MAA - dermato génitale Flashcards
Qu’est-ce qui varie dans l’apparence des petites lèvres?
Taille
Pigmentation
Symétrie
Décrit l’érythème vestibulaire.
- Érythème ≠ inflammation
- Érythème ≠ vulvodynie
- Érythème léger souvent normal
- Variable entre patientes
- Plus apparent si phototype pâle
% de la présentation de l’érythème périglandulaire chez les femmes?
Présent chez 48% des femmes pré-ménopausées et 39% des femmes post-ménopausées
Érythème « ___________ »chez les enfants
reluisant
Décrit les glandes de Fordyce.
- Glandes sébacées ectopiques
- Face interne des grandes lèvres (GL) ou sur petites lèvres (PL)
- Discrètes, linéaires ou en plaques
- Inflammation = adénite de Fordyce
Décrit les glandes vestibulaires.
- Parfois visibles comme des “pits”
- Plus souvent proche de l’hymen
Décrit les papilles vulvaires/vestibulaires.
- 1/3 des femmes en âge de procréer
- Surtout vestibule et PL
- Asymptomatique
- ≠ condylomes
- Petites, molles, tubulaires
- Disposition parfois symétrique
Changement de la vulve avec la ménopause?
- Perte poils mons pubis, GL
- Régression partielle PL
- Surfaces vulve/vagin: pâles, lisses, minces, sécheresse
- Absence de glandes sébacées, papilles vulvaires
- Vagin: cellules parabasales + absence lactobacilles
- Cystocèles, rectocèles
pH normal du vagin?
4.4-4.5
Décrit le vagin normal au frottis.
- 1 Polymorphonucléaire / 1 cellule épithéliale
- Cellule épithéliale : grande cellule + petit noyau
- Cellule parabasale : petite cellule + gros noyau
- Flore et lactobacille
Décrit le frottis de la candida.
pH: N
PMN: +
Cellules basale/parabasale: -
Perte: blanc
Flore: N
Autre: érythème/edème
Décrit le frottis de la vaginose.
pH: H
PMN: -
Cellules basale/parabasale: -
Perte: gris
Flore: baisse de lactobacilles
Autre: clue cells
Décrit le frottis de trichomonase.
pH: H
PMN: +
Cellules basale/parabasale: -
Perte: jaune-vert
Flore: baisse lactobacille
Autre: érythème cervical
Décrit le frottis de la vaginite inflammatoire desquamative.
pH: H
PMN: +
Cellules basale/parabasale: +
Perte: jaune-vert
Flore: baisse LB
Autre: érythème
Décrit le frottis du lichen plan.
pH: H
PMN: +
Cellules basale/parabasale: +
Perte: -
Flore: baisse LB
Autre: érosion/érythème
Décrit le frottis de l’atrophie.
pH: H
PMN: -
Cellules basale/parabasale: +
Perte: -
Flore: baisse LB
Autre: sec
Décrit le psoriasis inversé, incluant son ddx.
- Souvent prurigineux
- Ddx principal: Intertrigo à levure, dermite de contact…
- Truc: laisser « à l’air »
- Examen cutané incluant cuir chevelu, ongles
- Questionnaire arthrite
- Condition chronique
Traitements du psoriasis inversé?
- Cortico faible puissance surtout (HC1%, Désonide)
- Inhibiteur de la calcineurine
- Calcitriol (Silkis*)/ calcipotriol topique
- Surinfection (svt S. auréus) plus f et influence l’activité du pso (considéré azolé topique, AB topique…)
Traitement d’entretien du psoriasis inversé?
- Peut être nécessaire
- Cortico faible vs inhibiteur de la calcineurine
Décrit la prévalence de la candidose génitale.
