Semaine 2 Flashcards
Désordres acidobasiques: Comment poser le diagnostic?
- Puisque les signes et symptômes cliniques des désordres acidobasiques ne sont pas spécifiques, seuls les paramètres acidobasiques dans le sang permettent de poser un diagnostic précis
Acidose métabolique: Quoi faire?
- Toujours calculer le trou anionique :
- Na – (Cl + HCO3)
- N = (10 à 12) ± 2
Acidose métabolique à trou anionique normal: Physiopathologie, causes
- Résulte d’une perte de bicarbonate (de façon compensatoire, il y a une augmentation de la quantité de Cl par une réabsorption accrue avec le Na au tubule rénal)
- Cause la + fréquente = diarrhée sévère
- Perte digestive par drainage/fistule externe des sécrétions biliaires, pancréatiques ou intestinales et la dérivation chirurgicale des urines dans le tube digestif
- Perte urinaire avec l’utilisation des inhibiteurs de l’anhydrase carbonique + acidose tubulaire rénale
Acidose métabolique à trou anionique augmenté: Physiopathologie, causes
- Résulte d’une production exagérée d’acides organiques dans la cétose (++ diabète sucré débalancé, jeûne), l’acidose lactique (hypoxie tissulaire), certaines intoxications (médicamenteuse, méthanol, éthylène glycol)
- Augmentation des H+
- Insuffisance rénale aiguë/chronique par diminution de l’excrétion rénale d’acide
Traitement de l’acidose métabolique
- D’abord ralentir la perte de bicarbonate ou la production accélérée d’acide en traitant la condition responsable de l’acidose métabolique.
- Administration de bicarbonate : une ampoule de 50 mEq augmente la bicarbonatémie de 1,5 mEq/L
- Le bicarbonate fait entrer le K+ dans la cellule et peut entraîner une hypokaliémie potentiellement fatale par paralysie des muscles respiratoires ou par arythmie cardiaque.
- Puisque le sodium donné avec le bicarbonate demeure dans le compartiment extracellulaire, on augmente le volume du liquide extracellulaire et on risque une surcharge circulatoire.
Alcalose métabolique: Cause la plus fréquente + explication de cette dernière
- Cause la + fréquente : alcalose métabolique avec contraction du VCE
- Résulte d’une perte de Cl sous forme de HCl dans le liquide gastrique (vomissements ou aspiration gastrique) ou de NaCl/KCl dans l’urine avec l’emploi de diurétiques
- A/n de l’estomac, chaque H+ sécrété correspond à un HCO3 de plus en circulation.
- En temps normal, l’acide sécrété par les cellules de l’estomac serait réabsorbé plus loin dans le tube digestif, neutralisant ainsi le bicarbonate sanguin produit lors de la sécrétion gastrique d’acide.
- Toutefois, si on vomit cette acide, l’alcalose métabolique survient par accumulation de bicarbonate.
- La déplétion en Cl diminue sa concentration plasmatique et augmente la réabsorption rénale de bicarbonate.
Alcalose métabolique: Causes possibles
- Alcalose métabolique avec contraction du VCE (cause la plus fréquente)
- Alcalose métabolique avec expansion de volume (rare) : hypercorticosurrénalisme, administration IV d’une grande quantité de bicarbonate
Alcalose métabolique: Traitement
- Traitement : le manque de Cl maintient l’alcalose métabolique avec contraction de volume – à corriger avec l’administration de quantités suffisantes de NaCl et de KCl
Acidose respiratoire: Cause, cause chronique la plus fréquente, traitement
- Causée par l’hypoventilation alvéolaire : obstruction des voies respiratoires, désordres restrictifs, maladies neuromusculaires, dépression du centre respiratoire = rétention de CO2
- Cause la + fréquente d’acidose respiratoire chronique = MPOC
- Traitement : améliorer la ventilation alvéolaire (ex : intubation trachéale + respirateur mécanique)
Alcalose respiratoire: Cause, Traitement
- Causée par l’hyperventilation alvéolaire : hyperventilation mécanique, anxiété, maladies du tronc cérébral, hypoxémie, stimulation chimique (ammoniac dans insuffisance hépatique, progestérone durant la grossesse, salicylates dans l’intoxication, toxines bactériennes dans les septicémies à Gram -) = déplétion du CO2
- Traitement : diminuer la ventilation alvéolaire exagérée par exemple, en donnant un sédatif si anxiété ou administrer de l’oxygène si hypoxémie
pH artériel normal? Comment est-il maintenu?
- Le pH artériel normal : 7,35 à 7,45
- L’action coordonnée des poumons et des reins permet de maintenir l’équilibre acidobasique.
Métabolisme des acides: Par quoi sont-ils produits? 2 types d’acides et leur origine?
- Dans l’organisme, les acides sont un produit du métabolisme des lipides, des glucides et des protéines.
-
Acides volatils : métabolisme des graisses + carbohydrates qui produisent du CO2.
- Le _CO2 hydraté devient de l’acide carboniqu_e qui est éliminé par les poumons (15 mol/jour).
- Acides non volatils : métabolisme des protéines – tamponné par un tampon extracellulaire (surtout HCO3) et éliminé par les reins
Métabolisme des acides non volatils: Comment sont-ils excrétés? Quelles sont les étapes?
- L’excrétion de chaque charge acide non volatile nécessite l’utilisation d’un HCO3 pour fin de tampon.
- Les reins se chargent alors de synthétiser à nouveau les bicarbonates perdus en 2 étapes:
- Réabsorption, au tubule proximal, des HCO3 filtrés au glomérule : dépend de l’action de l’anhydrase carbonique
- Formation de nouveaux bicarbonates au tubule collecteur a/n de la cellule intercalaire, riche en anhydrase carbonique : combinaison du CO2 et H2O du métabolisme de la cellule par action de l’anhydrase carbonique puis excrétion de H+ via une H+-ATPase et réabsorption d’un HCO3 par le capillaire péritubulaire.
