Hypotension Flashcards
Hypotension: Anamnèse
- Vomissements importants
- Diarrhées importantes
- Infections, présence de plaies (choc septique)
- Choc septique : pneumonie, pyélonéphrite
- Cutané : cellulite, fasciite
- C. difficile avec diarrhées sévères + fièvre
- Patient cirrhotique : péritonite bactérienne spontanée
- Douleur abdominale
- Pollakiurie, nycturie, brûlement mictionnel, hématurie
- Faiblesse, étourdissements, lipothymie, syncope
- Douleur pleurétique
- Toux, expectorations, hémoptysies
- Dyspnée
- Perte de poids récente
- Fièvre, frissons
- ATCDs cardiaque, douleur à l’effort, DRS, irradiation aux membres supérieurs/cou/mâchoire, diaphorèse, palpitations, DPN, orthopnée, œdème récent
- Cirrhose hépatique
- ATCDs d’ulcère peptique
- Nouveaux médicaments, changements récents de médicaments
- Médicaments : choc anaphylaxique (angioedème, dyspnée, réaction cutanée, hypotension), œdème des muqueuses digestives (crampes, diarrhées, réaction cutanée)
- Antibiotiques
- Produits de contraste
- Aspirine, AINS
- Morphine
- Intoxication à un médicament (volontaire ou non)
- Stéroïdes sur une longue période (par suppression de l’axe hypothalamohypophysaire et insuffisance surrénalienne)
- Traumatisme
Hypotension: Éléments à questionner / observer - Infection
- Infections, présence de plaies (choc septique)
- Choc septique : pneumonie, pyélonéphrite
- Cutané : cellulite, fasciite
- C. difficile avec diarrhées sévères + fièvre
- Patient cirrhotique : péritonite bactérienne spontanée
Hypotension: Examen physique
- Auscultation cardiaque : B3/B4, souffles
- Auscultation des poumons, percussion (si hypertympanisme : pneumothorax), amplitude respiratoire (si inégale = pneumothorax)
- Prise des pouls périphériques : aide à évaluer la tension – qualité du pouls, asymétrie des pouls (dissection artérielle – rupture AAA), si absence de pouls généralisée = choc très avancé
- Refill capillaire, évaluation des muqueuses (sèches, humides, oedématiées)
- Recherche d’ecchymoses – traumatisme
- Extrémités froides
- Si extrémités chaudes = suspicion ++ choc septique
- Le choc septique est un « choc chaud » vs tous les autres chocs.
- Il y a une fenêtre temporelle, dans le choc septique, lors de laquelle les extrémités sont chaudes, mais il faut rester vigilants, car si le choc septique est plus avancé, il se peut que les extrémités soient froides.
- Toucher rectal : méléna, rectorragies, température rectale (fièvre?)
- Signes de cirrhose : piste de varices œsophagiennes
Hypotension: Examen physique - Extrémités et choc sceptique
- Si extrémités chaudes = suspicion ++ choc septique
- Le choc septique est un « choc chaud » vs tous les autres chocs.
- Il y a une fenêtre temporelle, dans le choc septique, lors de laquelle les extrémités sont chaudes, mais il faut rester vigilants, car si le choc septique est plus avancé, il se peut que les extrémités soient froides.
Hypotension: Signes
- Fréquent
- Léthargie, confusion et somnolence
- Pâleur : mains et pied, de même que les lobes de l’oreille, le nez ou les ongles.
