MAA - module 1 de la dlr Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la douleur?

A

La douleur est définie comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles.

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Q

Nomme les 3 catégories de la douleur.

A

Douleur nociceptive
Douleur neuropathique
Douleur nociplastique

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3
Q

Décrit la douleur nociceptive.

A
  • La douleur nociceptive est due à des lésions ou à une agression de tissus non nerveux; le système nerveux somatosensoriel n’est pas atteint. Cette douleur est souvent décrite comme aiguë, permanente ou pulsatile.
  • La douleur provoquée par une entorse à la cheville lors de la pratique d’un sport est un exemple de douleur nociceptive.
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4
Q

Décrit la douleur neuropathique.

A

La douleur neuropathique est due à une lésion ou à une maladie du système nerveux somatosensoriel, qui ne fonctionne pas normalement. Elle tranche avec la douleur nociceptive, qui est associée à une réponse normale du système nerveux somatosensoriel. La douleur neuropathique est souvent décrite comme une douleur brûlante ou fulgurante, avec une sensation d’engourdissement ou de picotements dans la peau sus-jacente ou une hypersensibilité cutanée, même à un contact léger.

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5
Q

Décrit la douleur nociplastique.

A
  • La douleur nociplastique résulte de troubles de la nociception, malgré l’absence de lésions ou d’agressions tissulaires établies qui seraient responsables de la douleur.
  • La fibromyalgie est un exemple de douleur nociplastique
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6
Q

Quel type de douleur?
Douleur due à des lésions ou à une agression de tissus non nerveux

A

Douleur nociceptive

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7
Q

Quel type de douleur?
Douleur due à une lésion ou à une maladie du système nerveux somatosensoriel

A

Douleur neuropathique

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8
Q

Quel type de douleur?
Douleur qui résulte de troubles de la nociception malgré l’absence de lésions ou d’agressions tissulaires établies .

A

Douleur nociplastique

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9
Q

Qu’est-ce que la douleur aigue?

A

Définie par l’Association internationale pour l’étude de la douleur (I A S P; International Association for the Study of Pain) comme une douleur qui dure moins de trois mois.

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10
Q

Qu’est-ce que la douleur chronique?

A

Définie comme une douleur persistante ou récurrente qui dure au moins trois mois.

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11
Q

La douleur est définie comme chronique lorsqu’elle dure depuis plus de combien de mois?

A

Trois mois

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12
Q

Est-ce que la douleur est unidimensionnelle?

A

NON → multi

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13
Q

Nomme les 3 dimensions de la douleur du modèle biopsychosocial.

A

Biologique
Psychologique
Social

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14
Q

Décrit la dimension psychologique de la douleur.

A
  • La douleur chronique peut entraîner de l’anxiété, de la peur, de la colère, une mauvaise humeur et un sentiment de culpabilité ou d’isolement.
  • Les personnes qui en souffrent pourraient croire qu’elle est le signe de quelque chose de plus grave qu’en réalité, et se sentir alors incapables de la supporter.
  • Des problèmes de santé mentale concomitants peuvent également affecter la façon dont la douleur est ressentie.
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15
Q

Décrit la dimension biologique de la douleur.

A

Il est important de tenir compte de l’ampleur de la maladie ou de la blessure à l’origine de la douleur, et de savoir si la personne présente d’autres maladies ou tout autre facteur qui affectent ses seuils vis-à-vis la douleur ainsi que sa tolérance à cette dernière.

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16
Q

Décrit la dimension sociale de la douleur.

A
  • Dans le cadre de la dimension sociale, il convient de tenir compte de la réaction des proches aux limitations fonctionnelles que présente la personne en raison de la douleur, des exigences de son environnement de travail, de l’accès aux soins de santé, de la culture, ainsi que des attitudes et des croyances de la famille et des amis.
  • Le réseau de soutien de la personne constitue un autre élément important de cette dimension.
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17
Q

Selon vous, quelle proportion de la population canadienne vit avec une douleur chronique?

