associées

92
Q

Qu’est-ce que la souffrance?

A

La réaction émotionnelle est liée à la perception d’une menace ou d’un dommage sérieux à soi-même.

93
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de la douleur chronique?

A

La douleur persistante ou récurrente est présente la plupart du temps ou tout le temps. La pathologie sous jacente est souvent guérie ou peut être minime. Le TDC est associé à des sentiments de tristesse, de désespoir, d’isolement social et de démoralisation, ainsi qu’à des échecs de traitements, et multiples cliniciens et intervenants.

94
Q

Qu’est-ce qu’une maladie?

A

Entité clinique spécifique associée à la fonction ou à la structure perturbée d’un membre, d’un organe ou d’un système.

95
Q

Qu’est-ce qu’un trouble?

A

L’expérience du patient en matière de maladie et de santé, y compris la perception des symptômes, l’interprétation, l’expression et les comportements d’adaptation.

96
Q

Coûts de la douleur chronique?

A

56-60 miliards

97
Q

Selon une enquête canadienne sur la douleur et le statut socio-économique (S S E) réalisée en 2007, le ________ des ménages canadiens comptent un membre souffrant de douleurs persistantes modérées à graves.

98
Q

Nomme les effets négatifs de la douleur modéré à grave sur les canadiens.

A

Perte de revenue
Anxiété/dépression
Perte d’emploi
Douleur quotidienne
Perte économique

99
Q

L’étude rapporte que ___________ de personnes étaient affectées par des maux de tête récurrents de type céphalée de tension, qui étaient la maladie chronique symptomatique la plus courante.

A

1.9 milliards

100
Q

Depuis 1990, les années vécues avec une _________________________________ ont toujours été les principales causes d’invalidité à l’échelle internationale.

A

incapacité et des douleurs au dos et au cou

101
Q

Au Canada, on estime que _________ personnes de plus de 15 ans souffrent de douleurs chroniques.

102
Q

Selon plusieurs enquêtes de grande envergure menées auprès de la population, environ ______________ souffre de douleurs chroniques.

A

un Canadien sur cinq

103
Q

Les __________ des Canadiens qui souffrent de douleurs chroniques disent que leur douleur est de modérée (52 %) à sévère (14 %).

A

deux tiers

104
Q

___ % des Canadiens qui souffrent de douleurs chroniques souffrent de douleurs chroniques depuis plus de dix ans.

105
Q

V ou F?
La douleur chronique n’est pas également répartie entre les Canadiens

106
Q

Nomme les populations les plus atteintes par la dlr chronique?

A

Personnes âgées
Enfants et ados
Femmes
Autochtones
Anciens combattants
Consommateurs de drogues

107
Q

Quels sont certains facteurs qui peuvent accroître la probabilité qu’un patient développe et souffre d’une douleur chronique?

A
  1. Les patients souffrant de douleurs aiguës qui sont mal gérées ou gérées de manière inadéquate.
  2. Les patients ayant eu certains types de chirurgies connues comme à haut risque de développement de douleur chronique (ex. mastectomie, cure hernie inguinale, thoracotomie).
  3. Les populations vulnérables comme les anciens combattants, les personnes souffrant de toxicomanie et de troubles mentaux.
  4. Les patients qui sont marginalisés.
  5. Les patients ayant des antécédents de traumatisme et de violence.
108
Q

Nomme des fdr associés à la dlr chronique.

A
  • Douleur préexistante
  • Données démographiques
  • Mode de vie et comportement
  • Historique des traumatismes (violence ou abus)
  • Attitudes et croyances face à la douleur
  • Comorbidités
109
Q

Est-ce qu’il est normal d’avoir peur de se blesser quand on est atteint de dlr chronique?

110
Q

Quelle est le facteur de risque clinique le plus important pour le développement de la douleur chronique?

A

la présence d’une autre zone de douleur aiguë ou chronique dans le corps

111
Q

Quel service est spécialisé en dlr post-chirurgicale?

A

Les services pour les douleurs transitoires (S D T)

112
Q

FDR pour la DPCC?

A
  • Douleur périopératoire
  • Consommation d’opioïdes
  • Les émotions négatives comprenant la dépression, l’anxiété, la catastrophisation de la douleur et des symptômes semblables au syndrome de stress post-traumatique.
113
Q

Incidence de la DPCC?

