Introduction a la linguistique Flashcards

1
Q

Présentation de l’épreuve et introduction au cours
Le rapport 2011 dit “A titre d’exemple, il apparaît raisonnable de consacrer une heure et une copie double à la phonologie, quarante minutes et environ deux pages par question étroite et le reste de temps, et environ six pages, à la question large, soit un total d’environ seize pages. 

Le nombre de pages dépend de l’écriture, de l’esprit de synthèse, et du style. Une très bonne copie peut tenir en 8 ou 10 pages. 

Rédaction en français
Le français doit être impeccable (pénalités allant jusque 2 points sur 20). Orthographe, qualité de la rédaction, qualité de l’écriture et de la présentation matérielle. La réponse doit être claire, elle doit expliquer (ne pas insinuer, ni être allusif). Un discours vague ne permet en aucun cas de camoufler un manque de connaissances ou de compréhension. Expliquez le sens spécifique que vous donnez aux termes grammaticaux que vous employez.
Respectez les conventions de citation. Tout mot, syntagme ou phrase cité doit soit être sou- ligné, soit être entre guillemets, soit être sur une ligne à part.
Pour les mots et morphèmes grammaticaux on acceptera aussi qu’ils soient écrits en majuscules. Par exemple :
a ) Le nom table est dénombrable.
b) Dans le syntagme nominal “the yellow table you gave me”, le nom tête “table” est dénombrable et le déterminant “the” est un article défini.
c ) THE est un article défini.
Dans la phrase suivante le verbe pour a trois arguments.
d ) If you pour milk into the pot.
Répartition des points entre les questions
Analyse de trois points soulignés (=questions étroites) et une question de portée générale (=question large). 6, 7 ou 8 points sur 20 pour la question large ; 2, 2,5 ou 3 points pour chaque segment souligné (avec typiquement un total de 14). La répartition des points est choisie par le jury pour servir au mieux l’intérêt des candidats.
Gestion du temps
Il est indispensable de gérer son temps en fonction de cette répartition. En comptant 4h30-5h pour la partie grammaire, on devra compter envoiron 2h15-30 pour la question large et 45-50 minutes par point souligné.
Ecoles linguistiques
Pas de recommandation spécifique en matière d’écoles de linguistique. Le format de l’épreuve permet l’application de tous les modèles (parfois un modèle sera plus facile à utiliser ou plus approprié pour une question donnée).
Difficulté réelle des questions
Tendance traditionnelle (s’expliquant par l’histoire du concours et de l’anglistique française) à privilégier certaines questions liées à des problèmes de traduction entre l’anglais et le français (p. ex., temps, aspect, détermination nominale, …). Ces questions sont excessivement com- plexes et ne sont pas résolues globalement ; sur toutes ces questions, il n’y a pas de consensus de détail entre les linguistes et on continue à publier dessus dans la littérature professionnelle. Le but n’est donc pas de faire un travail de recherche en linguistique (impossible dans le temps et les conditions du concours), mais de montrer qu’on est capable de poser des questions et de proposer une analyse de façon intelligente, sur base d’une réelle connaissance du fonctionne- ment de la langue anglaise.
Pièges à éviter à tout prix
Régurgiter un discours appris par coeur sur une forme. Faire se conformer un exemple à la théorie qu’on connait en utilisant un chausse-pied si nécessaire. Faire des contresens. (suggère que vous ne comprenez pas l’anglais, or le but est bien de recruter de enseignants d’anglais). Raconter le texte, faire de la paraphrase pure, traduire.
Exemple (concours 2003)
(4) Next door but two to the cinema was a cool cavern of a chemist’s.
Contresens : il n’y a pas de grotte.
Chausse-pied : décider que c’est un double génitif (a friend of John’s) et faire se conformer l’exemple à cet idée. Discussions non pertinentes : pourquoi l’énonciateur n’a-t-il pas dit a chemist’s cool cavern ? (Non pertinent parce que la variante n’a aucun rapport sémantique avec le segment souligné).
Exemple (concours 2002)
(5) Life was so simple he laughed himself to sleep.
Chausse-pied : to sleep est une infinitive ; pour que cela puisse être vrai laugh devrait pouvoir être utilisé comme réfléchi, or *he laughed himself .
Contresens : comme laugh ne peut régir une complétive complément, ce serait une circonstan- cielle de but et ça devrait vouloir dire he laughed himself in order to sleep ce qui est absurde. Il suffit de commuter avec des mots où la forme du nom n’est pas identique à celle du verbe pour voir qu’on a à faire au nom : he laughed himself to death / *he laughed himself to die.
Les trois points soulignés
Le segment souligné peut être un mot, une suite de mots, un syntagme, une phrase. La nature des points à traiter est diversifiée. Sur les 10 dernières années, en gros, un peu moins du tiers sur le SN et la détermination/quantification ; à peu près le tiers sur temps, aspect, modalité, et un peu plus d’un tiers de questions de syntaxe/sémantique autres. (p. ex., groupes nominaux complexes, relatives, relatives nominales, résultatives, pseudo-clivées, inversions, participiales, structures infinitives, subordonnées circonstancielles, gérondifs, complétives exclamatives ou interrogatives indirectes, …). Le plus souvent, on a un point dans chacun de ces trois grands domaines. Difficulté : interprétation du soulignement. Identifier et décrire, problématiser, dis- cuter en contexte. Citons le rapport de 2010 :“Il est fortement recommandé de suivre, pour chaque question, le développement (A) Description, (B) Problématique, (C) Analyse. Une telle disposition ne doit pas être vue comme une contrainte injustifiée mais comme une aide à la production d’un discours clair. Le candidat doit savoir identifier les formes soulignées (com- ment pourrait-il prétendre enseigner la grammaire à un public d’élèves s’il ne sait distinguer un auxiliaire d’un verbe, un adjectif d’un nom ou une relative d’une complétive ?)
tout en prenant soin de déterminer le degré de précision de la description, en fonction à la fois de la longueur du soulignement et de la différence entre description et problématique. Lorsque le segment souligné comporte plusieurs mots, le commentaire doit concerner le fonctionnement du seg- ment dans son ensemble et son insertion dans le contexte. Les éléments internes ne doivent être commentés que dans la mesure où ils sont pertinents pour le fonctionnement de l’ensemble. Par exemple dans le premier segment (A tiny hamburger is what the fungus resembles, cracked and brown and perfectly centred in the little fluted area between your septum and upper lip (l.7-8)), les déterminants a et the sont pertinents au niveau de l’ensemble parce qu’ils indiquent le sta- tut informationnel des syntagmes nominaux, crucial pour l’analyse de l’ordre des constituants dans la phrase. Par contre le statut d’épithète qualificative de l’adjectif tiny et le statut dénom- brable du nom hamburger n’ont aucune pertinence. De même, la description d’un segment long doit se faire en tenant compte du fait qu’une phrase n’est pas une suite de mots, mais bien une structure. On montre une méconnaissance des fonctionnements de base de la syntaxe en propo- sant une description atomisée du premier segment comme étant constitué de l’article indéfini a suivi de l’adjectif épithète tiny suivi du nom dénombrable hamburger etc. Ce segment est constitué d’un groupe nominal sujet a tiny hamburger, suivi de la copule identificationnelle be et d’un groupe nominal attribut what the fungus resembles, qui est une relative sans antécédent, l’ensemble formant une pseudoclivée inversée.”
Différence entre ordre de découverte (ordre heuristique) et ordre de présentation. Lorsqu’on dit qu’il est préférable de suivre un ordre de présentation en trois temps, description/identification, problématique, analyse, cela ne veut pas dire que votre réflexion s’organise dans ces trois mêmes temps. En réalité, les trois parties sont solidaires. On ne peut pas rédiger une identi- fication ou une problématique cohérente si on n’a pas déjà une idée précise de l’analyse qu’on va proposer.
La question large
Exercice plus complexe : trouver les données pertinentes, problématiser et synthétiser, retour- ner aux données. Il faut les mêmes qualités argumentatives et organisationnelles que pour un e dissertation (mais pas de contrainte a priori sur le nombre de parties). Une simple liste n’est absolument pas suffisante, ni même un classement simple. Il faut, à partir du corpus et du sujet, trouver une problématique, proposer un plan, traiter la question de façon ordonnée et systéma- tique pour que ça fasse un tout. Bien lire le sujet. Inutile de traiter plusieurs exemples du même type, surtout quand les occurrences sont nombreuses.

A

Be : copule identificationnelle
Les déterminants A et THE sont pertinents puisqu’ils informent sur la nature informationnelle des syntagmes nominaux.
What the fungus resembles : groupe nominal attribut / relative sans antécédent
L’ensemble est une pseudo- clivée inversée

Pour la question large :
Trouver une problématique / traiter de façon systématique

Traduire : the cool cavern of a chemist’s

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Q

Le test de commutation
Si deux mots ou syntagmes sont de la même (sous-)catégorie syntaxique alors ils peuvent com- muter dans une un contexte plus large sans rendre la phrase agrammaticale. On peut ainsi mon- trer que dans (6) le segment He est un SN car il commute avec par exemple the man (cf. (7a.). Par contre He n’est pas un N car il ne commute pas avec un nom dénombrable comme man (cf. (7b). De même dans (6) le segment the idea n’est pas à lui tout seul un SN, puisque ce seg- ment ne peut pas commuter avec it, par exemple, comme le montre (7c). Par contre le segment the idea that I’m some kind of assistant est un SN car il peut commuter avec it
Limites du test de commutation
Le problème des sous-catégories : I need a book/*furniture (N dénombrable vs. indénom- brable).
Notion de constituant
Une phrase n’est pas une simple séquence de mots. Les mots se combinent pour former des groupes (des syntagmes), qui se combinent pour former des syntagmes plus grands jusqu’à arriver à la phrase complète.