A

1/5

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18
Q

Comme vous l’avez vu sur la diapositive précédente, 1 personne sur 5 vit avec une douleur chronique au Canada. ________ des personnes concernées déclarent que leur douleur est modérée à intense, et __ % souffrent de douleur chronique depuis plus de 10 ans.

A

Deux tiers
50

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19
Q

Décrit les particularités de la douleur chez les femmes.

A
  • La douleur ne se manifeste pas toujours de la même manière chez les femmes et chez les hommes.
  • De nombreuses études n’incluent que des hommes, introduisant un biais qui pourrait conduire à sous-diagnostiquer la douleur chez la femme.
  • En outre, dans le cadre des soins de santé, des préjugés implicites font que les plaintes des femmes sont souvent ignorées.
  • En raison de leurs responsabilités en matière d’éducation des enfants, les femmes peuvent aussi avoir un accès plus limité aux soins de santé.
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20
Q

Décrit les particularités de la douleur chez les autochtones.

A
  • Certaines communautés autochtones se heurtent à des obstacles qui limitent leur accès aux soins de santé.
  • Elles peuvent aussi être victimes de racisme et de stigmatisation, et ressentir les conséquences du traumatisme intergénérationnel, ce qui rend encore plus complexe leur expérience de la douleur.
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21
Q

Décrit les particularités de la douleur chez les personnes âgées.

A
  • En raison de problèmes de mobilité et de moyens financiers limités, les personnes âgées peuvent elles aussi avoir des difficultés à accéder aux soins de santé.
  • Par ailleurs, des problèmes de santé concomitants peuvent avoir des répercussions sur les
    traitements pharmacologiques
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22
Q

Décrit les particularités de la douleur chez les anciens combattants

A
  • Les anciens combattants peuvent présenter simultanément un trouble de stress post traumatique (TSPT) et d’autres problèmes de santé mentale, ce qui complique davantage leur expérience de la douleur.
  • Par ailleurs, ils peuvent éprouver des difficultés à accéder aux soins de santé lors de leur transition du système de santé militaire vers le système de santé civil.
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23
Q

Décrit les particularités de la douleur chez les consommateurs de drogues.

A
  • Les consommateurs de drogues déclarent avoir des difficultés à accéder aux soins de santé en raison de la stigmatisation dont ils sont victimes.
  • En outre, la consommation de drogues peut modifier le seuil de douleur, et des substances - comme l’alcool et la cocaïne - peuvent être utilisées pour soulager la douleur.
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24
Q

Nomme les obstacles à la prise en charge de la douleur.

A
  • Accès aux soins
  • Traitement précoce inadéquat
  • Couverture insuffisance
  • Mauvaise intégration des soins
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25
Q

Décrit le problème d’accès aux soins.

A

Certains patients se heurtent à de nombreux obstacles pour accéder aux soins de prise en charge de la douleur, dont des processus de consultation complexes, la distance, le coût du transport et/ou les coûts associés, etc.

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26
Q

Décrit le problème du traitement précoce inadéquat.

A
  • Un traitement inadéquat au cours des premiers stades entraîne une aggravation de la douleur au fil du temps.
  • L’activation d’un plan multidisciplinaire de prise en charge de la douleur, y compris des stratégies d’autogestion, peu de temps après l’apparition de la douleur améliore les résultats
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27
Q

Décrit le problème de couverture insuffisante.

A
  • Les services de traitement, en particulier non pharmacologiques, ne sont souvent pas couverts par le financement public des soins de santé.
  • L’accès à un traitement de la douleur varie considérablement selon le type d’assurance et les ressources financières à la disposition de la personne concernée.
  • De plus, les patients doivent passer par différents systèmes de remboursement
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28
Q

Décrit le problème de la mauvaise intégration des soins.

A
  • Les programmes multidisciplinaires intégrés de prise en charge de la douleur sont rares.
  • Le manque d’intégration entre les soins médicaux, de physiothérapie et de santé mentale entraîne une fragmentation de la prise en charge.
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29
Q

Pourquoi est-il si compliqué de bien prendre en charge la douleur?

A
  • Manque d’information
  • Absence de parcours clair dans les cas de douleur chronique
  • Coûts
  • Rare programmes
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30
Q

Nomme des répercussions personnelles de la dlr sur la vie d’une personne.