- Aussi: Froids, moites et souvent cyanosés
- Refil capillaire allongé et peau grisâtre, brunâtre ou moite (sauf en cas de choc distributif)
- Possible transpiration importante
- Pouls périphériques faibles et généralement rapides
- Souvent, seuls les pouls fémoraux ou carotidiens sont palpables
- Possible tachypnée et hyperventilation
- TA tend à être basse (systolique < 90 mmHg) ou non mesurable
- la mesure directe de la tension par cathéter intra-artériel, si elle est pratiquée, donne souvent des valeurs plus élevées et plus précises
- La diurèse est diminuée
Hypotension: Rx à questionner
- Antibiotiques
- Produits de contraste
- Aspirine, AINS
- Morphine
- Intoxication à un médicament (volontaire ou non)
- Stéroïdes sur une longue période (par suppression de l’axe hypothalamohypophysaire et insuffisance surrénalienne)
État de choc: Présentation clinique
- Fatigue : causée par le manque de perfusion cérébrale et musculaire
- Tachypnée : secondaire à l’hypoxémie/acidose métabolique
- Si TVJ non perceptible : signe qu’il n’y a pas « grand chose » au niveau du retour veineux
- Si manque de perfusion cérébrale : faiblesse, confusion, lipothymie, syncope
- Si manque de perfusion cardiaque : tachycardie, angine, dyspnée
- Si manque de perfusion rénale : oligurie
- Si manque de perfusion cutanée : cyanose, peau froide/marbrée, pâleur
État de choc: Présentation clinique - Si manque de perfusion cérébrale
- faiblesse,
- confusion,
- lipothymie,
- syncope
État de choc: Présentation clinique - Si manque de perfusion cardiaque
- tachycardie,
- angine,
- dyspnée
État de choc: Présentation clinique - Si manque de perfusion rénale
oligurie
État de choc: Présentation clinique - Si manque de perfusion cutanée
- cyanose,
- peau froide/marbrée,
- pâleur
Choc: Définir
Insuffisance du système circulatoire à fournir l’oxygénation tissulaire adéquate
Choc: Physiopathologie
- Insuffisance du système circulatoire à fournir l’oxygénation tissulaire adéquate.
- Au niveau cellulaire : altération du transfert d’énergie à la mitochondrie, augmentation de production des toxines (acide lactique).
- L’acidose lactique est définie par certains auteurs suite à un dosage des lactates > 4 mmol/L, le dosage normal/physiologique étant < 2 mmol/L.
- Cette production de toxines viendra davantage compromettre la perfusion tissulaire via des changements fonctionnels et structuraux au sein de la microcirculation.
- De plus, l’efficacité de la contraction myocardique sera diminuée par la présence d’acidose lactique.
- Tout cela créera un cercle vicieux causant une aggravation de l’état de choc.
Choc: Signes physiques d’hypoperfusion
- Altération de l’état de conscience, allant de l’anxiété au coma;
- Tachycardie, mais FC peut être normale chez patients avec médication ralentissant le coeur;
- Hypotension artérielle, mais TA peut demeurer normale dans les premiers stades de choc;
- Extrémités froides, parfois marbrées;
- Remplissage capillaire allongé;
- Oligurie (débit urinaire < 0,5 mL/kg/heure pour 2h consécutives).
Choc: Commentaires sur la tension artérielle moyenne (TAM)
- L’hypotension (ou choc) est définie par une TAM < 60 mm Hg, car c’est en dessous de cette pression qu’il y aura une hypoperfusion tissulaire des organes cibles.
- En théorie, la TAM est déterminée par le débit cardiaque (DC), les résistances vasculaires systémiques (RVS) et la tension veineuse centrale (TVC) selon l’équation suivante : TAM = (DC X RVS) + TVC.
- En pratique, pour estimer la TAM, on utilise l’équation suivante : TAM = TA diastolique + 1/3 (TA systolique – TA diastolique)
TVC vs TVJ
- TVC: mesure de la tension veineuse centrale prise dans l’oreillette droite avec un cathéter (invasif): mesure en mmHg.
- TVJ: mesure de la tension veineuse jugulaire prise au niveau du cou à l’aide d’une règle lors de l’examen physique: mesure en cm.
Choc: Comment poser le diagnostic?