Tampons: Rôles
- Ils protègent rapidement le corps d’une charge acide avant que les reins et les poumons ne réussissent à éliminer soit le CO2 ou les ions H+.
Types de tampons et exemples de chacun
- Il existe des tampons extracellulaires ainsi qu’intracellulaires (présents a/n du système rénal et respiratoire).
-
Tampons extracellulaires :
- HCO3,
- HPO4 (inorganique)
- protéines plasmatiques (albumine, globulines)
-
Tampons intracellulaires (a/n du système respiratoire) :
- HCO3,
- hémoglobine/oxyhémoglobine,
- phosphates (organiques et inorganiques)
-
Tampons extracellulaires :
Étapes pour différencier les différents déséquilibres acidobasiques à la gazométrie sanguine
-
1.Évaluer le pH :
- acidémie (pH < 7,35) vs alcalémie (pH > 7,45)
-
2. Analyser les valeurs de PaCO2 et de HCO3 : trouble respiratoire vs métabolique
- Acidose métabolique : HCO3 < 20 mEq/L
- Acidose respiratoire : CO2 > 50 mmHg
- Acidose mixte si les 2 critères sont présents
- Alcalose métabolique : HCO3 > 30 mEq/L
- Alcalose respiratoire : CO2 < 30 mmHg
- Alcalose mixte si les 2 critères sont présents
-
3. Calculer les compensations :
- Si le CO2 a bougé dans la même direction que HCO3 (ou vice-versa) : trouble compensé
- Si le HCO3 et le CO2 ont bougé dans des directions inverses : 2 troubles acidobasiques concomitants
- Trouble non compensé
- 4. Calculer les « trous » : trou anionique sanguin, trou anionique urinaire et trou osmolaire (voir ci-bas)
Acidose métabolique à la gazométrie
HCO3 < 20 mEq/L
Acidose respiratoire à la gazométrie
CO2 > 50 mmHg
Acidose mixte à la gazométrie
- Les 2 critères suivants sont présents:
- Acidose métabolique : HCO3 < 20 mEq/L
- Acidose respiratoire : CO2 > 50 mmHg
Alcalose métabolique à la gazométrie
HCO3 > 30 mEq/L
Alcalose respiratoire à la gazométrie
CO2 < 30 mmHg
Alcalose mixte à la gazométrie
- Si les 2 critères suivants sont présents:
- Alcalose métabolique : HCO3 > 30 mEq/L
- Alcalose respiratoire : CO2 < 30 mmHg
Comment évaluer s’il y a une compensation dans les troubles acidobasiques selon les résultats à la gazométrie?
- Si le CO2 a bougé dans la même direction que HCO3 (ou vice-versa) : trouble compensé
- Si le HCO3 et le CO2 ont bougé dans des directions inverses : 2 troubles acidobasiques concomitants
- Trouble non compensé
Trou anionique sanguin: description, utilité, formule, normale
- Repose sur la notion de neutralité électrique sanguine : en assumant
- que la concentration sanguine des anions est égale à celle des cations,
- que la très grande partie des cations sanguins est représentée par le Na
- et que la très grande partie des anions sanguins est représentée par le Cl et les HCO3,
- on met en évidence un ensemble hétérogène d’anions que l’on désigne sous l’appellation « trou anionique».
- Le calcul du trou anionique sanguin permet de préciser le diagnostic différentiel de l’acidose métabolique.
- Trou anionique sanguin = Na – (Cl + HCO3)
- N : 10 à 12 ± 2
Trou anionique sanguin: Cause de si augmenté et normal
-
Trou anionique augmenté : secondaire à une surproduction d’acide (aug. de la concentration d’anions).
- Cet acide se dissocie en H+ et en un anion.
- Le H+ est tamponné par un bicarbonate qui va disparaître pour produire du CO2 et de l’eau.
- La quantité de HCO3 va donc diminuer, le chlore va rester identique et le trou anionique va augmenter par l’ajout de cet anion.
-
Trou anionique normal : secondaire à une perte corporelle de bicarbonates urinaires ou digestifs (diarrhée, acidose tubulaire rénale, etc.).
- Il y a alors une baisse des bicarbonates et un trou anionique qui demeure normal puisque, de façon compensatoire, il y aura une augmentation de la quantité de chlore par une réabsorption accrue de chlore avec le sodium au tubule rénal.
Trou osmolaire sanguin: description, exemples formuleS, normale
- Permet de détecter la présence de petits osmoles non-ioniques dans le sang dans l’acidose métabolique à trou anionique augmenté.
- Ces osmoles peuvent être le méthanol, l’éthanol, l’éthylène-glycol, le mannitol, les produits de contraste, l’acétone, etc.
- Le plus souvent = intoxication au méthanol
- Osm plasmatique calculée = 2Na + glucose + urée
- Trou osmolaire sanguin = Posm mesurée – Posm calculée
- Normale : < 10-15 mOsm/kg
Formule trou anionique sanguin
- Trou anionique sanguin = Na – (Cl + HCO3)
- N : 10 à 12 ± 2
FormuleS trou osmolaire sanguin
- Osm plasmatique calculée = 2Na + glucose + urée
- Trou osmolaire sanguin = Posm mesurée – Posm calculée
- Normale : < 10-15 mOsm/kg
Trou anionique urinaire: Utilité, fonctionnement normal, formule
- Permet de détecter l’origine rénale ou extra-rénale d’une acidose métabolique à trou anionique sanguin normal
- Normalement, lors d’une acidose métabolique, le rein compense en produisant davantage de NH3 au tubule proximal.