A
  1. Diminution de la qualité de vie et de la santé générale.
  2. Déclin de la santé mentale et émotionnelle
  3. Risque accru de suicide.
  4. Troubles de la fonction cognitive.
  5. Augmentation de la fatigue, de l’épuisement et des troubles du sommeil.
  6. Diminution des activités de la vie quotidienne et du fonctionnement physique et social.
  7. Absentéisme scolaire ou professionnel et diminution de la productivité.
  8. Difficultés financières.
  9. Incapacité et inactivité accrues.
  10. Diminution des liens et des soutiens sociaux.
  11. Plus grand recours aux soins de santé.
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31
Q

Combien la douleur chronique coûte-t-elle à la population canadienne chaque année (coûts directs en soins de santé + coûts indirects)?

A

50-60 G$

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32
Q

Exemples de coûts directs de la dlr chronique en soins de santé?

A

Nombreuses visites chez le médecin
Hospitalisation prolongée
Nouvelle hospitalisation
Coût des médicaments
Coût des examens d’imagerie médicale et des autres examens

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33
Q

Exemples de coûts indirects de la dlr chronique en soins de santé?

A

Perte de productivité
Perte de recettes fiscales
Prestations d’invalidité
Coûts des personnes soignantes

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34
Q

Selon vous, en quelle position le Canada se situe-t-il en matière de consommation mondiale d’opioïdes?

A

2e

35
Q

Selon vous, quelle proportion de la population canadienne se voit prescrire des opioïdes?

A

1 personne* sur 8 s’est vue prescrire des opioïdes en 2018

36
Q

La consommation d’opioïdes a considérablement ___________ au cours des 35 dernières années.

A

augmenté

37
Q

Quelle est l’influence de l’industrie pharmaceutique sur la crise des opioides?

A
  • Marché trompeur
  • Financement des groupes de défense
  • Emplacement géographique
  • Répercussions juridiques minims
  • Incitatifs financiers
38
Q

Décrit la problématique du marché trompeur.

A
  • Aux États-Unis, les fabricants de médicaments ont plaidé coupables et ont accepté de régler à l’amiable des centaines de millions de dollars pour des affaires de commercialisation trompeuse d’opioïdes.
  • Par exemple, Purdue Pharma, le fabricant d’OxyContin, a réglé de nombreuses poursuites à l’amiable moyennant des sommes s’élevant à plusieurs millions de dollars aux États-Unis, mais n’a pas encore été sanctionné au Canada.
39
Q

Décrit la problématique du financement des groupes de défense.

A
  • Les fabricants d’opioïdes ont alloué des sommes très importantes à des groupes de défense de patients et à la formation médicale à la prise en charge de la douleur au Canada.
  • Ces tactiques de commercialisation indirecte ont eu pour effet de renforcer l’importance de reconnaître la douleur chronique et d’encourager son traitement agressif.
  • Certains concepts, comme celui de « la douleur comme cinquième signe vital », adopté par les établissements de santé des pays développés, ont été influencés par ces campagnes de commercialisation indirecte.
40
Q

Décrit le problème de l’emplacement géographique.

A

Au Canada, les fabricants d’opioïdes n’ont jamais été sanctionnés. Ils ont donc continué à appliquer des techniques de commercialisation agressives, sans crainte des lourdes amendes auxquelles ils seraient exposés dans d’autres pays.

41
Q

Décrit la problématique des répercussions juridiques minims.

A

Au Canada, seulement 20 millions de dollars de dommages-intérêts ont été accordés à la suite d’un recours collectif de faible ampleur, une somme ridicule comparée aux milliards que coûte l’épidémie d’opioïdes pour la population.

42
Q

Décrit la problématique des incitatifs financiers.

A

Les fabricants d’opioïdes ont admis avoir versé des sommes importantes à des prestataires de soins de santé canadiens.

43
Q

Le Canada a recensé _____ décès apparemment liés à la consommation d’opioïdes en 2020, comparativement à 3 658 en 2019 et 4 588 en 2018.