- 70-75% des femmes auront au moins un épisode dans leur vie et 5-10% auront des épisodes récidivants
- 10-15% des femmes sont porteuses de Candida sp
Candida albicans est responsable de _______% des infections vulvovaginales
85-95
Fdr de la candidose génitale?
obésité,
diabète,
incontinence,
immunosuppression,
antibiotiques,
corticothérapie,
estrogènes topiques
Manifestations cliniques de la candidose génitale?
prurit,
sensation de brûlure,
fissures,
érythème,
œdème, plaques macérées avec squames superficielles,
pustules périphériques,
pertes vaginales blanches épaisses sans odeur
Dx de la candidose génitale?
Culture fungique
Tx de la candidose génitale?
antifungique selon le type de levure identifié (si albicans, antifungiques azolés)
1ère cause de fissure vulvaire?
Candidose vulvaire
Nomme des conditions, autre que la candidose vulvaire qui sont associées aux fissures vulvaires.
1- Herpès génital
2- Infection bactérienne (Strept, Staph…)
3 - Psoriasis inversé
4 - Crohn vulvaire
5- Dermite de contact, eczéma
6- Lichen scléreux
Décrit l’épidémiologie du lichen scléreux.
- 10 F/1 H
- Pré-pubère ,péri- ou postménopause
- Prévalence 1/ 300-1000
- 11% ont une atteinte extragénitale
- Risque VIN/SCC: Près de 5%
Nomme les associations du lichen scléreux.
- Patho thyroïdienne (12%),
- Alopecia aerata (9%),
- Vitiligo (6%),
- anémie pernicieuse, entéropathie au gluten, autres patho autoimmunes…
Nature du LS?
- Condition chronique avec poussées et rémissions
- Pas résolution à la puberté (pour LS)
Tx du LS?
- Corticostéroïdes topiques puissants en traitement d’attaque et traitement d’entretien vs PRN
- Explication choix du cortico***/ adresser la corticophobie
À quoi s’attendre du tx du LS?
- Disparition du prurit (si prurit diminué mais pas résolu ↑ f tx entretien)
- Disparition des plaques blanches (attention hypo ou hyperpig résiduelle)
- Persistance des changements anatomiques et des synéchies
- Prévenir VIN/SCC ?
Tx de la dermite stéroïdienne anale et périanale fréquente dans LS et LP?
Corticostéroïdes de puissance moyenne dans LS et LP
Considérer inhibiteur calcineurine
Tx PRN a/n anal et périanal (en tx attaque die x 2 sem ad 2 mois max)
Quand opérer pour le LS?
- VIN/ Carcinome épidermoïde
- Synéchies gênantes
- Plaque LS qui persiste malgré tx adéquat
Nomme des patho qui piquent
- Infection
- Dermite de contact irritative vs allergique
- Carcinome épidermoïde in situ vs invasif
- Vulvodynie secondaire
- Vaginite atrophique
- Maladie iatrogénique
Décrit le lichen plan vulvovaginal.
- LP vulvaire: plus svt érosif
- Traitement topique vulvaire idem au Lichen scléreux vulvaire
- Lichen scléreux ne donne pas lésion buccale ou vaginale
- Important: Évaluation et traitement vaginal dans LP érosif
- Tx aigu et d’entretien
- Association néoplasique ad 2%
Tx aigu du LP érosif?
- Hydrocortisone (HC)10% crème intravaginale
- Ovules d’acétate d’HC 100 mg intravaginal
- Cortifoam intravaginal
- Tacrolimus intravaginal
- Autres : Mycophénolate mofetil, Méthotrexate, Anti-malarique, Cyclosporine, Rétinoïde, aprémilast, tildrakizumab
Décrit le lichen simplex chronique.
- Doute si LSC, palper et comparer
- Tx: corticostéroïde topique
- Résolution et récidive
- Visite dès retour des symptômes
Dx du LSC?
Candidose récidivante
Décrit la séroprévalence du HSV.
- L’herpès génital est l’une des ITS les plus répandues à l’échelle mondiale.
- Au Canada, la 2e ITS la + f après VPH
Décrit la prévalence globale du HSV.