- Chez le patient en acidose métabolique d’origine rénale, l’urine sera appauvrie en NH4 et les autres cations urinaires seront augmentés (neutralité urinaire).
- Chez le patient en acidose métabolique d’origine extra-rénale, l’urine sera enrichie en ions ammonium et les autres cations seront diminués.
- Trou anionique urinaire = Na + K – Cl
- Si + (Na + K > Cl) : réponse rénale inappropriée (cause rénale, ammoniurie base)
- Si – (Na + K < Cl) : réponse rénale appropriée (cause extra-rénale)
Trou anionique urinaire: Formule
- Trou anionique urinaire = Na + K – Cl
Trou anionique urinaire: Signification des différents résultats
- Trou anionique urinaire = Na + K – Cl
- Si + (Na + K > Cl) : réponse rénale inappropriée (cause rénale, ammoniurie base)
- Si – (Na + K < Cl) : réponse rénale appropriée (cause extra-rénale)
Causes d’acidose métabolique à trou anionique augmenté
- Méthanol
- Urémie
- Diabète (acidocétose – jeûne, alcool)
- Paracetamol (acetaminophène), phenfomin
- Iron/isoniazide
- Lactates
- Éthanol, éthylène glycol
- Salicylates
Trou anionique sanguin normal et trou anionique urinaire négatif: Causes d’acidose métabolique
- Causes extra-rénales
- Diarrhée
- Perte alcaline par drainage ou par fistule externe
- Dérivation chirurgicale des urines (conduit iléal)
Trou anionique sanguin normal et trou anionique urinaire positif: Causes d’acidose métabolique
- Causes rénales
- Acidose tubulaire rénale
- IR modérée (créatinie et DFG pour aider dx)
- Inhibiteurs de l’anhydrase carbonique
Trou anionique sanguin augmenté et trou anionique osmolaire normal: Causes d’acidose métabolique
- Surplus d’acide
- Salicylates (intoxication)
- Acidose lactique (pas hypoxie tissulaire): dosage des lactates possible pour aider dx
- Acidosétose (diabète, jeune, alcool): recherche de cétones dans urine pour aider le dx
- IR terminale (défaut d’élimination): créatinine et DFG pour aider dx
- Défaut d’élimination d’acide
- Ex: Insuffisance rénale terminale
Trou anionique sanguin augmenté et trou anionique osmolaire augmenté: Causes d’acidose métabolique
- Trou osmolaire augmenté
- Intoxcication
- Méthanol
- Éthanol
- Éthylène-glycol
- Mannitol
- Intoxcication
Classifier les causes d’acidose métabolique selon le trou anionique sanguin, le trou osmolaire et le trou anionique urinaire (TABLEAU)
Compensation des troubles acido-basiques: Utilité
- Le mécanisme compensatoire permet de diminuer l’effet du trouble acido-basique, mais il ne le corrige pas.
- La correction du trouble se fait dans le tableau initial
Compensation troubles acido-basiques: Trouble d’origine métabolique vs respiatoire
- Trouble d’origine MÉTABOLIQUE = compensation d’origine RESPIRATOIRE (aug. ou baisse de la ventilation)
- Trouble d’origine RESPIRATOIRE = compensation d’origine MÉTABOLIQUE (aug. ou baisse de réabsorption/synthèse de bicarbonates + ammoniac – 2 à 3 jours)
Compensation: Respiration de Kussmaul - C’est quoi, ce que ça fait?
- En acidose métabolique, la respiration de Kussmaul (rapide + profonde) permet d’abaisser la PaCO2 pour compenser.
pH artériel: Comment est-il maintenu?
- Le pH artériel est maintenu par les tampons (action rapide), le système respiratoire et les reins.
Troubles acido-basiques: Comment peuvent-ils être définis?
- Les troubles acidobasiques primaires sont définis comme métaboliques ou respiratoires, en fonction du contexte clinique et de la cause primitive de la variation de pH, qui peut être un changement de la concentration sérique de HCO3 ou de celle de la pCO2 (voir Organigramme de la gazométrie sanguine)
Mécanismes compensateurs physiologiques: Quand?
Les mécanismes compensateurs physiologiques commencent à corriger le pH chaque fois qu’un trouble acidobasique apparait.
Mécanismes compensateurs physiologiques: Différence pulmo vs métabolique vs tampons
- La régulation pulmonaire est rapide (minutes/heures) alors qu’il faut plus de temps pour les changements métaboliques ou tamponnement chimique (heures/jours).
Compensation: on peut compenser jusqu’à quel point?
- La compensation biochimique attendue est colligée dans un tableau de compensation des troubles acidobasiques.
- Cette compensation ne peut pas corriger complètement le pH et ne lui fait jamais dépasser la normale.
- Trouble compensé ≠ pH normal.
Désordre acido-basique mixte: C’est quoi? Comment varie le pH? danger? Comment faciliter le dx?
- Dans de rares cas, la survenue simultanée d’un désordre métabolique et d’un désordre respiratoire (trouble acidobasique complexe ou mixte) déviant le pH dans le même sens empêche l’expression des mécanismes de compensation et constitue un danger grave.
- Ces situations médicales doivent être correctement identifiées d’emblée; l’usage d’un tableau de compensation des troubles acidobasiques (nomogramme) facilite grandement leur diagnostic et permet de suivre l’efficacité du traitement.
Compensation physiologique de l’acidose métabolique: avec chiffres
Compensation physiologique de l’acidose métabolique : pour ↓1 mmol/L de HCO3 , il est attendu d’avoir une ↓ 1 mmHg de CO2.
