V.31 Antirétroviraux Flashcards
Zidovudine/Stavudine Didanosine Emtricitabine/Lamivudine/Zalcitabine Abacavir Ténofovir
Classe :
INTI : Zidovudine/Stavudine/Didanosine/ Emtricitabine/Lamivudine/Zalcitabine/Abacavir
INtTI : Ténofovir
Antirétroviraux, analogue d’acides nucléiques actifs sur les VIH 1 et 2.
Chimie :
- Analogues de la thymidine : Zidovudine/Stavudine - Analogue de l'adénosine : Didanosine - Analogue de la cytosine : Emtricitabine/Lamivudine/Zalcitabine - Analogue de la Guanosine : Abacavir - Analogue de l'Adénine : Ténofovir
Mécanisme d’action :
Non directement actif (tri-phosphorylés dans la cellule hôte pour les kinases cellulaires) –> compétition avec les nucléotides pour l’incorporation dans l’ADN et blocage de la TI grâce à la structure bloquante en 3’ –> effet terminateur de chaîne
Indication :
VIH 1 et VIH2
Emtricitabine : actif aussi sur VHB
Lamivudine : actif aussi sur VHB
Ténofovir: actif aussi sur VHB
PK :
Pas de liaison aux PP Bonne F Métabolisés en dérivés conjugués Passage de la BHE et de la BFP T1/2 court Elimination urinaire : posologie fonciton de la Clcréat sauf Abacavir (élimination mixte donc pas d'adatation de posologie)
EI :
Mitochondriopathies
Acidose lactique : défaillance multiviscérale, lactate >5mM, acidose métabolique, stéatose hépatique
Hématotoxicité centrale : anémie, thrombopénie, neutropénie, voire pancytopénie
Altération de l’état général, douleurs abdo, vomissements, lipoatrophie
Atteintes musculaires : cardiomyopathie, myopathie
Neuropathies périphériques
Pancréatite
Atteinte hépatique : stéatose macrovacuolaire ou stéatohépatite micro et macrovacuolaire
Tubulopathie rénale ou Sd de Fanconi
- Zidovudine : toxicité hématologique centrale, atteinte musculaires, lipodystrophie, non tératogène
- Stavudine : neuropathie périphériques, pancréatite, stéatose hépatique, acidose lactique, lipodystrophie, non mutagène, non tératogène
- Didanosine : neuropathies périphériques, pancréatite, stéatose hépatique, acidose lactique
- Lamivudine : Stéatose hépatique, acidose lactique, pancréatique, non mutagène, non tératogène
- Zalcitabine : neuropathie périphérique, pancréatite
- Abacavir : allergies cutanées sévères
- Ténofovir : tubulopathie rénale (Sd de Fanconi)
Conseils/Surveillance
Bilan biologique sg + Arrêt INTI
Surveillance NFS, éviter les associations à risque (Ganciclovir, Ribavirine), injection d’EPO voire transfusion, surveillance CPK et fonction cardiaque, , utilisation possible chez femme enceinte, surveillance de l’électromyogramme, surveillance de l’amylase et de la lipase pancréatique, surveillance de la lactacidémie, administration d’une dose test d’abacavir car allergies cutanées sévères et typage de HLA-B*5701, surveillance de la clairance de la créatinine
Efavirenz
Névirapine
Etravirine
Rilpivirine
Classe : INNTI : inhibiteurs non nucléosidiques de la TI, antirétroviraux par action direct sur le VIH-1
Chimie :
Mécanisme d’action : Action directe par liaison à la TI du VIH1 par effet inhibiteur allostérique –> modification de la confirmation du site catalytique de la TI aboutissant à l’inhibition de l’enzyme
Indication : VIH 1
PK : Métabolisme hépatique par les CYP4520 Effet inducteurs enzymatique Elimination biliaire sous forme métabolisée --> adapter la poso si IH T1/2 plus long que les INTI
EI
Efavirenz : effets psychiques, tératogène + mauvaise absorption digestive –> à administrer pdt le repas
Névirapine : réactions cutanées allergiques, hépatotoxicité –> à utiliser chez la FE possiblement car non tératogène et à dose croissante et avec surveillance des transaminases
Etravirine : Eruptions cutanées en début de ttt, troubles digestifs
Rilpivirine : troubles psychiques, cytolyse hépatique
Ritonavir Lopinavir + ritonavir Fosamprenavir Saquinavir Indinavir Darunavir Atazanavir Tipranavir
Classe
Inhibiteurs de protéases, actifs sur VIH 1 ET 2
Chimie
Inhibiteurs de protéases peptidiques : Ritonavir, Lopinavir+Ritonavir, Fosamprénavir, Saquinavir, Indinavir, Darunavir, Atazanavir
Inhibiteurs de protéases non peptidiques : Tipranavir
Mécanisme d’action
Inhibent la maturation fonctionnelle des protéines du VIH sans activation préalable –> actifs même sur les cellules au repos
Indication
Actifs sur le VIH 1 et 2
PK
Absorption moyenne
LPP forte
Métabolisme hépatique par CYP450 3A4 avec auto-induction puis inhibition puissante de ce cytochrome (+++ IM)
Elimination urinaire sous forme métabolisée
Ritonavir : inhibiteur enzymatique puissant “booster” –> permet de réduire les doses d’IP associés
Ritonavir + Lopinavir : IP majeur
EI
Lipodystrophies
Anomalies du métabolisme glucidolipidique : hyperglycémie, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie : +++ risque CV
Pancréatite
Troubles digestifs
Troubles musculaires
Majore les saignements spontanées chez l’Hémophile
Ritonavir : neuropathie sensitive périphérique, paresthésie péribuccales
Fosamprenavir : troubles du sommeil et de l’humeur, paresthésie péribuccale
Saquinavir : neuropathie périphériques, éruptions cutanées
Indinavir : lithiases urinaires, sécheresse des muqueuses
Atazanavir : moins actif que Lopinavir+Ritonavir mais moins lipodystrophiant)
Tipranavir : toxicité hépatique
Enfuvirtide (SC)
Classe
Inhibiteurs de fusion, actif seulement sur le VIH 1
Mécanisme d’action
Analogue de synthèse de la protéine HR2 se liant à la région HR1 de la gp41 –> inhibition de la fusion entre l’enveloppe du VIH 1 et celle de la cellule cible
Indication
Réservée en cas de multi-toxicité ou multirésistance quand les autres alternatives sont impossibles
EI
Réactions au point d’injection
Pneumopathies
Neuropathies périphériques
Perte de poids
Maraviroc VO
Classe
Anti-CCR5, antirétroviraux, efficace sur les souches virales résistantes aux autres classes d’antirétroviraux (en association)
Mécanisme d’action
Actif sur VIH 1 et 2, inhibiteurs d’entrée par inhibition des corécepteurs CCR5 des cellules CD4+
PK
Inducteurs enzymatiques –> diminution de l’efficacité thérapeutique avec risque d’échec
Métabolisme hépatique par CYP4503A4 : IM +++
EI
Troubles digestifs
Anémie
Insomnie - Asthénie
HS
Raltégravir
Dolutégravir
Elvitégravir
Classe
Inhibiteurs d’intégrase
Mécanisme d’action
Bloquent l’intégration du patrimoine génétique du VIH 1 et 2 dans celui de la cellule hôte, ce qui empêche la production de nouvelles particules virales
EI
Raltégravir : bonne tolérance en général
Dolutégravir : troubles neuro-psychiatriques