Semaine 1 Flashcards
Dyspepsie - Dyspepsie fonctionnelle: ATCD, Rx, Habitus ET PQRST
- ATCD, Rx, Habitus
- Habitudes alimentaires
- Histoire de douleur constante ou passagère de 12 semaines par année, sans évidence de SCI
- PQRST
- Symptômes dyspeptiques : ballonnements, éructations, brûlement ou douleur épigastrique, nausées
- Aucun signal d’alarme
- Aucune évidence de SCI
Dyspepsie - Intolérance: ATCD, Rx, Habitus ET PQRST
- ATCD, Rx, Habitus
- Concordance des symptômes avec la consommation de certains aliments ou médicament
- PQRST
- Symptômes dyspeptiques associés à la consommation de certains aliments ou médicaments
Dyspepsie - Spasme oesophagien: ATCD, Rx, Habitus ET PQRST
- ATCD, Rx, Habitus
- PQRST
- DRS ou dlr ou épigastrique d’apparition aigüe
- Peut irradier cou, dos, épaule
- Associé à sympt. dyspeptiques
- Peut être provoquée par stress émotionnel, déglutition de liquide ou d’aliment froids
- Parfois soulagée par TNT
Dyspepsie - Gastrite: ATCD, Rx, Habitus ET PQRST
- ATCD, Rx, Habitus
- ATCD familiaux
- AINS, autres RX
- Alcool, tabagisme
- Radiothérapie
- PQRST
- Dlr épigastrique associée à sympt. dyspeptiques
- No/Vo
Dyspepsie - Néoplasie gastrique: ATCD, Rx, Habitus ET PQRST
- ATCD, Rx, Habitus
- OEsophage : Âge, sexe masculin, alcool, tabac
- Estomac : Âge, noir américain, H. pylori, mets fumés
- Vésicule biliaire : Âge, sexe féminin, cholécyt. chron.
- Pancréas : Âge, tabac, alimentation grasse, exposition professionnelle
- PQRST
- Manifestation dépendent du type de cancer
Dyspepsie - Cholélithiase: ATCD, Rx, Habitus ET PQRST
- ATCD, Rx, Habitus
- Les cinq F (5F) :
- Family
- Fat
- Female
- Fertile
- Forty (40 ans)
- Les cinq F (5F) :
- PQRST
- Dlr en colique / constante
- Hypochondre droit
- Irradie épaule droite / région interscapulaire
- Dlr augmentée par respiration
- Surtout post-prandial, durée de moins de 4h
- No/Vo
Dyspepsie - Pancréatite chronique : ATCD, Rx, Habitus ET PQRST
- ATCD, Rx, Habitus
- ATCD de pancréatite aigüe (alcool, cholélithiases)
- PQRST
- Dlr constante, intense
- Augmentée par décubitus dorsal; diminuée par position en chien de fusil ou penché vers l’avant
- Dlr épigastrique pouvant irradier aux hypochondres, au dos
- Ictère, dépression, cholestase, stéatorrhée, syndrome de malabsorption
Dyspepsie - Angine de poitrine: ATCD, Rx, Habitus ET PQRST
- ATCD, Rx, Habitus
- • Âge
- ATCD familiaux de maladie coro.
- ATCD de claudication / ins. art.
- Pacemaker / ATCD angio – pont.
- Diabète, tabagisme, hypercholest., dyslipidémie, sédentarité, HTA
- Bêta-bloquants, bloquants Ca++, …
- PQRST
- Provoquée par effort physique (surtout au froid), stress, …
- Soulagée par repos et TNT
- Serrement, pression, brûlement, …
- DRS, précord., MS, cou, mâchoire
- Dyspnée, faiblesse, No/Vo, sueurs
- Quelques minutes à < 20 min
Dyspepsie - Médicaments: ATCD, Rx, Habitus ET PQRST
- ATCD, Rx, Habitus
- Prise d’ASA, AINS, biphosphonates
- PQRST
- Symptômes dyspeptiques en relation avec la prise de médicaments
Décrire les caractéristiques cliniques de la dyspepsie fonctionnelle.