Anamnèse douleur abdo aiguë: Quoi questionner?
- Âge
- > 50 ans : diverticulite, cancer
- Antécédents médicaux
- ATCDs cardiovasculaires (MCAS, MVAS, infarctus), diabète (acidocétose diabétique), HTA, dyslipidémie, hypercholestérolémie, cholélithiases, urolithiases, infections urinaires, alcoolisme, MII, syndrome du côlon irritable, néoplasie, etc.
- Antécédents chirurgicaux
- Chirurgie abdominale (adhérences – occlusion intestinale)
- Appendicectomie
- Cholécystectomie
- Antécédents obstétricaux/gynécologiques
- Désir de grossesse, relations sexuelles protégées, risque de grossesse (grossesse ectopique), TOUJOURS FAIRE UN TEST DE GROSSESSE même si la patiente prend des contraceptifs et affirme toujours se protéger
- Traumatismes et transfusions sanguines
- Antécédents familiaux
- MII, syndrome du côlon irritable, néoplasie
- Médicaments
- Antibiotiques < 3 mois (colite pseudomembraneuse), prise adéquate d’insuline (diabète – acidocétose diabétique), AINS (ulcère peptique), arrêt récent de corticothérapie (insuffisance surrénalienne)
- Allergie et intolérance
- Intolérance au lactose, gluten – lien avec les aliments ingérés?
- Habitudes de vie
- Piercing récent, UDIV (hépatite C)
- Alcoolisme (pancréatite)
- Tabac, drogue
- Alimentation : repas des derniers jours (intoxication alimentaire), viande bien cuite (intoxication, gastroentérite), contenu de la diète en fibres/hydratation (constipation)
- Travail : éclosion de gastroentérite à la garderie, symptômes similaires présents chez les collègues
- Stress : douleur associée à des événements stressants (syndrome du côlon irritable)
- Voyage récent ou contact infectieux (gastroentérite, hépatite)
Anamnèse douleur abdo aiguë: HMA - PQRST
- Provoqué
- Repas : colique biliaire/cholécystite, pancréatite, ulcère, ischémie mésentérique, RGO, intolérance au lactose, maladie cœliaque, gastroentérite virale/bactérienne, intoxication alimentaire
- Effort physique, relation sexuelle : rupture d’un kyste ovarien, salpingite (PID)
- Aucune position confortable : colique néphrétique
- Prise d’AINS : ulcère peptique, IR, glomérulonéphrite
- Augmentée par la toux, mouvement : appendicite, péritonite
- Pallié
- Restriction de SABO, lait : intolérance au lactose, maladie cœliaque
- Antiacides : ulcère, dyspepsie fonctionnelle, RGO
- Défécation : syndrome du côlon irritable
- Impossible à soulager : colique néphrétique
- Position couchée en chien de fusil : pancréatite
Anamnèse douleur abdo aiguë: HMA - PQRST
- Quantité
- Intense, déchirante : Rupture AAA, ischémie mésentérique (colique ischémique, thrombose/embolie AMS)
- Intense : cholécystite, pancréatite, colite infectieuse, appendicite, grossesse ectopique rupturée, rupture d’un kyste ovarien, colique néphrétique
- Variable : ulcère, SCI, gastro-entérite, salpingite, maladie de Crohn, colite ulcéreuse, pyélonéphrite, cellulite
- Augmentation de l’intensité : diverticulite, cellulite
- Léger, inconfort : grossesse, colite ulcéreuse, infection urinaire, SCI
- Qualité
- Brûlure : ulcère, dyspepsie, infection urinaire
- Masse pulsatile : Rupture de l’AAA
- En barre : cholécystite, pancréatite
- Crampiforme : SCI, colite infectieuse, colite ulcéreuse, gastroentérite, diverticulite, maladie de Crohn, néoplasie colique, subocclusion, ischémie mésentérique chronique
Anamnèse douleur abdo aiguë: HMA - PQRST
- Région (voir plus bas)
- Irradiation
- Dorsale : ulcère perforé, rupture de l’AAA, pancréatite
- Épaule, région scapulaire D : cholécystite, colique biliaire
- Douleur diffuse : SCI, colite infectieuse, gastroentérite, maladie de Crohn, subocclusion
- Lombes, cuisses, voies génitales : salpingite, colique néphrétique (selon la localisation de la lithiase)
- Région inguinale, testiculaire : colique néphrétique
Anamnèse douleur abdo aiguë: HMA - PQRST
- Temps
- Progressif : ulcère, diverticulite, salpingite, néoplasie colique, subocclusion, infection urinaire, pyélonéphrite, lymphoedème, hypertrophie bénigne de la prostate
- Apparition subite : Rupture de l’AAA, colique biliaire, pancréatite, appendicite, rupture d’un kyste de l’ovaire, rupture d’une grossesse ectopique, colique néphrétique, cellulite, ischémie mésentérique aiguë
- Intermittent : dyspepsie, angine mésentérique (post-prandial)
- Chronique : chirrhose hépaique, SCI, colite ulcéreuse, maladie de Crohn, IR, hypertrophie bénigne de la prostatite, angine mésentérique
- Autres : gastroentérite (> 3 jours), grossesse, cancer de la prostate
Anamnèse douleur abdo aiguë: HMA - PQRST
- Symptômes
- Nausées : ulcère, dyspepsie, SCI, diverticulite, appendicite
- No/vo : cholécystite, gastroentérite, pancréatite, appendicite, grossesse, salpingite, maladie de Crohn, colite ulcéreuse, pyélonéphrite, subocclusion, colique néphrétique
- Dyspnée, diaphorèse : Rupture AAA, colique néphrétique