A

He est un syntagme nominal car il commute avec the man
Par contre it n’est pas toujours un syntagme nominal car il ne commute pas avec the idea dans certains cas

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Q

Ce sont des concepts relationnels : un constituant n’est pas sujet en soi, mais sujet d’un verbe. (Remarques sur les cas : I est un pronom au cas sujet/nominatif. Le pronom 1sg peut apparaître comme objet, mais il a alors la forme me.) Dans (8a), John est sujet de looked et at his watch est objet indirect de looked.
Rôles sémantiques
(10) a. F39. [I] ate [a sandwich or two]. agent/patient
b. F30 [He]’s telling [us] [another supposed episode from his life] agent/récipiendaire/thème
c. T32. [She] puts [her hand] [on your forehead] agent/thème/destination
d. F38. [We] went [back to the table] agent/destination
e. F80. [I] heard [Julie’s sharp voice] expérient/stimulus
f. F94. [I] hate you. expérient/stimulus

Valence
Tesnière, monovalent, bivalent, trivalent. . . (a-valent : It is raining). (11) T32. [She] puts [her hand] [on your forehead] (trivalent)
La valence du verbe indique le nombre de compléments régis (y compris le sujet). La position sujet est toujours remplie en anglais si le verbe est fini.
Arguments
Notion sémantique.
a. F85. I have found a dead pine. [cf. *I have found (deux arguments dont un complément obligatoire)]
b. F39. I ate a sandwich or two [cf. I ate (deux arguments dont un complément optionnel présent dans l’exemple)]
c. F39. she smoked [cf. she smoked a cigarette (deux arguments dont un complé- ment optionnel absent dans l’exemple)]
Utilité de tous ces concepts
Dans les exemples (13) le verbe find apparaît sans objet visible. Comme on sait qu’il est transitif obligatoire et que son objet a pour rôle sémantique thème (l’entité qui est découverte), on sait qu’il s’agit de constructions complexes où celui-ci est déplacé ou effacé.

C22. No irregularities were found [passif]
b. I’d abandoned the calm I had taken so long to find (Fox). [relative] c.Even if there were something to find (COCA) [relative infintive]
Problème des alternances de valence et de structure argumentale
(14) a. F3. A doubt dissolved in them, (cf. His smile dissolved the doubt in them)
b. F6. She lowered her eyes (cf. Father’s hand slowly lowered)
Complémentation des noms
C26. you claim [SN an average coffee consumption of between thirty to forty cups per day] (cf. consume coffee, SN COD ⇤ PP[of], cas habituel)

Complémentation des adjectifs
T64. You have stacks of cassettes [full [of your favorite songs]] (SP)
Complémentation des prépositions
T9. Yesterday, in the cafeteria, Josh Mohorn pointed out the similarity [before [a table [of [your friends]]]]. (Prép)

3.1
F31. I’m going to join you after dinner. (Prép) 
L
C1. After he had phoned the relevant publicity department [. . . ], Terry found that he was . . . (Conj de subordination=Prép régissant une phrase) 

I’ve done that before. (Adv = Prép intransitive) 

T2. Stick out your tongue. (Particule = Prép intransitive) 

T84. the blaze didn’t get [SP out [SP of control]]. 

T86. Blisters popped out on your hands, neck, and eyelids. (Particule = Prép intransitive) 

T44. This area of your body is a source of worry, in part because, years ago, a babysitter told you . . . (Postposition). 

T91. the idea of having to spend some time in an oxygen tent [because [of [a job your stepfather made you do]]]. (Conj de subordination=Prép régissant une phrase) 


A

Agent / thème
Agent expérient : I heard

Notion de valence

Syntagme prépositionel : cassettes full of your favorite songs / complément de l’adjectif

I have done that before : adverbe implique une préposition intransitive

After he had phoned the relevant service : conjonction de subordination : preposition régissant une phrase

stick out your tongue : particule= preposition intransitive

because of a job your father made you do : conjonction de subordination: preposition régissant une phrase

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Q

Les grands types de phrases
Différences entre structures et actes de langage
Actes de langage
Assertions, questions, directives, exclamations
Autres types d’actes de langage
F28. She said quickly, “I will show you. I promise.” [performatif explicite elliptique]

Interrogatives qui posent une question
(25) a. F26. “Where do you sleep here?” [Le destinataire répond : “There’s a . . . a sort of hiding-place.”]

Interrogatives qui font une assertion
Questions rhétoriques.
HoM12. “Don’t you ever mind,” she asked suddenly, “not being rich enough to buy all the books you want?” [. . . ] “Don’t I just? Do you take me for a saint on a pillar?”
HoM12. Who wants a dingy woman? We are expected to be pretty and well- dressed till we drop [Assertion de la réponse évidente : No one wants a dingy woman ; remarquer qu’elle ne cède pas le tour de parole.]
Interrogatives qui donnent une directive
(27) a. IoBE. Cecily. [. . . ] Won’t you come in? [Invitation à entrer]
Interrogatives qui ont une force d’exclamation
(28) F91. “You gave me a shock! How could you do that!” Interrogatives indirectes
(29) a. C70-72. “I wonder if you can clarify another point for me. From what you said to Dr Goldsmith yesterday, there seems to have been an extraordinary change in your sleeping habits some . . . twelve years ago.” [Directive, demande polie de clarifier]

Déclaratives qui posent une question
[Pour celles à intonation montante, on peut considérer ou non que cela suffit à en faire structu- rellement des interrogatives ; la question est toujours orientée, biaisée vers une confirmation]
IoBE. Miss Prism. [Calling.] Cecily, Cecily! Surely such a utilitarian occupa- tion as the watering of flowers is rather Moulton’s duty than yours?

Déclaratives qui donnent une directive
(31) IoBE. Miss Prism. We will repeat yesterday’s lesson.
Déclaratives qui ont une force d’exclamation
(32) a. IoBE. Cecily. Dear Uncle Jack is so very serious!
b. E31-2. Phyllida, who couldn’t resist this sort of mischief, gave up her solemnity, rippling with amusement. “Then you’re going to the right place!”
3.2 Les auxiliaires
Caractéristiques syntaxiques des auxiliaires : NICE properties (Negation, Inversion, Code, Emphasis)

Négation
Seuls les auxiliaires peuvent recevoir directement une négation en not.
T14. “I can’t eat my lunch with your fucking burger in my face.”

Inversion
Seuls les auxiliaires peuvent s’inverser avec un sujet.
a. F21. Can’t we meet tonight?
b. F28. “Is there something planned for tonight?”
Code
Ellipse post-auxiliaire (‘post-auxiliary ellipsis’, ‘VP-ellipsis’).
(35) a. F36. “If I possibly can [meet you at midnight by the statue].”
b. F68-69. “. . . you got away from Cambridge unmarried.” She looked down. “I very nearly didn’t.”
c. E16-19. Madeleine smiled for the first time all day. “See? Mitchell doesn’t have a job lined up either.” // “Well, I sort of do [have a job lined up],” Mitchell said. // “You do not [have a job lined up],” Madeleine challenged him. // “I’m serious. I do.”
Emphase
(36) a. F43. what was he doing
b. F91. “You gave me a shock! How could you do that!”
Du point de vue des NICE properties, be est toujours auxiliaire (sauf rares exemples de be dynamique, p. ex. Why don’t you be a doctor?), have auxiliaire de parfait est toujours auxiliaire, have dynamique n’est jamais auxiliaire (*I hadn’t a bite), have statif (commute avec have got) est variable selon les dialectes et les registres (voir (33f) et (34d)). Les modaux sont toujours auxiliaires ; dare et need ont des emplois auxiliaires et verbe plein.

Les structures interrogatives
Deux distinctions croisées : en wh- vs. polaires ; directes vs. indirectes. Interrogatives polaires (yes/no interrogatives)
F29. “Is there something planned for tonight?” F83. “Have you had your tea?”
HoM6. “Your street? Do you live here?”
Interrogatives polaires indirectes
E1. They invited Mitchell to sit down and asked him if he wanted anything to eat. [Interrogative indirecte au sens propre : Question rapportée : Do you want anything to eat?]
HoM 28.She took out her cheque-book to see if her balance was larger than she remembered, but found she had erred in the other direction.
T58. Still, you are not sure whether the babysitter was lying about the soft spot. The idea of it intrigues you.
Interrogatives alternatives (alternative interrogatives)
(39) a. HoM30. But why had she failed? Was it her own fault or that of destiny? [DIL, Réponses prévues : ‘her own fault’ ou ‘that [the fault] of destiny’]
Interrogatives alternatives indirectes
IoBE. Lady Bracknell. Well, I must say, Algernon, that I think it is high time
that Mr. Bunbury made up his mind whether he was going to live or to die. This shilly-shallying with the question is absurd.
TTC And when she died—I believe broken-hearted—having never slackened her unavailing search for your father, she left you, at two years old, to grow to be blooming, beautiful, and happy, without the dark cloud upon you of living in uncertainty whether your father soon wore his heart out in prison, or wasted there through many lingering years. [Noter que la subordonnée est régie par un nom désadjectival ; incertitude]

Remarque sur les conditionelles en whether

IoBE. To be born, or at any rate bred, in a hand-bag, whether it had handles or not, seems to me to display a contempt for the ordinary decencies of family life that reminds one of the worst excesses of the French Revolution. [cf. *whether it had handles, seems . . . ; if it had handles, seems . . . : il s’agit bien d’une structure conditionnelle et non d’une interrogative.]
HoM. “Oh, hang it—because he’s fat and shiny, and has a sloppy manner! Well, all I can say is that the people who are clever enough to be civil to him now will make a mighty good thing of it. A few years from now he’ll be in it whether we want him or not, and then he won’t be giving away a half-a-million tip for a dinner.”
Interrogatives en wh- (wh- interrogatives)
La question porte sur l’identité d’un argument du verbe, complément ou circonstant. Principes de base de construction : le constituant sur lequel porte la question contient un mot wh- ; ce constituant apparaît en tête de proposition (‘mouvement wh-’). Dans les interrogatives directes, si le constituant en wh- apparaît devant le sujet suite au mouvement wh-, il y a inversion de ce sujet et de l’auxiliaire. Normalement pas d’inversion sujet/auxiliaire dans les interrogatives indirectes.

