FVG (11/2023) La solidité actuelle des banques et des assurances, pour le bon financement de l’économie française Flashcards
Quel est le thème de la Conférence de l’ACPR en 2023 ?
Le thème de la Conférence de l’ACPR en 2023 est « Le secteur financier face à la nouvelle donne de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt ».
Quelle a été l’évolution des taux directeurs de l’Eurosystème et de l’inflation dans la zone euro ?
Les taux directeurs de l’Eurosystème ont augmenté de 450 points de base depuis juillet 2022, portant le taux de la facilité de dépôt à 4% en septembre 2023. L’inflation a atteint un pic de 10,6% en octobre 2022 mais a été réduite à 2,9% le mois dernier.
Comment la hausse des taux d’intérêt a-t-elle affecté le secteur financier français en 2023 ? Quels ont été les principaux défis auxquels le secteur financier français a fait face en 2023 ?
La hausse des taux d’intérêt a globalement bénéficié aux banques et aux assurances en France, contribuant à la grande résilience du secteur financier français dans une année marquée par de fortes incertitudes.
Le secteur financier français a dû faire face à un contexte géopolitique instable, des turbulences bancaires aux États-Unis et en Suisse, et une inflation élevée.
Comment la hausse des taux d’intérêt a-t-elle impacté la rentabilité et la solvabilité des banques et des assurances françaises ?
La hausse des taux d’intérêt a amélioré la rentabilité et la solvabilité des banques et des assurances françaises, avec une amélioration notable du ratio de solvabilité des banques et du taux de couverture du Capital de Solvabilité Requis des organismes d’assurances.
Quelles ont été les tendances de la collecte et de la liquidité dans le secteur bancaire français ?
Il y a eu une réallocation des dépôts avec un glissement des dépôts à vue vers les dépôts rémunérés, et les ratios de liquidité à court terme des banques françaises sont restés supérieurs à 100%.
Quel est l’état actuel de la qualité des actifs et du coût du risque pour les banques françaises ?
La qualité des actifs se maintient avec un taux stable de créances douteuses sur les ménages, et malgré un léger accroissement du taux de créances douteuses sur les crédits aux entreprises, le coût du risque des banques n’augmente pas de façon sensible.
En quoi la résolution bancaire est-elle encore lacunaire ?
Bien que l’Europe prévienne mieux les crises bancaires ex-ante, des réflexions sont en cours pour améliorer le traitement des crises ex-post, notamment en termes de disponibilité de la liquidité en période de crise.
Quels avantages le secteur financier français tire-t-il de la hausse des taux d’intérêt en période de ralentissement économique ?
La hausse des taux d’intérêt bénéficie globalement aux banques et aux assurances françaises, favorisant un financement sain de l’économie française même en période de ralentissement.
Quelle est la situation du financement des entreprises en France en 2023 ? Comment le secteur bancaire français se compare-t-il à ses homologues européens en termes d’accès au crédit ?
L’accès au crédit pour les entreprises, y compris les PME-TPE, reste bien préservé, avec une progression continue des encours de crédits à un rythme modéré.
Le secteur bancaire français offre un accès plus favorable au crédit bancaire comparé aux voisins européens, avec des taux d’intérêt moyens moins élevés pour les nouveaux crédits (4,6% en France en septembre contre 5,05% en zone euro) et une part stable des demandes de financement acceptées.
Quel est l’état actuel du crédit immobilier en France et quelles sont les préoccupations principales ?
Le crédit immobilier connaît un ralentissement avec une production tombée à un point bas, et il existe des inquiétudes concernant l’offre de crédit, malgré la perception exagérée que les banques ne prêtent plus.
Comment les normes HCSF influencent-elles l’octroi de crédits immobiliers ?
Les normes HCSF visent à prévenir le risque d’endettement excessif des ménages, avec des flexibilités qui ne sont pas pleinement utilisées par les banques pour produire plus de crédits.
La flexibilité totale de 20% sur les principaux paramètres, taux d’effort et durée des prêts (actuellement fixés à 35% et 25 ans maximum), n’était utilisée qu’à hauteur de 14,3% en moyenne sur le 3ème trimestre 2023. En particulier, la flexibilité de 6% sur l’investissement locatif n’est utilisée qu’à 2,6%
Y a-t-il des indications d’une augmentation du taux de refus des crédits immobiliers par les banques ?
Bien que non précisément mesuré, il y a un sentiment que le taux de refus a augmenté, ce qui nécessite une meilleure surveillance et éventuellement une procédure amiable pour les crédits immobiliers refusés mais apparemment solvables.