- Le diagnostic est surtout clinique fondé sur
- les signes de perfusion tissulaire insuffisante (obnubilation, oligurie, cyanose périphérique)
- les signes témoignant de mécanismes compensatoires (tachycardie, tachypnée, transpiration)
- Critères spécifiques
- Obnubilation
- Fréquence cardiaque > 100
- Fréquence respiratoire > 22
- Hypotension (TA systolique < 90 mmHg) ou une baisse de 30 mmHg par rapport à la TA de base
- Diurèse < 0,5 mL/kg/h
- Les examens de laboratoire (pour étayer le diagnostic)
- Lactate > 3 mmol/L
- Déficit en bases
- Récemment, la mesure de la PCO2 sublinguale a été introduite comme une mesure non invasive et rapide de la gravité du choc.
- ***Cependant, aucun de ces examens n’est à lui seul spécifique et doit donc être interprété dans le contexte clinique général qui comprend les signes cliniques.
Choc: Diagnostic - Critères spécifiques
- Obnubilation (oublier des choses)
- Fréquence cardiaque > 100
- Fréquence respiratoire > 22
- Hypotension (TA systolique < 90 mmHg) ou une baisse de 30 mmHg par rapport à la TA de base
- Diurèse < 0,5 mL/kg/h
Choc: Diagnostic - Examens de labo
- Lactate > 3 mmol/L
- Déficit en bases
Choc: Classification selon sévérité
- 1: Compensé
- 2: Léger
- 3: Modéré
- 4: Sévère
Choc: Classification - 1: Compensé
- Perte volumique (% pour homme de 70 kg)
- Signes physiques
- FC
- TA
- Remplissage capillaire (RC)
- FR
- Diurèse
- Neuro
- Traitement
- Perte volumique: moins de 750 mL, moins de 15%
- Signes physiques
- FC: < 100 / min
- TA : N
- Remplissage capillaire (RC) : N
- FR : 14 à 20 /min
- Diurèse : > 30 ml/h
- Neuro : N ou anxiété légère
- Traitement
- Solutés isotoniques
Choc: Classification - 2: Léger
- Perte volumique (% pour homme de 70 kg)
- Signes physiques
- FC
- TA
- Remplissage capillaire (RC)
- FR
- Diurèse
- Neuro
- Traitement
- Perte volumique: 750 - 1500 ml (15-30 %)
- Signes physiques:
- FC : 100-120/min
- TA : HTO, différentielle pincée (TAd↑)
- RC : 3 sec
- FR : 20 à 30 /min
- Diurèse : 20 - 30 ml/h
- Traitement
- Solutés isotoniques
- Et possiblement transfusions sanguines
Choc: Classification - 3: Modéré
- Perte volumique (% pour homme de 70 kg)
- Signes physiques
- FC
- TA
- Remplissage capillaire (RC)
- FR
- Diurèse
- Neuro
- Traitement
- Perte volumique: 1500 - 2000 ml (30-40 %)
- Signes physiques:
- FC : > 120/min
- TAs : < 90
- RC : retardé
- FR : 30 à 40 /min
- Diurèse : 5 - 20 ml/h
- Neuro : confus
- Traitement
- Solutés isotoniques
- Et fort probablement transfusions sanguines
Choc: Classification - 4: Sévère
- Perte volumique (% pour homme de 70 kg)
- Signes physiques
- FC
- TA
- Remplissage capillaire (RC)
- FR
- Diurèse
- Neuro
- Traitement
- Perte volumique: > 2000 ml (> 40 %)
- Signes physiques
- FC : > 140/min
- TAs: diminuée
- RC : toujours retardé
- FR : >> 35 /min
- Diurèse : anurie
- Neuro : léthargie, coma
- Traitement
- Solutés isotoniques
- Et d’emblée transfusions sanguines
Choc: Hb et Ht
- N.B. L’hémoglobine et l’hématocrite ne font pas partie des critères de choc.
- Les valeurs seront diminuées par un choc hémorragique, mais pas immédiatement ; il faut que le mécanisme compensatoire de passage du liquide interstitiel vers l’espace intravasculaire ait eu le temps de se produire ou que des solutés aient été administrés.