- 67% HSV-1 (3.7 milliards)
- 13% HSV-2 (491 millions) → USA et Canada: 20%
- 19.2 millions de nouvelles infections annuelle HSV-2 chez les 15-49 ans.
- 140 millions de personnes atteintes d’HSV-1 génital
Décrit la primo infection au HSV.
Première poussée, nouvelle infection, aucune exposition antérieure au HSV, séronégatif pour le HSV-1 et le HSV-2.
Décrit l’épisode initial du HSV.
Première poussée, nouvelle infection, exposition antérieure au HSV, séropositif pour le HSV-1 ou le HSV-2.
Décrit l’infection récurrente au HSV.
poussée survenant après l’épisode initial d’une infection à HSV
Manifestation du HSV réactivé?
Sx ou asx
Décrit le HSV-1.
- Surtout bucco-labial
- HSV-1 est à l’origine d’environ 50% des primo-infections d’herpès génital.
- Récidive : 1 X/an , 5-10% ont > ou = à 6/an
Décrit le HSV-2.
- Presqu’entièrement génital; les infections orales sont rares.
- 90 % des récidives d’herpès génital
- Récidive: 4-5 X /an
Incubation du HSV?
4-7 jrs
Durée de l’infection au HSV?
Primo infection: en 2-3 semaines
Récidive: entre 5-10 jrs
Manifestations cliniques du HSV.
fièvre, céphalées, malaise, dysurie, dlr ing
____ des femmes et ____ des hommes ont des sx méningés lors d’une infection primaire
1/3
1/10
Près de __% des patients (2/3 des femmes) ont Sx (fièvre, céphalées, malaise, dysurie, dlr ing)
50
__% des infections HSV-1 et 63% HSV-2 sont asx
74
Sévérité de la maladie plus imp quand Séro HSV-1 et -2 ___
nég
Signes classiques du HSV?
- Vésicules groupées douloureuses
- Ulcères buccaux, génitaux, anaux, périanaux…
Signes atypiques du HSV?
Fissure
Cervicite et rectite
Dysurie
Irritations vulvaire, pénienne, scrotale et périanale
Ulcères indolores
Comment faire le dx de l’herpès génital?
- Antécédents du patient
- Facteurs de risque pour l’infection
- Tableau clinique- sensibilité du dx clinique = 39%
- Épreuves de laboratoire
Épreuves de laboratoire pour le dx de l’herpès génital?
- Culture virale
- Immunofluorescence
- PCR (réaction en chaîne de la polymérase)
- Sérologie
Causes des ulcères génitaux?
- ITS (HSV, syphilis, chancre…)
- Infectieux non-ITS
- Aphtes - Primaire vs secondaire ( MII, VIH, anémie…)
- Contact, trauma
- Médicaments
- Crohn
- Dermatoses (bulleuses, LS, LP,…)
- Tumeurs ( SCC, BCC, VIN, PEM,…)
Sensibilité culture HSV?
90% sur vésicule
70% sur ulcère
30% sur croûte
Taux de faux - du monotest?
- 25 % dans la première semaine
- 5-10 % dans la 2e semaine
- 5% dans la 3e semaine
Décrit l’ulcère de Lipschutz.
- EBV cause la plus fréquente
- FSC: lymphocytose >50%, lympho atyp > 10%
- Sérologie EBV: VCA EBV IgM +
- Guérison en moins de 3 sem (ad 6 semaines)
- Tx de support (xylo top, analgésie…)
Critères dx de l’ulcère de Lipschutz?
- Premier épisode d’ulcère génital
- Âge <20 ans
- Présence d’un ou plusieurs ulcères vulvaires profonds, bien-délimités, nécrotiques et dlreux PL ou GL
- Bilatéral, “kissing” pattern
- Absence de contact sexuel
- Pas connu pour immunodéficience
À quoi est associé le HSIL?
VPH
Décrit le VPH.