- Dyspepsie constante ou récurrente de plus de 12 semaines (consécutives ou non) sans évidence de maladie d’origine organique, qui n’est pas associée à un syndrome du côlon irritable.
- Diagnostic d’exclusion souvent posé par un gastro-entérologue après investigations approfondies.
Rechercher les symptômes et signes d’alarme de la dyspepsie.
- Âge > 50 ans
- Dysphagie / Odynophagie
- Symptômes B (fatigue, fièvre d’origine indéterminée, perte de poids, sudations nocturnes, anorexie)
- Anémie ferriprive (hypochrome, microcytaire) / Hémorragie digestive (méléna, rectorragies, hématémèse)
- Masse abdominale palpable / Nodule de Sr. Marie-Joseph / Tumeurs de Kruckenberg
- Foie irrégulier
- Ictère
- Adénopathies / Ganglion de Troisier (sus-claviculaire gauche)
- Vomissements persistants
- Douleur constante, persistante
Prescrire et interpréter l’investigation pertinente de la dyspepsie.
- Les patients chez qui est suspecté un _syndrome coronarien aig_u, en particulier ceux présentant des facteurs de risque, doivent être adressés en service d’urgence pour un bilan sans délai, comprenant un ECG et le dosage des enzymes cardiaques sériques.
- En cas de symptômes chroniques non spécifiques, les tests pratiqués sont une NFS - hémogramme - (pour éliminer une anémie par perte sanguine digestive) et des examens chimiques sanguins habituels.
- Si les résultats sont anormaux, des explorations supplémentaires (p. ex., imagerie, endoscopie) doivent être envisagées.
- En raison du risque de cancer, les patients de > 55 ans et ceux présentant des signes d’alarme récents doivent avoir une endoscopie digestive haute.
- Chez le patient de < 55 ans ne signalant aucun signe d’alarme, certains experts recommandent un traitement empirique pendant 2 à 4 semaines par un antisécrétoire, suivi d’une endoscopie en cas d’échec thérapeutique.
- D’autres recommandent le dépistage de l’infection par H. pylori par un test respiratoire à l’urée marquée au C14 ou un test fécal ( Infection par Helicobacter pylori : Tests non invasifs).
- Cependant, la prudence est requise avant d’affirmer qu’H. pylori ou toute autre anomalie non spécifique explique la symptomatologie.
- Une manométrie œsophagienne et une pH-métrie sont indiquées si les symptômes de reflux persistent après une endoscopie digestive haute et un traitement d’épreuve de 2 à 4 semaines par un inhibiteur de la pompe à protons.
Indications de l’endoscopie pour un problème de dyspepsie
- Âge > 55 ans
- Signaux d’alarme
- Hémorragie digestive (hématémèse OU méléna = gastroscopie; rectorragies = colonoscopie)
- Complications de la dyspepsie
Principes de traitement (non pharmacologique et pharmacologique) de la dyspepsie.
- Les pathologies spécifiques sont traitées.
- Les patients qui n’ont pas d’anomalie objective font l’objet d’un suivi clinique et sont rassurés.
- Les symptômes sont traités par les inhibiteurs de la pompe à protons, les anti-H2 ou par un agent cytoprotecteur.
- Les médicaments prokinétiques (p. ex., métoclopramide, érythromycine) administrés sous la forme d’une suspension peuvent également être essayés en cas de dyspepsie motrice.
- Cependant, il n’existe pas de preuve démontrant que le fait de cibler la classe thérapeutique proposée au patient en fonction du profil symptomatique (p. ex., reflux versus dyspepsie motrice) apporte un bénéfice.
- Le misoprostol et les anticholinergiques ne sont pas efficaces dans la dyspepsie fonctionnelle.
- Les médicaments qui modifient la perception sensorielle (p. ex., antidépresseurs tricycliques) peuvent être utiles.
Nommer les facteurs de risque du cancer gastrique.