A
  • L’incidence d’un an de DPCC modérée à sévère est d’environ 12 % et d’environ 22 % pour les adultes et les enfants, respectivement.
  • Plus de 20 % des adultes et 17 % des enfants qui fréquentent des centres spécialisés de traitement de la douleur chronique ont été référés pour la DPCC.
114
Q

Coût de la DPCC?

A

Le coût médical annuel pour gérer la douleur chronique est estimé à 1 742 $ par personne en 2014, ce qui représente un fardeau de 10 milliards de dollars par année pour le système canadien de soins de santé.

115
Q

La documentation publiée suggère que la prévalence de la douleur chronique est plus élevée chez les personnes âgées. Est-ce que ça veut dire que les jeunes n’ont pas de dlr chronique?

116
Q

Pourquoi l’âge est un fdr de la dlr chronique?

A

Multimorbidité accrue

117
Q

La douleur articulaire et la douleur neuropathique semblent être plus fréquentes chez les personnes __________, tandis que l’incidence de la douleur chronique atteint généralement un plateau chez les personnes d’âge moyen.

118
Q

La migraine survient généralement à la __________________________

A

fin de l’adolescence et dans la vingtaine.

119
Q

Décrit la dlr chez les femmes.

A
  • La douleur chronique est plus courante chez les femmes que chez les hommes.
  • Il a été démontré que les femmes avaient de plus faibles seuils de douleur et une plus faible tolérance
  • Il a été démontré que la neurobiologie de la douleur et les mécanismes par lesquels les médicaments fonctionnent sont différents chez les hommes par rapport aux femmes.
  • Il est connu que le seuil de douleur et la tolérance à la douleur sont influencés par des facteurs comportementaux externes.
120
Q

Qu’Est-ce qui peut expliquer que la culture change la prévalence de la dlr?

A
  • Doté de ressources par rapport au manque de ressources
  • Accès aux services pour la douleur
121
Q

V ou F?
La douleur chronique est inversement reliée au statut socio-économique

122
Q

Quelles hdv sont liés à plus de dlr chronique?

A

Tabagisme
Alcool

123
Q

Décrit l’Association tabac et dlr chronique.

A
  • Les personnes souffrant de douleurs chroniques sont plus susceptibles de fumer que celles qui n’ont pas de douleur.
  • Les patients qui sont de gros fumeurs signalent des taux d’intensité de la douleur plus élevés que les non-fumeurs et signalent un nombre plus élevé de zones douloureuses.
  • Le tabagisme est impliqué dans l’étiologie de plusieurs conditions qui causent une douleur chronique.
124
Q

Décrit l’Association alcool et dlr chronique.

A

Les propriétés analgésiques de l’alcool sont de courte durée; cependant, il est couramment utilisé par les patients pour « se soigner » contre la douleur chronique.

125
Q

Effet de l’aquatique sur les dlr?

A

L’exercice aquatique peut améliorer les douleurs dorsales chroniques et la fonction physique.

126
Q

Effet de l’aérobie et musculation sur la dlr?

A

Il a été démontré que l’entraînement d’aérobie et musculaire supervisé réduisait la douleur chez les patients atteints de fibromyalgie.

127
Q

Effet du tai chi sur la dlr?

A

Le T’ai chi peut avoir un effet bénéfique sur la réduction de la douleur liée à l’arthrite.

128
Q

Effet du yoga sur la dlr?

A

Il a été démontré que le yoga a un impact bénéfique sur les personnes souffrant de douleurs chroniques.

129
Q

Est-ce que tout les pt auront la même réponse au même type d’Exercice pour gérer la dlr?

130
Q

Qu’est-ce qui peut affecter, dans l’histoire du patient, l’expérience de dlr chronique?

A

Traumatisme émotionnels
Traumatisme physique
Stress précoce
Membres de la famille avec maladies mentales
Relations abusives

131
Q

Qu’est-ce qui, dans l’environnement d’une personne, peut moduler la perception de la dlr?

A

Relations
Statut socio économique
Mécanisme de soutient

132
Q

Jusqu’à ___ % des patients souffrant de douleurs chroniques ont des problèmes de santé chroniques diagnostiqués.

133
Q

Par exemple, la dépression et l’anxiété sont fortement liées à la douleur chronique, _______ % des patients souffrant de douleur chronique ayant des troubles de l’humeur concomitants, tandis que les patients souffrant de douleur sévère sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou d’anxiété.