A

6 265

44
Q

D’après ce que vous venez d’apprendre, quelle répercussion la crise des opioïdes a-t-elle sur l’espérance de vie moyenne au Canada?

A

Pas de changement

45
Q

Pourquoi la disponibilité accrue d’opioïdes sur ordonnance a-t-elle contribué à la morbidité et à la mortalité associées aux opioïdes?

A

Chez certaines personnes, la prescription d’opioïdes pour soulager une douleur a eu des effets néfastes importants, comme l’apparition de troubles de l’usage des opioïdes, une surdose ou un décès. Cependant, il est important de savoir que les méfaits associés aux opioïdes ne sont pas uniquement liés aux troubles de l’usage des opioïdes; une surdose peut survenir à tout moment, même au cours de la première utilisation.

46
Q

Quel groupe est plus touché par la crise des opioides?

A
  • Moins de 60 ans
  • Hommes
47
Q

Pourquoi le nombre de décès lié aux opioides augmentent?

A

approvisionnement non réglementé en médicaments contaminés par du fentanyl

48
Q

Quel est l’opioide le plus mortel au Canada?

A

Fentanyl

49
Q

Quels facteurs contribuent au fait que la consommation d’opioïdes a tendance à augmenter.

A
  • Traitement de première ligne avec opioïdes
  • Prescrire des opioïdes puissants avant des opioïdes faibles
50
Q

Décrit la tendance en matière de prescription d’opioides au cours des dernières années.

A
  • Entre 2016 et 2017, le nombre d’ordonnances d’opioïdes a baissé de plus de 400 000 et, pour la première fois depuis 2012, la quantité totale opioïdes servis au Canada a diminué de plus de 10 %
  • Entre 2013 et 2018, le pourcentage de mise en route de traitements opioïdes est passé de 9,5 % à 8,1 %
  • Entre 2013 et 2018, le pourcentage de personnes qui se sont vues prescrire des opioïdes à long terme a diminué, passant de 19,8 % à 17,6 %
  • De plus en plus de patients essaient plusieurs médicaments non opioïdes avant de commencer un traitement opioïde
51
Q

La consommation d’opioïdes à long terme améliore la douleur, le niveau de fonctionnement et la qualité de vie uniquement chez une ________ de personnes atteintes de douleur chronique.

A

minorité

52
Q

Qu’Est-ce qui diminue l’accès aux opioides?

A
  • Difficile d’obtenir une ordonnance
  • Interruption de traitement et diminution rapide de la prescription
53
Q

Selon vous, entre 2016 et 2017, la quantité totale d’opioïdes prescrits au Canada a diminué de __%

A

10

54
Q

Définition du DSM5 des troubles liés à l’usage de substances?

A

« ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques indiquant que le sujet continue à consommer la substance malgré des problèmes significatifs liés à cela »

55
Q

Par quoi se caractérisent les troubles liés à l’usage des substances?

A

par « un changement sous-jacent dans les circuits cérébraux qui peut persister au-delà de la désintoxication, particulièrement chez les sujets présentant des troubles graves. Les effets comportementaux de ces changements cérébraux peuvent se manifester par des rechutes répétées et une envie impérieuse de consommer la substance lorsque les individus sont exposés à des stimuli en rapport avec la substance.

56
Q

Nomme les critères de l’intensité du trouble de l’usage.

A
  • lorsque la personne répond à 2 ou 3 critères, le trouble de l’usage d’une substance est considéré comme léger;
  • lorsqu’elle répond à 4 à 5 critères, le trouble est moyen;
  • lorsqu’elle répond à plus de 6 critères, le trouble est sévère.
57
Q

Nomme les critères du DSM5 lié au trouble de l’usage d’une substance.

A
  • Substance souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévue
  • Désir persistant ou efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’usage de la substance
  • Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance, à utiliser la substance ou à récupérer de ses effets
  • Envie impérieuse
  • Incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison
  • Problèmes interpersonnels ou sociaux persistants
  • Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduites
  • Usage de la substance dans des situations où cela peut être physiquement dangereux
  • L’usage de la substance est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance
  • Tolérance
  • Sevrage
58
Q

Si une personne qui consomme des opioïdes remplit ____________ critères énumérés dans le D S M-5, elle sera alors considérée comme présentant un léger trouble de l’usage des opioïdes.