F76. “What was he?” [cf. He was what, la question porte sur l’attribut, fonction du pronom interrogatif : attribut du sujet]
A36. “You’re already a millionaire,” I said. “What do you need me for?” [Pré- position orpheline] 

Interrogatives en wh- indirectes
IoBE. Jack. May I ask you then what you would advise me to do? [Interrogative indirecte au sens propre : question rapportée au style indirecte]
IoBE. I really don’t see why you should keep a diary at all.
Sluicing (interrogatives elliptiques)
(44) a. F62. “So the enigma is why” […is why he is acting in such a way that we think he is trying to drive us apart]
Questions orientées
F21. “Can’t we meet tonight?” [Biais désidératif et épistémique positif.]
HoM4. “I’m dying for tea—but isn’t there a quieter place” [than Sherry’s]
Tag questions (reprises interrogatives courtes)
(46) a. C95. Gregory: that is your first name, isn’t it?
Polarité inversée (habituel). Sujet pronominal inversé (coréférent avec celui de la principale). Si le verbe de la principale est un opérateur, il apparaît au même temps ; sinon do ap- paraît. Intonation montante : exprime un doute, demande de confirmation, biaisé dans la direction de la principale. Intonation descendante : pas de doute exprimé.
Polarité constante (rare). Intonation montante, mais pas de doute exprimé. Répétition ou in- férence à partir de ce qui a été dit.
Structures interrogatives multiples
(47) a. AP77. . . . it’s up for grabs, it seems to me as to whose guess is more rigorous than whose.
b. AP44. Just what collided with what to produce the spark in us?
Structures interrogatives en écho
(48) [Dans le métro, bcp de bruit]. —I saw McGahern yesterday. —You saw who?
Structures interrogatives infinitives
(49) a. HoM4. I don’t know what to do with myself.
b. HoM26. It was a hateful fate–but how escape from it? [Interrogative infinitive sans to après how. Très rare.]

Structures impératives
Impératives normales
Sujet optionnel (You be quiet now!), verbe dans la forme de base (be, et non are), do auxiliaire apparaît aussi en cas de négation de be (Don’t be rude!) et peut apparaître même sans négation (Do come in!) ; si le sujet est présent, la négation se fait normalement avec l’auxiliaire devant le sujet (Don’t you do that!). Pas d’impératives subordonnées (impératives indirectes).
T2. Stick out your tongue. [Remarquer que cet exemple prouve la présence implicite d’un sujet you puisqu’il doit y avoir coréférence entre le sujet et le possessif dans ce type d’expression : #He stuck out your tongue.]
AP77. “Don’t look at my name tag. Who was I?” “You tell me,” I said. [Im- pératif négatif avec do ; Impératif avec sujet exprimé permettant d’exprimer le contraste ; you reçoit un accent.]
C5. “Come in, Mr Worth, come in.” [Vocatif]
Cather, My Antonía. “Here are your clean clothes,” she went on, stroking my coverlid with her brown hand as she talked. “But first you come down to the kitchen with me, and have a nice warm bath behind the stove.” [Ici pas de contraste ; insistence sur le rapport entre énonciateur et destinataire, soit rassu- rance, encouragement, comme ici, soit impatience, irritation, agressivité : You shut up!] 

(i) Everybody be quiet. [noter be et non is] (ii) Everybody hold their breath. 

(i) Everybody, be quiet. (ii) Be quiet, everybody. (iii) Everybody, hold your/their breath. (iv) Hold your/their breath, everybody. [Ici everybody est un vocatif et non un sujet, séparé intonativement et mobile.] 

HoM4. She glanced plaintively about the station. “It is hotter than Mrs. Van Osburgh’s, after all. If you can spare the time, do take me somewhere for a breath of air.” [Impératif ‘emphatique’] 

Impératives en let (vs. optatives)
(51) a. HoM150. And now do sit down a minute, there’s a dear, and let’s have a nice quiet jaw together. [Let’s est réputé comporter toujours un we inclusif, énon- ciateur et destinataire, voir cependant ex c.]
b. HoM5. “How delicious! Let us walk a little,” she said as they emerged from the station.
Pas d’impératives indirectes
(52) IoBE. Cecily. Ask Mr. Ernest Worthing to come here. [Les ordres donnés indirecte- ment n’ont pas une structure impérative]
Actes accomplis par les impératives
Ordres, demandes (Open the door, will you?), recommandations (Mind the step, Keep your options open), instructions (Blend lemon juice with…), invitations (Have some more soup), permissions (Yes, go ahead), souhaits (Sleep well).
3.5 Structures exclamatives
Marquées par what ou how. Mouvement wh- comme dans interrogatives ; normalement pas d’inversion d’auxiliaire dans les exclamatives directes. Ambiguïté potentielle entre interroga- tive et exclamative. Force d’assertion en arrière plan, mais dominée par l’expression d’une forte implication subjective de l’énonciateur.
Exclamatives en how
How adverbe modifieur de degré (porte sur Adj ou Adv ou V).
(53) a. IoBE. Cecily. Did you really, Miss Prism? How wonderfully clever you are! [Porte sur l’adjectif clever ; remarquer que wonderfully serait incongru dans une interrogative : #How wonderfully clever is he?]
b. HoM4. “What luck!” she repeated. “How nice of you to come to my rescue!”
c. HoM169. What a clever chap that architect is, though—how he takes his client’s measure! [porte sur le Verbe takes, peut modifier la manière ou le degré.]
Exclamatives indirectes en how

L’absence d’ISA augmente l’ambiguïté potentielle avec les interrogatives.
HoM8. “That shows how seldom you come there. Why don’t you come of- tener?” [Modifie l’adverbe seldom.]
HoM16. The provoking part was that Lily knew all this—knew how easy it would have been to silence him on the spot, and how difficult it might be to do so afterward.
HoM. She looked puzzled at the redoubled laughter which hailed her words, but it might have consoled her to know how deeply they had sunk into the breast of one of her hearers. [Hors contexte ambigu entre interrogative et exclamative ; désambiguation par passage au style direct : How deeply they had sunk . . . vs. #How deeply had they sunk . . . ; par ajout de very : to know how very deeply they had sunk]
T10. Yesterday [. . . ] Josh Mohorn pointed out the similarity before a table of your friends. A painful thing, considering how much you would like to be Josh Mohorn. [Noter la possibilité de considering how very much you . . . ; si on passe à une structure directe, pas d’ISA : How much you would like . . . ]
Exclamatives en what
What déterminant exclamatif (jamais pronom, contrairement au what interrogatif). Avec N dé- nombrable sg, what a, pas d’ambiguïté avec interrogative ; avec N dén pl ou indén, what, donc ambiguïté possible avec interrogative indirecte.
(55) a. HoM6. What a nice-looking building! I don’t think I’ve ever seen it before.
Exclamatives indirectes en what
(56) a. HoM43. You remember what fun Lady Skiddaw was? [fun indénombrable : pas de a]
Exclamations non exclamatives
HoM29. “Oh, I must stop worrying!” [Structure déclarative]
HoM11. It seems so odd to want to pay a lot for an ugly badly-printed book that one is never going to read! [Structures déclarative]
HoM46. “Don’t be shocking! . . . ” [Structure impérative] F81. “Maurice, that’s not funny!”
3.6 Utilisations de l’inversion sujet auxiliaire, ISA Structures interrogatives
Interrogatives polaires directes, interrogatives directes wh- non sujet.
Structures exclamatives
directes non sujet (rare, archaïsant).
So + AUX + sujet
avec ellipse post auxiliaire.
(58) Kim likes linguistics. So does Pat
Syntagme négatif ou restrictif antéposé
(59) a. HoM23. Every form of prudence and suspicion had been grafted on a nature originally reluctant and cautious, with the result that it would have seemed hardly needful for Mrs. Gryce to extract his promise about the overshoes, so little likely was he to hazard himself abroad in the rain.
Syntagmes en so et such initiaux
(60) TTC. So close was her hold upon his arm, that he feared to detach himself lest he
should hurt her;
Autres syntagmes antéposés
construction archaïsante.
(61) TTC. Thus did the year one thousand seven hundred and seventy-five conduct their Greatnesses, and myriads of small creatures—the creatures of this chronicle among the rest—along the roads that lay before them.
Inversion hypothétique
restreint à had, were, should en anglais contemporain.
IoBE. I feel bound to tell you that you are not down on my list of eligible young men [. . . ] However, I am quite ready to enter your name, should your answers be what a really affectionate mother requires. [cf. if your answers should be …]
IoBE. Chasuble. That is strange. Were I fortunate enough to be Miss Prism’s pupil, I would hang upon her lips. [cf. If I were fortunate enough . . . ] 

AP9. Had I had the courage to address him, I would have asked if he thought the ending meant [=If I had had…] 

FMC. There was ever present, too, the idea that he could claim a home and its comforts did he but chose to return to England and Weatherbury Farm. [= if he but chose to…] 

May optatif
(63) TTC. “Thank God,” said Mr. Lorry, clasping his hands, “that no one near and dear to me is in this dreadful town to-night. May He have mercy on all who are in danger!”

A

Acte de langage
Les modaux sont toujours auxiliaires : date, need
Mitchell hasn’t a job lined up either