134
Q

Pourquoi la présence de comorbidité affecte la dlr chronique?

A
  • La présence de comorbidités complique la gestion de la douleur chronique en limitant l’applicabilité des lignes directrices cliniques spécifiques à la maladie et en réduisant les options de traitement disponibles pour un contrôle optimal de la douleur.
  • Chez les personnes qui ont d’autres comorbidités médicales, la douleur chronique est un facteur de risque indépendant pour la mortalité toutes causes confondues.
135
Q

Quelles approches thérapeutiques ou options de prise en charge pourriez-vous suggérer pour réduire le risque de douleur chronique?

A
  • Approche multidisiplinaire
  • Pharmaco
  • Non pharmaco: physio, activité physique, psycho
136
Q

Qu’est-ce que l’évaluation de la douleur?

A

L’évaluation de la douleur est l’évaluation observationnelle de l’expérience de douleur d’un patient. Lorsqu’on évalue la douleur d’un patient, qu’elle soit aiguë ou chronique, on doit comprendre et apprécier les éléments biopsychosociaux complexes qui sont impliqués dans sa douleur.

137
Q

Décrit l’approche OPQRST de la douleur.

A

O : Début
P : Facteurs provocateurs/palliants
Q : Qualité
R : Radiation
S : Gravité
T : Cours du temps

138
Q

Décrit l’échelle de cotation numérique.

A
  • Une échelle de cotation numérique est la méthode la plus courante pour évaluer l’intensité de la douleur. Le patient évalue sa douleur sur une échelle de 0 à 10, où 0 représente « aucune douleur » et 10 représente la « pire douleur imaginable ».
  • L’échelle de cotation numérique est plus pratique qu’une échelle visuelle analogique - il est plus facile à comprendre pour la plupart des gens et n’a pas besoin d’une vision claire, de dextérité, de papier et de stylo.
139
Q

Décrit l’échelle visuelle analogique.

A

Une autre échelle de cotation est l’échelle visuelle analogique, où le patient enregistre sa douleur en faisant une marque sur une ligne représentant un continuum allant de « pas de douleur » à « la pire douleur possible ».

140
Q

Nomme des facteurs chirurgicaux qui sont susceptible d’augmenter le risque de passage de la dlr aigue à chronique.

A
  • Chirurgie prolongée
  • Faible débit chirurgical dans l’établissement (par rapport à un débit élevé)
  • Approche ouverte (par rapport à l’approche laparoscopique)
  • Points de suture péricostaux (par rapport aux points de suture intercostaux)
  • Réparation herniaire traditionnelle
  • Dommages nerveux intraopératoires
141
Q

Nomme des facteurs psychologiques qui sont susceptible d’augmenter le risque de passage de la dlr aigue à chronique.

A
  • Anxiété accrue en période préopératoire
  • Personnalité introvertie
  • Tendance à la catastrophisation
  • Score d’engourdissement émotionnel simultané plus élevé après 6 à 12 mois
  • Peur de la chirurgie
  • Niveau élevé de détresse
142
Q

Nomme des facteurs autre qui sont susceptible d’augmenter le risque de passage de la dlr aigue à chronique.

A
  • Faible soutien social
  • Sollicitude familiale élevée (ne pas laisser le patient devenir actif à mesure qu’il se sent mieux)
143
Q

Nomme les patients qui nécessitent une évaluation de base approfondie pour la dlr chronique.

A
  • Patients avec un nouveau diagnostic de douleur chronique non cancéreuse
  • Patients qui sont nouveaux dans votre cabinet avec un diagnostic de douleur chronique non cancéreuse
  • Patients actuellement dans votre cabinet avec un diagnostic de douleur chronique non cancéreuse pour lesquels vous n’avez pas effectué une évaluation de base
144
Q

Pourquoi pensez-vous qu’il est important d’effectuer une évaluation de base des antécédents de la douleur chronique chez un patient?

A

Des évaluations de base sont entreprises afin d’examiner et d’évaluer la douleur d’un patient aux fins du diagnostic et de la surveillance future de l’efficacité du traitement. Les patients souffrant de douleur chronique ont des antécédents complexes, il est donc conseillé de faire la connaissance de votre patiente sur trois à quatre visites. Pendant ce temps, travaillez à établir un rapport avec le patient pour établir la confiance et le partage de l’information. Il est important, au cours de l’évaluation initiale, de comprendre les attentes du patient ainsi que la volonté du patient à effectuer des changements dans sa vie.