Choc: Différentes classes
- Choc hypovolémique
- Choc distributif
- Choc cardiogénique
- Choc obstructif
Choc hypovolémique: Physiopatho, conséquences
- Provoqué par une baisse importante du volume intravasculaire
- Conséquences :
- Diminution du retour veineux = diminution du remplissage ventriculaire gauche, et donc, baisse du débit cardiaque (qui peut être compensée par une augmentation de la fréquence cardiaque)
- Augmentation des résistances périphériques (pour tenter de maintenir une TA normale)
Choc hypovolémique: Causes
- Déshydratation (pertes par des vomissements/diarrhées, diabète insipide), hémorragie (traumatisme, chirurgie, ulcère peptique, varices œsophagiennes, rupture d’un anévrisme de l’aorte, causes digestives, vasculaires, rupture de la rate, hémothorax)
- Formation d’un troisième espace (toute accumulation extravasculaire associée à une condition, augmentation de la perméabilité capillaire dans un contexte d’infection/lésion traumatique, pancréatite aiguë)
- Médicaments (diurétiques trop puissants)
Choc hypovolémique: Localisations
- 4 cavités + plancher:
- Thorax : hémothorax, tamponnade hémorragique
- Abdominale : traumatisme rate, foie, rupture d’AAA
- Pelvien : rupture d’une grossesse ectopique
- Extrémités (membres périphériques) : fracture a/n membres inférieurs (ex : fémur)
- Plancher : tout saignement autres (hématémèse, rectorragies, méléna…)
Choc distributif: Physiopatho, conséquences
- Distribution sanguine inadéquate due à une vasodilatation artérielle ou veineuse = baisse des résistances périphériques; altération de la redistribution des débits sanguins régionaux
- Les chocs anaphylactiques et septiques ont souvent une hypovolémie associée.
- Conséquences : débit cardiaque N ou augmenté
Choc distributif: Causes
- Causes :
- Anaphylaxie (réaction allergique très importante), choc septique (libération d’endotoxines dans un contexte d’infection bactérienne),
- Médicaments/poisons (nitrates, opiacés, bloqueurs adrénergiques),
- Hypothyroïdie (épanchement péricardique 2nd, coma myxoedémateux, bradycardie) -
- Les chocs anaphylactiques et septiques ont souvent une hypovolémie associée.
Choc cardiogénique: Physiopatho, conséquences
- Causé par une baisse du débit cardiaque secondairement à une atteinte cardiaque primaire :
- Diminution de la contractilité myocardique
- Troubles du rythme cardiaque : tachycardie, bradycardie
- Anomalies structurelles cardiaques : insuffisance mitrale/aortique, rupture du septum interventriculaire
- Conséquences : augmentation secondaire des résistances périphériques (pour tenter de maintenir la TA)
Choc cardiogénique: Causes
- Causes :
- Infarctus du myocarde
- Myocardite
- Valvulopathies (valve mitrale + aortique – par baisse du débit cardiaque aiguë associée à une rupture de pilier, de tendon – le cœur, en aigu, n’a pas eu le temps de s’adapter à cette situation)
- IC aiguë, rupture du septum interventriculaire
- Hyperthyroïdie (qui cause tachycardie, arythmie – condition à haut débit cardiaque qui peut causer une IC)
- Une tachycardie et une bradycardie peuvent causer un choc cardiogénique (tachyarythmie, bradyarythmie – se rappeler que c’est peut-être la vitesse du cœur qui est problématique)
Choc cardiogénique: Causes - Valvulopathies
- Valve mitrale + aortique
- Par baisse du débit cardiaque aiguë associée à une rupture de pilier, de tendon
- Le cœur, en aigu, n’a pas eu le temps de s’adapter à cette situation
Choc cardiogénique: Causes - Tachy et bradyarrythmie
- Tachyarythmie, bradyarythmie
- Se rappeler que c’est peut-être la vitesse du cœur qui est problématique
Choc cardiogénique: Causes - Hyperthyroïdie
- cause tachycardie, arythmie, soit une condition à haut débit cardiaque qui peut causer une IC
Choc obstructif: Physiopatho, conséquences
- Associé à un phénomène empêchant le remplissage et la vidange adéquates du cœur/gros vaisseaux, le sang n’arrive pas à se rendre a/n de l’oreillette droite/ventricule D ou du côté gauche
- Conséquences : baisse du débit cardiaque
Choc obstructif: Causes
- Causes :
- Embolie pulmonaire, pneumothorax sous tension
- Tamponnade cardiaque
- Compression de la veine cave
- Tumeur/caillot dans l’oreillette
Choc: Comment catégoriser le type de choc?