NB : A traiter dans liquid

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Les auxiliaires accentués Do polémique/emphatique
E74. “You should get going if you want to get a good spot.” [. . . ] “It gets really crowded,” Madeleine emphasized. “You should go now.” // Alton and Phyllida looked at Mitchell, as if they trusted him to advise them. Under the table, Madeleine kicked him, and he alertly responded, “It does get pretty crowded.”
IoBE. Cecily. Yes, I felt it instinctively, but I couldn’t wait all that time. I hate waiting even five minutes for anybody. It always makes me rather cross. I am not punctual myself, I know, but I do like punctuality in others, and waiting, even to be married, is quite out of the question. [I am not punctual myself conduit à l’inférence : I don’t expect punctuality in others ; le do polémique vient contredire cette inférence.]
E74. “It gets really crowded,” Madeleine emphasized. “You should go now.”
Alton and Phyllida looked at Mitchell, as if they trusted him to advise them. Under the table, Madeleine kicked him, and he alertly responded, “It does get pretty crowded.” [Le regard de A & P pose une question implicite sur la fiabilité de l’assertion de Madeleine.]
C87-95. “I lived in this very house, as a matter of fact. For a few months.”// “So did I,” said Dr Dudden. “I lived here for two years.”// “That’s quite a coin- cidence. But we never overlapped.”// “I think not. Otherwise. . . ”// “Otherwise I’m sure we would have remembered each other.”// “Precisely.”// “I did,” said Terry, “have a friend called Sarah. Sarah Tudor. And she once went out with someone called Gregory. Gregory: that is your first name, isn’t it?” [Cas plus complexe : contraste sur l’OD : I didn’t know you, but I did know a girl called Sarah and she was connected to you ; ce n’est donc pas la même relation prédi- cative qui
Verbe plein accentué
Brontë, Jane Eyre. “For a little while you will perhaps be as you are now,—a very little while; and then you will turn cool; and then you will be capricious; and then you will be stern, and I shall have much ado to please you: but when you get well used to me, you will perhaps like me again,—like me, I say, not love me. [opposition entre deux notions]
F94. “I hate you!” [insistence sur le contenu de la notion] Autres auxiliaires polémiques/emphatiques
HoM132. “Don’t put it in that way, cousin Julia. Lately Lily has been a good deal with the Dorsets, and he seems to admire her—but of course that’s only natural. And I’m sure there is no truth in the horrid things people say; but she has been spending a great deal of money this winter. [. . . ]”
C101-103. “Now, just let me think. . . ” Dr Dudden sat back in his chair, and rolled his eyes towards the ceiling, rather obviously feigning an attempt at re- collection. “There was a girl here called Sarah, now that you mention it.
F43. One evening on the cruise we went at him—what was he doing, couldn’t he please. . . all the rest.
d. F91. “You gave me a shock! How could you do that!”
3.8 Synthèse sur do et les auxliaires
Do Aux, do verbe plein
En anglais contemporain la distinction est absolument claire et presque toujours aisée à établir : il suffit d’essayer d’ajouter un not ou de faire une ISA. Si on doit rajouter do, c’est que le do de départ est le verbe plein, sinon, c’est que c’est l’Aux. p.ex :
A8 : what I did was greater ⇥ what I didn’t do was greater (what I didn’t was . . . )
A47 : Gift? I ain’t got no gift. And even if I did, ⇥ even if I didn’t (
even if I didn’t do) Même source étymologique mais ça ne garantit pas qu’il y ait unité en synchronie.
Existe-t-il un do proforme ?
(67) a. A54. “Gift? I ain’t got no gift. And even if I did, […]” [even if I didn’t ⇥
clairement do Aux] Do et l’assertion
« Les marqueurs de l’assertion pure sont do et Ø ». « Do sert à moduler l’assertion : inter- rogation, négation, assertion polémique ou contradictoire. » « Quand be et have sont présents dans l’énoncé, ils prennent la place de do (ou de Ø) en tant que marqueurs de la modalité de l’assertion ». Bouscaren 1991, p.37-38. « Do est en fait l’opérateur à valeur modale par lequel l’énonciateur met en cause la validité d’une relation prédicative. » Souesme 1992, p.30. (pe- tite remarque ensuite sur be, have). 1) Mise en cause de la relation prédicative/modulation de l’assertion ⇤ do ? Interrogatives wh- non sujet avec do ; interrogatives wh- sujet sans do. Mais l’interrogative wh- présuppose la validité de la relation prédicative. Interrogatives polaires sans do dès qu’il y a un autre auxiliaire. Négation sans do dès qu’il y a un autre auxiliaire. 2) do ⇤ Mise en cause de la relation prédicative/modulation de l’assertion ? Problème des interrogatives en wh-, qui présupposent la relation prédicative plutôt que de la remettre en question. Problème des do aux elliptiques. Problème du changement : Well did I know. Conditionnelles (possibles avec certains aux et plus d’autres). ISA et mise en question.

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Les structures de phrases non canoniques
Phrases où les constituants principaux n’apparaissent pas dans l’ordre par défaut. Deux grandes motivations : statut informationnel (motivation principale); lourdeur/complexité syntaxique (motivation secondaire). Information nouvelle/rhématique (pour le destinataire ou dans le dis- cours) vs. information ancienne/thématique (pour le destinataire ou dans le discours) ; informa- tion inférable (Discourse new, discourse old, hearer new/old, inferrable). Principes de base : (i) information ancienne avant information nouvelle ; (ii) léger avant lourd.
4.1 L’extraposition
4.1.1 Extraposition des complétives sujet
Une complétive finie ou infinitive sujet est généralement extraposée, c-à-d qu’elle apparaît en fin de phrase (extra-posée = ‘posée hors de’) et que le pronom impersonnel it apparaît pour rem- plir la position sujet vacante ; elle peut rester en position sujet si le contenu est de l’information ancienne/inférable ; surtout si la suite du discours est centrée sur le prédicat.

HoM3. She [Lily] stood apart from the crowd [. . . ]. It struck him [Selden] at once that she was waiting for some one, but he hardly knew why the idea ar- rested him. There was nothing new about Lily Bart, yet he could never see her without a faint movement of interest: it was characteristic of her that she always roused speculation, that her simplest acts seemed the result of far-reaching intentions. [. . . ] He knew that if she did not wish to be seen she would contrive to elude him; and it amused him to think of putting her skill to the test. [Extra- position de complétives finies et infinitive ; verbes psy., adjectifs attributs.]
HoM23. it would have seemed hardly needful for Mrs. Gryce to extract his promise about the overshoes, so little likely was he to hazard himself abroad in the rain. 

HoM255. Lily’s inward start betrayed itself in a quick blush: was it possible that this was really the sense of Carry Fisher’s adumbrations? [Noter que l’ISA serait impossible sans extraposition : *Was that this was really the sense of Carry Fisher’s adumbrations possible?] 

IoBE. Jack. Gwendolen, it is a terrible thing for a man to find out suddenly that all his life he has been speaking nothing but the truth. Can you forgive me? [Ambiguïté du statut de for a man : sujet de la complétive ou circonstant de la principale? For a man to find out …is a terrible thing vs. To find out …is a terrible thing for a man.] 

IoBE. Algernon. It is much pleasanter being here with you. [Extraposition d’un gérondif : possible seulement avec certains prédicats, e.g. *It surprises me being here with you.] 

Non extraposition
E7. Madeleine thought to herself, as she’d thought many times before, that Mitchell was the kind of smart, sane, parent-pleasing boy she should fall in love with and marry. That she would never fall in love with Mitchell and marry him, precisely because of this eligibility, was yet another indication, in a morning teeming with them, of just how screwed up she was in matters of the heart.
HoM4. “What luck” she repeated. “How nice of you to come to my rescue!” // He responded joyfully that to do so was his mission in life, and asked what form the rescue was to take. [Le SV[to] non extraposé est anaphorique, information thématique ; comparer : that it was his mission to do so]
HoM35. To be poor seemed to her such a confession of failure that it amounted to disgrace; and she detected a note of condescension in the friendliest ad- vances. [being poor est au centre de l’attention, condescension élabore l’idée contenue dans amounted to disgrace]
IoBE. Bracknell: [. . . ] Come, dear, [Gwendolen rises] we have already missed five, if not six, trains. To miss any more might expose us to comment on the platform.
4.1.2 Extraposition des complétives objet Cas central
Structures à attribut d’objet où l’objet direct est une complétive finie ou en to. (70) a. IoBE. Lane. I didn’t think it polite to listen, sir.
b. HoM16. Mr. Simon Rosedale was a man who made it his business to know everything about every one,
c. HoM23. As far as Lily could learn, this had hitherto been Mr. Gryce’s only occupation, and she might have been pardoned for thinking it not too hard a task to interest a young man who had been kept on such low diet.
Cas marginaux
Extraposition du complément d’une préposition : You can depend upon it [that I will return]. ; extraposition d’une compétive objet direct : I hate (it) that you’re always late. (extrap option- nelle) ; I take it that you will come. (extrap obligatoire).
4.1.3 Extraposition de compléments du nom, de relatives, etc.
Un complément du nom ou relative passe derrière un autre constituant plus léger.
(71) TTC. Yet, a doubt lurks in my mind, Miss Pross, whether it is good for Doctor Manette to have that suppression always shut up within him.
4.1.4 Heavy NP shift/Déplacement à droite d’un COD lourd/complexe
Un SN objet direct complex passe derrière un autre complément ou circonstant
(72) HoM7. As he watched her hand, polished as a bit of old ivory, with its slender pink nails, and the sapphire bracelet slipping over her wrist, he was struck with the irony of suggesting to her such a life as his cousin Gertrude Farish had chosen.
Antéposition
4.2.1 Antéposition de compléments
Référent typiquement thématique, ou en contraste ; en général, la relation prédicative dont le complément est un argument est rhématique ou inférable.
(73) a. IoBE. Cecily. It is always painful to part from people whom one has known for a very brief space of time. The absence of old friends one can endure with equanimity.
b. IoBE. Miss Prism. That would be delightful. Cecily, you will read your Polit- ical Economy in my absence. The chapter on the Fall of the Rupee you may omit. It is somewhat too sensational.
c. E85. “Congratulations, Mitchell,” Phyllida said. “So nice to see you. [. . . ] // To Madeleine, she said, “You might change that dress before the march. It has a visible stain.”
d. AP5. The candy-store owners we boys pestered called the rest of us “Hey-you- no!” or “Kid-cut-it-out!”; him they called, respectfully, “Swede.” [Relation prédicative rhématique : ]
e. HoM23. Mrs. Gryce had a kind of impersonal benevolence: cases of individual need she regarded with suspicion, but she subscribed to Institutions when their
annual reports showed an impressive surplus.

f. HoM35. Then a long winter set in. There was a little money left, but to Mrs. Bart it seemed worse than nothing—the mere mockery of what she was entitled to.
4.2.2 Antéposition de circonstants
Beaucoup moins contrainte que pour les compléments. Parfois fonction cadrative (donne le cadre/setting pour ce qui suit ; souvent portée au delà de la phrase). Parfois contraste.
HoM3. Selden paused in surprise. In the afternoon rush of the Grand Central Station his eyes had been refreshed by the sight of Miss Lily Bart
T9. Yesterday, in the cafeteria, Josh Mohorn pointed out the similarity before a table of your friends. A painful thing, considering how much you would like to be Josh Mohorn. He turned to you and said, [ . . . ] [Cadratif : la spécification temporelle vaut pour plusieurs phrases]
F43-45. One evening on the cruise we went at him—what was he doing, could- n’t he please. . . all the rest. In the end he was as near being upset as I’ve seen. [Le contenu du circonstant antéposé est interprété en lien direct avec ce qui précède (lien anaphorique implicite : in the end of our attack)]
HoM26. The hall was arcaded, with a gallery supported on columns of pale yel- low marble. Tall clumps of flowering plants were grouped against a background of dark foliage in the angles of the walls. On the crimson carpet a deer-hound and two or three spaniels dozed luxuriously before the fire, [Le tapis est infé- rable par la situation, les chiens non].
4.3 Dislocation à droite et à gauche
Redoublement d’un pronom par un SN coréférent externe à la phrase (à droite dans la dislo- cation à droite, à gauche dans la dislocation à gauche). Le référent du syntagme disloqué est toujours thématique.
HoM12. “Don’t you ever mind,” she asked suddenly, “not being rich enough to buy all the books you want?” [. . . ] // “Don’t I just? Do you take me for a saint on a pillar?”// “And having to work—do you mind that?”
AP4. The elevation of Swede Levov into the household Apollo of the Wee- quahic Jews can best be explained [6 lines of explanation deleted, new para- graph] And how did this affect him—the glorification, the sanctification, of every hook shot he sank … [Rappel de l’antécédent éloigné et qui ne sera peut-être plus clair pour le destinataire ; l’énonciateur en profite pour le rendre plus précis.]
Sillitoe. I shan’t go to university, either. But you look as if you could, always having your head in a book. Me I’ll earn more this way. But if you want, you can . . .