- ITS la plus fréquente au niveau mondial
- 80% de la population active sexuellement sera exposé au virus
- VPH transmis sexuellement sont divisés en 2 groupes, soit haut grade et bas grade.
- La plupart des infections associées au VPH sont éliminées par le système immunitaire
- 70 % des cancers vulvaires et 75% des cancers vaginaux et plus de 90% des cancers du col sont associés au VPH
- Vaccin VPH nonavalent prévient plus de 90% des cancers causés par le VPH
Décrit les sous-types de VPH.
- VPH 16 et 18 sont les plus svt associés au cancer et lésions haut grade (HSIL)
- VPH 6 et 11 = condylomes
Décrit la clinique du VPH anogénital.
- Symptomatique ou non
- Lésion unique ou multiple
- Papule, hyperkératosique de couleur rouge, grise ou brune
- Peut affecter vulve, vagin, col, urètre, anus, pénis, scrotum…
- HSIL: érosion possible
Prise en charge du VPH?
- Cytologie cervicale
- Auto traitement topique
- Traitement en bureau
Tx topique du VPH?
- Podophylline
- Imiquimod
- Sinécathéchines
Tx en bureau du VPH?
- Cryothérapie
- Podophylline
- Acide Trichloroacétique
- Electrochirurgie
- Excision au scalpel
- Laser
Prise en charge du HSIL?
- Imiquimod (immunomodulateur topique), 5-fluorouracil
- Laser
- Chirurgie
Prévention du VPH?
- Vaccination (Vaccin nonavalent couvre VPH 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58)
- Condom
Ddx de taches pigmentées?
Mélanose vulvaire
Lentigine
Mélanome
VPH
Maladie systémique
Médicamenteux…
Quelle investigation si taches pigmentées?
Biopsie
Différencie la portion ventrale et dorsale du pénis.
- Portion dorsale du pénis → En continuité avec la région suspubienne
- Portion ventrale du pénis → En continuité avec le scrotum
Est-ce que les papules perlées du pénis sont normales?
OUI
Est-ce que les grains de Fordyce sont normales sur le prépuce?
Oui
Décrit les angiokératomes.
- Scrotum ou gland
- Bénin
- Lésion foncée
Décrit l’échelle des variantes des phénotypes.
- 1-6
- Selon le pigment et la capacité de la peau à bronzer
Est-ce que c’est normal d’avoir une variation de la pigmentation du pénis?
oui
Décrit les variations possibles du prépuce.
Texture
Longueur
Est-ce qu’un érythème du scrotum est normal?
Oui
Est-ce que les kystes épidermoides scrotaux sont normaux?
Oui, mais peuvent s’infecter
Décrit l’hidradénite suppurée.
- Syndrome autoinflammatoire chronique et récidivant du follicule pileux
- Tropisme pour les régions cutanées riches en glandes apocrines (zones de plis) : Aisselles, pli inframammaires, aines, OGE et région du périnée, pli interfessier, autres plis (tablier abdominal, rétroauriculaire …
- Débute souvent autour de la puberté
Fdr de l’hdradénite suppurée?
Femme, phototype foncé, tabagisme, obésité, antécédents familiaux, maladie inflammatoire de l’intestin (Crohn, colite ulcéreuse…), autres pathologies du follicule pileux (acné sévère, cellulite disséquante du scalp, sinus pilonidal)
Décrit la présentation de l’hidradénite suppurée.
- Évolution chronique marquée par des poussées inflammatoires entrecoupées par de ‣ Comédons double pore
- Papules et nodules érythémateux
- Pustules, pseudokystes et abcès fluctuants
- Trajets flstuleux sous la peau menant à écoulement purulent chronique malodorant
- Remaniements flbrotiques cicatriciels dont l’étendue et la sévérité ↑ avec le temps phases d’accalmie
Dx de l’hidradénite suppurée?
Principalement fondé sur l’anamnèse (évolution chronique et récidivante) et l’examen clinique
Ddx d’une présentation qui ressemble à de l’hidradénite suppurée?