- Anorexie : cholécystite, colite infectieuse, colite ulcéreuse, appendicite, diverticulite, subocclusion, pyélonéphrite
- Fatigue : néoplasie, grossesse, gastroentérite, colite infectieuse, cirrhose hépatique
- Fièvre : cholécystite, colite infectieuse, colite ulcéreuse, gastroentérite, pancréatite, appendicite, salpingite, maladie de Crohn, pyélonéphrite, ischémie mésentérique, cellulite
- Perte de poids : maladie de Crohn, cirrhose hépatique (cachexie), ulcère gastrique + angine mésentérique (par peur de s’alimenter), cancer de l’estomac, cancer du pancréas
- Gain de poids : grossesse, cirrhose hépatique (ascite), IR (œdème)
- Lésions cutanées, ulcères : cellulite, glomérulonéphrite, maladie de Crohn, colite ulcéreuse
- Œdème : grossesse, IR, cirrhose hépatique
- HTA : glomérulonéphrite à IgA
Anamnèse douleur abdo aiguë: HMA - PQRST - Digestif
- Digestif :
- Dyspepsie : ulcère, SCI, maladie de Crohn, dyspepsie fonctionnelle
- Méléna : ulcère, néoplasie
- Diarrhée : colite infectieuse, colite ulcéreuse, maladie de Crohn, gastroentérite, intoxication alimentaire, diverticulite, néoplasie, maladie cœliaque, intolérance au lactose
- Crampes, ballonnements : SCI, néoplasie (si occlusion), gastroentérite, intoxication alimentaire, maladie de Crohn, colite ulcéreuse, maladie cœliaque
- Inconstance dans les selles : SCI, maladie de Crohn, diverticulite, néoplasie
- Selles nocturnes : colite ulcéreuse, maladie de Crohn
- Constipation : néoplasie, subocclusion, fécalome, SCI
- Fistules, fissures, abcès péri-anaux : maladie de Crohn
- Rectorragie : colite ulcéreuse, néoplasie, diverticulite (hab. indolore), colite ischémique
- Ténesme : colite ulcéreuse
- Baisse ou arrêt de passage de gaz et de selles : subocclusion, ischémie mésentérique (iléus paralytique)
Anamnèse douleur abdo aiguë: HMA - PQRST - Urinaire
- Urinaire :
- Pollakiurie : infection urinaire, pyélonéphrite, grossesse, HPB, cancer prostate
- Dysurie : prostatite, HPB, infection urinaire
- Nycturie : infection urinaire, HPB, prostatite, cancer de la prostate
- Impériosité : infection urinaire, pyélonéphrite, HBP, cancer prostate
- Hématurie : infection urinaire, colique néphrétique, glomérulonéphrite, HBP, cancer prostate
- Dysfonction érectile : toujours penser à une manifestation de l’athérosclérose
Anamnèse douleur abdo aiguë: HMA - PQRST - Gynécologique
- Gynécologique
- Aménorrhée : grossesse, grossesse ectopique
- Aug. sensibilité mammaire : grossesse
- Leucorrhées : salpingite, vaginite
- Métrorragie : salpingite, kyste de l’ovaire
Douleur abdo aiguë: Examen physique - Apparence générale et SV
- Apparence générale (anxiété, pâleur, diaphorèse, souffrance ++ = laisse suspecter une pathologie grave)
- SV (TA, pouls, état de conscience, signe de perfusion périphérique)
Douleur abdo aiguë: Examen physique - Examen autres que abdo
- Examen tête et cou (thyroïde et ganglions)
- Examen cardio-pulmonaire complet
Douleur abdo aiguë: Examen physique - Examen abdo complet
- Examen abdominal complet
- Inspection : aspect de la peau et de l’ombilic (cicatrices, vergetures, lésions cutanées, ecchymoses (pancréatite), hernies, etc.) et contour (distension, obésité, déformation, etc.)
- Auscultation: péristaltisme (où valvule iléo-caecale)(↑:diarrhée, gastroentérite, hyperT4, début occlusion intestinale) (↓ : constipation, obstruction)( silence ad 5 min à iléus) (high pitch : occlusion intestinale), vasculaire (aorte, a. rénales, a. iliaques, a. fémorales)
- Percussion: 4 quadrants, foie, rate, recherche globe vésical (matité: masse, utérus gravide, ascite // tympanisme : occlusion)
- Palpation : légère et profonde, 4 quadrants, foie, rate, reins, aorte (˃ 3 cm = anévrysme, masse pulsatile)
- Signes d’irritation péritonéale : toux, sauts, rebond, McBurney, Rovsing, psoas, obturateur
- Manœuvres spéciales : punch rénaux (+ à pyélonéphrite, colique néphrétique), signe de Murphy (+ : cholécystite), recherche d’ascite (matité déclive et test de l’onde liquide)
- TR : inspection (hémorroïdes, fissures, abcès, etc.), introduction doigt ganté (lésions, fécalome, prostate), inspection doigt après (sang)
- Examen gynécologique : inspection des OGE, examen avec spéculum, toucher vaginal avec palpation du col de l’utérus et des annexes (♀)
Douleur pariétale : Physiopatho, causes les plus fréquentes
- Résulte d’une irritation du péritoine pariétal
- Irritation habituellement causée par une infection, une irritation chimique ou un autre processus inflammatoire.
-
Causes les + fréquentes :
- cholécystite aiguë,
- pancréatite aiguë,
- appendicite,
- diverticulite
Douleur pariétale : cause? qu’est-ce qui augmente la douleur? intensité?
- Les sensations sont conduites par les nerfs périphériques somatiques et, de fait, leur localisation est beaucoup plus facile que pour la douleur viscérale.