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Q

Constructions en there
Permet d’introduire un référent nouveau pour le destinataire (contrainte forte), donc générale- ment exprimé par un SN indéfini. La plupart du temps, ce référent est localisé (présence p. ex d’un SP de lieu ou de temps). Typiquement, le référent introduit est focal. Mais il peut s’agir d’une pure assertion d’existence (rare) ou d’inexistence (assez fréquent).
(76) a.
F4-5. For a fleeting moment there was the tiniest conceding cur, a wry admis- sion, at the corners of her mouth. [Introduction de référents de type événement]
C30-31. “Have you drunk any coffee since arriving here?” // “No. There does- n’t seem to be any on the premises.” [Assertion d’inexistence du référent] 

F29. “Is there something planned for tonight?” [La question porte sur l’exis- tence du référent. Notez que c’est there qui s’inverse avec l’auxiliaire, suggérant que c’est lui le sujet, contradiction avec le commentaire de l’exemple (a).] 

HoM8. Of course I know there are men who don’t like me—one can tell that at a glance. [Assertion d’existence, pas d’introduction de référents nouveaux] 

F26-7. “Where do you sleep here?” // “There’s a. . . a sort of hiding-place.” 

F1. There was a silence. 

Constructions en there avec d’ autres verbes que be
(77) a. T48. He told you that in Florida there lived a race of murderous clowns who
carried kitchen knives and who would come after you if you committed a sin.
Be intransitif
(78) AP5. He was [ . . . ] esteemed with a passion that might never have been if he’d broken the Weequahic basketball record [ . . . ] [cf. ??Such a passion never was. There never was such a passion.]

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Inversion du sujet
Un complément ou circonstant en tête de phrase et le sujet passe derrière le verbe principal (pas derrière le premier auxiliaire, donc jamais de do auxiliaire). Contrainte : le syntagme antéposé doit être plus thématique (plus familier) que le sujet. pas de pronoms inversés. Le sujet inversé est souvent nouveau, mais pas focal.
T34. She puts her hand on your forehead and holds it there. Her palm is dry and cool. You have always admired her hands—long, thin fingers and clean, ridged nails that never need polish. On her right index-finger knuckle is a perfect red dot, like a stamp of quality from the manufacturer. [La main est au centre de l’attention et les doigts sont donc directement inférables ; le référent ‘a red perfect dot’ ne sera plus mentionné, donc structure en there peu probable. On peut montrer que ce n’est pas une ISA en ajoutant un modal : On her right index-finger will be a perfect red dot vs. *On her right index-finger will a perfect red dot be]
T63. On the shelf behind your head sits the tape deck your father bought you for your tenth birthday. [There sits the tape deck . . . serait difficile parce que le référent du SN est présenté comme identifiable par le destinataire you]
c. HoM30. Ruling the turbulent element called home was the vigorous and deter- mined figure of a mother still young enough to dance her ball-dresses to rags [‘the turbulence of home’ vient d’être décrit.]
d. HoM19. “Ah—and here is the porter, and perhaps we can have some tea.” [In- version locative]
Inversion des verbes de dire introducteurs de discours directe
Très différent du cas général.
(80) a. C14-15. “You probably get these jokes all the time,” he said, weakly. // “Occa- sionally,” said Dr Dudden.
Absence d’inversion intéressante
(81) a. HoM32. In the centre of the table, between the melting marrons glacés and candied cherries, a pyramid of American Beauties lifted their vigorous stems; [Inversion impossible car lift a un objet direct.]
Sujets indéfinis en position sujet canonique
(82) a. F3-4. A doubt dissolved in them, a candour was restored;
b. HoM26. The hall was arcaded, with a gallery supported on columns of pale yel- low marble. Tall clumps of flowering plants were grouped against a background of dark foliage in the angles of the walls.

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Q

La structure des subordonnées relatives et leur utilisation hors SN
Relative : subordonnée modifiant un N dans un SN. Mouvement wh- comme dans les interro- gatives.
Sur objet ou circonstant : relatifs en wh-, that, Ø
HoM12. “Don’t you ever mind,” she asked suddenly, “not being rich enough to buy all the booksi you want Øi?”
HoM11. I’m not really a collector, you see; I simply like to have good editions ofthebooksØi Iamfondofti. 

HoM21. The “points” Øi she had had the presence of mind to glean ti from Selden, in anticipation of this very contingency, were serving her to such good purpose that she began to think . . . 

HoM16. Mr. Simon Rosedale was a man who made it his business to know everything about every one, whose idea of showing himself to be at home in society was to display an inconvenient familiarity with the habits of those with whomi he wished to be thought intimate ti. 

HoM. Remote was the day when she might aspire to exercise the talents she felt confident of possessing; [when relatif commute avec on which] 

HoM23. Percy, whose sense of duty was not inferior to his mother’s, spent all his week days in the handsome Broad Street office where a batch of pale men on small salaries had grown grey in the management of the Gryce estate, [where relatif commute avec in which] 

F42. Every time Ø we show qualms, he offers to fly us straight back to England. 

A8-9. what I did was greater than anything Øi those two gents could have dreamed of ti. [préposition orpheline] 

E6. Madeleine thought to herself [. . . ] that Mitchell was the kind of smart, sane, parent-pleasing boy Øi she should fall in love with ti and marry ti. [Extraction parallèle hors des deux SV coordonnés] 

Sur le sujet : pas de Ø en anglais standard
(84) a. IoBE. The Bishop, who was present, was much struck by some of the analogies Øj I drew tj.
b. IoBE. To be born, or at any rate bred, in a hand-bag, whether it had handles or not, seems to me to display a contempt for the ordinary decencies of family life that reminds one of the worst excesses of the French Revolution.
Relative infinitive
(85) C51. “One of the most important and fundamental distinctions to be made at this stage in a diagnosis,” said Dr Dudden, “is between psychophysiological and subjec- tive insomnia.” [cf. One of the most important and fundamental distinctions which should be made at . . . ; valeur de visée liée à to] E1. They invited Mitchell to sit down and asked him if he wanted anything to eat. [cf. anything at which to nibble]
Relatives appositives
Ne servent pas à l’identification du référent. Normalement séparée par des virgules ou autre ponctuation à l’écrit et par l’intonation à l’oral. Commentaire parenthétique, explicitant la per- tinence d’un référent, ou contenant une évaluation du référent. Au niveau du contenu, on pour- rait paraphraser par une phrase indépendante. L’utilisation de la Relative appositive marque que l’information est une information d’arrière plan, qui ne fera pas l’objet d’un développement.
H32. He looked round for Desmond, whom he had, not quite purposely, been avoiding.
H18. Rob thought it rather comical that these two who’d tussled over Cecil Valance were doing it again over Peter Rowe. 

HoM4. “I’m dying for tea–but isn’t there a quieter place?” // He answered her smile, which rested on him vividly. 

HoM8. She smiled at him across the tea-pot which she was holding up to be filled. [Noter le statut appositif malgré l’absence de ponctuation : il ne s’agit pas de distinguer une théière d’une autre.] 

IoBE. I don’t really know what a Gorgon is like, but I am quite sure that Lady Bracknell is one. In any case, she is a monster, without being a myth, which is rather unfair . . . [Noter que l’antécédent est l’ensemble de la phrase she is a monster . . . myth] 

IoBE. Apprised, sir, of my daughter’s sudden flight by her trusty maid, whose confidence I purchased by means of a small coin, I followed her at once by a luggage train. 

IoBE. Cecily, mamma, whose views on education are remarkably strict, has brought me up to be extremely short-sighted; it is part of her system; so do you mind my looking at you through my glasses? 

Relatives continuatives
H25. Half an hour later, after three drinks, and a trip downstairs to the marble and mahogany loo, where Peter’s father emerged from a cubicle and engaged him in earnest talk by the basins while a dozen tipsy guests darted or staggered in and out, he accompanied the old man up the grand stairs and thought about saying his goodbyes and going. [La relative fait avancer les événements et ne peut être supprimée sans rendre la séquence incompréhensible ; elle ne sert néanmoins pas à fixer la référence de l’antécédent.]
C2-5. Terry found that he was already twenty minutes late for his interview with Dr Dudden: who, upon seeing his apologetic face appear round the door, merely returned to the perusal of a typescript spread out on his desk, and murmured: “Come in, Mr Worth, come in.” [La relative peut être remplacée par une indépendante, elle fait avancer l’action narrative plutôt que de fournir des informations d’arrière plan ; le relatif peut être remplacé par SN ou pronom coréférent.]
C71-75. there seems to have been an extraordinary change in your sleeping habits some. . . twelve years ago.” // “In nineteen eighty-four, yes.” // “Prior to which, you claim to have frequently slept for up to fourteen hours a day.” // “Yes.”