- Reconnaître la cause sous-jacente du choc est plus important que catégoriser le type de choc
Choc: Reconnaître IDM, dissection aortique ou embolie pulmonaire
- Une douleur thoracique (avec ou sans dyspnée)
- Une embolie pulmonaire suffisamment grave pour produire un choc
- Entraîne généralement une saturation en O2 diminuée
- Se produit plus souvent dans des contextes particuliers
- L’alitement prolongé et après une intervention chirurgicale
- Les examens comprennent
- ECG
- Dosage de la troponine I
- Rx thorax
- Dosage des GSA (gazométrie sang artériel)
- Scintigraphie pulmonaire
- TDM hélicoïdale
- Échocardiographie
Choc: Reconnaître IDM, dissection aortique ou embolie pulmonaire - Investigation
- ECG
- Dosage de la troponine I
- Rx thorax
- Dosage des GSA
- Scintigraphie pulmonaire
- TDM hélicoïdale
- Échocardiographie
Choc: Reconnaître Rupture du septum interventriculaire ou une insuffisance mitrale aiguë due à un IDM
Un souffle systolique
Choc: Reconnaître Régurgitation aortique due à une dissection aortique impliquant la racine de l’aorte
Un souffle diastolique
Choc: Reconnaître Une tamponnade cardiaque
- Turgescence des jugulaires
- Assourdissement des bruits du cœur
- Pouls paradoxal
Choc: Reconnaître Pancréatite, Rupture d’anévrisme aortique abdominal, Péritonite
- Des douleurs abdominales ou dorsales
- Abdomen douloureux
- **Chez la femme en âge de procréer à une grossesse ectopique rompue aussi!
Choc: Reconnaître rupture AAA
Une masse pulsatile de la ligne médiane
Choc: Reconnaître Grossesse extra-utérine + bilan à faire
- Masse annexielle douloureuse
- Le bilan comprend habituellement
- TDM abdominale (si le patient est instable, une échographie au lit peut être utile)
- NFS
- Amylase et une lipase
- Chez la femme en âge de procréer à test urinaire de grossesse
Choc: Reconnaître Choc septique, en particulier chez le patient immunodéprimé
- Fièvre, frissons
- Signes locaux d’infection
Choc: Reconnaître Coup de chaleur + examens à faire
- Une fièvre isolée, en fonction de l’anamnèse et du tableau clinique
- Les examens comprennent
- Rx thorax
- Une analyse d’urine
- FSC
- Culture de la plaie
- Culture des urines
- Hémocultures
- Autres liquides corporels importants
Choc: Cause est occulte
- Chez quelques patients, la cause est occulte
- Les patients n’ayant pas de signes focaux évocateurs d’une cause particulière doivent subir
- ECG
- Rx thorax
- Dosage des GSA *
- *Si les résultats de ces examens sont normaux, les causes les plus probables
- Intoxication médicamenteuse
- Infection occulte (dont le choc toxique)
- Choc obstructif
Choc: Investigation - Étapes
- Monitoring des signes vitaux : TA, FC, FR, saturation, température
- Bilans
Choc: Investigation - Étape 2: Bilans
- FSC + grouper croisé (pour une éventuelle transfusion)
- Gaz artériel: PaO2, acidose
- Lactates
- Glycémie
- SMU-DCA
- ECG
- CK, troponines
- Ions
- Créatinine, urée
- INR, TCA
- Bilan hépatique
- Hémocultures (si fièvre)
- B-HCG si femme en âge de procréer
- Radiographie pulmonaire
Choc: Déterminer la cause du choc
- Le plus souvent, la cause est évidente ou peut être rapidement reconnue à l’anamnèse et par l’examen clinique ainsi que par quelques examens complémentaires simples.