- Douleur aggravée par le mouvement, la toux, la respiration
- Douleur souvent intense, vive et lancinante avec une localisation précise, fixe dans l’aire de l’organe atteint, constante +/- signes de péritonite
Douleur viscérale: Cause, provenance, type de douleur, ce à quoi la douleur ressemble, stimulis les plus fréquents, localisation, irradiation
- Résulte de la stimulation des terminaisons nerveuses autonomes du péritoine viscéral qui entoure les organes internes
- Douleur qui provient des viscères abdominaux qui sont innervés par des fibres nerveuses végétatives stimulées par la distension digestive et la contraction musculaire, mais non par une section, une déchirure ou une irritation locale.
- Souvent la manifestation la plus précoce d’un processus pathologique au niveau abdominal
- La distension d’un organe creux par un fluide ou des gaz et la distension de la capsule des organes pleins (foie, rate, reins, etc.) par l’œdème, du sang, un kyste ou un abcès sont les stimuli les plus fréquents.
- Douleur souvent difficile à caractériser, localisation vague, irradiation parfois sans lien direct avec l’organe atteint (souvent perçue à l’état abdominal correspondant à l’origine embryologique de l’organe).
Douleur référée: Description, exemples
- Les nerfs périphériques afférents de l’organe abdominal atteint pénètrent la moelle épinière par une racine médullaire contenant également des fibres nerveuses nociceptives en provenance d’une autre région, ce qui fait en sorte que le cerveau éprouve de la difficulté à bien discerner l’origine exacte de la douleur.
-
Douleur ressentie à distance de l’organe atteint
- Signe de Kerr : douleur à l’épaule (souvent gauche) par irritation du diaphragme
- Douleur scapulaire due à une colique biliaire
- Douleur inguinale due à une colique néphrétique
Douleur référée: Exemples
- Douleur ressentie à distance de l’organe atteint
- Signe de Kerr : douleur à l’épaule (souvent gauche) par irritation du diaphragme
- Douleur scapulaire due à une colique biliaire
- Douleur inguinale due à une colique néphrétique
Douleur abdo aiguë: Causes GI
- Maladie des voies biliaires
- Pancréatite
- Ulcère gastro-duodénal, gastrite
- RGO
- Hépatite aiguë, abcès hépatique
- Abcès de la rate
- Appendicite
- Diverticulite
- Hernie irréductible
- MII
- Occlusion intestinale
- Péritonite généralisée
- Gastro-entérite
- SCI
Douleur abdo aiguë: Causes urinaires
- Infection urinaire
- Colique néphrétique
Douleur abdo aiguë: Causes gynéco
- Maladie pelvienne inflammatoire
- Grossesse ectopique
- Torsion ou rupture d’un kyste ovarien
Douleur abdo aiguë: Causes vasculaires
- Infarctus de la rate
- Rupture AAA
- Ischémie intestinale
Douleur abdo aiguë: Causes extra-abdominales / Métabolique
- Paroi abdominale : hématome du muscle grand droit
- Génito-urinaire : torsion testiculaire
- Infectieuse : zona (herpes zoster)
- Métaboliques : acidocétose alcoolique, insuffisance en corticostéroïdes, acidocétose diabétique, hypercalcémie, porphyrie, drépanocytose
- Thoracique : costochondrite, infarctus du myocarde, pneumonie, embolie pulmonaire, radiculite
- Toxique : morsure d’araignée veuve noire, empoisonnement par un métal lourd, intoxication par le méthanol, sevrage des opiacés, piqûre de scorpion
Douleur abdo aiguë: Causes pour douleur abdo diffuse
- Pancératite aiguë
- Acidose diabétique
- Gastroentérite
- Appendicite précoce
- Occlusion intestinale
- Ischémie mésentérique
- Péritonite (toute cause)
- Crise falciforme
- Péritonite falciforme
- Typhoïde
Douleur abdo aiguë: Causes pour Quadrant supérieur droit et gauche
- Pancréatite aiguë
- Herpes zoster
- Pneumonie lombaire inférieure
- Ischémie myocardique
- Radiculite
Douleur abdo aiguë: Causes pour Quadrant supérieur droit
- Appendicite avec utérus gravide
- Cholécystite et colique biliaire
- Hépatomégalie congestive
- Hépatite ou abcès hépatique
- Ulcère duodénal perforé
Douleur abdo aiguë: Causes pour Quadrant supérieur gauche
- Gastrite
- Troubles spléniques (abcès, rupture)
Douleur abdo aiguë: Causes pour Quadrant inférieur droit
- Appendicite
- Diverticulite caecale
- Diverticulite de Meckel
- Adénite mésentérique
Douleur abdo aiguë: Causes pour Quadrant inférieur gauche
- Colite ischémique
- Diverticulite sigmoïdienne
Douleur abdo aiguë: Causes pour Hypochondre droit et gauche
- Abcès abdominal ou du psoas
- Hématome de la paroi abdominale
- Cystite
- Endométriose
- Hernie étranglée ou incarcérée
- MII
- Maladie pelvienne inflammatoire (salpingite)
- Calcul réanl
- AAA rupturé
- Grossesse ectopique rompue
- Torsion d’un kyste de l’ovaire ou du testicule
Douleur abdo diffuses - Causes
- jeûne,
- colite pseudo-membraneuse,
- occlusion intestinale,
- ischémie mésentérique,
- perforation intestinale, malabsorption (maladie cœliaque, intolérance au lactose),
- constipation,
- fécalome,
- péritonite bactérienne spontanée (cirrhose),
- volvulus du grêle,
- acidocétose diabétique,
- insuffisance surrénalienne,
- urémie
- Douleur de la hernie incarcérée, de l’herpès zoster (Zona) et la douleur lombo-sacrée ont des sites de douleur variables.