Relatives sans antécédent
Aussi appelées relatives nominales. Type de relative où le relatif fonctionne comme une com- binaison d’un antécédent et d’un relatif. Le tout forme un SN (ou un SP avec where). Quand ce sont des SN, elles apparaissent dans toutes les fonctions normales d’un SN (Sujet, OD, OI, attribut, etc). Les relatifs sont limités, principalement what et aussi where ou when. Les rela- tifs which, who, apparaissent en général seulement dans les combinaisons du type whatever, whichever, whoever, . . .
IoBE. Algernon. Did you hear what I was playing, Lane?
C71-2. “I wonder if you can clarify another point for me. From what you said to Dr Goldsmith yesterday, there seems to have been an extraordinary change in your sleeping habits some. . . twelve years ago.” [cf. from the things you said to Dr Goldsmith yesterday, il n’y a ni questionnement, ni déficit de connaissance sur le contenu en question, il n’est simplement pas spécifié.]
HoM49. Mrs. Fisher was small, fiery and dramatic; and her hands and eyes were admirable instruments in the service of whatever causes he happened to espouse.
Difficulté de reconnaître les relatives nominales et les relatives
What he wrote was unclear. [Cas classique d’ambiguïté. Dans un cas, où le segment est une relative, il y a un certain contenu clairement identifié (une lettre, des instructions, p. ex.) mais ce contenu n’est pas clair. Dans l’autre cas, ce qui n’est pas clair c’est la réponse à la question ‘qu’a-t-il écrit ?’ (p. ex. dans un travail en collaboration entre deux personnes, on pourrait s’interroger sur la part réellement écrite par l’un des deux). Ces intuitions sémantiques sont clairement confirmées par les tests syntaxiques : lorsqu’on extrapose, ce qui exige que le sujet soit une phrase, seule la seconde interprétation subsiste : It was unclear what he wrote ; lorsqu’on fait une ISA, ce qui exige que le sujet soit un SN, seule la première interprétation subsiste : Was what he wrote unclear?]

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Clivées et pseudoclivées
4.7.1 Clivées
Extraction d’un syntagme SX, placé derrière it be, en position de focus, et suivi d’une structure
relative obtenue à partir de la proposition de base. SX peut être à peu près n’importe quoi (SN, SP, ?SAdj, SAdv) sauf une complétive finie. La structure relative constitue une fois de plus une prédication ouverte, qui est généralement présupposée (il y a des exceptions cependant, où la relative apporte des informations nouvelles).
really told him ?”
HoM13. The attitude revealed the long slope of her slender sides, which gave a kind of wild-wood grace to her outline—as though she were a captured dryad subdued to the conventions of the drawing-room; and Selden reflected that it was the same streak of sylvan freedom in her nature that lent such savour to her artificiality. [Question implicite : What makes her look like that?]
HoM20. But in spite of her efforts, conversation flagged after the tray had been removed, and she was driven to take a fresh measurement of Mr. Gryce’s limi- tations. It was not, after all, opportunity but imagination that he lacked: he had a mental palate which would never learn to distinguish between railway tea and nectar. [Question implicite : What is missing in him that makes it difficult to talk to him? 

IoBE. An engagement should come on a young girl as a surprise, pleasant or unpleasant, as the case may be. It is hardly a matter that she could be allowed to arrange for herself . . . 

IoBE. It would have been terrible if any cloud had come across a friendship like ours, would it not? Of course you are quite, quite sure that it is not Mr. Ernest Worthing who is your guardian? 

IoBE. Lady Bracknell. May I ask if it is in this house that your invalid friend Mr. Bunbury resides? 

IoBE. Algernon. Why is it that at a bachelor’s establishment the servants in- variably drink the champagne? 

HoM21. She returned a sympathetic enquiry, and gradually he was drawn on to talk of his latest purchases. It was the one subject which enabled him to forget himself, or allowed him, rather, to remember himself without constraint, [. . . ] [It référentiel, ce n’est PAS une clivée !] 

Pseudoclivées
Structure constituée d’une relative nominale suivie de be suivie d’un SX. La relative nominale fournit une fois de plus une prédication ouverte, qui fournit une présupposition. Il existe aussi une variante dite renversée où SX est devant be et la relative derrière. Le be est identificationnel (possibilité de renverser).
(91) Be identificationnel
IoBE. Miss Prism. Egeria? My name is Lætitia, Doctor. [cf. Lætitia is my name] 

IoBE. But I am your cousin Cecily. You, I see from your card, are Uncle Jack’s brother, my cousin Ernest, my wicked cousin Ernest.
What I need is a cool drink. [‘Structure profonde’ I need a cool drink ; extrac- tion de a long cool drink ; création d’une relative sans antécédent avec ce qui reste : what I need. La relative exprime une prédication ouverte présupposée : I need x. a cool drink est le focus. On obtient the x such that I need x is a cool drink. Dans les pseudoclivées classiques (non renversées), le présupposé est toujours de l’information ancienne pour le destinataire ou inférable]
HoM9. “Don’t you see,” she continued, “that there are men enough to say pleas- ant things to me, and that what I want is a friend who won’t be afraid to say disagreeable ones when I need them? [. . . ]” [there are men enough . . . ⇤ I don’t want/lack men . . . rend saillant la proposition ouverte ‘I want x’.] 

HoM17. Mr. Rosedale, it will be seen, was thus far not a factor to be feared— unless one put one’s self in his power. And this was precisely what Miss Bart had done. Her clumsy fib had let him see that she had something to conceal; [La suite explique la nature exacte de what Miss Bart had done]. 

IoBE. Cecily. I suppose that is why he often looks a little bored when we three are together. 

F18. “This is real. Whatever else is unreal.” // “That’s what frightens me.” 

F60-61. “The last thing he can really want is to drive us apart.” // “Yes, that’s what we feel.” 

L’absence de focus contrastif favorise la pseudo-clivée par rapport à la clivée

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Le passif
4.8.1 Passif événementiel (ou passif réel)
Principes de construction. Le sujet est supprimé ; l’objet profond devient sujet ; l’auxiliaire be est introduit devant le verbe principal qui devient un participe passé passif [l’auxiliaire be du passif est toujours le dernier aux dans une séquence d’aux] ; facultativement, le sujet profond est exprimé dans un SP en by complément d’agent. Par opposition au français, un complément indirect, voire un circonstant. peut devenir sujet avec pour résultat une préposition orpheline (“passif prépositionnel”). Le complément d’agent est absent dans la très grande majorité des occurrences de passifs. Utilisation du passif en discours. 1) Quand l’agent est exprimé, même genre de conditions que pour l’inversion (remarquer que l’inversion ne s’applique pas avec un objet direct !] 2) Quand l’agent n’est pas exprimé : le but est généralement de ne pas mentionner le référent sujet profond, soit qu’il est évident (évite une redondance), soit que son identité n’est pas pertinente, ou est inconnue, soit que l’énonciateur veut éviter de le mentionner.
H28-29. The huge brass chandeliers had been switched on, and the room was thinning.
HoM3. Selden paused in surprise. In the afternoon rush of the Grand Central Station his eyes had been refreshed by the sight of Miss Lily Bart. [Le référent ‘his eyes’ est inférable, Lily est un référent nouveau.] 

HoM5. He had a confused sense [. . . ] that a great many dull and ugly people must, in some mysterious way, have been sacrificed to produce her. [Lorsqu’il y a plusieurs auxiliaires, le be du passif apparaît en dernier devant le verbe plein] 

C110. They were interrupted by a knock on the door, and the arrival of Lorna, with her piles of computer paper. [Le référent de they est focal, la cause de l’interruption est une information nouvelle.] 

C21. “On arrival yesterday you received a complete medical examination from Dr Goldsmith. No irregularities were found: in fact he seems to have concluded that you are in excellent shape.” [Agent non mentionné parce qu’évident : by Dr Goldsmith.] 

Nabokov, Lolita. A door at the end of the room was opened, and two men who had been dining in the kitchen joined in the squabble. [Effet focalisant par le personnage du narrateur, icônicité ; l’agent est inconnu du personnage qui le découvre après avoir vu l’ouverture.] 

Passif prépositionnel
L’objet indirect devient sujet en laissant derrière une préposition orpheline. Affecte typique- ment seulement les compléments régis, mais aussi parfois des circonstants à condition qu’ils soient affectés (This bed has been slept in.)
She had in part suspected, and in part discovered, the main facts of the cruel story, of her husband’s share in it, and my being resorted to.
TTC. And them and their descendants, to the last of their race, I, Alexandre Manette, unhappy prisoner, do this last night of the year 1767, in my unbearable agony, denounce to the times when all these things shall be answered for. I denounce them to Heaven and to earth.
Instruments/agents en by hors des passifs
(95) C1. After he had phoned the relevant publicity department and persuaded them to
send down a VHS copy of the film by registered post, [SP[by] indiquant le moyen]
Passives en get
Innovation à partir du sens “become” de get (he got cold). Construit seulement des passifs événementiels, car le changement d’état est un événement. La possibilité de remplacer be par get (devenu auxiliaire passif) assure qu’on a un vrai passif, mais attention, l’inverse n’est pas vrai car il y a des contraintes complexes sur les passifs en get, qui sont plus limités que les vrais passifs en be.
(96) a. AP6. I wound up [. . . ] regularly getting beaten by him at Ping-Pong.
b. HoM184. Of course, there were things here and there—things Mrs. Fisher couldn’t be expected to see to—the champagne wasn’t cold, and the coats got mixed in the coat-room.
Passifs sans actifs correspondants
(97) a. HoM127. Rosedale, in particular, was said to have doubled his fortune, [com- parer : *People said Rosedale to have doubled his fortune]
4.9 Passifs statifs (ou “faux passifs”)
Ces passifs ne sont pas de vraies structures passives mais des phrases copulatives (sujet verbe copule attribut) où l’attribut est un SV participial passif. Ceci explique la possibilité de substi- tuer à be un autre verbe copule (p. ex. seem) dans ces structures, ce qui est impossible dans les vraies passives. Les vraies passives dénotent un événement (donc p. ex. datable) tandis que les faux passifs dénotent des états (non datables). On ne peut jamais remplacer be dans un passif statif par get. Notez que certains cas peuvent être difficiles à départager même en contexte.
E50. I’ve always been fascinated by religion. Unlike my doubting-Thomas hus- band. [Etat, pas d’événement. Be peut être remplacé par un autre verbe copule (I’ve always seemed fascinated by religion) ; le participe adjectivé est gradable (I’ve always been quite/very fascinated by religion) ; noter que la présence du SP[by] ne garantit pas le statut de vrai passif.]
HoM32. [. . . ] a pyramid of American Beauties lifted their vigorous stems; they held their heads as high as Mrs. Bart, but their rose-colour had turned to a dis- sipated purple, and Lily’s sense of fitness was disturbed by their reappearance on the luncheon-table. [Cas indécidable où le passif statif et le vrai passif sont également plausibles comme interprétation.]
F10. and also to know, with a delicious certainty, that all was much less com- plicated than it seemed. [Comparative elliptique, cf. . . . than it seemed compli- cated, aucune référence à un événement.]
Remarque. Ceux qui connaissent l’allemand ou le néerlandais auront fait le rapprochement avec l’alternance entre sein/zijn (= ‘être’) et werden (= ‘devenir’) et passifs statifs et événementiels ; et en particulier avec l’introduction de get dans les vrais passifs.