145
Q

Nomme les drapeaux jaunes biomédicaux qui signalent les obstacles psychologiques à la récupération.

A
  • Forte douleur ou aggravation de l’incapacité
  • Épisodes de douleur antérieurs significatifs
  • Douleurs dans de multiples sites
  • Signes non organiques
  • Facteurs iatrogènes
146
Q

Nomme les drapeaux jaunes psychologiques qui signalent les obstacles psychologiques à la récupération.

A
  • Croyance selon laquelle la douleur indique un danger
  • Conviction selon laquelle les traitements passifs sont plus efficaces que les traitements actifs
  • Peur et comportement d’évitement
  • Catastrophisation
  • Faible capacité à résoudre les problèmes
  • Stratégies d’adaptation passives
  • Croyances atypiques sur la santé
  • Perception psychosomatiques
  • Niveau élevé de détresse
147
Q

Nomme les drapeaux jaunes sociaux qui signalent les obstacles psychologiques à la récupération.

A
  • Faibles attentes quant au retour au travail
  • Manque de confiance concernant la réalisation des tâches professionnelles
  • Charge de travail élevée
  • Faible confiance quant à la charge de travail
  • Mauvaises relations professionnelles
  • Dysfonction sociale ou isolement
  • Problèmes médico-légaux
148
Q

Nomme les 3 éléments principaux d’une évaluation complète de la dlr chronique.

A
  1. Obtenir les antécédents
  2. Effectuer un examen physique
  3. Poursuivre l’investigation avec des tests diagnostic spécifiques
149
Q

Nomme les antécédents spécifiques à la douleur.

A

Localisation
Intensité
Descripteur
Temporalité
Impact dans la vie quotidienne
Tx
Santé mentale

150
Q

Question pour la localisation de la dlr?

A

Où est la douleur?

151
Q

Question pour l’intensité de la dlr?

A
  • Quelle est l’intensité de la douleur?
  • Qu’est-ce qui soulage la douleur?
  • Qu’est-ce qui aggrave la douleur?
152
Q

Question de descripteurs de la dlr?

A
  • Comment décririez-vous la douleur?
  • Est-ce que c’est brûlant, douloureux, pénétrant,pulsatile, etc.?
153
Q

Question de la temporalité de la dlr?

A
  • Comment votre douleur affecte-t-elle?
  • Votre sommeil?
  • Vos fonctions physiques?
  • Votre capacité à travailler?
  • Votre économie?
  • Votre humeur?
  • Votre vie de famille?
  • Votre vie sociale?
  • Votre vie sexuelle?
  • Votre alimentation et apport de liquide?
154
Q

Question des tx de la dlr?

A
  • Quels traitements avez-vous reçus?
  • Les traitements sont-ils efficaces?
  • Des effets indésirables?
155
Q

Question de santé mentale de la dlr?

A
  • Êtes-vous déprimé?
  • Vous inquiétez-vous des conséquences de votre douleur et de votre santé?
  • Êtes vous impliqués dans un processus de litige ou de compensation?
156
Q

Nom pour la variété de comportements qui servent à communiquer le fait que la douleur est vécue?

A

comportements révélateurs de la douleur

157
Q

Décrit les comportements révélateurs de la douleur verbaux et non verbaux.

A
  • Descriptions de l’intensité/endroit de la dlr
  • Gémissement, plaintes
  • Postures
  • Expressions faciales
158
Q

Décrit l’évaluation des comportements révélateurs de la douleur.

A
  • Forme spécifique de comportement lié à la maladie
  • Apprise ou conditionnée par des expériences de douleur passées ou par des gains secondaires
  • Il est important d’évaluer ces comportements, car cela vous permet d’évaluer les croyances et les sentiments de douleur d’un patient à l’égard de la thérapie.
159
Q

Décrit la réponse programmée.

A

Les comportements révélateurs de la douleur sont programmés chez tous les animaux pour solliciter de l’aide.

160
Q

Est-ce qu’il est normal que les réactions face à dlr diffèrent d’un patient à l’autre?

161
Q

Qu’est-ce qui se passe si un MD juge un patient souffrant?

A

Bris de la confiance

162
Q

Quoi utiliser pour évaluer les antécédents fonctionnels et sociaux d’un patient?