Définir: Défense involontaire
contraction musculaire de l’abdomen qui demeure constante et qui augmente dans le temps malgré la distraction du patient
Définir: Signe du rebond/ressaut
douleur importante lors de la décompression brusque de l’abdomen
Définir: Signe de McBurney
douleur à la palpation du point de McBurney (à 1,5 – 2 pouces de l’épine iliaque antéro-supérieure en direction de l’ombilic)
Définir: Signe de Rovsing
douleur ressentie au côté atteint par le processus pathologique lors de la palpation du côté non atteint par le processus pathologique
Définir: Signe du psoas
exacerbation de la douleur lors d’une flexion de la hanche contre résistance ou lors d’une hyperextension de la hanche en décubitus latéral
Définir: Signe de l’obturateur interne
exacerbation de la douleur lors de la rotation interne de la hanche alors que la hanche et le genou sont fléchis
Reconnaître les conditions urgentes lors d’une douleur abdominale aiguë (pathologies pouvant mettre en danger la vie du patient) - Signes et sx
- Douleur grave
- Signes de choc (tachycardie, hypotension, transpiration, confusion)
- Signes de péritonite
- Distension abdominale : occlusion intestinale (surtout si cicatrices chirurgicales, tympanisme à la percussion, péristaltisme actif ou high pitch)
- Une douleur sévère chez un patient qui présente un abdomen silencieux qui est aussi immobile que possible est en faveur d’une péritonite.
- Des douleurs avec choc suggèrent une rupture de l’anévrisme de l’aorte abdominale en particulier s’il existe une masse pulsatile et tendue.
- Un choc et un saignement vaginal chez une femme enceinte sont en faveur d’une grossesse extra-utérine rompue.
- Signes de Grey-Turner, signe de Cullen : suggestif d’une pancréatite
Conditions urgentes lors d’une douleur abdominale aiguë (pathologies pouvant mettre en danger la vie du patient)
- Ischémie : infarctus du myocarde, ischémie mésentérique aiguë, hernie incarcérée (irréductible)
- Infection importante : cholangite aiguë, pyonéphrose, colite pseudomembraneuse
- Péritonite généralisée : secondaire à une pancréatite aiguë, appendicite, diverticulite, occlusion intestinale par strangulation, PID, ischémie mésentérique, épanchement de sang intrapéritonéal de n’importe quelle origine (rupture d’anévrisme, traumatisme, chirurgie, grossesse ectopique)
- Péritonite bactérienne spontanée : cavité péritonéale est infectée par des bactéries transportées par le sang, principalement chez les patients atteint de cirrhose et ascite.
- Rupture/perforation : anévrysme de l’aorte abdominale, ulcère peptique, splénique, grossesse ectopique, kyste ovarien, etc.
- Néoplasie : colique, gastrique, etc.
- Occlusion intestinale : risque de perforation, surinfection
Investigation douleur abdominale aiguë: Examens choisis selon la suspicion clinique.
- B-HCG pour toutes les femmes en âge de procréer
- Imagerie sélectionnée selon la suspicion clinique
- De façon générale, les examens sanguins sont peu spécifiques et ne permettent donc pas de poser un diagnostic certain.
- Il faut donc compléter avec des imageries.
Investigation pertinente de la douleur abdominale aiguë en fonction des diagnostics les plus probables - Tests plus généraux
Cholestase vs cytolyse vs mixte
- L’inflammation prédominante au sein du lobule hépatique crée de la souffrance hépatocytaire qui se manifeste par une cytolyse hépatique, i.e par une augmentation des AST/ALT qui sont relâchés lors de souffrance hépatocytaire par altération de la perméabilité membranaire ou lors de nécrose hépatocytaire par le bris de l’intégrité membranaire.
-
L’inflammation prédominante autour des canalicules biliaires dans l’espace porte entraine un phénomène de cholestase qui se caractérise par une élévation de la phosphatase alcaline (une enzyme se trouvant sur le versant canaliculaire des hépatocytes et dans les canalicules biliaires) et par l’élévation du taux de bilirubine conjuguée.
- La cholestase est due
- à une obstruction des voies biliaires
- ou à une diminution de la sécrétion de la bile par atteinte des hépatocytes.
- La cholestase est due
- Un tableau mixte de cholestase et de cytolyse implique à la fois une insulte hépatocellulaire et une obstruction des voies biliaires comme lors d’une hépatopathie alcoolique et d’une cholangite sclérosante primitive.