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Formes en V-ING et V-EN
La forme en V-ING : Participe présent, gérondif, nom verbal, adjectif
Les membres prototypiques de la catégorie verbe sont finis (tensed) ; les formes non finies sont traitées comme des verbes dans la mesure où elles ont des propriétés parallèles. Caractéristiques verbales : (i) négation en not possible (their not destroying the city surprised us) ; (ii) auxiliaires have, be, possibles (their having destroyed the city ; its being destroyed) ; (iii) possibilité d’un objet direct ; (iv) modifiable par des adverbes (their violently destroying the city) ; (v) pas de dé- terminants, pas de pluriel (a/the destroying the city ; their destroyings the city) ; (vi) sujet au nominatif ou à l’accusatif (formes non finies). Caractéristiques nominales : (i) pas de négation en not (the not destruction of the city) ; (ii) pas d’auxiliaires (their having destruction of the city) ; (iii) impossibilité d’un objet direct, l’argument correspondant à l’OD du verbe est réa- lisé comme OI (SP), typiquement avec la P of (the destruction of/Ø the city) ; (iv) modifiable par des adjectifs (the violent(ly) destruction of the city) ; (v) permettent des déterminants et la flexion pluriel en -s (pour les dénombrables) ; (vi) sujet au génitif (their/them/they destruc- tion of the city).
5.1.1 Participe présent
Forme verbale non finie : propriétés verbales (soit forme progressive, soit circonstant) ; on notera que tous les verbes, sauf exceptions rarissimes, ont cette forme ; il s’agit donc bien d’une flexion typique.
F30. “He’s telling us another supposed episode from his life. I’m going to join you after dinner.” [Formes progressives.]
F15. “I’ve nearly gone mad thinking about you.” [thinking about you est une su- bordonnée circonstancielle participiale, mobile (Thinking about you, I’ve nearly gone mad) et dont le sujet implicite est interprété comme coréf’erent avec celui de la principale.]
C34. “And how do you feel, not having drunk any in the last. . . nineteen hours? [Présence d’une négation en not, auxiliaire aspectuel have du parfait.]
F50-51. I thought that was rather rich, considering you’d seen through the Lily thing in the first five seconds. [Cas particulier : ici le participe présent est de- venu une conjonction de subordination (par ‘grammaticalisation’) ; ceci se voit en particulier par le fait que l’on n’a plus une interprétation du sujet implicite comme étant coréférent au sujet de la principale ; remarquer la proximité sé- mantique avec as you’d seen through . . . ]
5.1.2 Gérondif (verbal gerund)
Participe présent argument du verbe (sujet ou objet direct) ou d’une préposition (jamais de différence morphologique avec le participe présent, on peut considérer qu’il s’agit de deux noms pour désigner deux types d’emplois du même objet), construit un SN même si la forme elle-même est verbale.
F79-80. In his hand he held poised a four-foot axe, exactly as if he were in two minds about raising and sinking it in my skull. [Présence d’un objet direct.]
::
F49. He even apologized for your being so slow-witted the other day. [sujet au cas possessif your] 

HoM. But we’re so different, you know: she likes being good, and I like being happy. 

HoM. “Don’t you ever mind,” she asked suddenly, “not being rich enough to 
buy all the books you want?” [Groupe gérondif objet direct de mind] 

IoBE. Algernon. Quite so. So I know my constitution can stand it. If you are not quite sure about your ever having been christened, I must say I think it rather dangerous your venturing on it now. [Sujet au possessif ; auxiliaires du parfait et du passif] 

5.1.3 Nom verbal (nominal gerund)
Cette forme n’existe pas pour tous les verbes (p. ex. les verbes d’état, les verbes psycholo- giques,. . . his knowing of the answer; ?his adoring of it ; comparer : his knowledge of the answer; his adoration of it ; on peut donc considérer que la forme n’est plus une forme fléchie du verbe mais une conversion du participe présent en nom). La forme à l’ensemble des proprié- tés prototypiques des noms, sauf la dénombrabilité (comme c’est le cas pour la majorité des noms simples déverbaux dénotant des événements).]
IoBE. Chasuble. Not at all. The sprinkling, and, indeed, the immersion of adults is a perfectly canonical practice. [Article défini ; objet direct du verbe correspondant réalisé comme complément du nom en of ; noter la coordination avec un nom déverbal ordinaire.]
HoM5. Selden was conscious of taking a luxurious pleasure in her nearness: in 
the modelling of her little ear, the crisp upward wave of her hair—was it ever so 
slightly brightened by art?—and the thick planting of her straight black lashes. 
::::: 
[Présence des déterminants, de l’adjectif thick ; remarquer le parallélisme entre les noms verbaux et le nom simple wave]. 

HoM12. “No; but the being tied down: the routine—don’t you ever want to get away, to see new places and people?” 

HoM14. it occurred to her that the woman’s persistent gaze implied a groping among past associations. 

F6-7. Silence, a hint of little girl’s penitence, a timid waiting to be forgiven. 
::::: 
[Remarquer le dét. indéfini, la modification par l’adjectif timid qui distingue un sous-type de waiting, d’où la possibilité de l’article indéfini singulier.] 

Nom verbal vs. gérondif
Le gérondif tend à dénoter un fait, le nom verbal une manière : his careful driving of the car surprised us (=we were surprised by the way he drove, i.e. carefully) vs. his carefully driving the car surprised us (=the fact that he drove carefully surprised us).

Nom simple
(102) a. HoM11. her drooping profile was outlined against the warm background of old bindings
Relative réduite et adjectif verbal
Emplois de participiales dans des fonctions d’épithète du nom.
(103) a.
HoM5. He led her through the throng of returning holiday-makers, past sallow- faced girls in preposterous hats, and flat-chested women struggling with paper bundles and palm-leaf fans. [returning est un adjectif verbal].
HoM18. Having finally discovered that the seat adjoining Miss Bart’s was at her disposal [remarquer que la relative serait the seat that adjoined Miss Bart’s et non that was adjoining] 

HoM3. Miss Bart was a figure to arrest even the suburban traveller rushing to his last train. 

F63. “And also why you have any remaining doubts about me.” [Remarquer que ceci ne peut en aucun cas être une forme progressive réduite : Some doubts are remaining vs. Some doubts remain.] 

F4. For a fleeting moment there was the tiniest conceding cur, 

Le problème est que les Syntagmes Adjectivaux épithètes en général sont postposés au nom dès que l’adjectif est postmodifié : a (very) happy man / #a man (very) happy / a [happy with his lot] man / a man [happy with his lot] ; remarquer que la prémodification de l’adjectif n’entraine pas sa postposition au nom (a very happy man). Remarquer les manipulations suivantes : (a) the soundly sleeping child / (b) the child soundly sleeping / (c) *the sleeping soundly child / (d) the child sleeping soundly ; (b,d) permettent par exemple d’opposer un enfant à un autre (il reste un effet prédicatif, comme dans la relative who was sleeping soundly ; (a) servira plutôt à carac- tériser l’enfant, plus d’effet de prédication ; plutôt une présupposition. cf. rivers navigable vs. navigable rivers ; people present vs. present people. On peut montrer que sleeping n’a jamais les propriétés prototypiques d’un adjectif : non gradable (?a quite/very sleeping child) ; ne peut être attribut de verbes copules (
?he looks/?seems sleeping) ; ne peut être suffixé par -ly adverbial (?sleepingly—existe comme archaïsme) ; on a cependant unsleeping, avec le préfix un- des adjectifs. Ceci dit, il y a malgré tout quelques problèmes a dire que la forme en V-ing devant N est un simple participe présent ordinaire : ??the not sleeping boy vs. the boy not sleep- ing ; the having slept boy vs. the boy having slept (= who has slept) : on constate que certaines prémodifications typiquement verbales ne sont pas possibles.
Adjectif simple
C30. at this Rob felt almost relieved. [Pure qualification, aucune activité sous- jacente, donc adjectif simple ; attribut d’un verbe copule autre que be.]
b. F90. Julie’s voice was scalding, very nearly hysterical.
c. C12. This remark met with an unwavering stare. [Noter qu’il n’existe pas de verbe unwaver, donc ce mot ne peut être que dérivé d’un adjectif wavering par préfixation du préfixe négatif un-.]
F39-4. Like myself neither she nor her sister could understand the old man’s paradoxical determination to lure us into his game, yet seeming preparedness to abandon it. [Adjectif simple qui n’a d’ailleurs que des emplois épithète (
His preparedness was seeming) ; cf. aussi la possibilité de de l’adverbe de manière dérivé seemingly, C7.] 

C65. Rob spoke a bit longer with the Sorleys, feeling stung by Desmond’s cold- ness, and of course completely unable to protest or explain. [Cas limite : attri- but de feel donc adjectivé ; cependant pas d’usage normal comme épithète : #a stung young man.] 

IoBE. The Bishop, who was present, was much struck by some of the analogies I drew. [Cas limite : présence de much incompatible avec emploi verbal : *It much struck him.] 

Nominalisation et adjectivalisation du participe présent: Participe présent (V)

Gérondif Relative réduite

Nom verbal Adjectif verbal

Nom simple Adjectif simple

La Forme en V-EN : participe passe, Adjectif verbal, Adjectif
Participe passe verbal

F44. In the end he was as near being upset as I’ve seen. [Participe passé actif dans aspect perfectif.]
F3-4. A doubt dissolved in them, a candour was restored; [Participe passé passif dans vrai passif.]
C7. Once Terry had sat down, he added (still seemingly absorbed in his papers): [Circonstancielle participiale.]
F85. “I have found a dead pine. I wish it chopped up.” [Participiale attribut d’objet direct, l’événement est présent, cf. I wish it chopped up quickly.]

Relative réduite, adjectif verbal
HoM6. She noticed the letters and notes heaped on the table among his gloves and sticks;

HoM13. as though she were a captured dryad subdued to the conventions of the drawing-room; 

HoM31. a zig-zag broken course down which the family craft glided on a rapid current of amusement, tugged at by the underflow of a perpetual need–the need of more money. 

F29. “Is there something planned for tonight?” 