163
Q

Nomme les renseignements à obtenir pour déterminer les antécédents fonctionnels et sociaux d’un patient.

A
  • Les conditions de vie
  • Les relations
  • Le soutien social et le soutien familial
  • Le statut et les obligations du travail
  • Le sommeil
164
Q

Nomme les indicateurs jaunes pour les antécédents fonctionnels et sociaux.

A
  • Faible attente de retour au travail
  • Manque de confiance dans l’exécution des activités de travail
  • Dysfonctionnement social ou isolement
  • Problèmes médico-légaux
165
Q

Vrai ou faux?
Les antécédents de consommation de substances d’un patient souffrant de douleurs chroniques peuvent influencer sur le choix du plan de traitement.

166
Q

Nomme les éléments à questionner pour déterminer si le patient a des atcd de consommation de substances.

A
  • La première consommation :
  • La consommation actuelle (dernière consommation)
  • La régularité de la consommation
  • La durée et la fréquence
  • La quantité et le moyen de consommation
  • Conséquences de la consommation de drogues (dommages) qu’ils ont subies
  • Traitement qu’ils ont reçu
167
Q

Nomme les classes d’antécédents de la consommation de substances.

A

Alcool
Benzo
Amphétamines
Ecstasy
Cocaine
Opioide
Barbiturique
Cannabis
Solvant
Halucinogène

168
Q

Qu’évaluer pour les risques liés aux opioides?

A

Atcd personnel
Atcd familiaux
Santé mentale
Expérience de traumatisme/mauvais traitement

169
Q

Quoi évaluer si le patient est sous opioides?

A

Test urine

170
Q

Nomme 3 questionnaires pour évaluer la dlr chronique.

A

Le Brief Pain Inventory
Le Questionnaire sur la douleur de McGill
Les outils de dépistage de la douleur neuropathique

171
Q

Décrit le questionnaire concis de la dlr.

A
  • Évalue la gravité de la dlr
  • Évalue le degré d’interférence avec la fonction à l’aide d’une échelle de notation numérique de 0 à 10 à quatre points au cours des 24 dernières heures
  • Il demande également au patient d’évaluer le soulagement qu’il ressent du traitement de la douleur actuel.
  • Il peut être auto-administré ou donné lors d’une entrevue clinique. La plupart des patients peuvent terminer la version abrégée du Q C D en deux ou trois minutes.
172
Q

Décrit l’évaluation de la dlr chronique avec le QCD.

A

Le Q C D demande également au patient d’évaluer à quel point (OR à quelle importance) la douleur a interféré avec sept aspects de sa vie au cours des dernières 24 heures.

173
Q

Nomme les 7 aspects évalués par le QCD.

A
  • Activité générale
  • Marche
  • Travail normal
  • Relations avec d’autres personnes
  • Humeur
  • Sommeil
  • Jouissance de la vie
174
Q

Décrit le questionnaire sur la dlr de McGill.

A
  • Formulaire abrégé du QDM
  • Aspects sensoriels, affectifs, évaluatifs et temporels de la douleur du patient
  • On demande au patient d’évaluer l’intensité de chaque descripteur sur une échelle de 0 à 3, où 3 est sévère.
  • Trois scores de douleur sont calculés : l’indice de la douleur sensorielle, affective et totale.
  • Les patients évaluent également leur intensité de douleur actuelle sur une échelle de cotation numérique de 0 à 5 et sur une échelle analogique visuelle.
175
Q

Nomme les questionnaires de la dlr neuropathique.

176
Q

Particularité du LANSS et DN4?

A

Le D N4 et le L A N S S comportent des éléments de la façon dont la douleur se ressent pour le patient, mais ils exigent aussi que le professionnel de la santé qui examine la question évalue s’il y a une sensation réduite (hypoesthésie) du toucher ou de piqûre, et si le tact léger augmente ou cause la douleur (allodynie).

177
Q

Que faire avec les patients qui ne sont pas en mesure de décrire ou d’évaluer verbalement leur douleur?

A

Échelle de visage
Évaluation spéciale pour la démence

178
Q

Décrit l’échelle de la dlr selon l’expression faciale.

A

0 - Pas de mal
2 - Cela fait mal Un peu
4 - Cela fait mal Un peu plus
6 - Cela fait mal Encore plus
8 - Cela fait mal Beaucoup de mal
10 - Cela fait mal Fait le plus mal
4 ans et +

179
Q

Nomme les 5 mesures de l’évaluation de la dlr chez des personnes atteintes de démence.