Douleur thoracique pleurale: Nommez-les
- Péricardite
- Dissection aortique
- Trachéobronchite
- Pleurésie
- Pneumonie
- Embolie pulmonaire
- Pneumothorax
- Néoplasie pulmonaire
- Musculo-squelettique
- Anxiété
Douleur thoracique pleurale: Péricardite
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- Contact infectieux récent (IVRS)
- Post-infarctus
- PQRST
- Dlr augmentée par le mvt, position, respiration, toux, déglutition
- Soulagée en position penchée par l’avant, pire en décubitus dorsal
- Soulagée par AINS
- Type brûlure, modérée à intense
- Fièvre, toux
- Apparition sub-aiguë
- Tamponnade : signes du cœur droit
Douleur thoracique pleurale: Dissection aortique
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- H > 60 ans + HTA
- Syndrome de Marfan
- ATCD d’anévrysme de l’aorte
- PQRST
- Dlr subite, très intense, crucifiante, déchirante
- DRS, irradiation au dos, cou, abdomen
- Syncope, AVC, hémi/paraplégie, choc hypotensif
Douleur thoracique pleurale: Trachéobronchite
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- Contact infectieux récent (IVRS)
- Tabagisme
- PQRST
- DRS haute + dlr parasternale
- Type brûlure
- Aggravée par la toux, soulagée en se couchant sur le côté
- Toux, expectorations
Douleur thoracique pleurale: Pleurésie
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- ATCD de pneumonie, d’infection virale respiratoire, d’embolie pulmonaire
- Néoplasie
- PQRST
- Dlr thoracique augmentée par la respiration profonde
- Si infectieuse : toux, pas fièvre, expectorations
Douleur thoracique pleurale: Pneumonie
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- Contact infectieux récent (IVRS)
- Alcoolisme (aspiration)
- Institutionnalisation, immunosupprimé
- PQRST
- Dlr thoracique augmentée par la respiration profonde, latéralisée
- Toux
- Expectorations colorées
- Fièvre, frissons, fatigue
- Myalgies, prostration (Prostration: État d’abattement physique et psychologique extrême, de faiblesse et d’inactivité totale)
Douleur thoracique pleurale: Embolie pulmonaire
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- ATCDs d’évènements thromboemboliques (TPP, EP)
- FDR = Triade Virshow
- Stase veineuse (voyage, obésité, station debout prolongée, postpartum)
- Inflammation de la paroi veineuse (traumatisme, chx récente)
- Hypercoagulabilité (F, hormonothérapie, contraceptifs oraux, génétique – facteur VLeiden, déficit antithrombotique)
- PQRST
- Dyspnée d’apparition subite
- Anxiété, toux légère
- Tachycardie
- Dlr thoracique augmentée par respiration + toux
- Hémoptysies possibles
- Fièvre
- Embolie massive : choc obstructif possible
Triade Virshow: Patho associée, qu’est-ce que c’est?
- Embolie pulmonaire
-
1. Stase veineuse
- __voyage,
- obésité,
- station debout prolongée,
- postpartum
-
2. Inflammation de la paroi veineuse
- traumatisme,
- chx récente
-
3. Hypercoagulabilité
- __F,
- hormonothérapie,
- contraceptifs oraux,
- génétique: facteur VLeiden, déficit antithrombotique
Douleur thoracique pleurale: Pneumothorax
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- Jeune H, grand + mince
- MPOC
- Traumatisme récent
- PQRST
- Dyspnée d’apparition subite
- Dlr thoracique augmentée par respiration + toux
- Si pneumothorax sous tension : choc obstructif = hypotension
- Emphysème sous-cutané
Douleur thoracique pleurale: Néoplasie pulmonaire
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- ATCDs familiaux de néoplasie
- Tabagisme
- Exposition professionnelle/domestique (amiante, chrome, uranium, radon, etc.)
- Radiations
- PQRST
- Dlr thoracique augmentée par respiration (pas tjrs présente; svt intense)
- Toux, hémoptysie, fièvre
- Sx B : fatigue, perte de poids, anorexie, sudations nocturnes
- Syndromes neuros, hypercalcémie, Cushing, SVCS, etc.
Douleur thoracique pleurale: Douleur musculo-squelettique
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- Traumatisme récent
- Entraînement, sport
- Chirurgie
- PQRST
- Dlr reproduite par la palpation, mobilisation
- Chirurgie
- Soulagée par repos, AINS
- Dlr persistante (plusieurs jours), ecchymoses
Douleur thoracique pleurale: Anxiété
- ATCDs, Rx, habitus
- PQRST
- ATCDs, Rx, habitus
- Situations stressantes
- Angoisse
- PQRST
- Dlr précordiale
- Parfois hyperventilation
Douleur thoraciques de type pleural: Conditions urgentes
- Dissection aortique
- Tamponnade cardiaque (2nd péricardite – cause un choc obstructif)
- Néoplasie pulmonaire
- Embolie pulmonaire
- Pneumothorax sous tension
- Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Douleur thoraciques de type pleural: Conditions urgentes - Quoi chercher au questionnaire et à l’examen physique?
- dyspnée,
- palpitations,
- lipothymie/syncope,
- transpiration,
- no/vo,
- toux,
- fièvre,
- frissons,
- hémoptysies,
- dlr de jambe et/ou tuméfaction (thrombose veineuse profonde, et donc, une possible embolie pulmonaire),
- faiblesse chronique,
- sensation de malaise,
- perte de poids (cancer),
- EP :
- dyspnée,
- tachycardie,
- tachypnée
Douleur thoraciques de type pleural: Conditions urgentes - Signes d’alarme
- Signes vitaux anormaux (tachycardie, bradycardie, tachypnée, hypotension, fièvre)
- Signes d’hypoperfusion (confusion, teint pâle, diaphorèse)
- Dyspnée
- Hypoxémie à l’oxymétrie pulsée
- Asymétrie du murmure vésiculaire ou des pouls
- Souffles cardiaques nouveaux
- Pouls paradoxal > 10 mmHg (tamponnade cardiaque, embolie pulmonaire)
Douleur thoracique de type pleural: Diagnostics les plus probables selon le système
Douleur thoracique de type pleural: Investigation de base
- Rx pulmonaire,
- D-dimères si suspicion EP
- FSC complète (leucocytose? Plaquettes aug?)
- ECG
- B-HCG
Douleur thoracique de type pleural: Investigation - Algorithme
Facteurs de risque et causes de la maladie thromboembolique veineuse - Les phénomènes qui expliquent la formation d’un caillot dans le réseau veineux
- Trois phénomènes qui expliquent la formation d’un caillot dans le réseau veineux = TRIADE DE VIRCHOW
- 1. Stase sanguine : altération du flot sanguin secondaire à une obstruction veineuse soit par compression extrinsèque, par diminution du débit cardiaque ou par immobilisation.
- 2. Inflammation de la paroi veineuse (intima) par un traumatisme, une compression, etc.
- Hypercoagulabilité : état héréditaire ou acquis