- Scintigraphie pulmonaire
- TDM hélicoïdale
- TDM abdominale
- Échographie cardiaque
- Gastroscopie, colonoscopie si méléna/rectorragies
Choc: Stades du choc + risque associé à chaque stade
- Le choc est un continuum physiologique.
- Il commence par un événement déclencheur comme un foyer d’infection (ex : abcès) ou une blessure (ex : blessure par balle) qui peut progresser à traverser à travers plusieurs étapes.
- Les premiers stades du choc (pré-choc, choc) sont plus susceptibles d’être traités (réversibles) comparativement au choc final qui est associé à des dommages irréversibles aux organes et à la mort.
Choc: Stades du choc - Pré-choc - Définir, physiopatho
- Se caractérise par des réponses compensatoires à une diminution de la perfusion tissulaire.
- Ex : lors d’un pré-choc hypovolémique précoce, une tachycardie compensatoire et une vasoconstriction peuvent permettre à un adulte en bonne santé d’être asymptomatique et de préserver une tension artérielle normale malgré une réduction de 10% du volume sanguin artériel total.
- Les seuls signes cliniques de choc précoce peuvent être :
- Tachycardie
- Changement modeste de la pression artérielle (augmentation ou diminution)
- Hyperlactatémie légère à modérée
- Avec une gestion rapide et appropriée, la détérioration peut être évitée et des signes de détérioration imminente peuvent être inversés (ex : normalisation des taux sériques de lactate)
Choc: Stades du choc - Pré-choc - Signes
- Tachycardie
- Changement modeste de la pression artérielle (augmentation ou diminution)
- Hyperlactatémie légère à modérée
Choc: Stades du choc - Pré-choc - Sévérité
- Avec une gestion rapide et appropriée, la détérioration peut être évitée et des signes de détérioration imminente peuvent être inversés (ex : normalisation des taux sériques de lactate)
Choc: Stades du choc - Choc - Physiopatho, signes, volume de sang perdu / indice cardiaque associé
- Au cours du choc, les mécanismes compensatoires deviennent dépassés et les signes et symptômes de dysfonctionnement organique apparaissent :
- Tachycardie symptomatique
- Dyspnée
- Agitation
- Diaphorèse
- Acidose métabolique
- Hypotension
- Oligurie
- Peau froide + moite
- Les signes et symptômes du dysfonctionnement organique correspondent généralement à une perturbation pathophysiologique significative.
- Ex : dans le choc hypovolémique, les signes et symptômes cliniques sont associés à une réduction de 20 à 25% du volume sanguin artériel, et dans le choc cardiogénique, une chute de l’indice cardiaque < 2.5 L/min/m2 est nécessaire avant que les signes et les symptômes apparaissent.
Choc: Stades du choc - Choc - Signes et sx
- Tachycardie symptomatique
- Dyspnée
- Agitation
- Diaphorèse
- Acidose métabolique
- Hypotension
- Oligurie
-
Peau froide + moite
- Les signes et symptômes du dysfonctionnement organique correspondent généralement à une perturbation pathophysiologique significative.
- Ex : dans le choc hypovolémique, les signes et symptômes cliniques sont associés à une réduction de 20 à 25% du volume sanguin artériel, et dans le choc cardiogénique, une chute de l’indice cardiaque < 2.5 L/min/m2 est nécessaire avant que les signes et les symptômes apparaissent.