- Si localisation au niveau du siège sans autre atteinte ailleurs au corps → Évoquer la possibilité d’une maladie de Crohn cutanée
- Certaines infections à mycobactéries ou mycoses profondes peuvent mimer une H.S. (rare)
Tx de l’hidradénite suppurée?
fdr
‣ Perte pondérale
‣ Cessation tabagique
‣ Port de vêtements amples
Tx de l’hidradénite suppurée?
topiques
- Savons antibactériens: chlorhnexidine, triclosan, peroxide de benzoyle
- Tx topique contre l’acné: clindamycine
- Soins de plaies
Tx de l’hidradénite suppurée?
systémique
- Tétracycline per os
- Rétinoïdes systémiques : isotrétinoïne, acitrétine
- Anti-androgènes (chez la femme) : contraceptif oral combiné, spironolactone
- Agents sensibilisateurs de l’insuline : metformin, agonistes du GLP-1
- Biothérapies et thérapies ciblées : anti-TNF, anti-IL-17 et autres anti-IL, inhibiteurs du JAK
Tx de l’hidradénite suppurée?
chirurgie et autre
- Incisions & drainages des lésions abcédées
- «Derooflng »des trajets flstuleux
- excision avec reconstruction
- Chirurgie bariatrique +/- redrapages
- Laser ablatif CO2, laser dépilatoire
- Gestion de la douleur
- Traitement des comorbidités de santé mentale
Décrit l’herpès.
- ITSS causée par HSV-2> HSV-1
- Transmission par contact peau à peau
- Protection partielle via condom
Fdr d’acquisition de l’herpès?
Sexe féminin, personne de phototype foncé, jeune âge, partenaires sexuels multiples, statut socioéconomique faible, VIH+
Quelles sont les 3 causes les plus fréquentes de l’ulcération génitale dans les ITSS?
- HSV
- Syphilis
Fdr de la transmission du VIH?
Ulcération génitale
Décrit la primoinfection de l’herpès.
‣ Atteinte cutanée plus sévère et extensive + ADNP et Fº
‣ Souvent très douloureux
Décrit les récurrences de l’herpès.
- Prodrome sensitif : prurit, paresthésies, sensation de brulures et/ou douleur
- Par déflnition, toujours au même site
- Épisodes spontanés ou suite à déclencheur, p. ex. : stress émotionnel, exposition à lumière UV, flèvre, menstruations, immunosuppression, intervention chirurgicale ou autre traumatisme/lésion tissulaire locale
- Fréquence des récurrences ↓ avec l’âge
Manifestation de l’herpès génital?
- Gland, sillon balanopréputial > autres localisations
- Primaire: Vésicules groupées en bouquet
- Secondaire: Érosions suintantes, polycycliques, couronnées d’un halo érythémateux → lésions croûtées
Dx de l’herpès?
- PCR +++ sur vésicule fraiche
- Pas besoin de sérologie
Tx de l’herpès?
primoinfection
Acyclovir, famciclovir, ou valacyclovir par voie orale
Idéalement initié dans les 72h suivant le début des S&S
Tx de l’herpès?
suppressif
- Valacyclovir 500 mg PO die si ≤ 9 épisodes/an
- Valacyclovir 1000 mg PO die si ≥ 10 épisodes par an
Qu’est-ce que le shedding asx?
- Périodes de réplication active du virus au niveau cutané
sans lésions visibles. - Un nombre non-négligeable de cas d’herpes génital sont acquis de cette façon !
Décrit la syphilis primaire.
- ITSS causée par la bactérie spirochète Treponema pallidum
- Ulcération cutanée au site d’inoculation de la bactérie T. pallidum
- Localisation préférentielle au niveau génital, mais en pratique peut être retrouvé n’importe où sur la peau et les muqueuses (muqueuse anale, orale, conjonctive oculaire (!))
- Incubation : 10-90 jours (x= 21 jours
Décrit la clinique de la syphilis primaire.