A

deux ou trois

58
Q

Vrai ou faux? Lorsqu’une personne se voit prescrire des opioïdes, la tolérance et le sevrage ne sont pas pris en considération pour déterminer si cette personne présente un trouble de l’usage des opioïdes.

A

Vrai

59
Q

Un troubles liés à l’usage des opioïdes est survenu chez ___ % des patients qui se sont vus prescrire des opioïdes pour le traitement d’une douleur chronique

A

3,3

60
Q

____ % présentaient des comportements aberrants qui est péjoratif par e évocateur d’un trouble lié à l’usage

A

11,5

61
Q

Nomme un fdr important de comportements aberrants qui est péjoratif par e évocateur d’un trouble lié à l’usage et d’apparition de troubles de l’usage des opioïdes chez les patients souffrant d’un nouvel épisode de douleur chronique non cancéreuse.

A

l’exposition aux opioïdes sur ordonnance

62
Q

Comment pensez-vous que la douleur et les troubles liés à l’usage d’une substance affectent le fonctionnement psychosocial?

A

La douleur et les troubles de l’usage d’une substance peuvent avoir des répercussions négatives sur le fonctionnement psychosocial, dans la mesure où la concomitance des deux troubles amplifie encore ces effets.

63
Q

Vrai ou faux?
Un patient atteint d’une douleur légitime n’est pas susceptible de contracter un trouble de l’usage des opioïdes.

A

Faux

64
Q

Vrai ou faux?
L’exposition aux opioïdes sur ordonnance est un facteur de risque mineur d’apparition d’un trouble de l’usage des opioïdes chez les patients qui présentent de nouveaux épisodes de douleur chronique non cancéreuse.

A

Faux

65
Q

Vrai ou faux?
La durée du traitement opioïde est plus importante que la dose quotidienne pour déterminer le risque d’addiction.

A

Vrai

66
Q

Quel est le stigma qui entoure le trouble d’usage?

A

La stigmatisation contribue à laisser penser que les personnes qui souffrent d’un troubles liés à l’usage d’une substance souhaitent obtenir un traitement contre la douleur uniquement afin de se procurer davantage de médicaments

67
Q

Quelle est la proportion de patients qui présentent un trouble d’usage et qui souffrent également de douleur chronique?

A

48-60 %

68
Q

Quel opioïde joue un rôle dans la plupart des décès par surdose liés aux opioïdes?

A

Fentanyl

69
Q

Nomme les 9 principes de réduction des méfaits.

A
  • Approche centrée sur le client
  • Sans jugement
  • Facilitante (c.-à-d. pas axée sur l’abstinence ou la récupération)
  • Cible les causes des risques et des méfaits
  • Basée sur des données probantes, pratique, faisable, efficace, sûre et rentable
  • Favorise l’autonomie et la dignité
  • Transparente et responsable
  • Valorise une réelle mobilisation et un véritable leadership des consommateurs de substances
  • Conteste les lois, les politiques et les pratiques qui amplifient les méfaits, y compris la criminalisation et les services réservés aux personnes qui pratiquent l’abstinence
70
Q

Nommes des initiatives de réduction des méfaits.

A
  • Programme de distribution de matériel d’injection
  • Distribution de trousses de naloxone
  • Site de consommation supervisée
  • Programmes d’échange de timbre de fentanyl
71
Q

Décrit le programme de distribution de matériel d’injection.

A
  • Programme de distribution de matériel d’injection fournissent aux personnes des aiguilles et des seringues stériles.
  • Ces programmes ont été mis en œuvre dans les années 80 au cours de l’épidémie de V I H, pour réduire la transmission du V I H.
  • Les P S A réduisent la transmission d’agents pathogènes transmissibles par le sang, ainsi que les infections liées à l’usage de drogues (p. ex. cellulite). Récemment, les P S A se sont élargis pour inclure d’autre matériel, comme les trousses pour une consommation de crack plus sécuritaire.
72
Q

Décrit la distribution de trousse de naloxone.