Choc: Stades du choc - Défaillance terminale de l’organe - physiopatho, signes
- Le choc progressif entraîne des dommages irréversibles aux organes, une défaillance multiorganique et la mort.
- Au cours de cette étape :
- L’anurie et l’insuffisance rénale aiguë se développent.
- L’acidémie déprime encore le CO.
- L’hypotension devient sévère et récalcitrante au traitement.
- L’hyperlactatémie s’aggrave souvent.
- L’agitation évolue vers l’obnubilation et le coma.
- La mort est commune dans cette phase de choc.
Choc: Stades du choc - Défaillance terminale de l’organe - Signes
- L’anurie et l’insuffisance rénale aiguë se développent.
- L’acidémie déprime encore le CO.
- L’hypotension devient sévère et récalcitrante au traitement.
- L’hyperlactatémie s’aggrave souvent.
- L’agitation évolue vers l’obnubilation et le coma.
- La mort est commune dans cette phase de choc.
Choc: Prise en charge - Étapes
-
1. Réplétion du volume intravasculaire par IV
- En général, les patients répondent favorablement à l’expansion du VCE peu importe la cause du choc.
-
2. Prise en charge des voies respiratoires et oxygénation
- En cas d’insuffisance respiratoire (acidose, perte de conscience, etc.), l’intubation endotrachéale et la ventilation mécanique sont indiquées.
-
3. Traitement spécifique au type de choc
- Choc hypovolémique : traitement de l’hypovolémie
- Choc obstructif : décompression thoracique/péricardique, thrombolyse, etc.
- Choc cardiogénique : reperfusion cardiaque, agents vasopresseurs
- Choc addisonien : déxaméthasone IV STAT • Choc septique : antibiothérapie IV
Choc: Prise en charge - Étape 1: Réplétion du volume intravasculaire par IV
- Réplétion du volume intravasculaire par IV
* En général, les patients répondent favorablement à l’expansion du VCE peu importe la cause du choc.
- Réplétion du volume intravasculaire par IV
Choc: Prise en charge - Étape 2: Prise en charge des voies respiratoires et oxygénation
- Prise en charge des voies respiratoires et oxygénation
* En cas d’insuffisance respiratoire (acidose, perte de conscience, etc.), l’intubation endotrachéale et la ventilation mécanique sont indiquées.
- Prise en charge des voies respiratoires et oxygénation
Choc: Prise en charge - Étape 3: Traitement spécifique au type de choc
- Traitement spécifique au type de choc
* Choc hypovolémique : traitement de l’hypovolémie
* Choc obstructif : décompression thoracique/péricardique, thrombolyse, etc.
* Choc cardiogénique : reperfusion cardiaque, agents vasopresseurs
* Choc addisonien : déxaméthasone IV STAT
* Choc septique : antibiothérapie IV
- Traitement spécifique au type de choc
Choc: Prise en charge générale
- Premiers soins :
- Maintenir le patient au chaud
- Surveiller une éventuelle hémorragie
- Vérifier la respiration et les voies respiratoires : mise en place d’une assistance respiratoire PRN
- Le patient ne doit rien ingérer.
- Tourner la tête du patient sur le côté pour éviter les inhalations en cas de vomissements.
Choc: Quand débute le traitement? Quoi faire?
- Le traitement débute en même temps que le diagnostic.
- Administrer de l’oxygène par masque facial
- En cas de choc grave ou si la ventilation est insuffisante : intubation endotrachéale avec ventilation artificielle
- Deux grands cathéters IV sont posés dans des veines périphériques différentes
- Sérum physiologique
État de choc: Complications
- Non traité, un état de choc est habituellement mortel.
- Même avec traitement, la mortalité du choc cardiogénique par infarctus du myocarde et du choc septique reste très élevée (60-65%).
- Le pronostic dépend de la cause, de l’affection préexistante ou d’une complication, du délai pour établir le diagnostic et de la rapidité et de l’adéquation du traitement.