- Lésion classique : chancre syphilitique au site d’inoculation
- Habituellement ~5-10 mm de diamètre
- Induration des bordures ± du centre à la palpation
- Lit de l’ulcère dit «propre »
- Régression spontanée complète en 2 à 6 semaines sans laisser de cicatrice
Localisation des chancres de syphilis?
sillon balanopréputial, gland, méat urétral > corps du pénis, pubis, scrotum
Épreuves dx de la syphilis primaire?
- Visualisation directe au microscope
- Visualisation à la coloration
- PCR
- Épreuve tréponémique
- Épreuve non tréponémique
Est-ce que la sérologie de la syphilis peut être négative?
Oui → période fenêtre
Tx de la syphilis?
Pénicilline dans les fesses!
Est-ce que la majorité des balanites sont à candidase?
NONNNN
Qu’est-ce qu’on fait en présence de viadermite?
On crie et on le jette à la poubelle
Fdr de la balanite candidosique?
Prise d’antibiotiques, diabète la classe des inhibiteurs, hypoglycémiants oraux de du SGLT2(empagliflozine, canagliflozine, dapagliflozine), phimosis, immunosuppression (VIH, corticothérapie systémique, anti-IL-17…)
Généralité de la balanite candidosique?
‣ En absence de F.R., l’infection fongique génitale chez l’ estrare!
‣ La transmission sexuelle d’une candidose cutanée est exceptionnelle.
Clinique de la balanite candidosique?
- Aigue
- Prurit, sensation de brûlure ou d’irritation, dyspareunie, phimosis
- Fissures du prépuce et douleurs mictionnelles (2º au contact de l’urine a/n flssures préputiales)
- Gland: Atteinte érythémateuse diftuse, pustules, enduit blanchâtre pouvant être essuyé avec compresse
- Prépuce: Atteinte érythémateuse diftuse, flssures, oedème, phimosis aigu
Dx de la balanite candidosique?
*Prélèvement par écouvillonnage pour culture microbiologique
Tx de la balanite candidosique?
- Fluconazole150mg PO x 1dose
- Chez patients avec balanite à Candida secondairement aux hypoglycémiants oraux de la classe des inhibiteurs du SGLT2, considérer un traitement PO de durée prolongée
- Traitement du partenaire seulement si il/elle est symptomatique
Décrit le psoriasis.
- 3% des canadiens
- Facteurs déclenchants possibles
Clinique du psoriasis?
- Atcd famille
- Rechercher des lésions cutanées ailleurs sur le corps, notamment a/n cuir chevelu, conduit auditif externe, plis, ongles, coudes et genoux, palmoplantaire…
*Papules et plaques érythémateuses très bien délimitées. La présence de squames est variable. - Atteinte des zones pilleuses ± zones
non pileuses - L’atteinte isolée des zones non pileuses est plus rare
- Absence de modiflcations des reliefs architecturaux (synéchies/adhésions, sténose du méat urinaire, etc.)
Dx du psoriasis?
CLINIQUE
En cas de doute : écouvillonnage pour culture microbiologique, biopsie cutanée
Tx du psoriasis?
homme
- Dermocorticoïdes BID
- Traitements de deuxième intention : inhibiteur de laphosphodiestérase-4, inhibiteurs de la calcineurine topiques BID, inhibiteur du JAK topique BID, agents immunosuppresseurs systémiques, biothérapies.
Décrit le lichen scléreux.
- Asx chez l’H
Fdr du lichen scléreux?
homme
non-circoncis, pénis enfoui, anomalies congénitales de l’urètre (p. ex. hypospadias), incontinence urinaire et dribbling postmictionnel
Clinique du lichen scléreux?
homme
- Douleurs à l’érection, dyspareunie, incapacité à décalotter → Phimosis
- Douleurs et brûlures mictionnelles → Fissures prépuce, érosions
- Déviation du jet, ↓ de la force du jet, jet en «arrosoir », rétention urinaire → Atteinte méatique ± urétrale
- Pâleur, texture, remaniement anato
Prise en charge du lichen scléreux?