A
  • Respiration
  • Vocalisation négative
  • Expression du visage
  • Langage corporel
  • Consolabilité
180
Q

Vrai ou faux?
Au cours d’une évaluation de base, il est important d’évaluer la santé mentale du patient.

181
Q

Nomme les questionnaires d’évaluation de la santé mentale.

182
Q

Nomme les indicateurs jaunes pour la santé mentale.

A
  • Dramatisation
  • Stratégies d’adaptation passives
  • Détresse
  • Perceptions psychosomatiques
  • Faible capacité à résoudre des problèmes
  • Croire que la douleur indique des blessures
  • Risque qu’une personne présente un danger pour elle-même ou pour autrui
183
Q

Définition du PHQ9?

A

C’est le module sur la dépression du Questionnaire sur la santé des patients (QSP) : une version autoadministrée de l’instrument de diagnostic PRIME-MD pour les troubles mentaux courants.

184
Q

Définition du GAD 7?

A

L’échelle du trouble d’anxiété généralisée (G A D-7) est une évaluation autoadministrée pour le dépistage, le diagnostic et l’évaluation de la gravité des troubles anxieux.

185
Q

Que doivent comprendre TOUT les examens physiques de la dlr?

A
  • Observer la posture et la démarche
  • Rechercher les comportements de douleur
  • Examiner le statut mental
  • Effectuer un examen détaillé de l’appareil locomoteur, de la neurologie et de la peau
186
Q

Quoi observer dans un examen musculosquelettique?

A
  • Hypertonicité
  • Sensibilité
  • Points gachette
  • Gamme de mouvement associée
187
Q

Scores pour l’examen musculo?

A

CORE Back
Neck Tool

188
Q

Quoi observer dans un examen neuro?

A
  • Motricité globale et démarche
  • Rélexes ostéo-tendineux
  • Examen sensoriel détaillé (toucher léger, piqûre d’épingle, sensation de vibration, proprioception)
  • Allodynie dynamique, allodynie thermique, piqûre d’épingle, hyperalgésie
  • Points sensibles
  • Fonction des nerfs crâniens
  • Fonction cérébelleuse
189
Q

Quoi examiner lors d’un examen de la peau?

A
  • Température
  • Couleur
  • Transpiration
  • Changements de poil (p. ex., augmentation ou absence de pilosité), suggérant un syndrome de douleur régionale complexe*
  • Cicatrices au niveau du dermatome évoquant le zoster précédent
  • Éruptions cutanées compatibles avec une maladie rhumatologique
190
Q

Quoi observer lors d’un examen abdo?

A
  • Sensibilité à la palpation abdominale
  • Points gachettes de la paroi abdominale
  • Allodynie de la paroi abdominale (suggestive de cause viscérale)
191
Q

Quoi observer lors d’un examen pelvien H?

A
  • Changements de peau
  • Examen rectal pour évaluer les muscles du plancher pelvien
  • Examen prostatique ou testiculaire pour sensibilité
192
Q

Quoi observer lors d’un examen pelvien F?

A
  • Changements de peau
  • Vulvodynie
  • Points douloureux ou sensibles superficiels (zone périnéale)
  • Sensibilité profonde points gachettes avec palpation des muscles du plancher pelvien
  • Mouvement cervical ou sensibilité annexielle
193
Q

Allodynie?

A

L’allodynie est une douleur évoquée par des stimuli typiquement non nocifs comme un toucher léger.

194
Q

Hyperalgésie?

A

L’hyperalgésie est une douleur accrue due à un stimulus qui provoque normalement la douleur.

195
Q

Syndrome de la dlr régionale complexe?

A

Le syndrome de douleur régionale complexe est une forme de douleur chronique qui affecte le plus souvent un membre (bras, jambe, main ou pied) et se développe généralement après une blessure.

196
Q

Vrai ou faux?
La majorité des dlr chronique doivent être surenquêtée pour un bon dx.

197
Q

Décrit l’utilisation de l’IRM dans le dx des dlr chronique.

A

L’imagerie par résonance magnétique (I R M) peut être utilisée pour confirmer une lésion du S N C susceptible de répondre aux infiltrations ou aux interventions en fluoroscopie.