Résumé des différents types de chocs (TABLEAU)
Choc: Urgence
- Le choc, peu importe sa cause, constitue une urgence médicale dont la recherche étiologique et le traitement doivent être simultanés.
- Il faut toujours essayer de prévenir le choc lors d’apparition de signes de pré-choc (choc compensé).
Choc: La surveillance
- ECG
- Mesures des TA systolique, diastolique et moyenne, de préférence par l’intermédiaire d’un cathéter intra-artériel
- Fréquence respiratoire et de sa profondeur
- Oxymétrie pulsée
- Débit d’urine par une sonde vésicale
- Température corporelle
- État clinique, y compris cognitif
- Échelle de coma de Glasgow
- L’amplitude du pouls
- Température et coloration cutanées.
- La mesure de la TVC
- Mesure de la pression d’occlusion de l’artère pulmonaire
- Débit cardiaque par thermodilution par l’intermédiaire d’un cathéter à ballonnet placé dans l’artère pulmonaire est également utile pour le diagnostic et le traitement initial chez le patient souffrant d’un choc d’origine incertaine, mixte ou grave, en particulier si celui-ci s’accompagne d’une oligurie grave ou d’un œdème du poumon
- L’échocardiographie (au lit ou transœsophagienne) représente une alternative moins invasive
- Mesures répétées
- GSA
- Hte
- Électrolytes (ionogramme)
- Créatininémie
- Lactate plasmatique
- Mesure du CO2 sublingual, si elle est réalisable, est un indicateur non invasif de suivi de la perfusion viscérale
Choc: La surveillance - Débit cardiaque
- Débit cardiaque par thermodilution par l’intermédiaire d’un cathéter à ballonnet placé dans l’artère pulmonaire est également utile pour le diagnostic et le traitement initial chez le patient souffrant d’un choc d’origine incertaine, mixte ou grave, en particulier si celui-ci s’accompagne d’une oligurie grave ou d’un œdème du poumon
- L’échocardiographie (au lit ou transœsophagienne) représente une alternative moins invasive
Choc: La surveillance - Mesures répétées
- GSA
- Hte
- Électrolytes (ionogramme)
- Créatininémie
- Lactate plasmatique
Choc: La surveillance - Mesure du CO2
Mesure du CO2 sublingual, si elle est réalisable, est un indicateur non invasif de suivi de la perfusion viscérale
Choc: Administration des Rx
- **L’hypoperfusion tissulaire rendant l’absorption intramusculaire des médicaments peu fiable à tous les médicaments parentéraux sont administrés par voie IV
- Les opiacés sont généralement évités
- Peuvent provoquer une vasodilatation
- Mais une douleur aiguë peut être traitée par la morphine 1 à 4 mg IV administrée en 2 min et répétée q 10 à 15 min si nécessaire
- Bien que l’hypoperfusion cérébrale puisse être source d’anxiété, les sédatifs ou les tranquillisants ne sont pas systématiquement administrés.
Choc: Rx avec lesquels faire attention
- Les opiacés sont généralement évités
- Peuvent provoquer une vasodilatation
- Mais une douleur aiguë peut être traitée par la morphine 1 à 4 mg IV administrée en 2 min et répétée q 10 à 15 min si nécessaire
- Bien que l’hypoperfusion cérébrale puisse être source d’anxiété, les sédatifs ou les tranquillisants ne sont pas systématiquement administrés.
Choc: Pronostic
- Non traité, un état de choc est habituellement mortel
- Même avec traitement, la mortalité du choc cardiogénique par IDM et du choc septique reste très élevée (60 à 65%)
- Le pronostic dépend de
- La cause
- Affection préexistante ou d’une complication
- Délai pour établir le diagnostic
- La rapidité et de l’adéquation du traitement
Choc: Pronostic - de quoi dépend-il?
- Le pronostic dépend de
- La cause
- Affection préexistante ou d’une complication
- Délai pour établir le diagnostic
- La rapidité et de l’adéquation du traitement