DB (11/2023) La monnaie et les paiements à l’ère du numérique Flashcards
Quels sont les moyens de paiement scripturaux les plus utilisés en 2022 ?
En 2022, la carte bancaire est devenue le moyen de paiement scriptural préféré en France, notamment grâce à l’augmentation des paiements mobiles et sans contact.
Quelles sont les nouvelles technologies qui modernisent les paiements ? Quel est l’impact de l’émergence de nouveaux acteurs dans le secteur des paiements ?
Des technologies comme la NFC, le QR code, la tokenisation des données de paiement et l’utilisation de données biométriques ont modernisé les paiements.
L’arrivée de nouveaux acteurs technologiques, tels que les FinTechs et les BigTechs, a conduit à une diversification et une modernisation de l’offre de paiement.
Quelle est la position des crypto-actifs dans l’écosystème des paiements ?
Bien que les crypto-actifs soient parfois considérés comme des moyens de paiement, leur utilisation reste marginale et ils ne remplissent pas pleinement les fonctions d’une monnaie.
Quels sont les enjeux et défis posés par la numérisation des paiements en Europe ?
La numérisation des paiements soulève des défis en termes de confidentialité, d’autonomie stratégique, de protection des données, de sécurité et de régulation dans un contexte de plus en plus fragmenté et dépendant d’acteurs non-européens.
Quelles actions la Banque de France propose-t-elle en matière de réglementation des moyens de paiement ?
La Banque de France propose de renforcer la régulation financière à l’échelle nationale et internationale pour maintenir un équilibre entre les acteurs, protéger les consommateurs et rester neutre face aux évolutions technologiques.
Quels sont les exemples d’initiatives soutenues par les autorités pour développer un marché de paiement européen autonome ?
Les autorités soutiennent des initiatives telles que la solution paneuropéenne de paiement EPI (virement instantané via un QR code), pour renforcer l’autonomie et la compétitivité du marché européen des paiements.
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Ce moyen de paiement sera intégré dans un portefeuille numérique (nommé « wero ») qui pourra héberger d’autres moyens de paiement et qui permettra la fourniture de services associés (par exemple, des services d’identité numérique ou encore l’accès à des programmes de fidélité des commerçants). Cette solution contribuera à renforcer la souveraineté du marché européen des paiements, en constituant une alternative à l’usage des réseaux internationaux tels que Mastercard et Visa, et en assurant que le traitement des paiements et des données associées soit effectué par des acteurs européens.
Quelles sont les caractéristiques envisagées pour l’euro numérique ?
L’euro numérique devrait offrir la confidentialité, une utilisation universelle et hors ligne, la gratuité pour les particuliers, l’inclusion financière et numérique, et un renforcement de la liberté de choix pour les utilisateurs.
Quels sont les garanties apportées par la régulation financière ?
Les cadres réglementaires s’adaptent continuellement, tant à l’échelle nationale qu’internationale, afin d’offrir un cadre de confiance propice à l’innovation tout en garantissant :
- le maintien d’un « level playing field » entre acteurs, en suivant le principe « même activité, même risque, même réglementation »,
- la protection des consommateurs, et
- la neutralité par rapport aux évolutions technologiques, qui transforment sans cesse le paysage des paiements de détail. On s’efforce ainsi de réguler des modalités d’usage, et non la technologie elle-même, qui est en constante transformation.
Pourquoi est-il de plus en plus difficile de développer une vision holistique pour le régulateur ?
On observe au fil des ans une fragmentation de la chaine de valeur du paiement liée à la multiplication d’acteurs, opérant sur des segments différents et proposant une offre de plus en plus diversifiée mais à l’interopérabilité parfois limitée.
Quels sont les problèmes liés aux BigTech ?
- dépendance vis-à-vis d’acteurs non-européens (notamment aux États-Unis)
- en plus, ces acteurs bénéficient d’effets de réseaux (ex: données)
Au-delà de la résilience opérationnelle, cette situation soulève des enjeux de concurrence, d’autonomie stratégique et de protection des données.