- H. pylori (risque x6)
- Âge > 40 ans
- Tabagisme
- Nitrites / Nitrates
- Mets fumés / Mets en conserves
- Polypes gastriques adénomateux
- Gastrite chronique
- Gastrectomie partielle
- Groupe sanguin A
- Anémie pernicieuse
- Facteurs héréditaires
- Noirs / Asiatiques / Latinos
Cancer gastrique: anamnèse - sx
- Douleur épigastrique constante, augmentant graduellement en intensité avec le temps, aggravée par la nourriture (au contraire de la maladie peptique ulcéreuse)
- Symptômes B (perte de poids, fatigue, fièvre d’origine indéterminée, anorexie, sudations nocturnes)
- No/Vo persistants
- Satiété précoce
- Dysphagie
- Modification du transit intestinal
- Hémorragie digestive (hématémèse, méléna)
Cancer gastrique: signes et examen physique
- Anémie ferriprive (hypochrome, microcytaire)
- Cachexie
- Masse palpable (rare)
- Métastases hépatiques (foie palpable, induré, bordure irrégulière)
- Ganglion de Troisier
- Nodule de Sr. Marie-Joseph (carcinomatose péritonéale ! mauvais pronostic)
- Toucher rectal : ‘’placard rectal’’ de carcinomatose péritonale, méléna
ALGORITHME - Dyspepsie - Signes et sx d’alarme de néo digestive, algorithme d’investigation de la dyspepsie
- Signes et sx d’alarme de néoplasie digestive
- Âge de plus de 55 ans
- Satiété précoce
- Dysphagie / odynophagie
- Vomissements répétés
- Douleur constante et sévère
- Perte de poids inexpliquée
- Signes et sx de saignement digestif
- Ictère
- Masse / métastases
- Adénopathies
- Endoscopie avec biopsies
- Puis TDM et écho-endoscopie
- Le diagnostic différentiel principal comprend généralement l’ulcère gastroduodénal et ses complications.
Néoplasie gastrique: Ddx
- Le diagnostic différentiel principal comprend généralement l’ulcère gastroduodénal et ses complications.
INVESTIGATION - Prescrire l’investigation pertinente du cancer gastrique
- Le patient chez qui on suspecte un cancer de l’estomac doit subir une endoscopie avec des biopsies multiples et une cytologie à la brosse.
- Parfois, une biopsie limitée à la muqueuse peut ne pas mettre en évidence de tissu tumoral s’il est sous-muqueux.
- La rx standard, en particulier l’examen baryté en double contraste, peut mettre en évidence l’existence de lésions, mais permet rarement de surseoir à une endoscopie ultérieure.
- Le patient chez qui le cancer est identifié requiert une TDM du thorax et de l’abdomen pour déterminer l’extension de la tumeur à distance.
- Si la TDM est négative, une écho-endoscopie doit être réalisée afin d’évaluer la profondeur de la tumeur et le niveau d’atteinte des ganglions lymphatiques régionaux.
- Ce sont les résultats de ce bilan qui déterminent le pronostic et orientent la stratégie thérapeutique.
- Il faut réaliser un bilan biologique standard comprenant une NFS, un ionogramme et un bilan hépatique afin de rechercher une anémie, une déshydratation, d’éventuelles métastases hépatiques et évaluer l’état général du patient.
- L’Ag carcinoembryonnaire (ACE) doit être dosé avant et après la chirurgie.
Néoplasie gastrique: dépistage et prévention de récidives
- Le dépistage par endoscopie est utilisé dans les populations à haut risque (p. ex., les Japonais) mais non recommandé aux USA.
- La surveillance après traitement pour diagnostiquer une éventuelle récidive comprend une endoscopie et une TDM du thorax, et abdominopelvienne.
- Si le taux de l’ACE baisse en post-opératoire, le suivi doit comprendre le dosage de l’ACE; une augmentation doit faire évoquer une récidive
Principales complications du cancer gastrique
- Hémorragie massive
- Perforation de l’estomac
- Obstruction (pylore, cardia)
- Envahissement local
- Métastases
Maladie peptique ulcéreuse: Causes
- Anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS)
- Helicobacter pylori (95% ulcère duodénal et 80% ulcère gastrique)
- Acide
Maladie peptique ulcéreuse: FDR
- Tabagisme
- Alcool
- Stress physiologique important
- Hypersécrétion acide et diminution facteurs cytoprotection
- HLA-B25 / Groupe sanguin O / Race blanche (U. duodénal)
- Âge entre 55-65 ans (U. gastrique)
- Aliments irritants