A

La naloxone est un médicament qui peut renverser temporairement les effets d’une surdose d’opioïdes. Au Canada, les trousses de naloxone ont permis de réduire le taux de mortalité due à une surdose d’opioïdes.

73
Q

Que permettent les sites de consommation supervisée.

A
  • diminuent la mortalité due à une surdose;
  • réduisent la transmission du V I H;
  • diminuent la consommation publique de substances injectables et le nombre de seringues jetées dans des lieux publics;
  • n’entraînent pas d’augmentation de la consommation de substances dans la collectivité;
  • permettent d’orienter plus facilement les consommateurs vers d’autres services sociaux et de santé.
74
Q

Décrit le programme d’échange de timbre de fentanyl.

A
  • Dans le cadre d’une stratégie multidimensionnelle de lutte contre la crise des opioïdes, le programme d’échange de timbres a été mis en œuvre entre 2012 et 2015 dans certains comtés de l’Ontario.
  • Dans le cadre de ce programme, les patients doivent retourner les timbres de fentanyl utilisés à la pharmacie pour en obtenir de nouveaux.
  • Une analyse réalisée par Tadrous et coll. (2019) a montré que ce programme permettait de diminuer le nombre de timbres distribués sans augmenter la distribution d’autres opioïdes.
75
Q

Nomme des services communautaires pour les problème d’opioides.

A

Thunderbird Partnership Foundation
PROFAN 2.0

76
Q

Décrit la THUNDERBIRD PARTNERSHIP FOUNDATION.

A
  • Sur son site Internet, la Thunderbird Partnership Foundation se présente comme un organisme sans but lucratif qui vise à renforcer la capacité des communautés des Premières nations à faire face aux problèmes liés à la consommation de substances et à l’addiction.
  • Il favorise une approche holistique de guérison et de mieux-être qui valorise culture, communauté, respect et compassion.
  • Cet organisme a pour objectif d’élaborer un continuum de soins qui offrirait des services auxquels tous les peuples autochtones au Canada ont accès.
77
Q

Décrit PROFAN 2.0.

A
  • Le programme provincial PROFAN 2.0 offre des cours de formation gratuits d’une journée pour les personnes travaillant dans le secteur communautaire et les usagers de leurs services, leurs familles et amis qui sont susceptibles d’être confrontés aux situations de surdose d’opioïdes et qui veulent savoir quoi faire.
  • Ces cours de formation sur la façon de composer avec les surdoses d’opioïde sont offerts en français et en anglais, et dans une version adaptée pour les réalités autochtones.
  • La formation pour reconnaître les surdoses d’opioïdes et savoir quoi faire permet de sauver des vies!
78
Q

Comment les médecins et les étudiants en médecine peuvent plaider en faveur des patients?

A

Approche centrée sur la santé publique
Accès aux services médicaux et paramédicaux
Accès à un soutien psychosocial
Accès aux services de réduction des méfaits

79
Q

Décrit l’approche centré sur la santé publique.

A

Plaider pour que les cadres législatifs et réglementaires régissant les psychotropes soient centrés sur la santé publique.

80
Q

Décrit l’accès aux services médicaux et paramédicaux.

A

Plaider pour un accès aux services de santé, tels que les soins primaires et les soins spécialisés de traitement de la douleur et de la dépendance. Cela peut comprendre l’accès à des médecins spécialistes de la dépendance et à des programmes multidisciplinaires contre la douleur.

81
Q

Décrit l’accès à un soutien psychosocial.

A
  • Remplacement du revenu en cas d’incapacité
  • Services professionnels
  • Hébergement sécuritaire et aide nutritionnelle
  • Prise en charge des cas (p. ex., Association canadienne pour la santé mentale)
  • Service de counseling
  • Aide pour la garde des enfants et les soins aux personnes âgées
  • Services de soins à domicile
82
Q

Décrit l’accès aux services de réduction des méfaits.

A
  • Programmes de distribution de matériel d’injection
  • Sites de consommation supervisée (S C S)
  • Distribution de trousses de naloxone
  • Programmes d’échange de timbres de fentanyl