198
Q

Décrit l’utilisation des marqueurs inflammatoires dans le dx des dlr chronique.

A

Des marqueurs inflammatoires peuvent être utilisés pour suivre les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (A R), de pseudo-polyarthrite rhizomélique (P P R) et de troubles relatifs aux antigènes leucocytes B27 (HLA B27).

199
Q

Nomme les objectifs SMART.

A
  • S – SPÉCIFIQUE : Des étapes précises et claires, de petites étapes qui sont déclarées positivement.
  • M – MESURABLE : La réalisation de l’objectif peut être évaluée.
  • A – ATTEIGNABLE : Atteignable et réalisable.
  • R – RÉALISTE : Réaliste (acceptez que la douleur soit comprise) et pertinent pour le patient.
  • T - EN TEMPS UTILE : Dans le temps et vers l’avenir.
200
Q

Pourquoi l’évaluation continue de la dlr est importante?

A
  • C’est essentiel pour la santé d’un
    patient parce qu’à mesure qu’il vieillit, d’autres comorbidités influenceront sa douleur et sa réponse aux médicaments.
  • De plus, la douleur persistante et l’incapacité qui en découle peuvent contribuer à une présentation nouvelle des troubles de l’humeur, des troubles de la consommation de substances, des maladies cardiovasculaires et d’autres comorbidités associées au mode de vie sédentaire.
201
Q

Qu’est-ce qu’il faut évaluer dans la dlr au fil du temps?

A
  • Il faut chercher des changements dans la douleur, de nouveaux symptômes et de nouvelles douleurs.
  • Parallèlement, il est important de vérifier l’adhésion au traitement, les effets indésirables liés au traitement et les progrès vers l’atteinte des objectifs fixés.
202
Q

Il faut vérifier les effets du tx sur?

A
  • Douleur
  • Fonction
  • Qualité de vie
  • Humeur
  • Fonction sociale
203
Q

Quoi évaluer à chaque visite si le patient prends des opioides?

A
  • Comportements aberrants, mauvaise utilisation, abus et détournement
  • Nombre de pilules et programmes de surveillance des ordonnances
  • Dépistage des médicaments dans l’urine au besoin
204
Q

Nomme les six domaines de résultats de base qui devraient être pris en compte lors de l’évaluation de l’impact du traitement sur la douleur chronique.

A

Intensité de la dlr sur 10
Fonctionnement physique
Fonctionnement émotionnel
Amélioration et satisfaction
Autre sx/effet secondaire
Données sur les dispositions et les caractéristiques

205
Q

Décrit l’évaluation de l’intensité de la dlr au long terme.

A

Une diminution de 10 à 20 % de l’intensité de la douleur est considérée comme minimalement importante, une diminution d’au moins 30 % est modérément importante et une diminution de plus de 50 % est une amélioration substantielle.

206
Q

Décrit l’évaluation du fonctionnement physique au long terme.

A

Le fonctionnement physique est évalué par les éléments d’interférence de douleur BPI.
Une amélioration d’un point est considérée minimalement importante.

207
Q

Décrit l’évaluation du fonctionnement émotionnel au long terme.

A

Le fonctionnement émotionnel est évalué par :
* L’Inventaire de dépression de Beck : une diminution de plus de cinq points est cliniquement importante.
* Le profil de l’humeur : une perturbation totale de l’humeur est cliniquement importante avec une diminution de 10 à 15 points.

208
Q

Décrit l’évaluation de la satisfaction au long terme.

A
  • Les cotes attribuées aux patients pour l’amélioration ou l’aggravation de l’état de douleur avec le traitement sont notées par la Patient’s Global Impression of Change Scale.
  • Un changement minimalement important pour le mieux est le rapport du patient sur « l’amélioration minimale », un changement modérément important est « modérément amélioré » et un changement substantiel est « beaucoup amélioré ».
209
Q

Décrit l’évaluation des données sur la disposition et les caractéristiques au long terme.

A

Les données sur les dispositions et les caractéristiques d’un patient sont évaluées en accord avec les recommandations CONSORT*. Le fait de connaître les recommandations CONSORT vous aidera à faire une évaluation critique des travaux de recherche dans ce domaine.

210
Q

Décrit l’évaluation des autres sx au long terme.

A

La présence d’autres symptômes ou effects secondaires peuvent être trouvés grâce à des questions ouvertes, et lors de la déclaration spontanée d’événements par le patient.