5.2.3 Adjectif simple
5.2.4 Nom
F10-11. and also to know, with a delicious certainty, that all was much less complicated than it seemed. [Gradable, peut être attribut de seemed.]
F68. the most incredible thing about you is that you got away from Cambridge unmarried. [*to unmarry ; she seems married].
A28. At first I thought Master Yehudi was just another drunk

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Les indéfinis

Ils contribuent à placer l’objet au premier plan énonciatif ( plutôt que première mention )
What a nice book
That fool of a policeman.
My scamp of a husband.
b) les formes de l’article

Le second énoncé

The dark window: hypallage
Cette synthèse nie la réalité extérieure et signifie l’isolement du personnage

                                           Le défini 

A l’indéfini l’enonciateur et le référent coïncident; au défini le référent est imaginé a l’écart et l’énonciation souvent le reprend; anaphore textuelle.
Défini : présupposition d’existence
Le défini signale une réélaboration syntaxique décidée par l’enonciateur, d’une relation première qui n’est pas forcément exprimée dans le texte mais que l’on postulera dans la genèse de l’énoncé.

A dark wall opposite the window :
L’article est l’indice de l’integration
Le repérage “opposite the window” est présente comme détermination pour l’élément dark wall”
Si l’intégration est forte la localisation devient définitoire
A dark wall opposite the window ne dit pas que le déterminé est parfaitement identifié par la détermination: the dark wall opposite the window présente la determination comme nécessaire à son identification. L’article défini intégre plus étroitement le déterminant en le rendant définitoire.il clôt le discours sur le référent.
C) l’anaphore de construction.
L’article défini marque une anaphore “intérieure ou de construction.

                                             Be+ING

Peter is watching television. La construction BE+ ING signifie que le proces est visible au moment de l’énonciation et
Seulement de discours.
L’imperfection et l’observabilte de la situation s’expliquerait mutuellement.
Le procès est qualifié de l’intérieur. Il est focalisé
Be + ING est donc la trace d’un travail énonciatif poussé, d’une modalisation de la relation prédicative

                                      Might et l’irréel

Passé et irréalité
Le syntagme verbal might have struggled contient, outre may, un prétérit ( miigt. = may + ed et un un infinitif passé ( have struggled ).le Prétérit est indispensable à la valeur de l’irréel. En anglais , the moonlight may have struggled signifie une éventualité à propos du passé, nullement un irréel du présent ou du passé. L’irreel est du domaine du certain , l’éventualité du domaine de l’incertain
If he comes est un potentiel; if he came est un irréel..le réel est premier, le non-reel doit être construit.
Had + ed est universel puisqu’il peut s’appliquer aussi au présent ( if I had had the money – at the present moment – I should have paid you) et au futur ( if he’d been coming tomorrow…). De leur côté, l’irréel simple, le potentiel sont limitées au présent ( If I had the money now/ if he lives here), et au futur( If he came tomorrow)
Modal au prétérit et infinitif au passé
You might have been more careful
L’infinitif du passé marque le passé du procès.le prétérit de l’irréel marque son irréalité.
Avec la modalité l’enonciateur imagine le procès. Avec le passé ou le parfait il le rappelle
Avec l’imperfectif ou le présent, Il l’observe.

                                           Le passif

Une proposition passive provient d’une active primitive.
Un verbe passé a le signifie qu’un participant du procès en détermination un autre.
Dans les énoncés non passivables- également des etats- une telle détermination fait défaut.
John lacks confidence
Le procès non passivable n’est pas transitif mais qualificatif

b) Le verbe be
Be est souvent le nouveau verbe de la passive.C’est une simple béquille pour le temps grammatical. La comparaison avec le get du passif montre son abstraction.a copulé articule le thème de l’enonce et sa détermination. De même que le be du passif souligne que le sujet d’enonce a été thématisé et il lui rapporte l’action le déterminant. Celle-ci continue d’etre référée par le passif
A knock at the door rouses him
Hé is roused by a knock at the door
De ce fait l’enonce au passif superpose référence à l’action et détermination du sujet.

Le participe passé adjective a une composante verbale: the closed door, fallen rocks présupposent l’actualisation du procès.
Le peut provenir d’une proposition active ou passive
The door was closed by the keeper at six
Thé rocks had fallen
On préfèrera tirer le participe adjective d’une proposition relativef
Thé door that was closed ( relative avec un passif )
The closed door
Rocks had fallen
Rocks that had fallen
Fallen rocks
Considérons les étapes de l’adjectivisation
La première étape transforme l’énoncé en un syntagme nominal comprenant une relative.
Prive de ses dépendances , le participe est prêt à s’abstraire de la fonction verbale et a devenir un adjectif en s’anteposant au nom. Cette antéposition parAchevé la nominalisation.
La détermination change: la relative tirée de la passive identifie le référent par sa participation au procès
Le participe adjective construit souvent une qualité intégrée. Il qualifie

L’adjectivation du participe passé passif
Reelaborant la passive, l’adjectivation repousse dans le passé de la construction la référence sri te au procès

L’etat resultant
Quand le référent du sujet ne subit pas de détermination et l’adjectif n’implique rien ( ex well-liked )
Mais quand il est dynamique l’adjectif décrit l’etat actuel résultant.
L’etat résultant signifie que le patient intègre le procès
La référence stricte au procès étant dépassée, l’adjectivation se justifie par des traits qualitatifs supplémentaires comme la manière ou le moyen. Le nouvel adjectif condense l’information fournie dans la passive initiale, un verbe général peut être suivie d’un syntagme prépositionnel indiquant les modalités matérielles du procès
:he was killed with a knife
The money was taken by the thief. L’adjectivation substitue à cette construction un mot unique qui synthétise l’information
Thé stabbed person
The stolen money

Le participe passé adjective suivi d’un adverbe
Antéposé le participe passé passif adjective est souvent précédé d’un adverbe ( ex à recently-built house )
Il y a antéposition du novel adjectif au nom et de l’adverbe au participe ( thé car sold recently – the recently-sold car
Trait d’union entre l’adverbe et le participe.l’anteposition de l’adverbe au participe rompt avec la syntaxe de la relative initiale, héritée de la passive ( thé car was sold recently _ thé car which was. Sold recently _ thé car sold recently. La relative est dépassée , mais elle n’est pas défaite l’anteposition la synthétise et l’enterine.
Les participes référant à des états s’adjectivent souvent avec un adverbe ( a person who is liked by everybody _ a well-liked person
Opened ne s’adjective pas. Pourquoi the closed door mais the open door. La ré élaboration inhérente à l’adjectivation assigne implicitement au référent une première position dans l’avant de l’enonciation,
Concrètement les verbes don’t les participes s’adjectivent désignent des transformations du sujet dans le temps ou des déplacements dans l’espace.

                                           Le présent perfect

Le présent perfect détermine un procès englobant; le prétérit détermine un procès englobe plus précis
Souvent le présent perfect signifie la pertinence présente d’un procès passé et le participe signifie sa localisation temporelle..
Le circonstanciel désigne le cadre temporel d’une continuité.
Un énoncé au présent perfect simple mentionnant une durée peut désigner un procès entièrement passé. Ou encore actuel. He’s lived in China for twenty years. L’enonciateur affirme la permanence du principe notionnel identifiant le procès au-delà de la partie réalisée et mesurée. Ainsi il traite le procès comme un état. She waited since two.
On peut utiliser les syntagmes this morning, this afternoon, this evening pour. Référer à une période incluant l’enonciation ( I haven’t yet seen him this morning, this afternoon/ evening) ou pour. Référer à une période antérieure ou postérieure. Si this signifie l’association positive avec un repère il faut admettre qu’il repère les périodes non par rapport à l’enonciation mais par rapport à today. En disant what did you do this morning? l’enonciateur repère morning en coïncidence avec today.

Cas de: This last week
Ce circonstance ne réfère pas comme this week ou last week à l’une des quatre divisions d’un mois, mais a un intervalle de sept jours calculé à partir du où l’on est. Des circonstances synonymes seraient in the last week. Last ici ne signifie pas une série de semaines passées don’t celle envisagée serait la dernière. Il marque seulement la clôture d’un laps de temps acquis, qui peut être mesuré à partir d’un bilan( his face has grown thinner ). This fait coïncider la clôture avec le moment d’enonciation. La continuité du passé avec le présent justifie le présent perfect.

Le contraste du présent et du prétérit est aussi celui du statique et du dynamique. Il est admis que le présent de narration a pour fonction de souligner la vivacité d’une scène.
Notre «présent de narration» est différent de ceux où le narrateur donne l’impression de rejouer dans son récit l’action de personnages auxquels il s’identifie.
Effet de réel: les personnages ont une vie propre. Ceux-ci occupant à nouveau la scène, le narrateur se retire et un récit au prétérit enregistre l’enchainement des actions sans qu’on ait l’impression qu’il y participe.
Émile Benveniste distingue deux plans d’enonciation qui sont le discours et l’histoire.
Est discours toute énonciation supposant un locuteur et un auditeur avec l’intention d’influencer l’autre.
Dans l’histoire, pas d’intervention du du locuteur dans le récit.

Le prétérit et la fiction
Avec le prétérit le narrateur prend acte d’un univers objectif.
Le récit semble porter par son propre mouvement et se «raconter lui-même».

                Le présent et les effets de coïncidence et de statisme.

L’effet de coïncidence
Si on introduit un prétérit dans le deuxième paragraphe on perdrait cet effet.
Le prétérit séparerait la scène du moment de la narration alors que le présent l’y rattache.
De fait tout présent exprime une forme de coïncidence. Le narrateur semble s’adresser à un narrateur proche de l

ui. La coïncidence est temporelle et personnelle.
On appelle le présent le temps de l’acte énonciatif. Celui-ci est distinct de la réalité extra linguistique effective ou fictive – souvent appelle référent. De ce fait un hiatus peut se reproduire entre le temps du signifié qui est toujours le présent’ et le temps du référent.
Le présent dit la coïncidence temporelle du procès réfère avec le procès signifié; le prétérit dit la séparation.Le premier attire l’attention sur l’acte énonciatif.
Coïncidence personnelle de l’énonciateur et de l’allocutaire.
La coïncidence est maximale dans les énoncés performatifs’ il est minimal dans les énoncés génériques et moyen quand le référent est spécifique.
On distinguera le présent pragmatique du présent epistemique.

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