- Propionate de clobétasol
- dermocorticoïde (ultra)puissant
- crème ou onguent, dipropionate de bétaméthasone
- inhibiteurs de la calcineurine topiques
- circoncision, dilatations ± plasties du méat urinaire, etc…
Nomme les 2 grands types de NIE.
- NIE induit par le VPH (HSIL)
- NIE diftérencié
Décrit le NIE du VPH.
Associé aux souches oncogènes du
VPH
Type de NIE le +fréquent (~60% des cas)
Nomme et décrit les deux sortes de NIE VPH.
- Papulose bowénoide: jeunes, risque faible d’invasion
- Bowen: plus de 50 ans, risque moyen de cancer agressif
Fdr du NIE de VPH?
Tabac
IS
Nb +++ de partenaires rexuels
Décrit les NIE différenciées.
- Associé à des dermatoses inflammatoires: LS et LP
- Formes variées
- Risque élevé de cancer invasif
Décrit la balanite de Zoon.
Patient non circoncis
50 ans et +
Asymptomatique
Balanoposthite d’évolution chronique
Érythème caractéristique rouge-orangé, bien délimité, en « miroir » (atteinte du gland + face interne du prépuce)
Tx de la balanite de Zonn?
Abstention thérapeutique
Circoncision (nº1)
Traitements topiques → Diverses «recettes »d’eThcacité ± décevante
Décrit le vitiligo.
- Patients jeunes → Âge moyen = 23 ans
- Atteinte isolée des OGE vs atteinte génitale et extragénitale → Près de la moitié des H avec vitiligo extragénital ont une atteinte des OGE
- Macules et taches dépigmentées asymptomatiques
- ± Leucotrichie
- Pas de changement de texture de la peau ni de remaniements anatomiques (vs L. S.)
Tx du vitiligo?
- Abstention thérapeutique
- Dermocorticoïdes* DIE x 3 mois ou 5
jours sur 7 ou q2jours x 6 mois… - Tacrolimus 0.1 % onguent* BID
- Photothérapie contre-indiquée en région génitale
- Inhibiteurs du JAK topique
Décrit la lichénifaction scrotale.
- Épaississement de la peau avec accentuation des plis cutanés, résultant d’un grattage chronique et excessif ;
- Il s’agit d’un signe clinique et non un diagnostic en soi;
- Peut être accompagnée d’hyperpigmentation, érythème, lésions d’excoriations ;
- Il faut rechercher une cause sous-jacente
Cause de lichénifaction scrotale?
- Dermite atopique, dermite de contact irritative ou allergique, psoriasis, candidose inguinoscrotale, tinea cruris, gale, morpions…
- Rarement : neuropathique ou idiopathique
Tx de la lichénifaction scrotale?
- Txdelacause sous-jacente ;
- Dermocorticoïdes ultrapuissants HS x 1mois
- Alternativement : inhibiteurs de la calcineurine topiques,
Qu’est-ce qu’un angiokératome?
Taches bleutées sur les grandes lèvres
Bénin
Effet de la ménopause sur la flore vaginale?
Diminue
Présentation du psoriasis inversé?
Plaques rouges
Bien délimité
Surface sèche
Squames argentés
Présentation de la dermite de contact?
Rougeur
Pas de squames
Présentation de la candidose cutanée génitale?
Squame superficiel
Un peu de peau sèche
Bordure squameuse dans les plis
Manifestations cliniques du lichen scléreux?
- Plaque rose/blanche
- Fusion des petites lèvres
- Fissure
- Fusion clit
- Hémorragie sous épithéliales
Présentation du lichen plan?
Papules blanches
Fusion grandes et petites lèvres
Érosion
Déchirures
Peut aller dans la bouche
Présentation du LSC?
Plaques épaisses
Présentation de l’herpès simplex?
Vésicules groupées